LE HACHIS PARMENTIER PERPETRE EN BRETAGNE ET EN VENDEE PAR LE PAYS AUTO – PROCLAME DES DROITS DE L’HOMME : AU REGARD DU DROIT INTERNATIONAL, LA Bretagne est un pays occupé, RIEN D’AUTRE. .

 NOTA BENE : La présente chronique est « enrichie » ce lundi 16 mai par les injures proférées contre les Bretons au 9 ème siècle, et le sera plus tard par des extraits de la lettre d’une violence extrême contre le DUX Nominoé, par les évêques Francs. (Les textes sont difficilement accessibles présentement. L’auteur écrit quand il peut, ou il peut, ce qu’il peut, souvent de mémoire, sauf à rectifier ultérieurement les erreurs minimes qu’il peut commettre en attendant de pouvoir consulter ses archives).

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 » (Après la  » révolution  » de 1789, pendant le 19 ème siècle), les Pères de la République (française), imprégnés d’une RELIGION DE LA FRANCE, ASSIGNERENT à l’enseignement de l’histoire un objectif PATRIOTIQUE : à tous les enfants du pays, majoritairement issus des villages ruraux AUX MILLE PARLERS, seraient inculqués l’amour d’une PATRIE UNE ET INDIVISIBLE, et la foi en la SUPERIORITE DE LA FRANCE. L’historien Ernest LAVISSE fixa, pour les écoles, un texte du passé, organisé autour d’une FRANCE SANS COMMENCEMENT, incarnée dans une Gaule mythique, d’une succession de guerres ET DE CONQUETES LICITES, puisqu’ils construisaient UNE PATRIE PREEXISTANT A SA FORMATION. Les abus de pouvoir servant la grandeur et l’unité de L’ETAT ETAIENT LEGITIMES « .

(Suzanne CITRON, maintes fois citée comme un auteur de référence – accessible, par la simplicité de son style et la clarté de ses propos, même aux ignares baveurs bretons qui opèrent dans les blogs -, Le MYTHE NATIONAL, Editions ouvrières, Paris page 15, Paris, 1997).

 » Si nos jeunes Bretons connaissaient leur Histoire – la vraie, pas la fausse -, s’il se mettent à l’étudier, s’il comprennent que dans cette phase de la récupération de nos Droits, c’est UNE PRIORITE pour nous tous, ON NE LES TIENDRA PLUS ! »

(Marcel TEXIER, ex Président de l’OBE; lettre à Louis MELENNEC ).

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LES BRETONS NE SE RECONSTRUIRONT, ET NE RECONSTRUIRONT LEUR PAYS ET LEUR PEUPLE QU’EN RECONSTITUANT LEUR HISTOIRE, LA VRAIE, et en l’étudiant avec le plus grand soin.

Je commence cette chronique par des considérations qui ne sont qu’en partie en dedans du sujet : le fait qu’avec des ARCHIVES D’ETAT – en aucun cas des archives  » provinciales « -,  magnifiques, superbes, on continue à neutraliser en Bretagne des élèves en thèse dans des ornières, dans des sujets sans intérêt, ou, si par hasard le sujet est intéressant, à le pervertir par des conclusions qui démentent le contenu même de leurs recherches est plus que navrant. Pour gagner un temps précieux, relisez ma chronique :  » De la trouille bretonne « : vous comprendrez tout.

Je suis stupéfait, en 2011, de lire encore dans certains  » blogs  » bretons qu’on ignore que l’histoire en général, l’histoire bretonne en particulier, ont été falsifiées par ceux qui ont intérêt à le faire – les puissants du jour, ceux qui détiennent le pouvoir, jusqu’à ce qu’ils soient chassés par d’autres -, et sont enseignées comme des des vérités révélées, c’est à dire comme des dogmes, inclus dans des catéchismes destinés à s’emparer des esprits et à les faire marcher et à se courber dans le sens souhaité.

Je rappelle souvent cette scène savoureuse, transmise par la télévision française : un Sénégalais, fort benoîtement, sans aucune agressivité contre l’ancienne puissance coloniale, racontait que dans son enfance, à l’école, l’instituteur apprenait à ses élèves, non pas l’histoire de l’Afrique, mais l’histoire de France. Il avait donc cru que Saint Louis, Jeanne d’Arc, Napoléon et d’autres faisait partie du Panthéon de son Sénégal natal. Il ajoutait, très sérieusement, sans rire :  » Mais oui, monsieur ! Comme on nous avait appris par coeur que nos ancêtres s’appelaient les GAULOIS, nous AVONS CRU, DE BONNE FOI, QUE NOUS DESCENDIONS DES GAULOIS !!!

Cette brève et cocasse histoire permet, je l’espère, à ceux qui n’ont pas encore compris ce à quoi je travaille depuis des années : nous libérer du carcan de l’idéologie du pays qui nous a colonisé, et qui nous colonise encore, derrière les sophismes dont nous ont abreuvés les  » hystoriens  » bretons, depuis des générations.

Voici deux citations qui vont montrer, sans faire appel à des concepts intellectuels, comment marche cette mécanique infernale.  Elles sont extraites de » manuels  » d’histoire de  » LA  » France, qui étaient enseignés et appris par les jeunes élèves de l’ « hexagone » et des territoires colonisés, jusqu’après mon enfance, c’est à dire jusque dans les années 60. C’est dans ce discours que moi, Breton, j’ai baigné, comme les autres :

 » Suzanne CITRON, Le Mythe National, page 62 : De la manière d’incruster dans la tête des colonisés, non pas leur histoire, mais celle du colonisateur …….

 » Suzanne CITRON, Le Mythe National, pages 43 et 38 : De la manière d’exalter, non pas le pays du colonisé, mais celui du colonisateur …………..

(A suivre).

Nous avons là LES PRINCIPAUX ELEMENTS DU DECERVELAGE DU PEUPLE BRETON PAR LE PAYS DES DROITS DE L’HOMME :

– LINTERDICTION STRICTE D’ENSEIGNER L’HISTOIRE DE BRETAGNE EN BRETAGNE. Dans cette opération nauséabonde, ceux que l’on dénomme pompeusement » les Parlementaires Bretons  » (par dérision, sûrement), jouent depuis qu’ils existent un rôle que l’on n’aimerait pas remplir à leur place ; ils nous déshonorent.

– L’ENSEIGNEMENT DE L’HISTOIRE DU COLONISATEUR aux lieu et place des notre histoire Nationale. C’est une infamie. …………………;

J’ai maintes fois parlé de la thèse de LEPAGE, sur le dépouillement de la puissance souveraine de Bretagne des ses prérogatives financières après l’invasion française de 1491, et le mariage contre nature d’ d’Anne de Bretagne avec le roi envahisseur, Charles VIII, fils de l’ennemi mortel de la Bretagne, Louis XI (elle était déjà mariée avec Maximilien, d’une manière canoniquement valide, avec Maximilien, roi de Rome, futur Empereur du saint Empire). Je pense le plus grand bien de cette thèse, je l’ai dit. Seulement, s’il est intéressant de connaître  » Les finances et la politique en Bretagne au début des temps modernes, de 1491 à 1547  » – c’est le titre de cet ouvrage de 748 pages -, il aurait été infiniment plus important que l’auteur traitât EXCLUSIVEMENT – sujet qu’il évoque à de multiples reprises, mais sans oser aborder de front la question – les moyens pervers mis en oeuvre par la France, maîtresse des lieux par la force, pour phagocyter, pour digérer la pays, dès la mort d’Anne de Bretagne, avant même l’annexion de 1532, en s’emparant de tout, et en excluant les Bretons de presque toutes les fonctions importantes, collabos mis à part. Ce jeune chercheur avait l’étoffe, la conviction, l’acharnement qu’il fallait pour mener à bien ce travail. J’ai guidé moi-même quelques thèses, dans diverses disciplines; je condamne sévèrement celui qui a patronné celle-ci, en la fourvoyant. Je confirme que j’ai moi-même effectué les mêmes recherches, d’une manière encore plus détaillée que LEPAGE – pour l’anéantissement de l’Etat breton, s’entend, non pas pour les finances bretonnes, auxquelles la thèse ci-dessus est consacrée d’une manière presqu’exclusive -, et que, bien sûr, les archives étant les mêmes pour tous, mes constatations sont identiques. (Il est possible que je publie un abrégé de mes recherches, dans un style très limpide, si mes loisirs me le permettent).

J’ai placé au sommet des historiens bretons Dupuy, Planiol (que les branleurs bretons, baveurs impénitents sur l’histoire de leur pays, qu’ils ne connaissent ni de près ni de loin, ne liront jamais, ces auteurs étant dans la stratosphère, donc hors de portée pour eux, d’une manière définitive), et d’Argentré – même s’il est exact que cet auteur de la fin du 16 ème siècle, alors même que la science historique n’en est qu’à ses balbutiements, en Bretagne COMME PARTOUT AILLEURS, a commis de nombreuses erreurs sur les temps anciens, et dont des auteurs (très) modestes comme CROIX, MINOIS ……. ne peuvent même pas comprendre ce qu’ils disent, car, alors qu’ils sont de simples historiens, deux des auteurs précités (d’ARGENTRE et PLANIOL) furent les plus grands juristes de leur temps, dont les écrits m’ont plongé, moi juriste universitaire, spécialisé sur le tard en droit médiéval, DANS LE RAVISSEMENT, tant leurs écrits m’ont enrichi sur la signification des évènements qui nous ont férocement opposés au pays étranger qui jouxte nos frontières à l’Est, comme une lumière éclaire soudain une nuit noire.

La France a envahi militairement la Bretagne en 1488, a détruit nos armées en juillet de la même année, a annexé notre pays une première fois de 1492 à 1498, une seconde fois en 1532 par une proclamation unilatérale qualifiée par elle de  » Traité « , a détruit nos Institutions avec une extrême brutalité en 1789, sans notre consentement, a assassiné notre langue et notre culture au 19 ème siècle, placé ses  » pions  » partout,  et continue à tout diriger chez nous à partir de sa capitale – avec de nombreuses complicités locales, il est vrai, qu’on peut – qu’on DOIT – désigner par leurs noms : les COLLABOS et les KAPOS.

EN DROIT INTRNATIONAL,LA FRANCE A LE STATUT D’OCCUPANT, rien d’autre. J’engage tout mon honneur professionnel de juriste respecté, au terme de 42 ans de carrière, dans cette affirmation, qui, pour moi, ne comporte aucune forme de réserve ou de réticence.

Les Bretons disposent de toutes les armes juridiques pour se battre – au prix d’un combat long et difficile, devant les juridictions et les institutions internationales. Je sais de quoi je parle : j’ai pénétré un nombre incalculable de fois le coeur de l’Etat français, j’en AI FAIT L’AUDIT, du temps que j’étais Consultant près le Médiateur de la République, cette fonction m’ayant ouvert les portes de TOUS LES MINISTERES auxquels j’ai souhaité rendre visite (Justice, Finances, Santé, Affaires sociales, Travail, Intérieur, Anciens combattants, et tutti quanti); identiquement de tous les cabinets ministériels; identiquement encore des cabinets de plusieurs premiers ministres (Balladur, Juppé, Jospin, Villepin ….), de plusieurs présidents de la République (Mitterand, Chirac), ainsi que l’accès à la Cour des comptes, au Conseil d’Etat, à la Cour de cassation, aux cabinets de deux présidents de la Cour de justice de la République – tous deux bretons, d’ailleurs, l’un de Vannes, l’autre de Douarnenez -; identiquement encore à de nombreux parlementaires, chefs de groupe au Parlement, et autres personnalités informées des affaires, ce qui m’a permis d’apprendre comment, pourquoi, par quels moyens on les traite. De plus, j’ai été membre de deux juridictions, dont l’une de degré national. Cet audit a été long, laborieux, il s’est fait par petits fragments, le non-dit et l’absence de transparence étant les règles d’or de la désastreuse gouvernance de l’Etat Français. Surtout pour le fonctionnement de la justice, sur laquelle on est aujourd’hui beaucoup mieux informé, grâce aux incessants procès en corruption et en abus des deniers publics, à la presse, aux condamnations prononcées par les tribunaux correctionnels, au travail de fourmi de quelques juges d’instruction (que M. SARKOSY a voulu supprimer ou châtrer), à des personnalités éminentes comme madame Eva JOLY, admirable par son honnêteté intransigeante et ses idéaux élevés. Mes interlocuteurs m’ont honoré, très largement, d’une grande confiance;  il existait parmi eux beaucoup de gens sincères, seulement contraints par le carcan du système de se taire. La moisson des faits et confidences recueillies  est d’une richesse exceptionnelle; si je n’étais un idéaliste incurable, ce que j’ai appris m’aurait guéri de (presque) toutes mes illusions d’enfance, d’adolescence, et d’homme mûr. J’ai suivi avec assiduité, mais sans passion, les débats politiques. Je n’ai eu de contacts personnels ni avec F. Mitterand, ni avec J. Chirac. Mais connaissant leur médiocrité, les ayant entendus dans leurs discours insipides à L’Elysée et ailleurs, je les ai ai confondus dans leur égale nullité de politicards de bas niveau.

( La campagne médiatique actuelle, menée par les clans que l’ont sait, vise à faire de François MITTERAND un héros, ce qu’il n’a certes pas été, ni de près ni de loin, ce que savent fort bien ceux qui ont été en situation de suivre sa carrière depuis les origines, de Vichy à sa mort. Le but politique est évident : en tentant de tirer son image vers le haut, on abaisse Nicolas SARKOSY, la comparaison (implicite) se faisant d’elle même; c’est une malversation typique, une grossière manipulation de l’opinion, qui n’a aucun moyen pour éviter cette contamination mentale. Ceux qui se réclament de son héritage (quel héritage ???), pensent recueillir un peu de foin pour les prochaines élections. Mais aucun de ses anciens courtisans ne l’a jamais admiré, car il n’était pas admirable.

LES CHOSES DOIVENT NECESSAIREMENT EVOLUER EN BRETAGNE – comme au Canada français, en Catalogne, au Pays basque, au Pays de Galles -, à condition de se battre, sans jamais compromettre ni rien céder sur l’essentiel, et sans jamais se lasser. CE COMBAT DOIT ETRE COLLECTIF; il passe obligatoirement par la cessation des guéguerres infantiles et dérisoires que se livrent entre eux des myriades de groupuscules fondés sur le narcissisme individuel, et l’incapacité de dépasser le bout de son nez. Tant que les Bretons se comporteront en esclaves, ILS SERONT TRAITES EN ESCLAVES : leur servitude est volontaire. Ils sont maintenant largement  éclairés sur les données du problème, et sur ce qu’il faut faire : leur sort est entre leurs mains, ils ont et ils auront ce qu’ils méritent.

J’ai longuement parlé de la thèse très épaisse de Laurence MOAL, sur  » L’étranger en Bretagne au Moyen Âge « , préfacée par Jean KERHERVE – un homme qui n’a pas encouru l’accusation de n’être point intelligent, pourtant -, riche en renseignements de toutes sortes – connus d’ailleurs par les travaux de LA BORDERIE (Histoire de Bretagne, tome … , Pages ….). Cette thèse développe, en long, en large et en travers ce que que l’élite des chercheurs et lecteurs passionnés de l’histoire de Bretagne savent, depuis toujours : au moyen âge,  les Bretons et les Français se DETESTENT, se regardent en chiens de faïence ……  Du côté breton, ces sentiments très négatifs se comprennent : depuis plusieurs siècles – malgré des accalmies parfois durables-, la France n’a cessé, comme le dit PLANIOL, de chercher des querelles stupides au Duc de Bretagne, dans le but d’essayer d’asservir son Etat Souverain, en s’inventant des prérogatives et des droits dans sa Principauté (elle n’en possède AUCUN), par tentatives successives de  » grignotage  » dans de nombreux domaines : par bonheur, les Bretons de ce temps ne sont pas comme ceux d’aujourd’hui : les Français, DANS TOUS LES CAS DE FIGURE, sans aucune exception, sont renvoyés dans leurs cordes, jusqu’aux invasions fatales de 1488 et de 1491. Le danger est ressenti d’une manière si constante pendant plusieurs siècles en Bretagne, que le gouvernement a pourvu le pays d’un appareil défensif formidable, constitué de châteaux et de ville fortifiées, dressés face à l’ennemi : Dol, Saint-Aubin-du-Cormier, Vitré, Fougères, Rennes, Chateaubriand, Ancenis, Clisson, Nantes, Pornic …… Sous le règne de François II, père d’Anne de Bretagne, les investissements financiers du gouvernement et des villes, provoquées par la conviction d’une invasion prochaine, sont d’une telle importance, que ces dépenses indispensables soulèvent un vif mécontentement dans la population. Cette  » zone  » défensive, qui subsiste en grande partie, va faire l’objet d’un classement en tant que telle, tant elle est la preuve tangible que la France et la Bretagne sont des pays résolument et définitivement distincts et opposés. De nombreux châteaux ont été rasés par les Français : la perte pour notre patrimoine historique est irréparable. C’est un grand chagrin pour tous les Bretons. Les crimes contre l’humanité étant imprescriptibles, le problème des réparations va nécessairement se poser : tout ce qui peut être reconstruit et restauré le sera.

On me dit que je parle souvent des  » collabos  » et des  » kapos « . C’est vrai. Mais j’essaie d’être juste. Lors de la funeste séance du 4 août 1532, à Vannes, les députés bretons convoqués par la France, avaient le canon dans le dos. Ceux qui, contraints par les évènements, n’ont pas oser se rebeller contre l’envahisseur pendant les siècles qui ont suivi, n’étaient pas tous méprisables. Je n’aurai pas l’audace de dire qu’à leur place, j’aurais été plus courageux qu’eux. Le rouleau compresseur français a été abominable, il ne faut jamais l’oublier.

GRÂCE AUX TRAVAUX DE REYNALD SECHER, L’HORREUR DE L’ORDRE DONNE A PARIS DE GENOCIDER LES BRETONS ET LES VENDEENS EST MAINTENANT CONNUE.

Les universités françaises et bretonnes non seulement n’ont rien fait pour s’associer à ce travail de vérité, mais ont persécuté cet auteur. Leur responsabilité dans la falsification de l’histoire est d’une lourdeur qui va devenir pour eux un poids insupportable, tant qu’ils vivront. Bien sûr, je souhaite qu’ils vivent encore longtemps : ainsi, ils supporteront plus longtemps le cauchemar de leurs erreurs.

Tous les chercheurs savent maintenant que LA FRANCE – comme d’ailleurs la plupart des pays, soulignons-le une fois de plus, y compris la Bretagne -, a construit peu à peu son  » roman national « , par un processus souvent conscient, l’écriture de l’histoire ayant toujours, peu ou prou, jusqu’à une époque récente, été sous la dépendance du pouvoir politique. Quiconque a suivi la révélation des atrocités commises en Union soviétique, en Turquie, savent que pendant plusieurs dizaines d’années, ceux qui auraient du être les premiers concernés, ne se sont pas même doutés de ce qui s’était passé. Le génocide arménien de 1915 et de 1916, au cours duquel les politiques turcs au pouvoir ont fait exterminer un million deux cents mille innocents, dans des conditions atroces est nié par le pouvoir actuel qui règne à Ankara. Une grande proportion de la population turque actuelle ignore encore à peu près tout de ce qui s’est passé sur son territoire ……

Les Bretons, à l’égard de leur propre histoire, sont dans la même situation que les TURCS A L’EGARD DU GENOCIDE ARMENIEN. De même que ce génocide reste pour la Turquie un tabou d’Etat, de même la vérité de l’histoire de la Bretagne est un TABOU ABSOLU POUR L’ETAT FRANCAIS. Ce n’est pas dans le petit manuel de l’abbé Poisson qu’on apprend l’histoire de notre pays. Sûrement pas, non plus, dans  » Wikipédia  » qui, pour la Bretagne en tous cas, très étroitement encadrée et surveillée, est UNE ENCYCLOPEDIE DES ERREURS. Ce n’est pas à dire que cet ouvrage très modeste du brave abbé Poisson – complété par M. LE MAT -, soit inutile : même si aucun des deux auteurs n’est historien, il a le mérite d’ouvrir une porte, si étroite soit-elle. Et de donner le goût d’en savoir plus. (Je répète, une fois de plus, que M. Jean Pierre LE MAT est l’auteur d’un site excellent – contreculture.org – QUE TOUT BRETON DOIT AVOIR LU, car il contient une collection d’horreurs que les Français ont osé proférer sur les Bretons, de même que le BÊTISIER publié par l’Agence Bretagne Presse, et la très longue chronique, très fournie, publiée dans mon blog il y a deux ou trois ans). …..

LES INJURES ENTRE LES FRANCS ET LES BRETONS SONT DE TOUS LES TEMPS. J’ajoute ici une curiosité, qui va surprendre beaucoup de lecteurs : les horreurs proférées par les Francs contre les Bretons ne datent pas de la  » révolution  » de 1789, mais du 6 ème siècle au moins; quiconque aura le courage d’aller dans une bibliothèque, en trouvera une collection dans le poème en l’honneur de Louis le Pieux, par Ermold le Noir; qui ne manque pas, non plus, de désigner à de très nombreuses reprises le chef des Bretons (MORVAN) par son titre de ROI (rex), et de désigner sa femme sous son titre de REINE. Il est important que je recherche, à votre intention, quelques passages de ce texte capital : vous allez être effarés, car en 818, les Francs pensent déjà que les Bretons font bien pire que de pousser des gorets dans des landeaux : ils ne sont pas des êtres humains, CE SONT DES PORCS !

Les frontières bretonnes ont toujours été très agitées. Les incursions bretonnes dans les territoires sous la domination des Francs (Nantes, Rennes, Angers, Laval …) sont telles, qu’une « marche » militaire, large d’une centaine de kilomètres, a été créée pour tenter de « contenir » les Bretons chez eux.

En 814, Louis dit « Le Pieux », succède en qualité d’Empereur à son père Charlemagne. En 818, il envahit la Bretagne à la tête d’un armée que Ermold le Noir décrit comme considérable. Il s’est informé, préalablement, sur la Nation bretonne, en appelant autour de lui les gouverneurs des provinces (les « Comtes », ou « comes »).

Voici ce que dit Lambert, comte de Nantes – ville alors non bretonne -, chargé du commandement de la « marche » de Bretagne :

 » Cette nation rebelle et superbe s’est jusqu’ici montrée rebelle et sans pitié.

Dans sa perfidie, le Breton ne conserve de chrétien que le nom. Les oeuvres (pieuses), le culte, la foi, n’existent point chez eux. Les orphelins, les veuves, les églises, n’ont rien à attendre de sa charité. Chez ce peuple, le frère et la soeur vivent dans une infâme union. Le frère enlève la femme de son frère. Tous s’abandonnent à l’inceste, et NUL NE RECULE DEVANT AUCUN CRIME. ils habitent les bois, n’ont d’autres retraites que les cavernes, et mettent leur honneur à vivre de rapine, comme les bêtes féroces. La justice n’est chez eux l’objet d’aucun culte; ils ont repoussé loin de chez eux toute idée de juste et d’injuste ……… » ( A suivre).

Collection des mémoires relatifs à l’histoire de France. Ermold Le Noir, Faits et gestes de louis Le Pieux (Paris, 1824, publié chez Brère, 68 rue Saint André des Arts).

LES BRETONS VONT-ILS ENFIN REDEVENIR DES HOMMES, ou rester des LARVES  ??????

Voilà que j’imite, sans le vouloir, ce bon Montaigne : j’annonce un thème dans le titre de ma chronique, et je parle de toute autre chose. Les rieurs se gausseront avec moi de ces faux  » sçavants  » qui se répandent dans les blogs, et qui ignorent cette règle incontournable : si l’on veut être d’une efficacité quelconque, dans quelque domaine que ce soit, on doit USER D’UN STYLE IRREPROCHABLE, et connaître les subtilités de la langue que l’on parle, en particulier l’orthographe, la grammaire, la conjugaison des temps, imparfait du subjonctif compris. Si je me réfère à Montaigne, ce n’est pas pour tirer gloire de ce rapprochement : c’est pour leur donner la diarrhée, un fois de plus, car ils souffrent de flux de ventre. Voyez dans mon site : Louis Mélennec, lettre à Kriglo, on sera précisément renseigné sur mon approche des choses, qui est exactement celle que je décris dans ce texte.

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NANTES, SACREE EN 1793  » CAPITALE DES DROITS DE L’HOMME  » PAR LA VERTU DES ARMEES FRANCAISES ET DE CEUX QUI LES COMMANDENT DEPUIS PARIS.

( Le présent article est en cours de rédaction, et sera complété au fur et à mesure des possibilités, en loisirs et en temps, de l’auteur. Qui va tenter – dans les mêmes conditions, de faire régulièrement des  » piqûres de rappel  » brèves, pour que, par le miracle de la répétition, les idées fausses s’évaporent petit à petit, et que les universitaires, acculés par leurs élèves, soient contraints de passer aux aveux. Pour la Bretagne, on s’efforcera de citer quelques sources, même brèves, afin que tous – y compris les Corbeaux Bretons  – ceux qui savent lire, s’entend – puissent avoir accès à l’information, comme tout le monde).

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UNE CITATION  » REVOLUTIONNAIRE  » et  » REPUBLICAINE  » HORRIBLE : LES BRETONS NE SONT PAS DES ÊTRES HUMAINS, MAIS DES ANIMAUX A FACE HUMAINE. ILS NE MERITENT PAS D’ETRE TUES COMME DES HOMMES, MAIS MIS A MORT PAR LA CHASSE, COMME DES CHIENS.

Quoique l’on sache maintenant, grâce à Internet, que le processus de lavage de cerveaux est en train de se déliter – les lecteurs  sont beaucoup mieux informés de leur histoire qu’en 2005, corbeaux compris -, j’ouvre cette chronique par une citation particulièrement horrible, sur le sort que l’on réservait aux Bretons à Paris, pendant ce qu’on a appelé la révolution des  » Droits de l’homme « . Les phrases qui suivent sont de Camille DESMOULINS, secrétaire à la Justice, le tendre, le doux, le poète de l’amour révolutionnaire, celui qui a laissé à la postérité une image si romantique.

Nous devons cette révélation épouvantable aux recherches de Reynald SECHER (Gracchus Babeuf, La guerre de Vendée, Paris, 2008, Editions du Cerf, page 138). Accrochez vous bien, celà en vaut la peine :

 » S’il y avait eu dans les campagnes, sur le fauteuil du curé, un INSTITUTEUR NATIONAL, ….. déjà DES TÊTES DES BAS BRETONS SERAIENT TOMBEE LA PREMIERE CROÛTE DE LA SUPERSTITION, cette gâle de l’esprit humain ……. Nous n’aurions pas, au milieu des lumières du siècle et de la nation, ce phénomène de ténèbres de la Vendée, de QUIMPER-CORENTIN et de Lanjuinais ….. DE TELS HOMMES DESHONORENT LA GUILLOTINE, comme autrefois la potence était déshonorée par CES CHIENS QUI ETAIENT PENDUS AVEC LEURS MAÎTRES. Je ne conçois pas comment on peut condamner à mort sérieusement CES ANIMAUX A FACE HUMAINE …… On ne peut que leur courir dessus, NON PAS COMME DANS UNE GUERRE, MAIS COMME DANS UNE CHASSE  » (!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!).

Empotés de Bretons, commencez vous enfin à comprendre ??? Ne frémissez vous pas d’horreur que des êtres humains  – vous, vos parents, vos grands parents -, aient été humiliés de la sorte ??? Commencez-vous à comprendre, enfin, qu’on vous dit ici, dans l’honneur, la VERITE sur votre histoire ??? Vous n’avez pas lu celà dans vos manuels scolaires, n’est-ce pas ? Eh bien, vous le lisez maintenant dans mon blog : C’EST TOUT DE MÊME PLUS SÛR que ces mensonges dont vous ont farci la tête ceux qui ont détruit et réduit votre pays !

Tous les Bretons, par bonheur, ne furent pas guillotinés. Mais Camille DESMOULINS eut la tête coupée le 5 avril 1794. Les droits de l’homme, dans un doux nuage, étaient passés par là. Ce fut, pour la France comme pour la Bretagne, une oeuvre pieuse.

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NOUVELLES BREVES ET CURIOSITES  d’aujourd’hui et d’hier.

– Les honorables Charles PASQUA et André SANTINI, anciens ministres de la république (française) sont renvoyés en correctionnelle pour  » délits de recel de faux et de détournements de fonds publics  » (le Monde, 10 avril, page 11).

– Le conseil supérieur de la Magistrature (CSM, voir dans Google), se plaint de l’accumulation des rapports préconisant des réformes de la justice, restés sans suite et sans effet (Le Monde, idem). Note : le problème est général en France : tous les diagnostics sont faits de longue date, tous les remèdes sont connus. La faillite du régime des retraites était prévue depuis 50 ans; des calculs actuariels précis avaient été effectués; malgré celà, SACHANT QUE L’ON COURAIT AU DESASTRE, on a osé ramener la cessation des activités professionnelles à 60 ans, par idéologie et par DEMAGOGIE : voyez le résultat. Martine AUBRY, cette pauvre fille, porte une très lourde responsabilité dans cette catastrophe.

– La  » retraite  » du dalaï-lama a été accélérée par le fait que de nombreux jeunes Tibétains veulent user en Chine des mêmes procédés que les Chinois au Tibet : ils rejettent la politique de non violence, qui a conduit leur pays au statut d’esclave. On parle de bombes dans les lieux publics chinois, de gaz toxiques dans les métros et lieux clos fréquentés par les Chinois, d’empoisonner l’eau, les fleuves, etc. Urgent : prévenir M. Mélenchon, admirateur de l’oeuvre civilisatrice de la Chine au Tibet. Cet homme intelligent est en mesure d’empêcher le pire.

Je suis de ceux qui souhaitent ardemment que les Chinois regrettent très amèrement les horreurs qu’ils ont accomplies au Tibet.

– Les fortunes colossales volées par les mafieux BEN ALI, MOUBARAK, KHADAFI, et autres, sont connues – d’une manière très approximative, c’est à dire à quelques louchées de dizaines de milliards de dollars -, de tout le monde, à commencer par nos chers gouvernements  » démocratiques « . Toutes les personnes informées – sans connaître les chiffres exacts, bien sûr – sont au courant de celà depuis des générations. Quelques estimations : le très respectable Khadafi : 20 à 50 milliards de dollars; le bon roi d’arabie saoudite : 20 milliards de dollars; le bon Président BEN ALI : 5 à 10 milliards de dollars; le bon Président MOUBARAK : 2 à 5 milliards de dollars; le bon Cheikh KHALIFA IBN ZAHID : 17 milliards de dollars …..Le roi du Maroc est un pauvre : 2 à 3 milliards de dollars seulement. Le bon colonel KHADAFI aurait demandé, selon M. Jean François BAYART, directeur de recherche au CNRS, la très modique somme de ….. 5 milliards d’euros par an pour arrêter définitivement les émigrations vers l’Europe (le Monde, 14 avril 2011, page 19). Bien sûr, sans intention de respecter cet honorable  » contrat « . Il y a des présomptions pour penser que c’est lui qui a fait injecter le virus du Sida aux enfants de certains des ses opposants (présomptions ne valent pas preuve, rappelons-le).Personne n’a jamais imaginé, même, que ces pauvres infirmières bulgares aient joué le moindre rôle dans ces contaminations.

De même, les gens informés connaissent les fortunes colossales des kleptocrates qui ont quitté le pouvoir (PALHAVI d’Iran, SUHARTO d’indonésie, MARCOS des Philippines, etc ….) Les sommes bloquées sont (approximativement) connues. Les sommes restituées aux pays dépouillés sont voisines de ZERO. On prétend que cette politique de  » rétention  » des capitaux volés profite surtout à la Suisse.

– Qui a dit :  » Les paradis fiscaux n’existent plus, nous les avons abolis  » ? Devinez : c’est un récent président de la République (française).  Par bonheur, ils existent encore, de sorte que nos chers gouvernants peuvent toujours y placer leurs chères économies. Parmi les plus appréciés : les Iles Vierges britanniques, Monaco, la Suisse, le Luxembourg, les Pays Bas, l’Uruguay, Costa Rica, la Malaisie, les Philippines (Courrier international, 7 avril 2011, page 48).

– TOTALE ET ABSOLUE SOUVERAINETE DE LA BRETAGNE AU MOYEN AGE. D’où vient la féroce négation des universitaires bretons de la totale indépendance de la Bretagne, avant les invasions de 1487, 1488, 1491 ? Réponse : la peur, le conformisme, le discours unique, la crainte de compromettre leur carrière. Surtout : l’IGNORANCE. L’Indépendance d’un pays ne se définit pas par le fait qu’un seigneur rend  » hommage  » à un autre, MAIS PAR L’EXERCICE EFFECTIF DES POUVOIRS SOUVERAINS (encore appelés régaliens) : le gouvernement, le pouvoir de faire ses propres lois et d’appliquer son propre droit, de rendre sa justice, de nommer ses fonctionnaires (ses  » officiers  » selon la terminologie du temps) et de diriger son administration, de battre sa monnaie et de définir son cours, de faire la guerre et la paix sans en référer à personne, d’avoir ses ambassadeurs et sa diplomatie, de signer ses Traités, de lever ses propres impôts, etc. Tout celà est clairement expliqué dans le livre bleu de la Bretagne (Mélennec, livre Breizh, pages 25 et 26). Bretons, arrêtez de dormir, bon sang !

– ANNE DE BRETAGNE. A-T-ELLE EPOUSE CHARLES VIII DE FRANCE DE SON PLEIN GRE ?

REPONSE : NON, absolument NON. Anne a été mariée, d’une manière canoniquement valide, avec Maximilien d’Autriche, fils de Frédéric III, Empereur du Saint Empire Romain Germanique pendant un an (décembre 1490 à décembre 1491). Maximilien, appelé à succéder à son père sur le trône Impérial (il prend, en effet, le titre d’Empereur en 1508), porte, comme tous les héritiers de l’Empereur régnant, le titre de  » Roi de Rome « . Durant leur mariage, les deux époux s’intitulent, dans leurs actes (voir deux de ces actes dans Morice, Preuves III, pages 694  …..) :  » Nous, Maximilien et Anne, par la grâce de Dieu Roi et Roine ( = reine) des Romains, Ducs de Bretaigne ( = de Bretagne)  » ….. et encore, le 12 mars 1490 :  » Anne, par la grâce de Dieu Roine des Romains et Duchesse de Bretagne, etc « .

Si Anne a accepté en décembre 1491 d’épouser Charles VIII, c’est après avoir subi les pressions de son entourage, des Etats de Bretagne, de son confesseur (Yves MAHYEUC, évêque de Rennes de 1507 à 1541), de tous ceux qui, achetés par la Cour de France, avaient intérêt à ce mariage, en particulier Jean de CHALONS, cousin d’Anne, et ….. héritier du trône de Bretagne, et qui ont été largement récompensés (ce sur quoi on est assez bien documenté par les archives). Anne, malgré sa jeunesse, SE SAVAIT MARIEE d’une manière canoniquement valide. Elle a résisté aux pressions dont elle était assaillie pendant de longs  mois. Mais, née en janvier 1477, elle était à l’époque une très jeune fille : à quatorze ans, que peut-on faire contre une meute qui vous assaille jour après jour, sans vous lâcher ? Il y avait, par ailleurs, un argument plus noble, qui semble avoir été déterminant : la Bretagne, envahie par les armées françaises, ne possédait plus AUCUN MOYEN de se défendre, les armées bretonnes ayant été anéanties à saint-Anbin-du-Cormier, en juillet 1488. Ce mariage permettait de sauver le peu qui pouvait l’être; du moins l’a-t-on cru, sauf à déchanter dès l’année suivante : de 1492 à 1498, la Bretagne a subi une première annexion, extrêmement dure, son gouvernement ayant été SUPPRIME en 1493. (Alors que la Bretagne possédait un Chancelier (= premier ministre) depuis plusieurs siècles, deux ordonnances françaises, du 9 décembre 1493 et 16 juin 1494, le roi de France instaure un gauleiter unique pour les deux pays : le Chancelier de France devient AUSSI Chancelier de Bretagne; ce que l’Allemagne nazie n’a jamais osé faire. Les corbeaux, parmi quelques centaines de références, peuvent sur ce point consulter dans la bibliothèque la plus proche l’excellente étude de Dominique LE PAGE,  » Philippe de Montauban, chancelier de Bretagne « , in  » 1491, La Bretagne, terre d’Europe « , colloque tenu à brest les 2, 3 et 4 octobre 1991, pages 473 et suivantes).

C’est donc la mort dans l’âme, sous l’effet d’une contrainte morale irrépressible – non de la violence, ou par la force physique, il faut le souligner – qu’elle a fini par céder. Au moment de son mariage avec son  » cousin  » Charles VIII – je n’ai lu celà nulle part, ce qui est une grave lacune -, elle n’est plus seulement Duchesse de Bretagne, elle est aussi REINE DES ROMAINS.

Fait extrêmement important – les archives sont très concordantes sur ce point -, ELLE A TOUJOURS REGRETTE CE MARIAGE, et a cultivé un fort sentiment de culpabilité à cet égard toute sa vie. Au point qu’elle a considéré comme une punition divine la mort des SIX ENFANTS que lui avait fait son mari, de 1492 à 1498 (plusieurs sources, dont les irremplaçables mémoires de Commynes) (Entre autres publications : la thèse de théologie du père Jean-François DREZE, Raison d’Etat, raison de Dieu, Paris 1991, chapitre  » Le premier mariage breton « , et les pages 86 et240). Se sentant coupable à l’égard de la famille impériale du Saint Empire, elle a toujours entretenu des relations très affectueuses avec elle. Nos lecteurs savent (ABP, L’élimination de Claude de France …..), qu’elle a TOUT TENTE, avec une volonté indomptable, pour que sa fille Claude, puis sa fille Renée épousent le petit fils de Maximilien, Charles de Gand et de Luxembourg, devenu le célébrissime et puissant Empereur CHARLES QUINT. Fiancée à Charles, Renée fille d’Anne de Bretagne et de Louis XII, devait, en bonne logique, devenir Impératrice. Ce projet fut détruit par son beau frère, François I er de France, et elle finit dans une union minable avec Hercule II d’Este, Duc de la petite principauté de Ferrare, en Italie. Cette honteuse manoeuvre n’avait qu’un but : expédier Renée, fille d’Anne la Grande, loin de la France et de la Bretagne, l’empêcher, elle et son minable mari, de réclamer son héritage : comme sa mère, mariée à 14 ans contre son gré et dépouillée de son Duché par le vol, Renée fut trompée et volée, et ne le sut qu’après la mort d’Hercule de Ferrare. Elle eut alors l’audace inouïe, revenue veuve en France, D’INTENTER UN PROCES à son neveu LE ROI CHARLES IX, pour lui réclamer le Duché de Bretagne, et les sommes énormes qui avaient été soustraites de son héritage par son beau frère FRANCOIS I er (nous avons conservé les superbes archives de ce procès, et comment elle fut écrasée par la monarchie française, contrainte de transiger avec elle, sur des bases plus que préjudiciables pour elle et ses enfants).

Aucun média, aucun journal, aucune radio, aucune télévision en Bretagne n’ont voulu s’intéresser à ce destin fabuleux brisé par la France. Aucune thèse de doctorat n’a été initiée en Bretagne sur les invasions du Duché, le dépouillement d’Anne de Bretagne, les deux annexions de 1491 et de 1532, le détournement du testament de Claude de France, le remplacement de l’héritier légitime du trône breton par un imposteur  (Henry, deuxième fils de Claude, par son frère ainé, François, dauphin de France) : l’université s’intéresse davantage aux carottes, aux navets, aux poireaux, qu’à l’histoire de notre Nation : voyez à quel point les Bretons sont devenus des loques. (Exceptons la thèse de Dominique LEPAGE, qui contient des éléments fort intéressants, et son livre sur l’Union de la Bretagne et de la France, qui confirme, lui aussi, comme madame REYDELLET et moi-même, que François III, sacré à Rennes en 1532 par la dépossession de la couronne du légitime Souverain des Bretons était un imposteur, que les Bretons résistèrent à cette imposture comme il le purent, mais qu’une fois de plus, l’argent, les pressions, conduisirent les collabos à se ranger du côté du manche).

A quand la prise de pouvoir par les étudiants endoctrinés dans nos facultés, pour que leurs études de doctorat conduisent à des recherches utiles pour notre pays ?

Il me revient en mémoire une conversation avec PHILIPPE CONTAMINE, alors professeur d’histoire médiévale à la Sorbonne, il y a treize ans, au moment où je cherchais un  » patron  » qui me permettrait de soutenir en Sorbonne un mémoire de DEA – puis une thèse de doctorat – sur les circonstances de l’  » Union  » prétendue de la Bretagne à la France. Nous avons discuté longuement. Il n’a pas refusé cette mission, mais il est exact que son emploi du temps était surchargé, et que son refus était lié à celà, non à la  » diplomatie « , c’est à dire à l’hypocrisie.   A bout d’arguments, il me jeta à la figure :

 » –  Vous admettrez que VOUS, BRETONS, vous êtes bien heureux qu’Anne de Bretagne ait épousé le roi de France : la Bretagne était à sa merci « .

La réponse fut cinglante :

 » –  Nous ne vous pardonnerons jamais d’avoir envahi notre pays, ni de l’avoir anéanti, ni d’avoir détruit notre armée et nos Droits, ni de nous avoir humiliés. Si notre Duchesse n’avait été contrainte d’épouser un quelconque Charles VIII, laid, difforme et inintelligent, elle fût devenue Impératrice du Saint Empire, et ses descendants aussi. Vous n’ignorez pas, sans doute, que les Empereurs, jusqu’à Louis XVI, ont toujours eu la prééminence sur les rois de France « . (Cette prééminence de l’Empereur sur le roi de France est fort peu connue. Le roi de France, si sourcilleux de sa souveraineté, a toujours reconnu que  » l’Empereur est primus inter pares,  » ( = le premier parmi ses pairs), dans le cadre d’une  » préséance que le roi n’avoue ( = ne reconnaît) qu’au Pape et à l’Empereur  » (Notes ministérielles de 1769 et de 1784). 

ANTIQUITE DU SENTIMENT D’APPARTENANCE DES BRETONS. CARACTERE RECENT DE LA NATION FRANCAISE. Ce que je vous raconte là appartient à la petite histoire : Contamine était un savant, un très brave homme, et, de plus, il était passionné d’histoire bretonne (voir son nom dans Google : il le mérite). On lui doit d’avoir extrait des archives de Loire Atlantique (E 235/7, cahier papier XV ème siècle), la très précieuse et longue missive du gouvernement breton à Louis XI en 1469, dans laquelle la Chancellerie bretonne expose d’une manière ferme les pouvoirs constitutionnels du Duc souverain de Bretagne, et la vanité absurde des prétentions françaises, qui reposent sur du vent (Actes du 107 ème congrès national des sociétés savantes, Brest 1982, pages 207 à 227) (Si j’en ai le loisir, je rédigerai une étude sur la Constitution bretonne au moyen-âge).  Il a aussi présidé un colloque à Brest en 1991 – je vérifierai la date – au cours duquel son analyse a été plus pertinente que celle des tremblotants universitaires bretons. Mais, historien, il se trompe, lui aussi, sur l’antiquité de la Nation bretonne : le peuple Breton, vivant, avant Jésus-Christ, en (Grande) Bretagne, est attesté par les auteurs de l’antiquité par plusieurs auteurs grecs et romains, dont Jules CESAR dans la guerre des Gaules.

Je le répète : CE QUI FAIT UNE NATION, c’est le sentiment des individus qui la composent d’APPARTENIR à ce groupe humain bien défini, sentiment d’APPARTENANCE fondé non pas seulement sur la possession d’un territoire, d’une langue, de coutumes communes, mais SUR LE FAIT D’AVOIR VECU DE LONG SIECLES UNE HISTOIRE COMMUNE, et surtout partagé les mêmes épreuves et les mêmes malheurs. Voilà pourquoi le sentiment national breton est si puissant, le sentiment national français si MOU. ÊTRE breton, c’est notre chair, être français est une interrogation permanente, au point de sombrer dans le ridicule de se culpabiliser tous les soirs à la télévision de s’interroger sur l’Identité française, qui existe indiscutablement, qui est aussi légitime que la nôtre, mais qui est seulement beaucoup moins affirmée parce que beaucoup plus récente (les journaleux qui culpabilisent nos voisins français de se réclamer de leur légitime identité, devraient être fessés publiquement, avec acharnement). Voilà pourquoi, aussi, les Bretons ne peuvent être Français : ils ne l’ont jamais été, ils ne le seront jamais. Les Bretons savent celà, les Français ne peuvent le comprendre : tant pis pour eux. Être breton, être français, c’est comme d’avoir une peau de couleur noire ou blanche : on ne peut changer de couleur de peau (à moins de se faire injecter des particules sous son épiderme, comme le fit ce malheureux Michael Jackson, malade, lui, de son identité noire) : quiconque est breton n’est pas français – et vice-versa.

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CHRONIQUE DU MOIS : LES ATROCITES COMMISES EN BRETAGNE ET EN VENDEE PENDANT L’ADMIRABLE REVOLUTION DES DROITS DE L’HOMME ( = celle qui a illuminé le Monde et appris à l’Univers la LIBERTE).

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I – Les horreurs, les atrocités, les assassinats, les noyades abominables perpétrés par les armées françaises à Nantes, en 1793 et en 1794, sous la seule responsabilité du gouvernement de sadiques, de fascistes, et de malades mentaux (dont Robespierre, Barrère, Saint Just, Carnot), et de corrompus exceptionnels par leur malhonnêteté ( …….), qui règnent alors sur l’hexagone, dénommé  » LA  » France,  ne sont certes pas inconnus de ceux des Bretons qui, depuis longtemps, scrutent avec une attention quotidienne tout ce qui s’écrit sur notre Histoire, dès lors que les auteurs des publications, n’ont fait allégeance qu’à la vérité, aux règles morales qui sont les leurs, et à leurs convictions.

On va comprendre beaucoup mieux pourquoi l’enseignement de l’histoire EST INTERDIT DANS LES ECOLES de Bretagne, et pourquoi le lavage méthodique des cerveaux a été étendu d’une manière forcenée à la langue nationale, de 1789 à aujourd’hui, au moins dans la Bretagne ex-bretonnante. Pourquoi aussi les Bretons doivent se prendre en charge EUX-MÊMES, et ne pas céder à l’illusion que les  » politiques  » pour lesquels ils votent aux élections législatives, simples relais des pouvoirs parisiens, par lesquels ils sont adoubés, peuvent leur être d’une quelconque utilité, même comme relais.

Soyons aussi clair que répétitif, tant qu’il restera UN SEUL BRETON en Bretagne qui n’aura pas compris les quelques idées ci-après :

– La  » révolution française  » – ainsi la nomme-t-on, n’a apporté AUCUNE LIBERTE AUX BRETONS. Elle a provoqué, décision prise à Paris sans le consentement des Bretons et CONTRE EUX, la DESTRUCTION des Institutions et des Libertés bretonnes. Elle n’a attribué AUCUN POUVOIR, aucune prérogative au peuple breton : comme partout ailleurs, elle a conduit au TRANSFERT du pouvoir à une autre classe sociale que la noblesse : la bourgeoisie, c’est à dire à une autre classe de privilégiés.

– La révolution française n’a, en aucun cas, transféré la Souveraineté au peuple de France : ceci est une fable, une mythologie qui doit être détruite, totalement. Elle a tué un roi certes peu doué intellectuellement, certes peu courageux – quoique fort brave homme, non fermé aux idées de réformes puisqu’il en a initié un certain nombre, vite abandonnées, non de son fait, mais de son entourage -, mais n’a pas installé le peuple de France en ses lieu et place.

– La  » révolution française  » N’A PAS ABOLI LA MONARCHIE : ayant échoué EN TOUT, ayant causé des dégâts effroyables, elle a débouché rapidement sur d’autres régimes monarchiques, qui n’ont certes pas été démocratiques, mais ont été, pour plusieurs d’entre eux, en  » phase  » avec ce que l’évolution de la société permettait de faire, c’est à dire non des tyrannies, mais plutôt modérés, aucun ne s’étant rendu coupable de massacres de masse, d’atrocités contre les êtres humains, de destructions aveugles et systématiques (Napoléon I er, Louis XVIII, Charles X, Louis Philippe I er, Napoléon III), ceci jusqu’en 1870. Les journalistes qui ont brâmé sur les ondes ces dernières semaines que  » les peuples tunisien et égyptien ont conquis la Liberté  » sont DES ÂNES. D’autres corrompus vont succéder aux bandits et aux mafiosi BEN ALI et MOUBARAK. Les sociétés en cause y gagneront des élections truquées, certainement pas la démocratie, avant très longtemps. Les sociétés évoluent à leur rythme propre, il n’y a pas de baguette magique dans cette sorte de matière.

La monarchie française  absolue d’ancien régime était condamnée, de toutes les manières, à la fin du 18 ème siècle, A SE REFORMER EN PROFONDEUR, et sans trop attendre, à peine de disparaître. Le roi l’avait parfaitement compris. Quiconque aura la curiosité de lire dans Google les nombreuses réformes initiées par Louis XVI et ses ministres, verra qu’une mécanique était en route, UNE DYNAMIQUE REFORMATRICE, conséquence inéluctable de l’évolution des idées, de la société, et des aspirations de plus en plus fortement exprimées par la très grande majorité des Français, et que plutôt tôt que tard, les réformes qui ont échoué sous Louis XVI, non en raison de son manque de compréhension des problèmes, mais de son caractère velléitaire, étaient inéluctablement appelées à réussir, peu à peu, si la révolution ne s’était pas produite. On prête à Georges POMPIDOU d’avoir dit que la plus énorme sottise (il a utilisé le mot de  » connerie « ), que les Français aient commise, est d’avoir assassiné Louis XVI, et empêché le régime de se réformer, par l’évolution naturelle des choses. Mon opinion est infiniment plus sévère. En février 1790, sept mois seulement après l’investissement de la Bastille – une forteresse quasi-vide, occupée par quelques nobles, souvent à la demande de leurs familles,que la folie des français  a érigée en monument de l’arbitraire -, l’anglais Edmund BURKE, homme politique et philosophe irlandais (voir ce nom), s’exclame, à la chambre des communes, à Londres :  » Durant ce court espace de temps, les Français ont fait eux-mêmes pour nous ce que n’auraient pas pu faire vingt batailles « . Il a la claire voyance de la dérive totalitaire de la révolution, qui va se produire, en effet, très rapidement.

Lors de cette déclaration, on n’en est qu’aux débuts : l’entreprise de saccage et de destruction appelée  » révolution « , en 1790, ne fait que commencer. Toutes les personnes informées savent que la  » révolution  » française, non seulement a ruiné le pays, mais lui a fait perdre plusieurs dizaines d’années dans son développement économique et social.

II – Venons-en aux citations concernant la guerre de Bretagne et de Vendée menée avec une férocité hallucinante par la France contre les Bretons et les Vendéens. Cette collection mirifique va se compléter peu à peu, ne pas se précipiter à la lire tout de suite ……..

A ce stade, ma plume s’étant laissée emporter par le caractère exceptionnellement passionnant des sujets traités, je poursuivrai le thème des boucheries brito-vendéennes une autre fois …..).

(A suivre ….)

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1793 – 1794 : NANTES, LA LOIRE DITE INFERIEURE, LA VENDEE MILITAIRE : DES HORREURS INIMAGINABLES, LA FRANCE DES DROITS DE L’HOMME DANS SES OEUVRES .

QUELQUES REFERENCES :

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A ECOUTER, dans YOU TUBE, dans DAILY MOTION : deux extraits de l’émission citée ci-après : LA BRETAGNE ASSASSINEE.

A LIRE ET A RELIRE : YANN FOUERE, ACTUALITES, LIVRE BREIZH.

REYNALD SECHER : sa thèse de doctorat d’Etat, soutenue en 1985 à la Sorbonne, devant un jury prestigieux (Pierre Chaunu, Jean Tulard, Jean Meyer, le recteur Yves Durand : voir ces noms), publiée à nouveau en 2006 par les éditions Perrin, sous le titre : LA VENDEE-VENGE. L’ouvrage est livrable sous 48 heures, par la FNAC, AMAZON, etc., au prix de 21, 81 euros. A lire par tous les Bretons qui veulent savoir ce qui leur est arrivé, et par tous ceux qui s’intéressent à la mystification de l’invention des droits de l’homme par la France. (N.B. C’est aussi à la Sorbonne que j’ai soutenu, en septembre 2001, mon mémoire de DEA sur le prétendu  » RATTACHEMENT DE LA BRETAGNE A LA FRANCE « ).

SECHER Reynald, La désinformation autour des guerres de Vendée et du génocide vendéen, ANET, 2009, éditions Fol’fer, BP 20047, 28260 Anet, 16 euros. Ce petit livre est sûrement l’ouvrage le plus pertinent sur les massacres perpétrés par la France en Bretagne et en Vendée. Mais il faut le lire, le relire, l’annoter, car les arguments, quoique complets, ne sont pas toujours ciselés de la manière la plus efficace.

LE LIVRE NOIR DE LA REVOLUTION. Ouvrage collectif, qui dénonce – enfin – la mythologie absurde construite autour de la prétendue révolution des droits de l’homme, et la manipulation de la France et des nations annexées à partir de cette fable. Editions du Cerf.

CLENET Louis-Marie, Les colonnes infernales, Paris, éditions Perrin, 1993. L’auteur est docteur en histoire, diplômés des sciences politiques, agrégé de sciences sociales. Parfaitement documenté, l’ouvrage est effrayant.

SEDILLOT René, Le coût de la révolution française, Paris, Editions Perrin, 1987. Idem : l’oeuvre humanitaire de la révolution française est un saccage.

A ECOUTER et RE-ECOUTER, si possible en famille : l’émission de Jean-Luc de CARBUCCIA sur le thème : LA BRETAGNE ASSASSINEE (radio Lumière 101). La France vous refusant l’accès à votre histoire, faites entendre cette émission à vos enfants et à vos petits enfants : c’est UN DEVOIR.

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I – LES RECHERCHES ET TRAVAUX DE REYNALD SECHER : LE RENVERSEMENT DE LA THESE OFFICIELLE ENSEIGNEE PAR LA FRANCE, PATRIE UNIVERSELLE DES DROITS DE L’HOMME.

Il a fallu attendre les travaux de Reynald SECHER – un breton, un homme d’un courage admirable, qui s’est sacrifié pour que la vérité soit connue -, pour que l’on connaisse, enfin, les travaux civilisateurs de la France en Bretagne et en Vendée, et leur réelle signification.

Nous l’avons tous appris à l’école, et nous savons cela par coeur : la France, mère des arts, des armes et des lois, a inventé les droits de l’homme. Elle a fait mieux : ELLE A APPRIS LA LIBERTE AUX HOMMES,  ELLE A APPORTE LA LIBERTE A L’UNIVERS.

Nous allons voir par quelles méthodes singulières elle l’a fait, un peu partout, particulièrement dans l’Ouest, en Bretagne et en Vendée. M. le maire de Nantes, M. le Président de la  » région  » dite  » des pays de Loire  » , mettez vous au balcon, admirez, et voyez ce que sont vos antécédents en Bretagne, NOTRE PAYS A NOUS, et les horreurs par lesquelles vous vous trouvez là ou vous êtes : surtout, ne nous serinez pas : c’est par le transfert de la souveraineté de la nation créée par les révolutionnaires de 1789, c’est par le vote  » démocratique  » des citoyens français  » : nous éclaterions de rire, sans doute davantage. On ne peut certes vous rendre responsables en quoi que ce soit de ce qui s’est passé avant vous. Mais notre devoir est de vous informer : vous ne seriez pas là ou vous êtes si ces évènements tragiques n’avaient été perpétrés. Accrochez vous bien à la rampe : vous allez avoir honte de ce que votre pays a fait.

Aucun Breton n’a demandé à la France d’envahir la Bretagne en 1487, 1488, 1491; aucun Breton n’a demandé à la France de massacrer la moitié de l’armée nationale bretonne, au champ d’honneur de Saint-Aubin-du-Cormier, le 28 juillet 1488; aucun Breton n’a autorisé le roi de France à abolir les fonctions de premier ministre et le gouvernement de Bretagne, ni sa monnaie, ni ses pouvoirs régaliens, ni sa totale souveraineté dans tous les domaines; aucun Breton n’a autorisé la France à abolir les institutions antiques de la Bretagne, qui assuraient une réelle autonomie au pays, même après la monstrueuse annexion de 1532 – dénommée, par dérision, Union perpétuelle de la Bretagne à la France -, tant au plan fiscal qu’au plan administratif; aucun Breton n’a demandé aux déments qui ont régné sur la France de 1793 et de 1794 (les paranoiaques Robespierre, Saint Just, Barrère ……….), de lancer ses colonnes infernales sur le Vendée et sur la Bretagne; aucun breton n’a consenti que 200 000 de ses enfants soient sacrifiés par le commandement français de 1914-1918, dans une guerre ignoble, dans laquelle la BRETAGNE N’ETAIT ABSOLUMENT PAS CONCERNEE, les intérêts de la France n’étant ABSOLUMENT PAS les siens, privant notre pays d’une partie importante de sa jeunesse; aucun Breton n’a demandé au régime collaborationniste du maréchal Pétain de scinder le pays par ce qui reste un mur de la honte ……..

Sauf les COLLABOS et les KAPOS, dont les noms sont parfaitement connus, et qui seront enseignés comme une HONTE de notre pays, lorsque les rues, les places, les avenues …. seront rebaptisées des noms de nos héros : sachez que celà se produira, et qu’ il n’y aura de cesse que la vérité soit rétablie, car ce travail a commencé dès le 16 ème siècle avec Bernard d’Argentré (voir ce nom), et a été poursuivi sans relâche et sans fatigue par leur nombreux successeurs.

La France est en Bretagne PAR LE CRIME. Cela ne changera pas, tant qu’elle ne pliera pas bagage. Tout le peuple breton aspire à celà, à quelques exceptions collaborationnistes près, qui, aujourd’hui, tentent de se dédouaner, demain essayeront de se cacher, la queue basse.

Mais vous n’avez encore rien vu.

Reynald SECHER et moi avons bien des traits communs. Le premier, sans aucun doute, est l’acharnement que nous avons mis, l’un et l’autre, à mériter nos titres, exclusivement par notre travail. On devient ministre, député, sénateur, par l’investiture de ceux qui commandent, par la brigue, parfois par la bassesse d’être servile, et de complaire à ceux que l’on s’est donnés volontairement pour maîtres. Le second est de n’avoir jamais peur de dire la vérité, et de ne craindre personne lorsqu’il s’agit d’accomplir ce devoir, qui devrait être naturel à tous les hommes. Le troisième est d’avoir, avec une obstination CATEGORIQUE, refusé  d’être acheté par un parti, un groupe d’influence, une secte, quelles que soient les  » récompenses  » promises, qui nous ont paru insultantes, attendu que nous n’avions à défendre que nos convictions, en aucun cas des ambitions vulgaires. Je dis – avec fierté, même si j’admets parfaitement que certains héros portent, à juste titre, de nombreuses décorations – QUE JE N’EN PORTE AUCUNE, et qu’il est évidemment inutile de m’en proposer aucune, sauf peut-être, un jour, une décoration étrangère qui correspond à mes idéaux.

Lorsque Reynald SECHER met en oeuvre ses premières réflexions, puis entreprend ses travaux, la France ronronne en se répétant à l’envi ce roman mythologique qu’elle a  » peaufiné  » plusieurs générations durant : ……..

La thèse de SECHER fut un évènement très important en son temps. Ce fut un déferlement de haine, d’injures, dans lequel une partie de l’Université française se traîna elle même dans la boue. Comme actuellement, une grande partie de l’Université bretonne, par la négation des faits, la volonté ridicule de continuer à vouloir à nier l’invasion de la Bretagne, le pillage des ses impôts, la destruction de son système politique. SECHER a payé très cher sa stricte honnêteté intellectuelle : il voulait être universitaire, il a été éliminé pour n’avoir pas voulu se plier aux lois du  » milieu « : fermer sa bouche, et faire semblant de prendre des vessies pour des lanternes. Je sais qu’il en a été très affecté. (Pour moi, je pense avoir effectué une superbe promenade dans les institutions de la République, sans jamais fermer ma bouche; j’ai voulu, au début, être universitaire; mais lorsque l’agrégation a commencé à prendre corps, épouvanté à l’idée de vivre dans un panier de crabes, de jalousies, de mesquineries, j’ai tiré ma révérence : J’AI FAIT LE BON CHOIX, d’être un homme honnête et LIBRE. Je n’ai guère eu d’ennemis que des imbéciles; la France m’a gratifié, pendant quarante ans, de beaucoup de respect).

II – COMMENT LA FRANCE, APRES AVOIR ABOLI LES INSTITUTIONS DE LA BRETAGNE, CONTRE SA VOLONTE, EN 1789, A  » PACIFIE  » LE PAYS, ET LA VENDEE MILITAIRE : UNE BARBARIE QUI A PEU D’EXEMPLES DANS L’HISTOIRE.

Voici enfin ce que je veux que tous sachent. De nombreux historiens, politiques, ont compulsé avant Reynald SECHER les archives tragiques de la Terreur, et celles des évènements monstrueux qui se sont déroulés en Bretagne et en Vendée durant ces années terribles pour Notre Pays. La contribution de SECHER est décisive. Après avoir été combattue avec une extrême violence, elle est admise par tous.

C’est grâce à Reynald SECHER, principalement, que nous avons pu écrire, à l’intention du Congrès des nations européennes persécutées et bafouées par les Etats dont elles dépendent (congrès dit de la FUEN), mais aussi – et surtout aux Bretons aptes à les lire – les pages ci après, qui figurent dans le livre BREIZH, publié par ailleurs sur plusieurs sites internet.

LE LIVRE  » BREIZH « , PRESENTE AU CONGRES DE LA FUEN, A BRUXELLES, EN SEPTEMBRE 2009 : QUELQUES UNES DES ATROCITES COMMISES EN LOIRE  » INFERIEURE  » ET EN VENDEE.

Avant de lire ce qui suit, voir : ABP-TV, Mélennec histoire condensée de Bretagne.

L’impératif qui était le nôtre, en allant à Bruxelles présenter le  » LIVRE BREIZH « , était de mettre à la disposition des congressistes un texte strict, quant à l’exactitude historique, mais BREF : nos contemporains n’aiment plus la lecture; ils n’ont plus le temps, de surcroît, de se diluer dans des exposés pléthoriques, qui lassent, en même temps qu’ils font perdre de vue l’essentiel : la forêt, dans ce genre d’affaire, cache l’arbre. Aussi ai-je  » raccourci  » la version initiale, en supprimant toutes les références renvoyant aux preuves, et  » sabré  » impitoyablement ce qui n’était pas indispensable. Je l’ai fait à la demande – très justifiée – de Pierre LEMOINE, ancien président de la FUEN, qui conduisait la délégation bretonne, et qui connaît parfaitement les rouages de l’Institution (voir dans Wikipédia : Pierre LEMOINE, et dans ABP : le testament politique de Pierre LEMOINE). Nos compatriotes Bretons doivent être informés que les membres de la FUEN, connaissent très bien, contrairement aux corbeaux qui sévissent encore dans les blogs bretons, ce qui s’est passé sous la colonisation de la Bretagne par la France, et qu’ils y sont perçus, avec une chaleur extrême,  comme un des principaux peuples martyrs d’Europe : j’ai souvent répété que c’est l’histoire des autres qui nous permet de comprendre la nôtre : or, NOTRE MALHEUR EST LE LEUR, LEUR MALHEUR EST LE NÔTRE. Ils ont vécu ce que nous avons vécu, il n’est pas besoin, entre nous, d’exposés liminaires, nous sommes d’emblée sur le même terrain lors de nos rencontres, qui font apparaître une incroyable complicité lorsqu’on s’y rend pour la première fois. Qu’on ne s’avise pas, surtout, de tenter de raconter à ces gens là que la France est la PATRIE DES DROITS DE L’HOMME ! Ils savent ce que ce discours signifie. Surtout les Hongrois, amputés de 68 pour 100 de leur territoire par la faute de Clémenceau, en 1919. J’ai été surpris par la colère de plusieurs députés Européens hongrois lorsqu’on a évoqué devant eux le problème breton : ILS NE COMPRENNENT LITTERALEMENT PAS l’inertie des Bretons devant les crimes dont ils ont été victimes. (Je raconte souvent que, traversant Budapest en taxi en compagnie de Marcel TEXIER, ex-président des Bretons du Monde (OBE), nous avons vu le chauffeur du taxi PLEURER en évoquant cette phase de leur histoire; il nous a comme jeté à la figure :  » Pourquoi vous, Bretons, après ce qui vous est arrivé, vous contentez vous DE JOUER DU BINIOU ? « ).

Pour des raisons qui se comprennent, donc, je me contente de reproduire ci-après, sans presque rien changer des pages du LIVRE BREIHZ consacrées à cette affaire macabre, sauf à ajouter quelques précisions.

Tout d’abord, le terme  » Guerres de Vendée « , quoique passé dans l’usage, est impropre. Il donne à penser que seule la Vendée a été concernée par le fléau initié, déclenché et commandé par la France. En réalité, quatre départements sont concernés : le sud de la Loire dite  » inférieure « , Nantes comprise, au dessous de la Loire (pays de Retz); le nord de la Vendée; le nord du département des Deux-Sèvres; le sud-ouest du Maine et Loire. Ce quadrilatère, de 10 000 klm carrés, est désigné d’un terme qui prête aussi à confusion : la  » Vendée militaire  » (Sécher, pages 31 et 32). Il faut insister fortement sur le point suivant : la Bretagne a été très durement touchée par les massacres perpétrés par les Français. Les destructions des maisons et constructions, les pertes en vies humaines, aujourd’hui chiffrées, démontrent que les Bretons représentent environ un tiers des victimes de ces monstruosités. Tout livre d’histoire sur ces évènements devra désormais les désigner sous le terme approprié de GUERRES DE BRETAGNE ET DE VENDEE. Ainsi, les Bretons n’oublieront plus jamais ce qui leur est arrivé en 1793 et en 1794, ET LES COUPABLES DE CES CRIMES CONTRE L’HUMANITE, pour allonger encore une liste très longue,  SERONT FRAPPES D’OPROBE A JAMAIS.

Ensuite, dans cette chronique – ou dans une autre -, nous comparerons, en termes de chiffres et d’atrocités commises, ce que fut la shoah bretonne et vendéenne (j’emploie ce terme à dessein, en parfaite connaissance de cause, car c’est bien une SHOAH – c’est à dire une catastrophe d’une extrême gravité et d’une abominable cruauté que les Français ont infligé à la Bretagne et aux départements sus-cités que la France criminelle nous a infligé -, sous l’empire du pays des droits de l’homme, et la shoah juive en France sous l’empire de l’Etat français. De grandes surprises vous attendent.

III – LES MASSACRES ET ATROCITES COMMISES EN BRETAGNE ET EN VENDEE, PAR LA FRANCE DES DROITS DE L’HOMME, SUR ORDRES REITERES DE PARIS, ET DES FOUS FURIEUX QUI DIRIGENT LA FRANCE ET LES NATIONS PERIPHERIQUES ANNEXEES.

Le texte qui suit reproduit fidèlement le résumé qui a été présenté par la délégation bretonne à Bruxelles en septembre 2009, agrémenté toutefois de quelques références. (Corbeaux : s’abstenir : pour comprendre, il faut d’abord apprendre à lire; si l’on a acquis la capacité de lire, il faut ensuite  COMPRENDRE : deux opérations distinctes, difficiles, donc, à accomplir pour les sus-nommés).

 » LE DESASTRE DE 1789 ET DES ANNEES SUIVANTES (pages 31 et 32 du Livre  » Breizh « , présenté à Bruxelles). LA BRETAGNE ASSERVIE, DETRUITE, ET DECERVELEE PAR LA FRANCE.

Quelques philosophes, des hommes de lettres, des politiques, rédigent un texte devenu célébrissime, sous le nom de  » Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen « . En quelques pages concises, ces hommes, résumant les idées de leurs prédécesseurs – qu’ils n’ont certes pas inventées ! -, définissent et énoncent ce que doivent être les droits de tous les êtres humains, sans exception. C’est de ce texte – dont personne ne met en cause le contenu et l’élévation, en particulier les auteurs de la déclaration des Etats Unis de 1776, QUI DIT EXACTEMENT LA MÊME CHOSE, mais treize ans auparavant, que va naître l’imposture française (Voir sur ces points, de Stéphane RIALS, La déclaration des droits de l’homme et du citoyen, Paris, Hachette, collection Pluriel, 1988, 711 pages. Jean Jacques Gandini, Les Droits de l’Homme, anthologie, Paris, 1998, collection Librio, pages 5 à 17. Jacques MOURGEON, Les Droits de l’Homme, PUF, Paris, Que sais-je, huitième édition 2003, pages 22 à 34).

Après l’assassinat de Louis XVI, par les  » révolutionnaires « , en 1793, une répression abominable s’abat sur la partie Ouest de la France, particulièrement sur le sud de la Bretagne (le pays de Retz), Nantes, et la Vendée. Le comté de Nantes a été rebaptisé  » Loire Inférieure  » (sic). Les populations de ces régions, habituellement très pacifiques, sont coupables de se révolter – comme d’ailleurs une grande partie de la France -, de défendre leur convictions religieuses, de rester attachées au régime monarchique, et, pour les Bretons, de rester férocement attachés aux libertés de leur Pays, dont ils ont été sauvagement privés, d’une manière humiliante, SANS JAMAIS AVOIR ETE CONSULTES, NI EN AUCUNE MANIERE CONSENTI, par les malades mentaux qui se sont emparés du pouvoir à Paris.

 » DES CRIMES SANS NOMBRE SONT COMMIS PAR LES ARMEES FRANCAISES, sur les ordres réitérés de Paris ( Sur la responsabilité indiscutable de Paris, voir : ………….).

Les abominations communes dépassent, DE LOIN, par leur caractère monstrueux, celles causées par les criminels contre l’humanité du siècle dernier. Peu de régimes politiques peuvent se flatter d’être la cause de pareilles atrocités : de ce point de vue, la France mérite l’une des toutes premières places dans l’histoire des peuples.

Des hommes sont émasculés; d’autres sont coupés vivants en morceaux; d’autres sont jetés dans des fours, des brasiers, ou dans des chaudrons d’huile bouillante; la graisse humaine est récupérée pour lubrifier les canons, les roues des charrettes, les fusils, pour alimenter les lampes à huile. Ceux qui cherchent à s’enfuir ont les bras et les jambes coupées. On introduit des charges explosives dans le corps des individus, et l’on y met le feu. les femmes sont capturées, mères, jeunes filles, fillettes, on les viole en série, en public, si possible devant leurs maris, leurs pères, leurs frères, leurs familles, leur village. On les embroche avec des fourches, alors qu’elles sont vivantes. Mieux : pour empêcher cette vermine de ses reproduire, on explose avec des fusils leurs organes génitaux ….. Les enfants sont des proies de choix. On se souvient de la phrase terrible de madame de Sévigné, lors des massacres perpétrés en Bretagne en 1675  par les armées françaises (voir notre chronique, publiée par ABP) :  » L’autre jour, ils ont mis un enfant à la broche « . Ici, on fait mieux : on les tue sans pitié, devant leurs mères, parfois en les écrasant comme des insectes. On rapporte le cas atroce, sans doute non isolé, d’un enfant au sein, transpercé par la même baïonnette que sa mère, sous las applaudissements de la troupe. 

 »  LES TANNERIES DE PEAU HUMAINE INSTAUREES EN BRETAGNE ET EN VENDEE, PAR LA FRANCE DES DROITS DE L’HOMME (Voir sur ce point : Google, en particulier Mauny, Vive le Roy ….). Fait hallucinant, qu’on croyait réservé aux Huns, aux Mongols de Gengis Khan, aux colonisations arabes du 7 ème siècle (les Arabes font parties des grands colonisateurs de l’histoire, les Turcs sont dans la même situation; ces colonisations ont précédé, de très loin, les colonisations européennes), on procède à des outrances inimaginables : on dépèce des êtres humains d’une manière atroce : au moyen d’instruments tranchants – des couteaux, ou plus simplement des instruments de boucherie -, on pratique de larges entailles dans divers points du corps : le cuir chevelu, le cou, la racine des membres supérieurs, la racine des membres inférieurs, la paroi antérieure du thorax et de l’abdomen …. En se servant de ses propres doigts repliés en crochet, ou de daviers, on saisit les bords de la peau au niveau des sections ainsi pratiquées, et l’on sépare ladite peau du corps du malheureux supplicié. Une technique plus élaborée consiste à sectionner la peau à mi-corps, à faire des  » tranchées  » le long des cuisses, jusqu’aux chevilles, puis à  » tirer  » la peau de haut en bas : ainsi, on a entre les mains une pièce anatomique d’un genre particulier, il ne reste plus qu’à tanner, puis a coudre : on a ainsi une magnifique culotte, peu coûteuse, souple, résistante, plus douce que la peau de chamois, si l’on en croit ceux qui ont porté ce genre de vêtement, à leur grande satisfaction (Saint Just, Philippe-Egalité (le père du roi Louis Philippe Ier), des dizaines d’officiers français …..).

Le museum d’histoire naturelle de Nantes a exhibé dans ses vitrines, pendant de longues années, une peau humaine due à l’art et au talent des  » républicains  » français – ainsi dénommait-on ces bourreaux, car le mot  » républicain  » a été connoté de fortes vertus dans la mythologie française (je suis moi-même républicain, mais pas de cette sorte-là). Achetée en 1811, on en ignore l’origine exacte : breton ? vendéen ? soldat français qui aurait légué sa défroque après sa mort ? On ne sait. On trouve la photographie de cette relique répugnante dans plusieurs sites (notamment, si je ne me trompe,  » Vive le Roy « , de Mauny). J’ai interviewé ce 5 avril 2011, au téléphone, l’un des conservateurs du musée, fort courtois au demeurant (les insultes bretonnes, je le répète, d’usage courant dans les blogs, sont STUPIDES). On ne visite plus ladite peau, pour des raisons multiples. Le président d’un parti breton m’a assuré que c’est à sa demande, ce que je ne peux affirmer être certain. Je lui ai dit qu’il a eu tort, et qu’il ne faut pas s’en flatter.

Je vais donc écrire à M. le Maire de Nantes, et à M. le Président de la région dénommée des  » pays de Loire  » (sic), DE LA REMETTRE DANS LE CIRCUIT, comme étant la propriété commune des Bretons. Mieux : que les jeunes Bretons, classe après classe, viennent la contempler, afin que, frappés d’épouvante et d’horreur, ils apprennent là, d’une manière indélébile, une page particulièrement remarquable de l’oeuvre civilisatrice de la France, mère patrie, en Bretagne.

Je gage d’ailleurs qu’il seront prévenus de cette lettre avant qu’elle ne soit écrite.

Alors que des pays, de plus en plus nombreux, demandent que leurs soient restitués les objets d’art qui leur ont été volés du temps des colonisations, alors que les pauvres restes humains de la Vénus hottentote ont été restitués à l’Afrique du sud (cette femme ne fut pas dépecée, mais seulement exhibée comme animal de foire et comme objet de prostitution) (voir dans Google), il ferait beau voir qu’à Nantes, soient dissimulés aux yeux des Bretons, qui y sont chez eux, la preuve visuelle des crimes qui y ont été commis.

……….. ( A suivre ) ……

(Ces faits sont tellement incroyables, et à ce point dissimulés, que quelques preuves doivent être fournies aux lecteurs …… L’article sera complété progressivement).

(CET ARTICLE EST EN COURS DE REDACTION).

ELEMENTS DE CONCLUSION.

– LA FRANCE dite  » DES DROITS DE L’HOMME  »  EST L’EFFET D’ UNE MANIPULATION MENTALE HONTEUSE, d’un LAVAGE DES CERVEAUX, perpétrés par un Etat tout puissant, ayant interdit toute contradiction à la religion d’Etat élaborée par lui, enseignée dans ses écoles par les instituteurs et les professeurs d’université nommés par lui, dès lors entièrement dépendants de lui, et menacés de sanctions en cas de non conformisme. LA FRANCE DES DROITS DE L’HOMME N’A JAMAIS EXISTE.

Ainsi, des Français ont ordonné des supplices dont on ne croirait pas qu’ils aient pu être perpétrés, si l’on ne disposait de preuves surabondantes.

Ainsi, des Bretons et des Vendéens ont été dépecés dans des conditions atroces, leurs corps déchiquetés ont été fondus pour en extraire la graisse, ainsi, le fou criminel Saint Just et d’autres ont porté des culottes fabriquées avec de la peau humaine …..

On se dispenserait aisément de raconter celà aux Bretons d’aujourd’hui, si cette dure épreuve, nauséabonde, n’était indispensable. Un peuple ne peut se reconstruire qu’au prix de la vérité stricte, sans AUCUNE CONCESSION, A L’EGARD DE PERSONNE. Pour que la Bretagne sache ce qu’elle est, d’ou elle vient, ce qu’elle a subi, POUR QUE TOUS SES DROITS, NATIONAUX ET INTERNATIONAUX, lui soient restitués à bref délai par ceux qui revendiquent cette abominable héritage, il faut en passer par là. Il faut aussi que, sans haine aucune, les Français sachent ce que leur pays – j’ai dit mille fois qu’il est naturel qu’ils aiment leur patrie -, a fait en Bretagne : nos destins doivent être séparés, c’est en leur disant et leur répétant celà qu’ils le comprendront, non autrement : toutes mes conférences et émissions en France (les médias collabos bretons, par l’effet d’une incroyable lâcheté, me sont fermés, j’en tire toutes les conséquences, pour le présent et pour le futur : ce qui est méprisable doit être méprisé), la plupart de mes publications poursuivent ce but : dire la vérité, EXPLIQUER ce qui s’est passé, pour que cette situation soit définitivement liquidée

– QUELQUES MOTS SUR LES LARVES BRETONNES QUI, SANS AUCUNE CULTURE D’AUCUNE SORTE, SANS ORTHOGRAPHE, SANS IDENTITE, SOUS LE SCEAU DE LA LÂCHETE LA PLUS VILE, SANS AUCUNE APTITUDE A RIEN EXPRIMER DE COHERENT par écrit ou verbalement …..

Les crimes d’Etat qui atteignent un tel degré de barbarie ont vocation à être dissimulés par les criminels.

Par bonheur, les camps de la mort, et ce que l’on a dénommé  » la solution finale « , ont été découverts en Allemagne à la fin de la deuxième guerre mondiale. TOUS LES SOIRS la télévision française diffuse, d’une manière compulsive, les horreurs du génocide juif.

Par bonheur, il y a eu un homme, qui portait nom KRAVTCHENKO (voir l’immense littérature internet consacrée à cette sinistre affaire, dans laquelle les communistes français, alors considérés comme l’élite de l’intelligentzia française, se sont couverts de boue, de déshonneur) …..

Par bonheur, alors que s’exprimer en public en Turquie sur le génocide arménien est encore pénalement très lourdement réprimé, des hommes ont parlé, quoique les Arméniens restent pudiques sur ce malheur qui a frappé leur nation.

La Bretagne compte encore un nombre non négligeable de ces pauvres types, restés fondamentalement esclaves dans l’âme, et surtout déshérités de l’esprit, du courage, de l’honnêteté intellectuelle..

– LE RÔLE DE L’UNIVERSITE BRETONNE DANS LA FALSICATION DE L’HISTOIRE, par son « édulcoration », par sa minimisation, par ses silences, ses mensonges ……

On connait aujourd’hui les mécanismes pervers par lesquels la France – précision étant faite, une fois de plus, que le régime monarchique de 1789 était vermoulu, et que des réformes très profondes étaient impérativement nécessaires -, a érigé la  » révolution « , entreprise de destruction effroyable, en se fondant principalement sur le texte intitulé  » Déclaration universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen « , en véritable religion d’Etat, ceci jusqu’à une époque très récente, et comment tous les peuples du pays abusivement appelé  » LA  » France – Bretagne, Alsace, Corse, Pays basque …. -, ont été mystifiés, c’est à dire trompés et grugés, réduits à l’obéissance et au silence : pire, que les mensonges assénés par ceux qui détenaient le pouvoir étaient LA vérité.

Nous consacrerons une chronique à ce grave problème, en temps utile : la prétendue Déclaration Universelle est, aujourd’hui encore, plus que largement inappliquée : les peuples de l’  » hexagone  » ne POSSEDENT aucun pouvoir réel, la  » démocratie  » française est un trompe-l’oeil, le pouvoir y reste détenu par des clans, qui se succèdent au gré de ce qu’on dénomme des  » élections « , chacun à son tour.

J’ai en projet, depuis deux ans, de consacrer une émission entière aux persécutions dont fut victime Reynald SECHER, pour avoir dit la vérité sur les massacres de Bretagne et de Vendée, de la part de l’université, de la presse écrite, de la presse orale, des médias ….. Il faut savoir de quoi sont capables certains individus, spécialement ceux qui ont trempé, par leur silence, leurs dénégations féroces, pendant des années, dans les crimes accomplis en URRSS, en CHINE, au TIBET, et ailleurs. On comprendra alors cette mécanique infernale par laquelle on broie les cerveaux – spécialement ceux qui sont faibles (voir, une fois de plus, les 73 commentaires provoqués par l’émission de Jean-Luc de CARBUCCIA, sur LA BRETAGNE ASSASSINEE, et aussi L’AFFAIRE KRAVTCHENKO, particulièrement dramatique pour celui qui révéla au monde les crimes communistes). Une porte est maintenant largement ouverte sur ce qu’a été l’invasion de la Bretagne, et sur le sort tragique qui est le sien jusqu’à aujourd’hui. CETTE PORTE NE PEUT PLUS ETRE REFERMEE, par quelque moyen que ce soit.

Louis MELENNEC, Breton.

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LES CRIMES CONTRE L’HUMANITE, IMPRESCRITIBLES, PERPETRES PAR LA FRANCE EN BRETAGNE EN 1793 – 1794, A NANTES ET EN LOIRE DITE  » INFERIEURE « .

RELIRE :  » NATION FRANCAISE, NATION BRETONNE : l’effroyable imposture de 1789  » (In ABP, article de L. MELENNEC).

Je dédie cette chronique à la NATION ALSACIENNE, qui n’est ni française, ni allemande, qui a souffert autant que nous, mais qui n’ose pas encore, par peur, s’affirmer en tant que telle. Elle est promise au même avenir que nous :  la LIBERTE, au sein de l’Europe, ou hors d’elle, selon le destin qu’elle décidera de choisir.

Renversant le tabou qui paralyse encore les esprits, ce sont des propos révolutionnaires, pour un homme d’Etat français, que Michel ROCARD, ancien premier ministre socialiste, a tenu à l’ambassadeur des Etats Unis en 2005, sur cette ANOMALIE DE L’HISTOIRE concernant la  » constitution  » de l’Etat-nation français. Ces propos nous sont connus par Wikileaks :

 » La France s’est créée par LA DESTRUCTION DE CINQ CULTURES : bretonne, occitane, alsacienne, corse, flamande. NOUS SOMMES LA SEULE NATION QUI SOIT UNE CREATION MILITAIRE D’UN ETAT NON HOMOGENE « .

Voilà qui, en fort peu de mots, mais pesés, bouche le gouffre de l’ignorance  abyssale des pauvres hères qui ont déversé tant de sottises et d’insanités sur les blogs de toutes natures, qui cultivaient l’intention charitable de leur inculquer au moins quelques rudiments de l’histoire de leurs ancêtres et de leur pays : LEUR HISTOIRE. Du moins ont-ils réussi une oeuvre saine : conduire les blogs en cause à interdire désormais l’anonymat déshonorant et lâche derrière lequel ils s’abritaient, et à s’adresser ailleurs : les remarquables commentateurs de ces sites sont maintenant priés, avant de déposer leurs excréments, de décliner leur identité. Le débat public breton en est largement assaini.

Nous n’avions certes pas besoin de la caution de M. ROCARD pour écrire notre histoire selon la vérité : toute l’élite bretonne SAIT ce qui s’est réellement passé en Bretagne, sous l’occupation glorieuse de la France. Mais le fait est que la haute valeur morale du personnage apporte ici, en raccourci, pour les incultes, un élément de poids : après s’être répandus en propos ridicules, les voilà nos  » sçavants  » branleurs (presque) prêts à relire, le crayon à la main, le livre BREIZH, présenté en septembre 2009 à Bruxelles, au Congrès des nationalités (voir ABP, vidéos Mélennec). LA BRETAGNE A BIEN ETE ASSASSINEE PAR LA FRANCE : même Michel Rocard le savait, EUX NON ! Voyez le chemin qu’il nous reste à faire en Bretagne ! Voilà qui va donner à madame MORVAN, spécialiste des lutins,  des korrigans, des contes pour enfants, elle qui n’a jamais lu une page d’histoire, sauf celles  qu’elle réécrit et diffuse en France,  à l’intention des imbéciles, le désir de s’éduquer et de s’instruire – si elle le peut.

LE SENTIMENT D’APPARTENANCE DES ALSACIENS est au moins aussi puissant que celui des Bretons. Ils ont réussi à sauver leur langue – en partie au moins parce qu’ils furent annexés un certain temps par le Reich allemand. Cependant, parler ouvertement de ces problèmes en Alsace engendre une gêne importante, voire un fort sentiment de culpabilité. Quelques amis alsaciens m’ont demandé de rédiger une analyse sur ce que je pense sur la Nation Alsacienne. Je le ferai dès que l’occasion se présentera.

L’Alsacien n’est pas un patois de la langue allemande, mais une langue nationale à part entière, même si elle n’est pas homogène. Il en de même pour le breton. Messieurs Le Drian, Le Fur, madame Lebranchu, lorsqu’ils parlent de la langue bretonne sont instamment priés de cesser de parler de  » langue régionale « . Et, comme l’écrivait souvent notre admirable duchesse Anne en terminant ses lettres : QU’IL N’Y AIT FAUTE ! (Si elle vivait à notre époque, elle écrirait, sans doute :  » ET QUE CA SAUTE ! »). Il est INSULTANT, pour nous, de procéder comme le font les personnages sus-cités. Les manoeuvres perpétrées par le gouvernement français pour  » promouvoir  » la langue bretonne sont une lugubre mise en scène : les Bretons ne doivent en aucun cas s’associer à cette pitoyable supercherie, grosse comme une montagne : ILS DOIVENT AGIR PAR EUX MÊMES, et ne compter que sur leurs propres forces, en aucun cas des politiques, qui ne sont que les antennes locales du pouvoir jacobin de Paris. Mais que fait donc M. LE FUR dans cette affaire, lui qui se flattait si hautement que les choses allaient changer radicalement d’aspect lorsque la constitution (française) serait révisée, dans les termes que l’on sait ? Je l’avais contré, avec une brutalité marquée et voulue, à l’époque (voir le site Errances, Les réformettes …). Les faits m’ont évidemment donné raison. La vérité est que ,ayant fréquenté les ministères deuis octobre 1966, je connais les rouages du pouvoir, et que lui est un naif, d’une naîveté désespérante – comme d’ailleurs beaucoup de nos compatriotes, qui, étant peu portés au mensonge et à la duplicité, projettent dans la tête des autres leur propre manière d’être.

Si M. LE FUR – ou tout autre – acceptait de se compromettre dans ces  » Instances  » qui déclarent avoir pour mission de  » développer et promouvoir les langues dites  » régionales  « , nous considérerions qu’il apporterait UNE COMPLICITE EFFECTIVE à la destruction de NOTRE langue, ce qui sera facile à établir. On verra vite qu’il s’agit de FREINER à tout prix la langue bretonne, non d’en développer l’usage : la renaissance de notre idiome national ne peut passer par l’intermédiaire de structures mises en place par l’Etat français, le but poursuivi par celui-ci étant, depuis 1789, de l’éradiquer totalement. Depuis la  » révision  » de la constitution (française), combien, cher monsieur LE FUR, avons nous perdu de locuteurs ???? Quelles mesures vous et vos collègues parlementaires  » bretons  » allez vous prendre pour arrêter cette honteuse hémorragie ???

(Confere : Nation alsacienne, par Google).

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Je suis heureux de me situer – depuis longtemps -, dans le courant de pensée qui dénonce avec une extrême fermeté les actes ABOMINABLES, d’une barbarie inouie, accomplis par les armées françaises, sur ordres exprès, réitérés, sans aucune espèce de réserve, par les fous furieux qui ont dirigé la France en 1793 et en 1794, et qui, par bonheur, ont été guillotinés, après avoir fait périr près de 200 000 personnes, dont 115 000 en Vendée, et plusieurs dizaines de milliers en Bretagne.

L’histoire fait l’objet de falsifications qui peuvent être durables, et même dissimuler à jamais la vérité. L’entreprise criminelle de destruction des juifs d’Europe, par le paranoiaque Hitler, a été méconnue jusqu’à l’extrême fin de la deuxième guerre mondiale. Les dizaines de millions d’innocents assassinés par les criminels communistes, ont été méconnus jusqu’au discours célèbre de Nikita KROUCHTCHEV, en 1956 (voir Google : discours secret de Krouchtchev au 20 ème congrès). A l’époque de mes études au lycée de Pont-l’Abbé, certains de nos professeurs – de bonne foi -, nous présentaient l’Union soviétique non pas seulement comme un modèle, mais comme l’avenir de l’Humanité. A une époque plus récente, les mêmes communistes russes, responsables de l’assassinat de plusieurs milliers d’officiers et de personnalités polonaises à Katyn, en Russie, près de Smolensk, ont réussi à faire endosser ce crime monstrueux par …… les Allemands, version qui a été à peu près reconnue comme vraie jusqu’aux aveux des coupables, en 1990 : ce sont les communistes qui ont tué les polonais, non les Allemands ……

Les abominations de cette nature se comptent par milliers depuis que nous avons trace de l’existence  des sociétés humaines, et des documents témoignant de leur histoire.

Le destin de ceux qui ont choisi la mission d’apprendre la vérité à ceux qui l’ignorent, n’est pas seulement l’incompréhension, ou l’hostilité, ce qui ne serait rien. Les injures violentes sont toujours au rendez-vous. Madame Anna A. m’écrit :  » En Bretagne, ce sont les plus bêtes qui sont les plus méchants, et les plus prétentieux « . Je n’ai pas vérifié si, sur ce point, nous possédons une qualité de plus dans le débat politique, mais je me garde, fort d’une longue expérience, de démentir.

(A suivre ………….)

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L’INTERNATIONALE DES CRIMES IMPUNIS . LES NOCES DE SANG DE LA BRETAGNE ET DE LA FRANCE . TUNISIE, EGYPTE, FRANCE : QUI SE RESSEMBLE S’ASSEMBLE.

 

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I – L’INTERNATIONALE DES CRIMES IMPUNIS : LES ETATS, ET CEUX A QUI ILS PROFITENT.

LA GRANDE PRESSE, CE 18 FEVRIER 2011 (cf. par exemple, le journal Le Monde, pages 18 et 19), ATTAQUE ENFIN, DE FRONT, LES SCANDALEUSES CONNIVENCES ENTRE LA FRANCE, LA TUNISIE, L’EGYPTE, ET AUTRES DICTATURES.

Cette pauvre MAM’, dont le plus grand mérite est de n’être pas très futée – ce qui explique sa brillante carrière politique, tout comme la popularité dont jouit auprès du peuple français, Jacques CHIRAC, vraisemblablement le plus mauvais chef d’Etat depuis Hugues CAPET -, a  eu la malchance de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. Jusqu’à présent, aucun crime ne lui est reproché. Mais tous ont mangé dans le même râtelier : invitations gracieuses, sous des prétextes divers, dans des palaces somptueux, festivités mirifiques offertes aux politiques et à tout ce qui grouille autour, décorations en tous genres ……. Sans compter les cadeaux distribués en nombre, et autres avantages dont la liste est interminable. Les hommes de droite ne sont évidemment pas seuls concernés. On apprend de fraîche date que la vertueuse Elisabeth GUIGOU, ex-ministre de la Justice (française), vient de démissionner de la présidence de l’Institut de prospective économique du monde méditerranéen (Ipemed) fondé par son GUIGOU de mari, prénommé Jean Louis, ex-patron de la DATAR, cet organisme étant financé en partie par le tunisien Aziz MILED, un affidé de M. BEN ALI. Ne riez pas : madame Guigou veut  » éviter tout soupçon de confusion  » (!!!!!).

Le journal  » Challenges  » publie dans son numéro du 17 février une étude édifiante sur ces  » voyages de courtoisie « , entièrement payés par les contribuables des uns ou des autres, mais pas par leurs bénéficiaires. Ceux qui ont injurié cette bonne MAM’ à l’Assemblée nationale, sur ce point, se sont couvert de boue, car TOUS mangent de ce pain dégoûtant, depuis qu’ils sont entrés en politique, probablement avant. Qui ne se souvient des voyages de François Mitterand et de Giscard d’Estaing, entourés de leurs cours de  cloportes, aux quatre coins du monde, à nos frais ? Le journaliste écrit CE QUE TOUT LE MONDE SAIT depuis des dizaines d’années :

 » Valéry GISCARD d’ESTAING s’est toujours montré friand des vacances semi-privées (semi-privées, mon bon?) offertes par des régimes étrangers ….. Notamment pour chasser en Roumanie, en URSS, ou en Afrique (il faut ajouter ici : et partout ailleurs). François MITTERRAND ( Ah le brave homme ! Et honnête avec ça !), ne dédaigna point la mise à sa disposition de suites et de villas dans des hôtels de luxe à Louxor, en Egypte, où il se rendait régulièrement pour lesvacances de Noël avec sa « seconde famille ». Il profita aussi des palais mis à sa disposition par le roi du Maroc. Jacques CHIRAC appréciait également les séjours ensoleillés, TOUS FRAIS PAYES, à Tozeur, à Taroudant ….. Y compris avec sa maîtresse « .

Je confirme. L’un des palais particulièrement apprécié de ces messieurs était le célèbre hôtel de la Mamounia, à Marrakech, dans lequel le bon roi Hassan accordait très généreusement l’hospitalité à ses meilleurs amis de Paris et d’ailleurs. (Voir dans Google : « La Mamounia », et la désopilante chronique : « Que s’est-il passé à la Mamounia avec Douste-Blazy », où l’on voit le ministre, en mal d’amour avec sa compagne, surpris en caleçon dans les couloirs, et le palais royal payer rubis sur l’ongle les dégâts (élevés) causés par le couple ravageur). On n’en finirait pas d’allonger la liste : ce serait oiseux et inutile. Avez vous remarqué avec quelle haine on a vomi ces dernières semaines sur cette malheureuse MAM’ ??? Pourquoi s’est-elle si mal défendue ? (Je précise que je n’éprouve pour elle ni sympathie ni antipathie, et que je la crois incompétente; mais la lâcheté et la veulerie de ses détracteurs, dont beaucoup sont fort peu recommandables, me révulse).

Ah le beau monde que tout celà !

Autre professeur de morale qu’il faudrait « épingler « , méchamment encore, lors de la prochaine campagne présidentielle : à combien se monte la somme considérable perçue par madame Martine AUBRY, plusieurs années durant, au titre des fonds secrets, à elle versés en espèces, chaque mois, non déclarés au fisc, dissimulés pour empêcher tout prélèvement fiscal, empochés illégalement en toute impudeur ? A cet égard, je vous raconterai une anecdote croustillante, lorsqu’il en sera temps – et si celà est opportun (Voir dans Google : fonds spéciaux wikipédia; fonds spéciaux Debré; Fonds spéciaux Chirac; Fonds spéciaux Aubry, Royal, Jospin, etc …..). Je connais cette dame pour lui avoir envoyé dans son bureau ministériel mes huissiers, pour la sommer de respecter la loi, comme tous les Français, puis pour l’avoir poursuivie devant la Cour de Justice de la République, du temps où l’Etat français, premier employeur au noir de l’hexagone, agissait grossièrement en toute impunité, lésant des dizaines de milliers de personnes, DEPUIS PLUSIEURS DIZAINES D’ANNEES AU MOINS, sans qu’il soit même possible de le poursuivre (Google : Mélennec, Médecins au noir …).

LA VERITABLE INTERNATIONALE DU CRIME : LES MAFIEUX AU POUVOIR DANS LA MAJORITE DES PAYS DU MONDE, LEURS FAMILLES, LEURS CLIENTS : à des degrés divers, des syndicats de truands, qui se protègent mutuellement, en raison de leurs malversations et de leurs intérêts communs.

Les  » dysfonctionnements  » de l’Etat, au sommet, les fautes graves et les crimes échappant à toute sanction, l’incompétence de ceux qui détiennent les fonctions les plus hautes,  ont été l’un des thèmes  principaux de mes réflexions et de mes observations pendant plusieurs dizaines d’années. Mes fonctions chez le Médiateur de la République m’ont mis au contact de quantité de gens, et en situation de recueillir des confidences aussi multiples qu’ étranges (voir, en particulier, dans Google : Mélennec, Les Français devant l’insécurité et la Justice, colloque que j’ai présidé au Sénat en 2003; Mélennec, Lettre au Médiateur de la République ….).

Existe-t-il un lecteur de la présente chronique qui ignore les atrocités qui se déroulaient quotidiennement depuis des décennies en Tunisie et en Egypte ? Existe-t-il UN SEUL lecteur qui ignore que TOUS LES ETATS, dans monde, sont aux mains de mafias et de mafieux auprès desquels, comme je l’ai dit souvent au micro de radio courtoisie du temps ou j’étais l’un des invités les plus fréquents de ce média – le seul dans lequel il était possible de parler clair, net, sans détour -, les parrains de Sicile, de Naples et d’ailleurs ne sont pas mêmes des enfants de choeur : des bébés au berceau, des apprentis? Messieurs Mitterrand et Bertrand DELANOË, grands admirateurs de la jeunesse tunisienne, ignoraient tout celà, sans doute ? (Ne croyez qu’à moitié ce proverbe maghrébin, qui ne soulève pas l’enthousiasme en Tunisie :  » Les Marocains sont des lions; les Algériens sont des hommes; les Tunisiens sont des femmes « ; ce n’est pas parce que l’indépendance de la Tunisie lui a été donnée sans guerre et sans combat, en 1956, ni parce qu’il a fallu 23 ans aux Tunisiens pour chasser du pouvoir ce bandit de grand chemin qui leur a mangé la laine sur le dos, qu’il faut croire cette simplification abusive).

Madame Eva JOLY, pour qui j’ai professé la plus grande admiration du temps qu’elle voulait, au péril de sa vie, combattre les malversations des producteurs de pétroles et de leurs complices politiques français, déclarait au micro d’une télévision de son pays, après son retour dans sa patrie nordique :  » Ne vous fiez pas aux apparences : nos ministres vont à bicyclette au bureau, et payent leurs déplacements en taxi sur leurs propres deniers; mais les comptes bancaires qu’ils possèdent dans les paradis fiscaux sont aussi bien pourvus que ceux de leurs collègues des autres pays « .

Cela est strictement exact : les campagnes médiatiques – lancées de France, notamment – , contre les  » paradis fiscaux « , ne visent que les  » petits », quelques industriels en vue, quelques artistes, à l’occasion quelques ennemis politiques : en faisant celà, on joue les vertueux sans qu’il vous en coûte rien; le bon peuple applaudit, car sa fonction est d’être trompé ….. En aucun cas, les politiques qui sucent la substance des Pays ne sont inquiétés; au moins pendant de longues années : QUOI QUE L’ON FASSE, la sophistication des moyens de dissimulation des revenus volés ou engrangés sur une grande échelle parviendront toujours à trouver des asiles sûrs, inaccessibles aux investigations policières (celles-ci, tout le monde le sait, sont  » freinées « chaque fois qu’on le souhaite, là où l’on est en mesure d’agir). (Mais qu’ils viennent à chuter, alors, c’est la curée ! On les invitait au Palais de l’Elysée, à Matignon, au Palais de Versailles, on se montrait avantageusement en leur compagnie devant les caméras, les journalistes, les télévisions …. Tout d’un coup, les voilà précipités dans l’abîme : ainsi découvre-t-on, en décembre 2010 et en janvier 2011 que les Ben Ali, les Trabelsi, les Moubarak, les Khadafi et leurs proches sont des familles de bandits, pire des CRIMINELS MAFIEUX – ce qu’ils sont, ce qu’ils ont toujours été, en effet -, coupables de crimes contre l’humanité, passibles de poursuites URGENTES devant les juridictions pénales internationales. Alors, c’est l’indignation générale : les dirigeants occidentaux, ceux là mêmes qui possèdent des comptes secrets dans en Suisse, au Luxembourg, à Londres, à Hong Kong, font mine d’exercer des pressions sur lesdits paradis fiscaux pour qu’ils restituent aux indigènes pelés par leurs ex-dirigeants les sommes qu’ils leur ont volées ; chaque année, la presse spécialisée publie les sommes énormes qui ont été ressorties des banques qui les ont cachées – toujours très inférieures aux capitaux réellement mis à l’abri -, et on les restitue ….. à d’autres potentats des pays en cause, qui reprennent séance tenante le chemin de la Suisse et d’ailleurs.

(Du temps que j’étais invité fréquemment par radio courtoisie, notez le bien, c’était une audace folle de se présenter à ce micro : quoique Jean marie le Pen fut très rarement invité  » – sa fille jamais, en ce temps là, car elle était inexistante, et n’avait pas encore appris à parler; elle a fait des progrès : elle sait maintenant parler, il ne lui reste plus qu’à apprendre à penser, ce sera plus laborieux -, ses ennemis avaient répandu le bruit qu’il était le propriétaire de la radio, avec un succès qui laisse encore des traces, sans l’ombre d’une apparence de vérité ni de vraisemblance, TOUS LES INVITES, par imbécilité, étaient suspectés de  » lepénisme « . Aujourd’hui, tous y courent : les ministres, le Procureur général de la Cour de cassation (reçu en son temps, à ma grande stupeur, par mon ami Claude Reichman), l’ancien directeur des renseignements généraux, ce brave M. Bertrand, les frères Debré « (le bon et le mauvais, tous deux anciens ministres et députés, l’un professeur éminent de médecine, l’autre présentement Président du Conseil constitutionnel), les députés, les sénateurs, des hommes de science réputés, des académiciens de tous acabits, des membres de l’Institut, des hauts magistrats (ce soir lundi 14 février, l’avocat général Bilger, un alsacien qui n’a pas froid aux yeux), des généraux …. Sans compter l’inénarrable avocat Vergès, à l’intelligence brillante et inquiétante, toujours avide de démonstrations publiques, et tant d’autres. (Et d’honoraires extrêmement substantiels, est-il besoin de le dire. Au fait, alors que son nom fut avancé des dizaines de fois, lors de la chute du tyran irakien, pourquoi diable n’a-t-il pas défendu ce vertueux personnage ?).

La France n’est pas seulement championne toutes catégories dans tous les domaines : la littérature, la peinture, la sculpture, l’architecture, la poésie, la musique, la cuisine, la haute couture ……. Diffuser ce message, celà faisait partie, je l’ai dit et redit, de l’enseignement obligatoire des écoles, lycées et collèges, de tout l’  » hexagone « , dans mon enfance, y compris – surtout – dans les pays annexés, qui auraient été tentés, si on les avait autorisé à penser librement, à deviner qu’il s’agissait de pures balivernes. A 14 ans, comme tous les Bretons d’ailleurs, j’étais intimement convaincu d’être un plouc, tant la lumière universelle émanant de la France était aveuglante : pour un peu, à force d’être éblouis, nous en eussions perdu la vue. Mes bons professeurs n’y étaient pour rien : leurs cervelles avaient été moulinées avant la mienne, ils étaient de bonne foi.

II – OU L’ON REPARLE, encore et toujours, de l’incontournable LIVRE BLEU DE LA BRETAGNE, ACCESSIBLE SUR LE SITE  » YANN FOUERE ACTUALITES  » (Google : mélennec livre breizh)

Dans le domaine de l’horreur, la France a, ausi, à certaines époques, dépassé les sommets.

On est horrifié de lire dans la presse – aveugle, veule et stupide pour ces abominations commises depuis plusieurs dizaines d’années, avec la complicité passive des pays occidentaux, de la France en premier lieu, dans les pays du tiers monde, la Tunisie et l’Egypte n’étant pas même des cas particuliers : arrestations arbitraires, tabassages en série, emprisonnements sans jugements, traitements inhumains, viols (avec des instruments  » naturels  » ou divers corps étrangers, tels que manches à balais, goulots de bouteille …), ..

Du moins ces malheureuses victimes étaient en vie, la plupart en ont réchappé. La France, admiratrice des exploits, même dans l’horreur, n’a pas agi ainsi, lorsque les provinces de l’Ouest, fidèles à leurs traditions, à leur morale, à leurs valeurs, à leur Liberté, à leur Dignité et à leurs Institutions, se sont soulevées contre l’oppression, conduite de Paris par d’authentiques malades psychiatriques : elle a assassiné, dans des conditions abominablement inhumaines, plus de 100 000 Vendéens, plusieurs dizaines de milliers de Bretons (les chiffres précis ne sont pas connus), dans des conditions ATROCES, qui rendent le pays criminel justiciable  de ses crimes contre l’humanité, ad vitam aeternam, puisqu’il n’existe pas de prescription dans ce type de crimes.

L’horreur, c’est les autres ?

NON. C’est le moment de citer ici, une fois de plus, l’oeuvre admirable que la France, cette championne des droits de l’homme,  a accompli dans l’Ouest de la France – en Vendée et dans le Comté de Nantes – alias la  » Loire dite Inférieure « , en 1793 et en 1794.

L’identité se forge dans la souffrance commune. La faire renaître par la réécriture vraie de l’histoire est nécessaire. Le grand RENAN, notre compatriote, a admirablement dit que les Nations périssent par l’oubli total de leur mémoire. Ceux qui n’ont pas encore lu le LIVRE BLEU DE LA BRETAGNE, peuvent encore combler leurs lacunes. C’est à l’obstination de Pierre LEMOINE (voir le curriculum vitae de cet homme admirable dans Wikipédia), que je dois d’avoir réussi à compacter en un texte serré, représentant le condensé de plus de quinze années de recherches sur la triste histoire de ce que l’on a dénommé  » le mariage franco-breton « . Nous allons voir que ce furent des noces de sang.

III – L’OEUVRE  » CIVILISATRICE  » DU PAYS DIT  » DES DROITS DE L’HOMME  » à NANTES, dans le département de LOIRE dite  » INFERIEURE « , en VENDEE, en 1793 et en 1794, dans la sillage de l’admirable Révolution Universelle, qui a permis à la BRETAGNE DE SORTIR DU NEANT, et d’accéder A LA CIVILISATION.

LE PROJET DE LA FRANCE DE 1793 DE PROCEDER AU GENOCIDE DU PEUPLE VENDEEN. Le rôle de Reynald SECHER dans la révélation de la vérité, et dans la destruction du tabou vendéen.

S’il existe encore UN SEUL BRETON, après les mises au point que j’ai publiées plusieurs dizaines de fois, sur le bien fondé de cette loi UNIVERSELLE, ………….

(A suivre). Cet thème fera l’objet d’une chronique particulière, pour ne pas rendre indigeste le présent article, à force d’être trop long.

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L’HYMNE NATIONAL de BRETAGNE, le  » BRO GOZH « , version Mélennec, est désormais accesible sur YOU TUBE et sur DAILY MOTION .

Cet hymne a été enregistré le 11 novembre à Paris, à l’église Notre Dame de la Compassion.

Il l’a été dans un but précis : contribuer à faire connaître à tous que la Bretagne n’est pas une province lambda de la France, mais un pays à part entière, qui n’acceptera plus jamais que l’on prétende le contraire, et qui entend, dans le respect strict du Droit International, réapparaître sur le scène internationale, le plus rapidement possible…

Les jeunes d’aujourd’hui, tant les choses sont devenues naturelles, ne peuvent imaginer comment furent considérés ceux des Bretons qui, jusqu’à une époque très récente, revendiquaient – d’une manière pacifique, oh combien légitime -, leur identité nationale, leur langue, leurs valeurs, leur histoire. Cette phrase de Marcel TEXIER, alors président de l’OBE (Organisation des Bretons de l’Extérieur), me revient souvent en mémoire :  » Nous étions considérés comme des PESTIFERES; aujourd’hui, le vent ayant tourné, ON NOUS COURTISE, ON CULTIVE NOTRE AMITIE « . La lâcheté des êtres humains explique ce revirement, davantage qu’une saine prise de conscience des réalités. Dans le cas présent, les êtres humains dont il s’agit sont des Bretons. Qu’on ne compte pas sur ma complaisance pour écrire des choses qui ne sont pas. Celà n’arrivera pas.

Combien de fois a-t-on lu sous la plume d’  » universitaires  » bretons des phrases telles que celles-ci :  » La nation bretonne n’existe pas; c’est un invention des  » folkloristes  » du 19 ème siècle (Merdrignac, dans un livre récent, ose parler du  » bretonnisme  » (sic transibus) des  » émules « créés par LA BORDERIE au 19 ème siècle : in Giot, Les premiers Bretons d’armorique, page 140 et 135). Pire : la Bretagne n’a jamais été un Etat indépendant; elle a toujours été  » sujette  » du roi de France ….. etc.

J’ai lu récemment dans la presse cette déclaration jugée d’une audace inouie :  » LE PROBLEME, POUR LES BRETONS, C’EST LA FRANCE « . Cocorico : les coupables, ce SONT LES AUTRES !!!!!!!!!!

Facile à dire. Mais c’est un effet oratoire, UN SOPHISME. J’ai assez dit et répété le rôle désastreux de la France en Bretagne. Mais là, ce n,’est plus suffisant : EN BRETAGNE, LE PROBLEME NE VIENT PLUS DES FRANCAIS, MAIS DES BRETONS. Précisément : de la nullité des politiques pour lesquels ils votent; mais surtout, de leur mollesse incroyable, de leur inertie, de leur incapacité pathologique à se réunir, à agir ensemble, avec fermeté et détermination, à se désigner un chef.

BRANDIR, AFFICHER, DIFFUSER NOS SYMBOLES NATIONAUX : UN OBJECTIF PRIORITAIRE.

 

 

BRO GOZH en VERSION KARAOKE

 

La parole nous étant ôtée, par une quantité de collabos, de carriéristes et d’individus vénaux, dans la presse, dans les télévisions, dans les médias de toutes natures, la diffusion et l’affichage de nos symboles nationaux est un devoir pour tous les Bretons, de toutes obédiences : dans ce combat symbolique, d’une importance extrême dans cette phase de notre histoire, il n’y a ni gauche, ni droite, ni extrême gauche, ni extrême droite : tous sont concernés : sur ce terrain, la hache de guerre doit être enterrée, aussi longtemps que nécessaire, même si la nature des choses fait que les antagonismes politiques de fond sont et resteront vifs.

J’ai souligné maintes et maintes fois – je suis bien loin de me lasser de le faire -, que le Droit international, les Principes généraux du droit, les Déclarations, Proclamations, Conventions internationales des Droits de l’Homme sont strictement pour nous, résolument en faveur de la Bretagne et des Bretons, résolument contre les agissements du pays d’à côté, tant dans ses actions passées que dans ses actions présentes ….

LE BUT A ATTEINDRE : TOUTE PERSONNE VENANT DE L’EXTERIEUR doit, IMMEDIATEMENT EN FRANCHISSANT NOS FRONTIERES, par le caractère partout visible des nos symboles nationaux, savoir qu’il quitte un pays étranger, et qu’il se trouve dans UN AUTRE PAYS : LA BRETAGNE.

Comme tous les pays qui accèdent progressivement à la Liberté et à la Dignité, après avoir longtemps vécu sous un joug étranger ……

(A SUIVRE).

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LE TRAITE DE JANVIER 1499, CONCLU ENTRE LA FRANCE et LA BRETAGNE, par leurs souverains respectifs : ANNE DE BRETAGNE, duchesse souveraine du pays souverain de Bretagne; Louis XII, roi du pays souverainde de France .

(Le présent article est en cours de rédaction).

Le jour ou nos « hystoriens » universitaires auront compris que la Souveraineté d’un pays ( = son Indépendance, si l’on veut se mettre à la portée de tous, et ne pas utiliser les concepts juridiques et de science politique parfois difficilement compréhensibles), ne s’apprécie ni de près n ide loin par le fait qu’un seigneur se rend auprès d’un autre pour lui « prêter hommage », n’implique en soi aucune reconnaissance de subordination, mais constitue un CONTRAT, comportant des droits et des obligations SYMETRIQUES et IDENTIQUES par pour les deux parties contractantes, sur le fondement DE L’EGALITE DE DROIT DES PARTIES QUI CONTRACTENT, même si l’une d’elle possède un « prestige » plus important que l’autre (ce qui est le cas du roi de france au regard du Duché de Bretagne), cette compréhension fera sans doute avancer les choses ………………

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IL N’Y A JAMAIS EU DE  » TRAITE D’UNION  » , en 1532, entre la FRANCE et la BRETAGNE . En droit international, la BRETAGNE, occupée depuis 1491, est et reste un ETAT TOTALEMENT SOUVERAIN .

TROIS HISTORIENS JURISTES (parmi lesquels les deux plus grands juristes que la Bretagne ait produits au cours de son histoire), UN HISTORIEN EMINENT, mettent en débris LE MENSONGE EHONTE SOUS LEQUEL LE PAYS VIT DEPUIS CINQ SIECLES .

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 » Soixante deux mille quatre cents répétitions font une vérité « ….

ALdous HUXLEY, Le meilleur des mondes.

 » Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage : Polissez le sans cesse et le repolissez; ajoutez quelquefois, et souvent effacez « .

Nicolas Boileau ( 1636 – 1711). L’art poétique, Chant premier.

 » Lorsque le crime est monstrueux, les criminels sont presque toujours identifiés. Il arrive qu’il soient punis. Mais cette sorte d’engeance possède un art spécial pour échapper au châtiment qu’elle mérite. Ceux qui furent complices de leurs crimes, ainsi que leurs héritiers spirituels, savent qu’il est de leur intérêt d’ échapper à la justice des hommes; ils réussissent souvent dans leur entreprise, faisant tout pour cela, brouillant les pistes chaque fois qu’ils le peuvent; le procédé le plus pervers consiste à faire endosser leur culpabilité aux victimes de leurs crimes « .  

Sirius

(Confere : accuser les Bretons de collaboration durant le dernier conflit mondial, là ou le pays collaborareur a été la France et ses dirigeants les artisans de la collaboration. Nombreux articles de madame F. Morvan sur ce thème, et de quelques autres du même niveau, c’est à dire très bas).

                           

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La religion idéologique totalitaire de la France s’effondre peu à peu.

Wikileaks vient, d’une manière plus qu’opportune, d’apporter une double contribution à ce que j’écris depuis que j’ai accès à Internet : que  » LA  » France, pays hétéroclite s’il en fut, a été créée d’une manière militaire (lisez : PAR LE CRIME), en assassinant plusieurs nations, DONT LA NATION BRETONNE, avec leurs cultures, et que, non seulement les prétentions de la France à se présenter partout comme l’inventrice et la championne des droits de l’homme, est une plaisanterie sinistre, attendu qu’elle n’applique même pas les principes démocratiques dont elle revendique la paternité, et qu’il est nécessaire, enfin, d’exercer sur elle des pressions, pour qu’elle apprenne ce que sont  la démocratie, le respect des individus, le respect sacré des langues et des cultures humaines, et ce qu’on appelle (par dérision ?), les droits des minorités.

Le rôle de Wikileaks dans cette affaire ? Des déclarations faites aux ambassadeurs des Etats Unis par Michel ROCARD, ex-premier ministre socialiste – un homme intègre, le contraire d’un tricheur, que j’ai rencontré plusieurs fois dans son bureau de la rue de Solférino -, et de Giscard d’Estaing, ex-Président de la république française, sur les moyens qui ont été mis en oeuvre pour détruire les nations au contact de la France, contraintes par la force de s’intégrer et de se dissoudre dans ce pays : les Bretons; les Basques; les Corses; les Alsaciens; les Catalans. C’est en Bretagne, la plus importante de ces victimes sacrifiées à la folie meurtrière de la nation française néo-créée par les dérangés mentaux de Paris, que la répression linguistique, culturelle, le broiement des cerveaux, furent les plus  abominables.

Pauvres branleurs bretons, qui ont, dans un délai record, déversé une centaine d’injures sur l’émission destinée à leur ouvrir les yeux sur leur condition d’esclaves, l’an dernier, sur la radio LUMIERE 101, sous le titre  » La Bretagne assassinée « . Emision réalisée par le corse Jean Luc de Carbuccia, un personnage qui n’a pas froid aux yeux, qui avait conclu verbalement, le micro fermé, par cette phrase remarquable :  » Des faits aussi horribles finissent toujours par se payer « .

Nous venons de franchir une nouvelle étape : la situation va évoluer à vue : les VRAIS collabos ne peuvent plus se cacher.

L’HISTOIRE S’ECRIT A MESURE, PAR DES DECOUVERTES SUCCESSIVES, ET PAR DES INTERPRETATIONS NOUVELLES, QUI S’EFFORCENT DE SE DEGAGER DES IDEOLOGIES.

La France, contrairement à ce qu’a écrit Charles de Gaulle, ce général à deux étoiles, politique plutôt doué, mais militaire sous-doué, qui a fui le danger en 1940 (d’autres disent qu’il est allé organiser la résistance à l’extérieur de son pays; allez donc savoir !), ne vient pas  » du fond des âges « : elle s’est CONSTRUITE, peu à peu, autour du patrimoine territorial des descendants de Hugues CAPET, élu, en 987,  » roi  » d’un royaume à l’époque parfaitement théorique, morcelé en principautés, duchés, comtés, vicomtés, alleux et autres seigneuries, par l’adjonction très lente et progressive de territoires multiples, appartenant à d’authentiques souverains, peu à peu subjugués par ce  » roi  » qui ne règne QUE sur l’Ile-de-France à la fin du 10 ème siècle, et qui ne devient le monarque effectif du  » royaume  » de France, avec autorité réelle sur ce pays, que plusieurs siècles plus tard. Ainsi, la France  » éternelle  » (il est, ici, interdit de rire), n’est pas la  » plus vieille  » nation du continent, mais un pays relativement jeune. Ce qui n’empêche que je respecte ce pays, même si je descends, moi, du peuple breton, qui existe depuis l’antiquité, plusieurs siècles avant Jules César et le Christ.

La Gaule n’a jamais été  » l’ancêtre de la France « , comme on l’enseignait encore en 1950, dans les écoles d’une République construite sur des mythes assez ridicules, le cathéchisme  » traficoté  » par les hommes de la troisème république, dont le célèbre Ernest LAVISSE. L’espace que les Romains dénommaient  » LA Gaule « , était certes de civilisation Celte – à l’exception de certains peuples -, mais elle n’avait aucune uniformité, aucun gouvernement unique, AUCUNE LANGUE UNIQUE. Elle était peuplée, comme l’écrit Jules César, d’une trentaine de Nations (certains auteurs en dénombrent bien davantage), sans doute plus ou moins parentes – comme le furent plus tard la France, l’Allemagne, l’Angleterre, l’Italie ….. – , mais qui ne constituaient absolument  pas l’embryon ni la matrice d’une nation unique, la France. D’ailleurs, cet  » espace  » a failli, au cours de l’histoire, donner lieu à la constitution de plusieurs nations et pays. Parmi lesquels : le royaume d’Arles, le royaume de Bourgogne, le royaume de Lotharingie, le royaume d’Aquitaine, le royaume (ou le quasi royaume) trans-pyrénéen de Gaston Phoebus ….etc

Le baptême de Clovis n’est certes pas le baptême de la France, ni le jour de sa naissance ! Français, ne pleurez pas, cela n’en vaut pas la peine ! Clovis, même baptisé et nominalement chrétien, ne fut pas un gentilhomme, mais un chef cruel et barbare (Nominoé, le premier fédérateur des Bretons contre les Francs, était, de ce point de vue, aussi cruel que lui : les sources écrites le prouvent,  je n’idéalise point ce qui ne doit pas l’être en Bretagne, qu’on se le dise) (Voir : Nominoe, dux totius britanniae).

Tous ces faits se découvrent petit à petit. Ils font désormais l’objet d’un large accord.

………………….. ( A suivre).

En 1968, se rendant en hélicoptère à Baden-Baden en Allemagne, Charles de Gaulle n’est pas allé, contrairement à la légende fabriquée de toutes pièces, s’assurer de la fidélité des troupes françaises stationnées outre-Rhin, et seulement s’assurer du soutien du général Massu. Cruelle vérité pour l’histoire fabriquée : MORT DE TROUILLE, il s’est enfui, sûrement parce qu’il craignait pour sa peau : il avait d’ailleurs des antécédents. Ceux qui ne trichent pas, connaissent la vérité : il n’est pas parti seul, mais avec sa femme; le contingent de bagages contenait autre chose qu’une brosse à dents et un pyjama; on n’avait pas du tout l’intention de revenir le soir même en France : on partait pour quelque temps, vers une destination encore inconnue; son fils, le commandant de Gaulle, son gendre, le général de Boissieu, étaient prévenus. Des chambres avaient été préparées …. Cette escapade n’était que le premier temps d’une fuite à l’étranger. Les personnes informées savent celà d’une manière certaine. La littérature, sur ce point, est d’ailleurs abondante. Ce n’est pas bien de le dire : donc, DISONS-LE (Pour aller vite, dans Google :  » Baden-Baden : Charles de Gaulle, bluffeur ou abattu ? « )

Ainsi se construit l’histoire : à coups d’approximations, d’inexactitudes, de mensonges, de truismes, de propos convenus et convenables, ou  …. inconvenants et non convenables.

Ce n’est pas à dire que les peuples n’ont pas besoin de connaître cette sorte d’histoire : au contraire, même approximative et inexacte, elle est LE CIMENT DE LEUR IDENTITE, ce par quoi ils existent et tiennent debout, à la manière des plantes qui ne peuvent croître et grimper sans un tuteur qui les soutient. (Et il n’est pas vrai que si, par malheur, par la faute des collabos, la langue bretonne venait à mourir, la Bretagne disparaîtrait ipso facto, comme on a pu l’entendre dans une vidéo récente diffusée par un site d’Armorique. N’oublions pas que la Bretagne est bilingue : les Bretons parleraient en français pendant quelque temps, puis, très probablement ……. en anglais. Comme tout le monde ! J’espère, TRES SINCEREMENT, que si la France et ses acolytes bien connus parvenaient à faire disparaître totalement notre vieille langue, la Bretagne redevenue Libre encouragera l’enseignement de l’anglais, et fera disparaître le français : il n’est que juste que ceux qui nous ont fait pleurer sachent, à leur tour, ce que représente cette souffrance. En quoi cela ferait-il disparaître l’identité bretonne, si forte, plus forte encore chez les Bretons du monde, que dans la Bretagne  » métropolitaine  » ? Moi qui ne parle que le français (quoique chantant passablement en breton), je ne manque pas de dire à mes interlocuteurs, avec une énergie sereine, y compris – surtout, d’ailleurs – lors des rares émissions radiophoniques dans lesquelles on m’invite :  » NON, je ne suis pas français; je suis breton  » ……. J’ajoute :  » Je suis breton A 800 POUR CENT « . Je ne connais guère à Paris que des Bretons monolingues : mais quels patriotes, s’il vous plaît !

Tout cela évolue. L’histoire n’est pas une science. La recherche historique progresse, et l’on finit par y voir plus clair, à défaut de connaître l’exacte vérité, qui est d’ailleurs inaccessible, parce que toujours teintée d’une part de subjectivité.

HYSTORIENS et HISTORIENS.

La précédente chronique – qui a emprunté une autre voie, car c’est la nature du  » blog  » de permettre à son auteur de faire part de ses opinions, de ses réflexions, sans plan préconçu, comme on le fait dans une dissertation ou un rapport officiel -, avait pour but de vous faire connaître que les juristes (Bertrand d’Argentré, Marcel Planiol, le soussigné) ne sont pas les seuls à avoir démonté la mécanique de l’annexion de 1532, travestie en  » Traité d’union « …..

Lorsque je parle des  » hystoriens « , soyons clairs sur ce point, je ne parle que des mauvais : ceux qui écrivent sans vérifier ni connaître les sources, ceux qui ont l’esprit déformé par des idéologies (la plus pernicieuse : la vulgate marxiste, qui fait commencer l’histoire, en France, à l’année 1789, en Russie, à 1917, au Cambodge à l’avènement de Pol Pot, et qui s’enorgueillit de plus de 100 millions de morts), ceux qui copient, ceux qui ont peur, ceux qui écrivent couchés à l’avance, pour ménager leurs carrières, ceux qui écrivent par bassesse, parce qu’ils ont l’esprit vil, les polichinelles qui admirent l’oeuvre civilisatrice de la Chine au Tibet, etc.

Il reste les autres, parmi lesquels de fort estimables….

Voici à quoi je veux en venir.

Chacun a ses compétences. Je suis nul en informatique, en mathématique, en physique, en astronomie, en mécanique, et dans quelques milliers d’autres disciplines. Je n’ai ni honte, ni réticence à le dire. Les historiens classiques, sauf exception, sont nuls ou quasi nuls dans les disciplines juridiques, le droit. C’est fâcheux : un très grand nombre de textes et d’archives historiques sont, authentiquement, des textes juridiques : les dons, les legs, les ventes, les achats, les testaments, les contrats, les TRAITES INTERNATIONAUX ….. ne peuvent être analysés et compris dans leur plénitude, souvent, qu’au prix de l’acquisition de connaissances spécialisées, voire ultra spécialisées. Un grand nombre de concepts relèvent relèvent à la fois du droit des Institutions, de l’histoire des Institutions, de la science politique, du droit constitutionnel, toutes disciplines qui sont enseignées par des spécialistes, tous issus de la même discipline : le DROIT. Reste encore une discipline particulièrement ardue : l’histoire des idées. Que sont un Etat, un peuple, une nation ? Que sont un Etat souverain, un Etat subordonné, un Traité nul et invalide ? Que sont les traités INEXISTANTS ? Ce ne sont, certes,  pas M.M. GUILLOTEL, CHEDEVILLE, TONNERRE, QUENIART, GIOT, CORNETTE, MERDRIGNAC, LE DUC, GUIGON, KERHERVE, MINOIS (en aucun cas, vu son problème d’identité), CROIX …… qui éclaireront votre lanterne : leurs mérites sont peut-être éminents, mais ces matières SORTENT RESOLUMENT DE LEURS COMPETENCES. Pour le reste, on les lit, évidemment, dans de nombreux cas, avec un plaisir qui n’est sûrement pas réciproque.

Aucun juriste sérieux, ayant connaissance des circonstances scandaleuses dans lesquelles la pseudo  » Réunion  » de la Bretagne et de la France a été proclamée, d’une manière unilatérale par la Chancellerie française, en août 1532, ne peut considérer que celle-ci résulte d’un contrat : il s’agit d’une ANNEXION. Nous sommes à ce jour trois juristes à l’avoir dit. Les deux premiers – excusez du peu – ne sont autres que Bertrand d’Argentré, et Marcel Planiol, tous deux au sommet de la discipline juridique, chacun en son temps : voyez ces deux noms dans Wikipédia, si vous n’avez pas accès aux dictionnaires des gloires du droit depuis le début de l’histoire. J’ai l’honneur d’être le troisième, et, certes, d’être très fier de me trouver en cette remarquable compagnie.

LA POSITION de Barthélémy A. POCQUET du HAUT-JUSSE.

J’ai dit tout le mal que je pense de la relation faite par son père, Barthélémy POCQUET, qui succéda à la rédaction de l’histoire de Bretagne, dans l’ouvrage de LA BORDERIE, après la mort de celui-ci, du mariage de la Duchesse Anne de Bretagne avec Charles VIII, puis  des évènements de 1532. (Mélennec, Le rattachement de la Bretagne à la France, publié par ABP, mémoire de DEA, pages 26 et suivantes; LE MOYNE DE LA BORDERIE, tome 5, pages 14 et suivantes). L’ignorance ne peut expliquer le caractère extravagant de son texte. Je pense QU’IL A MENTI, et qu’il l’a fait en connaissance cause. Courtisanerie ? Sottise ? Les deux à la fois ? Ce bref chapitre, signé de sa main, jette une ombre très sombre sur les travaux des universitaires bretons en général. Le nombre de sottises écrites par POCQUET, sur les relations brito-françaises, ne se comptent pas. C’est lui, notamment, qui a qualifié de « géniale » la violation des formes constitutionnelles bretonnes pour déguiser l’annexion de 1532 en « traité » prétendument conclu bilatéralement, et qui a écrit cette monstruosité : Anne de Bretagne a été l’ARTISAN DU RATTACHEMENT de son pays à la France, l’HONNEUR LUI EN REVIENT !!!!!!!!! Bien sûr, il a approuvé les atrocités de 1675, commises par les armées de Louis XIV en Bretagne (La Borderie aussi, d’ailleurs, voir : Les bonnets rouges, Paris, 1976, collection 10-18, page 160) : il faut bien que l’on châtie la racaille ! Jamais entendu parler, sûrement, de la légitimité des soulèvements populaires contre les tyrans, ni de la légitimité du tyrannicide, doctrine connue déjà des auteurs de l’Antiquité, de Cicéron, de Plutarque, plus tard de Thomas d’Aquin, Descartes, Thomas Basin, etc.  (Voir le site : L’envers de l’histoire, Le dauphin François, et mes brefs commentaires). POCQUET fait partie des navets de l’histoire bretonne, qui en compte pourtant quelques uns !

En revanche, son fils, B.A. POCQUET du HAUT JUSSE, quoique confus dans nombre de ses publications, a été un authentique érudit, ce qui n’est contesté par personne. J’aurai pu le connaître : j’ai eu connaissance, du temps de ma jeunesse, de l’ironie avec laquelle le doyen Pierre BOUZAT, l’un des Maîtres auxquels m’ attache une reconnaissance affectueuse, jusqu’à aujourd’hui,  une gloire du droit pénal international (voir ce nom), se gaussa publiquement de lui, devant toute la faculté et le corps des professeurs, dans un discours officiel de fin d’année, d’avoir  » relevé « son nom d’un  additif donnant à penser qu’il était noble, ce qui, je crois, n’était pas le cas. Ce fut l’occasion d’un éclat de rire général, tandis que le nouveau ci-devant du HAUT-JUSSE piquait du nez.

B.A. du Haut Jussé n’a rien apporté, à proprement parler, à l’analyse des évènements de 1532 – il  ne le pouvait pas, n’étant pas juriste -; du moins a-t-il COMPRIS la signification de cette tromperie ignoble, et a-t-il exprimé par écrit, dans des termes fermes, ce qu’il en pensait. Sa littérature est importante, comme on va le voir :

Le premier des articles dans lesquels il prend fermement position sur ce sujet, a été publié en 1974, à l’occasion du procès intenté aux Patriotes bretons devant cette juridiction d’exception qui avait nom  » Cour de sureté de l’Etat  » (voir Google). (Je rappelle, s’il en est besoin, que j’ai été membre de deux juridictions de 1984 à 1992, dont l’une de degré national, que j’ai poursuivi Martine AUBRY et Jean Claude GAYSSOT, pour emploi  » au noir  » de milliers d’agents publics, non sans avoir saisi tous les groupes parlementaires de l’Assemblée nationale et du Sénat, fait sommer ces deux personnages par mes huissiers, dans leurs bureaux ministériels, de respecter la loi française,  » comme tout le monde « , et vu, de mes yeux vu comment fonctionne la Cour de justice de la République, créée en 1993 pour poursuivre et juger les ministres et anciens ministres pour les crimes et délits commis par eux dans l’exercice de leurs fonctions. Cette Cour a été instaurée sous la pression populaire, tant l’indignation créée par l’affaire du sang contaminé et le sentiment d’injustice étaient alors immenses. On sait ce qu’il advint : les ministres en cause furent absous. Le seul qui écopa d’une peine minuscule et symbolique, le maire de Rennes, fut, en violation de la loi, DISPENSE de l’exécuter !!!! J’étais alors Consultant près le médiateur de la république (française), en situation, par conséquent, de voir beaucoup de monde, qui n’était pas avare de confidences. Idem pour l’affaire du sang contaminé, et d’autres. Lisez la presse quotidienne, en particulier le Monde, vous verrez dans quel état se trouve l’opinion aujourd’hui quant à la manière dont sont instruites et jugées les affaires qui concernent l’Etat Français, et certains personnages influents).

Le premier des articles de Pocquet du Haut Jussé porte un titre ravageur, de combat :  » SUR LE PRETENDU TRAITE DE 1532 ENTRE LA FRANCE ET LA BRETAGNE « .

Il frappe, d’entrée de jeu, en plein dans le mille. Je ne reproduis ici – pour ne pas courir le risque de m’engoufrer dans une digression qui cacherait l’essentiel -, que le principal. Je le fais en caractères gras, pour mieux frapper les imaginations :

 » D’abord, quant à la forme, le mot  » traité  » déguise la vérité, et le mot  » contrat « , souvent employé aussi, la masque, et ne vaut guère mieux. L’acte visé n’est ni l’un, ni l’autre. Ce n’est pas une convention dans laquelle la France et la Bretagne se seraient mises d’accord sur un pied d’égalité. L’acte est intitulé au nom AU NOM DU ROI FRANCOIS I er, SCELLE DE SON SCEAU (mais non pas signé). C’EST UN EDIT : les Bretons n’y apparaissent qu’en qualité d’HUMBLES REQUERANTS, auxquels la bienveillance du souverain ( = du souverain ETRANGER, convient-il d’ajouter), accorde ce qu’ils demandent. ……. 

Quant au fond – la reconnaissance des privilèges de la Bretagne -, ce n’est pas une conquête de la Bretagne. Il est, au contraire, répété à satiété que le roi NE FAIT QUE CONFIRMER CE QUI EXISTE (il faut lire : ce que les Bretons possèdent) DE TEMPS IMMEMORIAL. C’est le statut constitutionnel et institutionnel du Duché qui est reconnu et maintenu « .

(Mélanges offerts au Professeur J.A. VIER, Paris 1974,  Klinsieck, pages 53 à 56).

Le second article est publié en 1981, sept ans plus tard, dans les Mémoires de la Société d’Histoire et d’Archéologie de Bretagne (MSHAB, 1981, tome LVIII, pages 117 à 123). Il est intitulé :  » L’édit de 1532, et l’introduction de la loi salique dans la succession au duché de Bretagne « . L’historien, qui a eu le temps de réfléchir davantage, récidive. Voici les propos clairs qu’il faut en extraire :

 » On a beaucoup parlé dans ces derniers temps, à propos d’un certain procès ( = le procès des patriotes Bretons), du TRAITE de 1532. Anciennement, on se servait plus volontiers du terme de CONTRAT. Traité ou contrat : ces deux mots ont ici le même sens, et cachent une arrière pensée : celle de faire croire que l’acte de 1532 a été une convention synallagmatique , passée entre la France et la Bretagne, négociant d’égale à égale, de puissance à puissance.

 » IL N’EN EST RIEN, tout au moins sur le plan de la forme. L’ACTE D’UNION DE 1532 EST UN EDIT, RENDU PAR LE ROI FRANCOIS I er, intitulé EN SON NOM SEUL, et validé PAR LE SCEAU DE SES ARMES SEULS « .

Voilà qui est parfaitement clair. Même si les articles de POCQUET du HAUT JUSSE ne sont pas des dissertations juridiques, cet auteur a parfaitement compris que cette singerie d’acte proclamé d’une manière unilatérale par le roi étranger François I er ne peut, ni de près, ni de loin, être considéré comme un traité – ou un contrat, comme on voudra : toutes les conditions de validité d’un traité SONT ABSENTES, pas une seule n’est présente. Pour s’exprimer simplement : les Bretons avaient le canon dans le dos, ils n’ont consenti à rien, l’édit du mois d’août 1532 leur a été imposé par la force. En quoi, comme je l’ai dit et redit, n’étant liés à la France par aucun lien juridique consenti par eux, ils sont et restent, en droit, un pays entièrement souverain.

Qu’il me soit permis de dire que cela est entré dans de nombreux esprits, et que ce n’est qu’un début.

(A suivre …..).

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CONCLUSION (provisoire).

Qui pouvait croire, CINQ SIECLES PLUS TARD, que cette énorme supercherie, au nom de laquelle les Bretons ont pu être considérés comme des sujets du roi de France, la Bretagne comme une province française, allait être éventée, démasquée ? Qui pouvait le savoir ?

Je vous le dirai : mais une stratégie pensée comporte des étapes. Lorsqu’on combat sur le terrain, il serait absurde de révéler ce qui va se passer. En tous cas, deux partis des trois qui, en Bretagne, agissent pour que la Bretagne réapparaîsse sur la scène internationale AVEC TOUS SES ATTRIBUTS SOUVERAINS, seront bientôt prêts à vouloir utiliser ces arguments.

Le processus est enroute : les réticences, les oppositions, vont maintenant tomber, les unes après les autres.

QUE PEUVENT LES BRETONS CONTRE L’APPAREIL D’ETAT, lorsqu’il s’agit d’un pays comme la France, dont les affaires sont totalement verrouillées d’en haut, comme je l’ai dit et écrit maintes fois ? Et qui dispose du pouvoir insensé, depuis la mort d’Anne de Bretagne (le 9 janvier 1514), de placer en Bretagne, dans TOUS LES POSTES DE DECISION, ses créatures, qui contrôlent tout et tous, ne laissant à leurs acolytes d’origine bretonne que la possibilité d’inaugurer des chrysanthèmes, de poser à droite et à gauche des premières pierres, de prononcer des discours insipides, avec mission impérative – implicite toujours, car ceux qui sont couchés ont une ouie très fine pour entendre les ordres qui ne leur ont pas même été donnés – de ne formuler que des propos plats et inexpressifs …….

Combien de  » préfets  » bretons en Bretagne ????????? Réponse : AUCUN.

Combien de Bretons savent que, parmi les innombrables moyens imaginés par la France pour piller les finances bretonnes, outre les impôts illégaux, la monarchie, en dépit de la proclamation solennelle de 1532, attribua presque toutes les charges lucratives bretonnes à des Français, pendant plusieurs siècles ? Vous-t-on appris, à l’école que le Cardinal de Richelieu, premier ministre de louis XIII fut nommé Gouverneur de Bretagne, et Grand amiral de Bretagne ? Que même – fait incroyable -, le reine Anne d’Autriche, veuve du roi Louis XIII, mère du roi Louis XIV, fut elle même pourvue de la charge militaire de Gouverneur, en 1647 ? L’intérêt ? Les émoluments affectés à ces hautes charges, prélevées sur les contributions bretonnes, aboutissaient par un simple transfert, dans les coffres de leurs bénéficiaires. Madoff n’existait pas encore, mais la France était pourvue de talents remarquables, dès cette époque : un long tuyau branché sur la Bretagne, jusqu’à la cour de France, aspirait l’or breton, trébuchant et sonnant dans les poches profondes avides de les accueillir quelque part à Paris ou aux alentours.

Les régimes post-révolutionnaires aggravèrent CONSIDERABLEMENT la situation, excluant durant longtemps TOUS LES BRETONS, ces êtres pas entièrement humains, à mi-chemin entre l’homme et la bête,  descendant de la caverne de Cro-Magnon, des fonctions étatiques, sauf ceux qui avaient démontré un talent spécial pour cirer les chausures.

( Vous qui êtes chroniquement fatigués, lisez au moins le chapitre II du tome 5 du traité de Marcel Planiol, pages 95 à 111, intitulé :  » Les expédients financiers de la royauté « . Ce n’est qu’un bref et (très) partiel résumé de l’exploitation de la colonie de Bretagne, le début de sa transformation irrépressible en Ploukistan occidental de l’Europe).

Dans l’attente de l’achèvement de la présente chronique, on peut relire, sur le fonctionnement des Institutions et de la Justice (lorsque du moins les affaires de l’Etat français et de ses clients sont en jeu; pour le reste, je le répète : il y a autant de gens honnêtes et rigoureux dans les Institutions judiciaires françaises qu’ailleurs, sinon davantage ), par Google :

– Le feuilleton des médecins au noir (suite n° 3).

– L’affaire Mélennec, Aubry, Gayssot, Guigou ….

– La lettre de Louis Mélennec au Médiateur de la République, Jacques Pelletier. Ce texte, rédigé dans des termes d’une parfaite courtoisie dans la forme, est terrifiant quant au fond.

La NAIVETE des Bretons, quant à croire aux sottises qu’on leur raconte sur l’existence d’une démocratie en France est véritablement désespérante. Il est temps que ces mollusques endormis se réveillent.

Lorsque la présente chronique sera en voie d’être terminée, je vous raconterai ici une anecdote sur notre admirable compatriote Jacqueline DANNO (voir ce nom), et sur l’incroyable patriotisme de cette Bretonne née au Havre : ceci pour la valeur exceptionnelle du témoignage, et aussi pour me moquer de la figure des branleurs qui, vivant dans leurs villages, croient, ridiculement, avoir le privilège d’être les propriétaires de l’amour des Bretons pour leur Patrie. C’est avec Jacqueline DANNO que je fis au Sénat de la République, en janvier 1997, devant un public médusé, cette inoubliable conférence sur l’invasion de la Bretagne par la France, sous le titre annoncé de :  » La vie incroyable d’Anne de Bretagne  » : le titre était alléchant, le contenu l’était beaucoup moins, d’autant que Jacqueline lut à la tribune, les yeux pleins de larmes, quelques unes des horribles insultes dont les bretons, leur langue, leur culture, furent l’objet de la part du pays occupant, durant tout le 19 ème siècle, tandis que notre langue était mise à mort. Ce fut un grand moment dans notre existence.

Je manquerais à l’équité si je ne rappelais ici tout le bien que je pense de la thèse de Dominique LEPAGE, et de l’ouvrage co-rédigé avec Michel Nassiet (intitulé : L’Union …. Skol Vreizh, Morlaix 2003). L’analyse de ces auteurs est bonne ….. sauf pour la conclusion : contrairement aux quatre auteurs ci-dessus, ils n’ont pas osé, quoiqu’ayant démontré les horreurs commises par la France en Bretagne de 1514 à 1532, affirmer clairement que les actes puériles de 1532 NE POUVAIENT, ni de près, ni de loin, être un  » traité « , mais une ANNEXION, fort grossière encore. Les recherches de LEPAGE sont excellentes. J’ai réalisé les mêmes (elles resteront, pour l’essentiel, manuscrites), car nos archives, qui sont celles d’un Etat souverain, sont magnifiques. Pourquoi Jean KERHERVE, préfacier de la thèse de LEPAGE et de la thèse de Laurence Le MOAL (L’étranger en Bretagne au Moyen age, Presses universitaires de Rennes …), a-t-il eu peur d’affirmer ce que ses travaux initiaux laissaient présager, en particulier sur le Sentiment national des bretons au Moyen age, et sur l’Etat breton ???? Départ en retraite : manqué. Il avait le talent pour prendre place parmi les grands historiens bretons. Il ne l’a pas voulu. Je ne le plains pas.

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LE FAUX TRAITE D’  » UNION  » DE 1532 : UNE NOUVELLE GIFFLE POUR LES FALSIFICATEURS DE L’HISTOIRE BRETONNE .

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I – LA CONFERENCE DU 14 MARS 2006 A VANNES, DIFFUSEE PAR L’ABP, SUR L’ABSENCE DE TRAITE DE RATTACHEMENT DE LA BRETAGNE A LA FRANCE, EN 1532.

Ce fut un beau tollé lorsque, en 2006, je fis une conférence à  Paris, le 23 janvier, puis à Vannes,  à l’invitation de l’Association Bretonne, le 14 mars, devant des salles combles sur le thème :  » La Bretagne n’a pas conclu de traité avec la France en 1532 : IL N’Y A JAMAIS EU, AU PLAN JURIDIQUE, DE TRAITE FRANCO – BRETON, unissant de leur libre volonté les Bretons au pays qui les avait envahis en 1487, en 1488, en 1491. En droit international, la Bretagne est un pays souverain, la pays d’à côté ne fait que détenir les leviers de commande par la force, qui est le contraire du droit. »

L’opposition ne vint pas du public, qui, avec une satisfaction plus qu’évidente – avec un soulagement visible, même – fit à mes analyses une double ovation. A Paris, le public se mit debout, et chanta d’une seule âme, notre hymne national, le  » BRO GOZ MA ZADOU « . (Ce n’était pas fortuit, j’avais fait installer un haut parleur qui put diffuser ma propre version, imprimée sur disque l’année précédente, qu’on peut d’ailleurs entendre sur ABP, et copier sans aucune réticence, puisque j’en ai libéré les droits).

Les remous ont été créés par ceux qui revendiquent, ridiculement, un DROIT DE PROPRIETE sur l’histoire de Bretagne, qu’ils connaissent d’ailleurs fort mal. Au premier rang de ceux-ci : Yvonnig Gicquel. L’affaire est trop médiocre pour que je me salisse à la raconter.

Les choses, grâce à internet, ont considérablement évolué depuis lors. L’  » interprétation jacobine  » de l’histoire (c’est l’expression qu’utilisent les élégants ou les peureux) est battue en brèche à grands coups, et va tomber en haillons. Leurs auteurs vont devenir ridicules, si ce n’est déja fait.

II – LES DEUX POCQUET, PERE ET FILS : deux historiens bretons d’inégale valeur.

Il ne faut pas confondre – comme je l’ai fait pendant quelque temps -, le père et le fils. Le proverbe connu (  » tel père, tel fils « ), ment souvent.

De Barthélémy POCQUET – le père -, j’ai dit tout le mal que je pense de son interprétation du mariage d’Anne de Bretagne et de Charles VIII, surtout de la prétendue  » Union  » de la Bretagne et de la France, en 1532. Cela fut remarqué à la Sorbonne, lors de la soutenance de mon DEA : le professeur BERCE s’en amusa, et ne le cacha pas (Mémoire de DEA, pages 26 à 29).

Le fils – Barthélémy – Amédée POCQUET du HAUT – JUSSE -, quoique confus dans nombre de ses écrits, fut d’une toute autre trempe. De son oeuvre pléthorique, les historiens bretons – les  » chercheurs « , essentiellement – car les textes que je vais citer sont très techniques – , doivent retenir deux livres très importants, précieux non par leur clarté, mais par leur érudition exceptionnelle :

  • – Le premier, publié en 1929 à Paris, par E. de Boccard, est intitulé :  » François II, duc de Bretagne, et l’Angleterre (1458-1488) « . Si l’on sait que ce gros volume, très abondant en extraits de pièces diplomatiques et de lettres, n’est qu’une relation extrêmement écourtée de ce que furent les seules relations diplomatiques entre la Bretagne et l’Angleterre, on est saisi de vertige, car on réalise soudain que le gouvernement breton, en rapport avec toutes les puissances et les principautés européennes – la France, en particulier -, était au centre d’un toile d’araignée politique, menant une activité quasi-fébrile.
  • Le second, publié par de Boccard en 1928, dans la prestigieuse collection de la   » Bibliothèque des Ecoles françaises d’Athènes et de Rome « , réédité à l’initiative de Jean KERHERVE, en 2000, par Coop Breizh, est, comme le premier, une somme qui fourmille de détails irremplaçables sur les relations de la Principauté souveraine de Bretagne avec la Papauté. Son sous-titre est révélateur :  » Essai sur les rapports du Saint-Siège AVEC UN ETAT « . (Et pan sur le bec de ce  » professeur  »  honoraire, qui ne sait pas ce que sont un Etat, une Constitution, une Nation, le concept de Souveraineté, etc., et qui a tenté de rendre ridicule la Duchesse Anne, souveraine d’un Etat indépendant, puissant et respecté, lors de la triste exposition de Nantes, au cours de laquelle, en 2007, malgré un étalage de riches et magnifiques objets, manuscrits, bijoux, monnaies, furent ENTIEREMENT SCOTOMISES le passé indépendant de la Bretagne, sa dynastie royale, ses prérogatives régaliennes dans tous les domaines, sa diplomatie sur-active, sa flotte puissante …., en même temps que les invasions françaises, DONT IL NE FUT PAS DIT UN SEUL MOT !!!!! Cette exposition fut un authentique scandale, en raison de sa présentation amputée du principal pour les citoyens bretons,  de son extrême partialité, pire : de SA FONCIERE MALHONNÊTETE INTELLECTUELLE.
  •  On n’a pas laissé faire  cela : lire et relire, par Google,  » Une exposition porcine, pour un peuple de porcins « , chronique dans laquelle tout ce travail de démolition fut mis par terre.

III – LE PSEUDO – TRAITE DE 1532 : RAPPEL DES PRINCIPES FONDAMENTAUX . QU’EST – CE QU’UN CONTRAT, QU’EST – CE QU’UN TRAITE ?

Voici qui ne va pas faire plaisir aux négationnistes, dont le masque tombe, petit à petit.

Bertrand d’Argentré, Marcel Planiol, Louis Mélennec ne sont pas les seuls à nier péremptoirement qu’il y ait eu le moindre contrat entre la France et la Bretagne en août 1532.

A force de répéter les mêmes choses, celles – ci deviennent claires. Même si la littérature juridique spécialisée remplit des bibliothèques entières, même si le droit des contrats et des traités est extrêmement complexe,  il est parfaitement possible d’en exposer clairement les principes essentiels, si l’on s’en donne la peine.

Les lignes qui suivent doivent être considérées comme un cours très bref sur le droit des contrats et des traités.

Pour bien comprendre ce qui suit, s’agissant d’un cours de droit, même simplifié, il est INDISPENSABLE de ré-écouter, par le moteur de recherche de Google, la totalité de la conférence faite à Vannes en 2006, diffusée par ABP (taper : ABP podcasting conférence Dr mélennec à Vannes mars 2006). (Durée : une heure dix, avec des coups de poing nombreux, qui valent le détour, même si tout est dit d’une manière très académique).

Contrat et traité sont des mots quasi-synonymes. Le premier s’applique préférentiellement aux particuliers; le second s’applique préférentiellement aux Etats. Pendant longtemps, au demeurant, s’agissant du pseudo-accord de 1532, régissant les rapports entre la Bretagne et la France, le mot contrat a été préféré au mot traité. Les deux termes contiennent une notion fondamentale : celui d’accord : deux personnes – ou deux Etats conviennent, après une discussion libre, de s’engager réciproquement à faire, à ne pas faire, à s’interdire ou à s’obliger de faire certaine choses.

Les contrats et les traités ne sont juridiquement valides (ou valables) QUE S’ILS SONT DISCUTES, PESES, REDIGES, CONCLUS, ACCEPTES, selon certaines conditions très précises. Ces conditions ne sont absolument pas des complications de procédure inutiles : elles sont destinées à protéger les deux parties contractantes de tout abus, de toute tromperie, de tout déséquilibre entre elles, et de les maintenir égales, le plus fort ayant, de tous temps, la tentation irrépressible d’abuser de sa position de force pour spolier le plus faible.  Dans la négative, si ces conditions ne sont pas respectées, le contrat est NUL : il n’est pas applicable, et ne peut produire aucun effet. Si les violations des conditions impératives pour que le contrat soit valide sont GRAVES, on dit que le contrat est INEXISTANT : le juristes entendent par là que le prétendu contrat n’a même jamais existé, qu’il n’est pas même ce que la langage commun dénomme un  » chiffon de papier « .

Les conditions de formation et de validité des contrats et traités sont de plusieurs ordres. Toutes ces conditions vont de soi, elles tombent sous le sens, il n’est pas besoin d’être un juriste spécialisé pour en comprendre l’esprit :


a –  La première condition, de loin la plus importante, est le consentement des parties contractantes. Cela signifie qu’au moment du contrat, les deux parties ont VOULU conclure cet accord, en ont pesé les avantages et les inconvénients, savent pertinemment ce à quoi elles s’engagent, et qu’elles s’engagent librement, c’est à dire qu’il ne pèse sur elles aucune contrainte, aucun facteur (aucun  » vice  » selon la terminologie utilisée), altérant, diminuant ou supprimant cette totale liberté. Ainsi, si M. Durand vend sa maison ou son terrain à M. Dupont, parce qu’il est menacé de mort ou de toute autre représailles, le document de vente signé devant le notaire est nul. De même, si un pays signe un document sous la pression des armées étrangères – ou toute autre forme de pression -, le traité ainsi imposé par la contrainte est nul. Si, encore, il y a eu des actes de concussion, d’achat des consciences de l’une des puissances signataires, le traité prétendu acquis de cette manière est nul.

On a immédiatement compris que, l’appareil de l’Etat breton étant entièrement confisqué par les Français depuis la mort d’Anne de Bretagne (en janvier 1514), et entre les mains de ceux-ci, en 1532, la Bretagne étant gouvernée par le Chancelier de France, toutes les fonctions importantes étant occupées par des Français ou des collabos, le roi de France s’étant transporté en Bretagne avec sa Cour (soit 10000 personnes environ), avec 12000 chevaux, plusieurs milliers de soldats, le tout à proximité de Vannes, les manoeuvres de concussion et d’achat des consciences étant prouvées, la Bretagne n’a absolument pas été juridiquement consentante à l’acte monstrueux dénommé  » Union perpétuelle « .

b – La deuxième condition est aussi importante que la première : la capacité juridique des parties qui signent le contrat, de le signer valablement. Ceci est aisé à comprendre. Si M. Dupont entend contracter mariage avec mademoiselle Durand, ce n’est évidemment pas en demandant à son concierge, à son curé, au bedeau de la paroisse de procéder à la bénédiction nuptiale, qu’il sera marié pour autant. La loi dispose – impérativement – que seules certaines personnes sont juridiquement habilitées à recueillir le consentement des époux : en principe, il s’agit du maire ou d’un officier d’état civil.

De même, en droit international les actes officiels ne peuvent être valables, que s’ils sont établis par les personnes ou autorités habilités par les textes ou par la coutume à les accomplir. S’agissant des traités, de même que les constitutions modernes habilitent quasi-exclusivement le pouvoir  » exécutif  » (le chef de l’Etat ou le chef du gouvernement) à initier, discuter, rédiger les traités (les Parlements n’intervenant que dans un deuxième temps pour les  » ratifier « ), la coutume constitutionnelle bretonne, au moyen âge, ne confère ce pouvoir qu’au Duc seul – ou aux personnes auxquelles il délègue ce pouvoir, le Chancelier-premier ministre dans la quasi totalité des cas) : le Parlement général de Bretagne ( = les  » Etats de Bretagne « ) n’a, ni de près ni de loin, la capacité juridique de faire les traités : son consentement est certes requis pour ratifier les traités internationaux, ce qu’il fait lors des séances publiques, mais là s’arrête son rôle.

Or, tout le monde sait que, le roi de France et son chancelier (le cardinal Duprat) ayant dépouillé le successeur légitime (Henri, second fils de la duchesse Claude, petit fils d’Anne de Bretagne) du trône de Bretagne, dont il était le titulaire (non le propriétaire, au sens moderne du terme, je le souligne), ayant aboli les fonctions de Premier ministre de Bretagne (alors dénommé  » Chancelier « ), ayant dépouillé le gouvernement breton de la quasi totalité de ses prérogatives, le prétendu  » traité  » de 1532 a été proclamé, sans discussion, sans vote, devant les Etats de Bretagne, qui étaient TOTALEMENT INCOMPETENTS, au plan constitutionnel, pour donner un quelconque accord à un tel acte, même si on leur avait demandé leur avis, ce qui ne fut pas le cas. Le prétendu  » contrat  » est frappé, là, d’une cause de nullité absolue, insurmontable,  pour n’avoir pas été négocié et conclu avec les seules autorités compétentes pour ce faire.

c – La troisième cause de nullité est la violation gravissime de toutes les formes et procédures constitutionnellement appliquées en Bretagne pour la conclusion des traités internationaux. C’est une erreur grave de croire que le droit breton de conclusion des traités, au moyen âge, est rudimentaire, sommaire, ou approximatif. Quiconque aura le courage de lire l’étude (très technique) que j’ai publiée sur ce point, peut se reporter, dans la case  » Google « , en tapant  » mélennec troisième cause de nullité « , puis en tapant sur  » en cache « , verra à quel point le droit international breton des traités est, au contraire, méticuleux, précis, détaillé, ne laissant RIEN au hasard, prévoyant au contraire toutes les phases d’initiation, de discussion, d’élaboration, de contrôle, etc.

Pour être plus concret et plus clair encore : pour que les Bretons soient liés par un traité international, il ne suffit évidemment pas que le roi du pays voisin se transporte en Bretagne avec sa Smala, ses chevaux, ses armées, qu’il convoque autoritairement les députés bretons à la date qui lui convient, qu’il dispose ses soldats dans les parages, en nombre suffisant, qu’il demande à l’un de ses généraux de présider – contrairement au droit -, l’assemblée nationale bretonne aux lieu et place du Président de droit, qu’il interdise les débats et le vote de l’assemblée, qu’il FASSE LIRE A LA TRIBUNE UN TEXTE REDIGE PAR SON GOUVERNEMENT ( = sa Chancellerie), en prétendant que ce texte traduit les demandes et souhaits des Bretons, qu’il fasse promulguer dans son pays ce texte par une loi française ( = un EDIT, selon la terminologie du temps)  sans effet – par définition même – en Bretagne, et qu’il s’imagine qu’il est devenu le souverain des Bretons. Qu’on me pardonne les mots que je vais utiliser ici (ils seront remplacés dans peu de temps par des termes plus académiques) : cela s’appelle une COCHONNERIE, une SALOPERIE, une ORDURERIE. En aucun cas un  » traité  » conclu selon le droit des gens : voila ce que nos  » hystoriens  » ont prétendu jusqu’à ce jour, ce qui provoque ma colère légitime.

(En relisant ce texte, ce 10 décembre, je pense, quoiqu’universitaire respecté par mes travaux juridiques, que je dois maintenir ces termes, et non les remplacer par des mots lisses et veules : ils expriment la vérité; il est temps que les Bretons se réveillent, et cessent enfin de se comporter en naïfs incurables, et qu’ils ouvrent les yeux : ce que je dis est vrai, en continuant à ne pas vouloir croire à ce qui est vrai, ils sont les premiers fossoyeurs de leur pays).

d – L’égalité des parties contractantes en termes d’avantages égaux et symétriques obtenus par elles lors de la signature du contrat , sans lésion de l’une au profit de l’autre.

Cette condition peut être expliquée de plusieurs manières. J’ai dit maintes fois que les droits de l’homme sont une conquête progressive de l’humanité, qui commence à Hammourabi (voir ce terme) – et même avant -, et qui est loin d’être achevée. La France n’a joué, pratiquement, AUCUN RÔLE dans cette élaboration, sauf de faire accroire aux Français et à des millions de gogos de par le monde qu’elle les a  » inventés « (elle a réussi cette pantalonnade – qui fait bien rire les Anglais et les Américains -, parce qu’en 1789, quelques idéalistes, copiant d’ailleurs très largement la déclaration d’indépendance des Etats – Unis du 4 juillet 1776, et les amendements à la constitution des Etats – Unis de 1787, ont rédigé une Déclaration Universelle, que la France continue à présenter comme un texte fondateur, alors qu’elle n’est, tout au plus, qu’un plagiat, au mieux une synthèse rédigée, il est vrai, avec élégance). Il ne s’agit pas ici, je le souligne avec force, d’une thèse seulement personnelle, mais d’un FAIT, qui est admis par TOUS LES THEORICIENS DES DROITS DE L’HOMME (à l’intention des universitaires bretons marxistes – léninistes, pour les aider à se recycler : voir  Jean MORANGE, Libertés publiques, PUF. Paris,    pages  et suivantes, entre autres).

Le temps fort de cette conquête des droits à la Dignité des êtres humains, sont le normes nées de l’enseignement du Christ, puis du christianisme : « tu honoreras ton père et ta mère « ,  » tu respecteras ton prochain comme toi – même « ,  » tu considéreras chaque homme comme ton frère « ,  » tu ne tueras point « , ….. quelques autres préceptes, sont l’expression remarquable de normes insurpassées dans l’histoire des hommes, qui sont NOTRE HERITAGE CULTUREL COMMUN. (Quelle différence avec les préceptes horribles d’autres religions, occultées, voire célébrées notamment par les funestes politiques :  » Tuez les tous « ;  » Poursuivez les mécréants, tuez les sans pitié « , etc …). Si condamnables qu’ont pu être les comportements de certains papes (Alexandre Borgia, notamment, de la race des Lénine, des Staline, des Mao – Tsé – Toung, avec tout de même un nombre beaucoup plus limité de victimes), abbés, cardinaux, évêques, en dépit des horreurs d’une conception totalitaire, à certaines époques, de la religion chrétienne (les massacres perpétrés dans le monde au nom d’une foi mal comprise par des hommes imbéciles, de la lie de l’humanité), ces préceptes font partie des VALEURS UNIVERSELLES; elles ont été le fondement de notre civilisation, jusqu’à leur quasi-destruction par l’évolution induite par les partisans du laisser – faire, de l’interdiction de distinguer ce qui est bien et ce qui est mal, de l’interdiction de punir par ceux que l’on sait; en un mot : de la NEGATION DES VALEURS, et de l’interdiction de LES HIERARCHISER. (Au lieu du médiocre ouvrage intitulé  » Composition française « , par notre compatriote OZOUF, qui s’est trompée sur presque tout ce qu’elle a écrit, lisez le remarquable  » Décomposition française  » du brillant Thierry DESJARDINS, publié par Albin Michel, en 2002).

Le droit médiéval – le droit breton comme les autres -, est imprégné de ces préceptes moraux. Ce sont les auteurs chrétiens, en particulier les canonistes, au moyen âge, qui ont moralisé peu à peu, le droit de la guerre, le droit de la paix, le droit des contrats et des traités, et bien d’autres domaines de l’activité humaine.

S’agissant de notre matière – le pseudo – traité de 1532 -, cette quatrième condition de validité des contrats, totalement ignorée des Bretons à l’heure actuelle, peut s’énoncer ainsi :

 » Pour qu’un contrat – ou un traité, si les protagonistes sont des Etats – soit juridiquement valable, il est INDISPENSABLE que les co-contractants soient à égalité quant aux avantages (ou aux inconvénients) qui résultent pour eux de l’accord qu’ils ont passé. Le contrat est NUL si les parties sont dans une situation d’inégalité manifeste, si l’une est désavantagée par rapport à l’autre, si l’une, par exemple, ne tire aucun avantage du contrat, si l’autre seule en tire bénéfice, ou si le déséquilibre entre les parties est patent « .

C’est la théorie du DOMMAGE, ou encore de LA LESION, qui occupe des volumes entiers dans le droit des contrats. Les théoriciens médiévaux connaissent parfaitement cette règle, et l’explicitent volontiers, sous tous ses aspects. Philippe de Beaumanoir (réédité par Picard, Paris, en 1970), qui a laissé un traité très volumineux sur les coutumes de son temps ( la deuxième moitié du 13 ème siècle), que tous reconnaissent être le meilleur du genre, qui me sert volontiers de référence, écrit, à ce propos qu’un contrat, à plus forte raison – ce qui fut le cas en 1532 -, s’ il est acquis sous l’effet de la violence, de l’intimidation, de la peur,  » n’est pas à tenir  » – c’est à dire n’a pas à être respecté, pour cause de nullité, si ce contrat est fait  » en soi damajant  » (n° 1032), c’est à dire SI L’UNE DES PARTIES SUBIT UN DOMMAGE, soit que celui qui détient la force au moment du contrat a usé de cette force, soit parce qu’il a trompé celui qui se trouve en position de faiblesse, soit parce qu’il a usé de concussion et d’achat des consciences, ou POUR TOUTE AUTRE RAISON QUI A ALTERE (on dit, en droit : qui a » vicié « ) le consentement de la partie lésée ( les vices du consentement sont : la violence, la tromperie, la lésion …).

Nous voila au coeur d’un problème central, qui affecte ce que l’on a dénommé le  » Contrat d’union perpétuelle de la Bretagne et de la France « .

La Bretagne, en effet, non seulement NE TIRE AUCUN AVANTAGE – strictement aucun – de ce prétendu contrat, mais encore, elle est TRES GRAVEMENT LESEE par ce qui constitue, aux yeux des juristes, une annexion pure et simple, dissimulée sous une masse de malversations de toutes natures mises en oeuvre par la France, depuis le prétendu  » achat  » des prétendus  » droits  » de Nicole de Brosse – Bretagne par Louis XI en 1480 (voir les chroniques précédentes), accélérée par le prédateur François I er, surtout par son machiavélique Chancelier – premier ministre le cardinal DUPRAT, dès après les décès d’Anne de Bretagne, et de son mari Louis XII, survenus le 9 janvier 1514, et le 1 er janvier 1515. (Je rappelle que le grand Marcel Planiol, probablement le plus grand juriste dont la Bretagne puisse s’ennorgueillir, dans son volumineux traité consacré à  l’Histoire des Institutions de la Bretagne, n’intitule pas le chapitre qu’il consacre  aux actes de 1532  » le contrat d’Union « , mais l’ANNEXION, Mayenne, 1984, tome 5, pages 5 et suivantes).

Croit-on que les Bretons de 1514, année de la mort de leur Duchesse bien-aimée, n’étaient pas PARFAITEMENT informés de ce dont ils étaient menacés par la pieuvre française ? Croît-on qu’un peuple qui a lutté pendant MILLE ANS (du 6 ème siècle au 15 ème siècle), contre le pays prédateur d’ à côté, accepte avec indifférence de se voir humilié ? Songez que nous, Bretons du 21 ème siècle, nous ne nous consolons absolument pas du grand malheur qui nous est arrivé. Et que nous ferons TOUT pour sortir de cette situation déshonorante.

…………… (ce chapitre sera complété).

Du déséquilibre des parties au vol pur et simple : la Bretagne, propriété collective et non aliénable du peuple Breton, lui a été tout simplement VOLEE par les malversations innombrables de la France, depuis les invasions criminelles de 1487, 1488, 1491.

IV –  LES APPORTS RESPECTIFS DES CONTRIBUTEURS A  » L’AFFAIRE  » DE 1532 : D’ARGENTRE; PLANIOL; B.A. du HAUT JUSSE; Dominique LEPAGE; Louis MELENNEC.

Il ne faut pas croire que  » l’affaire de Bretagne  » soit passée inaperçue en Europe, lorsque se sont produites les invasions françaises, le mariage d’Anne de Bretagne avec Charles VIII, son remariage avec Louis XII, le mariage de Claude de Bretagne et de France avec François d’Angoulême, devenu roi de France  le premier janvier 1515 – à la mort de son beau-père Louis XII …..

Les archives sur ces évènements sont colossales, et, surtout dans les pays alliés de la Principauté souveraine deBretagne. ….. ne sont pas encore dépouillées. ….

Les Bretons ne savent pas, non plus – sauf les admirables  » sçavants  »  anonymes, qui opèrent sur la toile, qui ont tout découvert sans avoir rien lu, sans connaître l’orthographe, la construction des phrase, les règles élémentaires de la stylistique, la grammaire française,  les règles de la courtoisie, etc …., que l’on a ignoré, en Angleterre, en Castille, en Aragon, dans le Saint Empire Romain germanique, à Rome, ….. que la mainmise de la France sur la Bretagne était ce que l’on appelait jadis un  » larrecin « ( = un VOL), et que ce pays devait, à l’évidence, revenir à son Souverain légitime, en termes du temps, à  » son droit et légitime Seigneur « . C’est ainsi, notamment, qu’après la mort du tyran François I er de France – et même de son vivant -, le trône fut réclamé par Renée de Bretagne et de France, par Philippe II pour sa fille, par le Duc de Mercoeur pour sa femme, qui descendait de Jeanne de Penthièvre et de Charles de Blois,  …….

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Mon intention, en ouvrant cette chronique, était de vous entretenir de l’opinion que Barthélémy POCQUET du HAUT JUSSE, fils de Barthélémy Pocquet, a émise avec fermeté sur le prétendu traité de 1532, dit – sûrement par dérision –  » Traité d’Union perpétuelle de la Breagne et de la France  » (ou quelque chose comme celà).

Mais dès que je commence un article sur l’histoire de la Bretagne, c’est un fleuve impétueux qui se met à couler, tant la matière est abondante.

Nous reviendrons sur tout ce qui est écrit plus haut, en particulier sur la manière IGNOBLE dont Renée de Bretagne et de France, fille d’Anne de Bretagne a été TOTALEMENT dépouillée de ses droits  – notamment ceux qu’elle possédait sur la couronne de Bretagne – par son protecteur naturel : son ignominieux beau-frère, François premier, roi de France.

Je commence donc plus haut, ce 14 décembre, une courte chronique, principalement consacrée à ce que Barthélémy du HAUT JUSSE a écrit sur le faux traité de 1532. De procéder ainsi, par touches étalées, mais fermement martelées, fera entre à coup sûr la vérité dans les têtes bretonnes.


(A suivre).

NOTA BENE. Ce blog est fermé, pour les raisons que l’on sait. Comme je l’ai dit ailleurs, cependant, je répondrai  aux questions qui me seront posées d’une manière NORMALE, c’est à dire par des lecteurs authentifiés, munis d’un nom, d’un prénom, d’un état civil, d’une adresse, d’un téléphone, d’une adresse électronique. Des lettres me parviennent, de Bretagne ou d’ailleurs, souvent très intéressantes. Lorsque je demande la faculté de les publier, une peur indiscible s’empare de mes correspondants : le courage des Bretons est une légende. (Avec des exceptions, bien entendu).

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DU NEGATIONNISME, DE LA FALSIFICATION DE L’HISTOIRE BRETONNE, et de l’ignorance dans laquelle les jeunes bretons sont volontairement maintenus de leur histoire et de leur identité.

On aura assisté, ces dernières années, à bien des choses, impossibles il y a vingt ans.

Les COLLABOS ne sont plus ce qu’ils étaient. Il y a aujourd’hui transfert – justifié – de cette qualité sur d’autres têtes que celles auxquelles on faisait porter le chapeau, pauvres bougres au nombre de quelques centaines, qui servaient très commodément d’exutoire à des idéologues excités, qui trouvaient en eux un prétexte commode pour détourner le paratonnerre de leurs propres exactions : ceux qui, au prix de mensonges et d’une manipulation de l’opinion, avaient placé l’infamie sur d’autres, la supportent à leur tour. C’est moral.

Il y a eu quelques nazis en Bretagne, comme partout en Europe. Mais leur nombre fut infime. La population bretonne est bretonne, avant tout; elle à fourni, pour autant, des appuis importants à la résistance du pays voisin, ce qui est connu et reconnu : elle a en horreur les extrémismes, les violences, les injustices. Les nazis ont été condamnés à Nuremberg. Les Bretons n’y étaient pas. Ils n’étaient pas à Montoire, non plus. Prendre les Bretons pour cibles, dans des campagnes de presse répétitives, à Paris comme en Bretagne, est LÂCHE, MENSONGER, IGNOBLE. Les Bretons ne doivent plus accepter cela, de quelque manière que ce soit. Ils doivent  agir en conséquence, si cela se répète, en traitant sans aucune faiblesse leurs auteurs, EN CITANT LEURS NOMS, de manière que, certains occupant encore le haut du pavé, ils soient contraints de raser les murs, et de se cacher, si on le leur permet. Nous le savons tous : ce sont, le plus souvent les héritiers spirituels des inventeurs des goulags, des assassinats de masse, des criminels qui ont fait mourir 100 millions d’innocents de par le monde : le véritable holocauste est là, les Bretons n’y ont pas participé.

Le mot NEGATIONNISME a fait son apparition dans l’ex -Ploukistan breton. Il n’est plus seulement appliqué à ceux qui nient la Shoah; il trouve de plus en plus une juste application en Bretagne. Beaucoup de jeunes Bretons, assoiffés d’identité retrouvée, pointent le doigt sur ceux qui les ont trompés, pendant si longtemps.

LE  » RATTACHEMENT DE LA BRETAGNE A LA FRANCE  » : LE MEMOIRE SOUTENU EN SORBONNE EN SEPTEMBRE 2001.

Ce texte, auquel j’attache une grande importance, en raison de la quantité de travail et les recherches que sa rédaction a exigées, diffusé par l’Agence Bretagne Presse (ABP), qui avait disparu un moment, est réapparu sur la toile.

Tapez simplement dans  » Google  » : L’élimination de Claude de France du duché de Bretagne « . Ou encore :  » Le rattachement de la Bretagne à la France « .

Seul le mémoire en 130 pages, publié par l’ABP, fait foi.

Dans une chronique parue il y a quelques années (dans Google :  » De la trouille bretonne « ), j’ai exposé comment et pourquoi je me suis livré, sur le tard, après la soutenance de ma thèse de doctorat en droit à la faculté de Nantes, en 1996, à une entreprise aussi épuisante.

Pour répondre à une question qui fut posée par plusieurs internautes en 2006, dans le site  » Breizhoo « , celui-la même qui me fut fermé, par la stupidité des censeurs bretons, au bout de quelques échanges en direct avec ceux des auditeurs qui ont écouté et vu le film de ma conférence sur la nullité juridique du prétendu traité dit  » d’Union perpétuelle de la Bretagne à la France  » ( ABP, Mélennec, conférence tenue à Vannes devant l’Association bretonne, le 14 mars 2006), ce mémoire n’est pas une dissertation, avec Introduction, Thèse, Antithèse, Synthèse, Conclusion. Ce n’est pas un tout, ce sont des fragments d’un tout, dont l’essentiel est resté sous la forme de manuscrits, et n’a pas été publié.

C’est une INTRODUCTION, longue et motivée, à la thèse que je devais, ultérieurement, soutenir en Sorbonne, une fois obtenu le diplôme d’études approfondies d’histoire, ou  » DEA « . Celui-ci me fut décerné (avec la mention  » Bien « ), par un jury composé d’un membre de l’Institut (le professeur Yves-Marie Bercé), et d’un professeur à la Sorbonne et à l’Ecole des Chartes de Paris (le professeur Bernard Barbiche), l’un et l’autre prestigieux, anciens membres de l’Ecole française de Rome, archivistes, auteurs d’ouvrages qui font autorité (voir leur cursus dans Wikipédia).

Je dirai pourquoi j’ai absolument REFUSE, péremptoirement EXCLU, d’envisager même l’idée de soutenir ce travail devant l’Université de Bretagne, qui nous déshonore depuis à peu près un siècle.

L’usage, à l’époque où j’ai soutenu mon mémoire (2001), est que le postulant à la soutenance ultérieure d’une thèse en Sorbonne rédige un mémoire motivé et  » copieux « , comportant obligatoirement TROIS parties :

1 – L’exposé de la  » PROBLEMATIQUE « . Dans cette partie, d’une quarantaine de pages (dans mon mémoire, 47 pages), le  » candidat  » doit exposer POURQUOI le sujet qu’il se propose de traiter et de développer dans sa thèse – s’il est admis au DEA -, mérite d’être traité, ou repris, à plus forte raison si ce sujet est connu, et si les idées qui s’y rapportent sont considérées comme admises et reconnues, ce qui interdit qu’on répète inutilement ce qui a déjà été écrit et réécrit par d’autres.

Pour moi, c’est la partie la plus délicate. Tout le monde sait que l’histoire de la Bretagne a été écrite, après la mort de LA BORDERIE (ou plutôt : réécrite), par un certain nombre d’universitaires, sur des idées que l’on a cru justes jusqu’ici, pour la double raison que les professeurs d’universités, intégrés dans un  » système « , n’admettent aucune contradiction de fond, et qu’ils tiennent ENTIEREMENT entre leurs mains les carrières des postulants à l’enseignement dans les facultés : la prétendue  » vassalité  » de la Bretagne à l’égard de la France; la prétendue absence de souveraineté de la Bretagne au moyen âge (fondée sur une confusion ridicule : que l’hommage crée un lien de subordination entre celui qui le prête (le Duc),  et celui à qui il est prêté (le roi de France), alors qu’il est un contrat librement conclu entre deux personnes libres, qui s’engagent, d’une manière réciproque et égale en droit, à se rendre un certain nombre de services, qui sont les mêmes pour les deux parties contractantes; seuls les juristes savent cela, les historiens stricto censu, quels que soient leurs mérites dans leur discipline sont hors de portée de ce débat, qui relève de spécialistes) ; la  » Réunion  » prétendûment sollicitée par les Bretons et obtenue  » spontanément  » par un acte jusqu’alors dénommé  » traité  » (en fait, une annexion longtemps préparée, en violation de tous les principes de droit applicables en la matière); la prétendue félicité des Bretons d’être intégrés de force dans un pays ennemi, contre lequel ils se sont battus depuis le 6 ème siècle (alors qu’au moment de la prétendue  » réunion « , la France et son roi sont honnis en Bretagne); l’adhésion enthousiaste des Bretons aux  » idéaux  » révolutionnaires (alors qu’ils les ont précédés, ce que démontrent péremptoirement leurs remontrances du 18 ème siècle (publiées par A. MOY), souvent rédigées en termes très  » musclés « , au roi de France, leurs cahiers de doléances de 1789, la nuit du 4 août, préparée par eux, principalement), etc.

C’est tout cela qui est enseigné dans nos universités, ou exposé dans des livres, par des enseignants mis en place par et avec le consentement de la France, qui maîtrise toutes les nominations, toutes les carrières, et qui S’AUTOCENSURENT. Lâchement, sans qu’on leur demande rien. Dans la lignée, fait horrible, si on analyse leur appartenance politique – pour nombre d’entre eux -, on s’aperçoit que ce sont les mêmes que ceux cités ci – dessus : les héritiers des inventeurs des goulags.

Au moment de la soutenance de mes travaux, en septembre 2001, dans la salle des thèses de la Sorbonne, la partie peut paraître difficile. Mais je SAIS que dans ce débat, je suis le plus fort, PARCE QUE JE JE MENS PAS, et que, sur le terrain de la vérité et de l’honnêteté intellectuelle, JE N’AI JAMAIS EU PEUR DE PERSONNE.

J’ai donc convaincu le jury, par mon texte et par mon discours ferme (mais très courtois), au terme d’une soutenance longue et parfois tendue, que le dossier  » Bretagne  » doit ABSOLUMENT être ré-ouvert, et réécrit, cette fois, non sur des conventions reposant sur la peur et sur l’ignorance, mais avec un esprit libre, entièrement dégagé des conventions, en particulier d’ordre carriériste …..

2 –  LA DEUXIEME PARTIE n’est rien d’autre qu’un des chapitres que le candidat – s’il est admis au  » couperet  » du DEA – intègrera dans sa thèse au cours des années qui vont suivre. En imposant la rédaction d’un tel chapitre, le jury, à juste titre, s’assure que le futur candidat à la thèse SAIT rédiger, qu’il est apte à la recherche historique, qu’il sait rechercher, trouver, interpréter les sources – surtout s’il s’agit de manuscrits non encore connus, enfouis dans les archives et dans les bibliothèques.

J’ai choisi de rédiger ici un long texte sur la fille aînée d’Anne de Bretagne, CLAUDE,  Duchesse  » titulaire  » de 1514 à 1524. Ce chapitre n’est nullement une redondance de ce qui a déjà été écrit sur cette pauvre femme, dans deux ou trois livres ou articles de si mauvaise qualité que je les ai jetés à la poubelle. Les mémoires des contemporains, à condition d’être recherchés avec méthode, donnent déjà une bonne très bonne approche de sa personnalité : pâlotte, falote, sans relief, timide à l’excès, probablement peu intelligente, terrorisée et malmenée par sa belle mère Louise de Savoie, aussi insignifiante que son auguste mère – Anne de Bretagne -, connue aujourd’hui dans le monde entier (non pas dans la jungle amazonienne, ni dans les forêts de l’Ile de Bornéo, sans doute, mais en Chine, au Japon, en Russie, aux Etats-Unis, partout où souffle l’esprit, comme j’ai pu le vérifier), fut haute en couleurs en autorité et en grandeur morale, admirable personne en vérité, l’une des figures de proue du féminisme mondial, l’un des modèles de ce qu’une femme peut réaliser par amour pour son pays.

Ce n’est pas la description de la nullité personnelle de Claude qui a révolutionné ce chapître douloureux de notre histoire : sur ce point, on la savait très peu douée :  je le confirme. Mais pour la première fois, j’ai démontré l’imposture du  roi de France, en 1515, tentant de dépouiller totalement la Duchesse de Bretagne de ses revenus,   de ses fonctions et de son immense patrimoine. (Il en fera de même pour sa soeur, Renée de Bretagne et de France, qu’il réussira à dépouiller TOTALEMENT, par des manoeuvres que l’on peut qualifier de l’un des plus grands  » hold – ups  » de notre histoire; confere : la thèse très complète de Alain MORGAT; notre épais manuscrit sur le dépouillement de Renée; le livre de Anne Puaux sur Renée de France ….). Fait sans précédent, ayant eu en mains la copie du testament de Claude, détenue par la bibliothèque Mazarine, j’affirme PEREMPTOIREMENT QU’ELLE N’A JAMAIS LEGUE LE DUCHE DE BRETAGNE au dauphin de France François, son fils aîné, pour la raison que, LE DUCHE ETANT INCESSIBLE, ne pouvant ni être cédé, ni être vendu, ni légué, n’appartenant pas au Duc, elle ne pouvait en disposer, ni, EN AUCUN CAS, le transmettre à une autre personne que l’héritier légitime du trône. Voila ce qu’un spécialiste du droit médiéval SAIT (parce que c’est son métier), et ce qu’un historien stricto sensu NE SAIT pas (parce que ce n’est pas son métier). Ce qui est écrit DANS TOUS LES LIVRES A CET EGARD est simplement FAUX : en faisant de François, son légataire universel, la Duchesse Claude a légué à son fils ainé ce qui lui appartient – ses biens propres, RIEN D’AUTRE ; les Ducs de Bretagne n’ont jamais été les propriétaires du Duché – même si le terme  » propriétaire  » se rencontre souvent dans les textes du temps -; ils exerçaient seulement UNE FONCTION, tout comme les rois de France, et les autres principaux souverains européens du temps, qui n’ont AUCUN DROIT DE PROPRIETE sur les pays qu’ils gouvernent, dans l’intérêt général. Les souverains, quels que soient le titre qu’ils portent (roi, duc, prince, empereur, csar …) sont détenteurs de leur fonction, mais ce n’est pas une propriété de droit privé, qui leur permettrait d’en disposer à leur guise (Il est probable, si j’en ai le temps, que je consacrerai un article à cette notion de  » royauté – fonction « , bien connue des juristes, sécrétée par les théoriciens catholiques médiévaux – contrairement à certains royaumes hellénistiques, qui sont parfois les patrimoines privés des rois, et peuvent être légués par un simple acte privé, le testament : voir Michel HUMBERT, Institutions politiques et sociales de l’Antiquité, Dalloz, Paris, 1997, page 163. Sur l’absolue absence de droit de propriété des rois et des souverains sur leur pays, et sur l’impossibilité de transférer la couronne,ni entre vifs, ni par testament : voir, en particulier : Fr. OLIVIER – MARTIN, Histoire du droit public, Les Cours de droit, Paris 1939 – 1940, page 46;  Fr. OLIVIER – MARTIN, Histoire du droit français,  éditions du CNRS, Paris, 2005, page 209 :  » La fonction, tout en étant fixée dans une famille, ne lui appartient pas; elle doit être dévolue selon ses fins, DANS L’INTERÊT DU PEUPLE, et non pas dans l’intérêt de la famille … »; Louis Mélennec, mémoire de DEA, chapitre « Le testament de Claude de Bretagne « . Ce sera l’occasion de démontrer que, ce que ne savent pas les ignares héritiers de la  » révolution française « , qu’ aucun théoricien médiéval (FULGENCE, SAINT AUGUSTIN, SAINT THOMAS D’AQUIN, Jonas d’Orléans, Hincmar de Reims,…..), aucun juriste éminent du moyen âge n’a reconnu le moindre droit de propriété aux souverains sur leurs  » Etats  » : le  souverain exerce ses fonctions, au nom du peuple, qui les lui a confiées par un mandat; même si Dieu – selon les croyances du temps, qui ne sont plus les nôtres -, est intervenu dans  » l’opération « , pour faire des souverains leurs  » lieutenants sur terre « , pour les légitimer, pour leur donner autorité; le gouvernement du peuple est confié au souverain, non dans son intérêt, mais pour défendre le pays et la nation, exercer la justice, protéger les pauvres, les faibles , les orphelins, les affligés; ….. Némo, tome I, pages  955, 785,……… Quel drame d’avoir promu l’ignorance, en laissant entendre que la merveilleuse  » Révolution  » a créé tout cela, qui était connu – mais mal appliqué, il est  vrai, plus de MILLE ANS auparavant.

(CES PRINCIPES JURIDIQUES SONT ESSENTIELS A CONNAÎTRE : nous verrons une autre de leur application, dans une affaire qui a causé tant de tort à la Bretagne : celle de la prétendue  » VENTE  » DES PRETENDUS DROITS DE NICOLE DE BROSSE – BRETAGNE A LOUIS XI, cession juridiquement impossible, le Duché n’étant pas à vendre, ni vendable, ni cessible (Voir dans le mémoire de DEA de Louis MELENNEC, le très important chapître sur  » Le testament de Claude de Bretagne « ).

On sait qu’en 1480, Louis XI a prétendu avoir  » acheté  » à Nicole, descendante de la Duchesse Jeanne de Penthièvre, ses  » droits  » à la succession au trône de Bretagne, François II étant alors duc régant, et père de deux filles mineures, Anne et Isabeau. On sait aussi que c’est au nom de ces prétendus  » droits  » que son fils Charles VIII, parvenu au trône à la mort de son père, en 1483, a revendiqué la succession de François II de Bretagne, et envahi le Duché en 1487. Or, Louis XI n’avait rien acheté du tout, pour deux raisons au moins : la succession au trône n’était ni vendable ni achetable; Nicole, de surcroît, ne possédait AUCUN DROIT à la succession de François II !!!! C’est encore une des monstruosités inventées par le pays d’à côté pour s’emparer de la Bretagne (voir La BORDERIE, tome 4, pages 495 et 522, chapitres satisfaisants au plan historique, insuffisants au plan juridique). Troublant, non ? Messieurs les inventeurs de la théorie des  » folkloristes  » créateurs de la nation bretonne, vous venez d’enrichir vos connaissances : à vos plumes, vous pouvez copier, on a l’habitude. NB. Seuls d’Argentré et Planiol ont exposé (assez) clairement tout cela, quoique dans un style prudent pour le premier, car il risquait sa tête dans cette aventure, comme l’ont démontré les persécutions dont il a été victime de la part du gouvernement du roi de France, après la parution de son Histoire de Bretagne, à la fin du 16 ème siècle)

Les lecteurs bretons ont été intéressés  – et sûrement interloqués – par l’apport de cette étude sur ce personnage méconnu : l’article intitulé  » L’élimination de Claude de France du Duché de Bretagne « , publié par l’Agence Bretagne Presse, vient de dépasser 4030 lecteurs (Google). Si je veux résumer en quelque mots ce qu’elle fut – c’est à dire RIEN -,  je retiens ces quatre points : sans cesse engrossée, jusqu’à la moelle des os, elle a servi à mettre bas les sept enfants que son mari (François I er) lui a fait en dix ans; elle a laissé son nom à une sous-variété de prune (la reine-claude); son mari, comme le dit Brantôme, lui a donné la vérole, qui a  » abrégé ses jours « ; elle a rendu l’âme à 24 ans, comme elle avait vécu, sans faire de peine à personne : c’est tout juste si l’on s’est aperçu quelle était morte.

3 – LE TROISIEME CHAPITRE, enfin, énonce les éléments de la bibliographie sur laquelle sera fondée la rédaction de la thèse – si elle voit le jour : les livres et les thèses déjà publiés (ou à paraître), les archives publiées, nationales, départementales, municipales; enfin, les sources manuscrites, c’est à dire celles qui n’ont été publiées par personne, et qui sont encore enfouies sous la poussière des bibliothèques, certaines déjà connues des chercheurs, d’autres découvertes par le candidat – s’il a la chance de mettre au jour des documents inédits.

Les mémoires en Sorbonne sont loin – du moins ceux suivis par le professeur Barbiche à cette époque -, d’être de simples formalités. Les candidats, idéalement, sont testés dans trois directions : leur aptitude à prouver que leur travail va présenter un réel intérêt pour le public et pour le monde des chercheurs en histoire; leur aptitude à chercher, à rédiger, à argumenter, à démontrer; leur aptitude à  » épuiser « , si possible, toutes les sources consultables ou trouvables; leur aptitude à rédiger. (Le professeur Barbiche est un scrupuleux; à ma grande surprise, il a tout lu, y compris, une à une, les 34 pages de références du troisième chapitre; il a commenté certaines d’entre elles, et a même déplacé quelques virgules, au crayon ! Je ne lui ai pas dit que, habitué depuis la fin de mon adolescence aux Traités de stylistique, en matière de ponctuation, c’est lui l’élève, c’est moi qui suis professeur !).

Quant à la manière dont mon jury a appris (je suis tenté d’écrire : a « encaissé « ) que la Bretagne n’a jamais été   » intégrée  » à la France de son gré; qu’elle a été envahie, en 1487, en 1488, en 1491; qu’elle n’a jamais signé de  » Traité d’union  » en 1532, mais qu’un texte rédigé par le gouvernement français a été LU à la tribune de l’Assemblée nationale bretonne (le  » Parlement général de Bretaigne « ), non paraphé et NON VOTE par les Bretons; que les armées de François I er avaient soigneusement été disposées autour de Vannes; que celui-ci se tenait à proximité, au château ducal de Suscinio, prêt à intervenir et, sans aucun doute, à verser le sang, comme il l’a si bien fait au cours des guerres d’Italie ….. Ceci est une autre affaire. Il a bien fallu, au terme d’une délibération longue (on m’a gratifié d’une session spéciale, j’étais seul candidat à cette session, la délibération a donc été entièrement consacrée à mon  » cas « ),  m’accorder la mention Bien, le contraire était difficile. Le président faisait grise mine. A l’entrée de la salle des thèses, il a lâché, dans un profond soupir :  » Moi, je vous connais depuis deux ans; MAIS LES AUTRES NE VOUS CONNAISSAIENT PAS ENCORE !  » Et, le jury ayant pris place dans les larges fauteuils magistraux disposés sur l’estrade, la soutenance a commencé par cette phrase à mon intention, prononcée d’un ton accablé :  » Puisque nous sommes ici, racontez nous comment CE GRAND MALHEUR VOUS EST ARRIVE ! « . Cela étant dit d’une manière très réprobative.

Ce fut, comme lors de la conférence que j’ai donnée au Sénat en 1997, devant 300 personnes, avec l’admirable concours de Jacqueline DANNO, bretonne entre les bretonnes (Google, Wikipédia), sur Anne de Bretagne ( et les invasions françaises, c’était le but non avoué mais  non annoncé de cette intervention), un grand moment de jouissance.

LA CONCLUSION du chapitre traitant de la  » problématique « , quoique rédigée dans un pur style universitaire et classique (il est permis à tout candidat à quelqu’examen que ce soit, de montrer une partie de sa personnalité, non pas d’agresser violemment le jury, à peine d’échec assuré, car c’est lui qui détient le pouvoir, jusqu’à l’attribution officielle du diplôme auquel on postule) est FORT CLAIRE :

– La Bretagne, pays souverain, a été envahie en 1487, 1488, 1491, en violation flagrante des règles de droit du temps; elle a subi une première annexion, très dure, de 1491 à 1498;

– La Duchesse souveraine Anne, déjà mariée au futur empereur du Saint Empire, Maximilien d’Autriche, reine des Romains par ce mariage (elle porte ce titre dans ses actes durant l’année 1491), a été contrainte d’épouser Charles VIII, roi de France, sous l’effet des pressions auxquelles son jeune âge ne lui a pas permis de résister;

– En 1499, libérée par la mort de Charles VIII de France, ANNE, par un traité signé avec le roi de France Louis XII, son troisième mari, a pris toutes les mesures pour préserver l’indépendance de la Bretagne, en EXCLUANT du trône de Bretagne, ad vitam aeternam, les rois de France;

– En 1532, les Français, maîtres du jeu, ont monté une manigance ignoble et ridicule, tendant à faire croire que les Bretons ont sollicité l’Union de leur pays à celui de leurs ennemis;

– En 1789, la Bretagne a été intégrée de force dans un pays ennemi, et détruite en tant que pays autonome;

– L’oeuvre de la France en Bretagne, que l’on a réussi, par l’enseignement forcé imposé aux jeunes bretons, de 1789 à 1960, dans les écoles de la République, à présenter comme civilisatrice, a été abominablement destructrice : elle a TUE UNE CIVILISATION, elle a été une oeuvre coloniale d’une extrême cruauté mentale.

Ma conclusion annoncée tombe, comme un couperet, page 47 :

 » Les juristes – dont je fais partie – pensent que ce qui n’est pas conforme au Droit est immoral, ET N’AURAIT PAS DU SE PRODUIRE. Si cela s’est produit, LE DROIT DOIT PERMETTRE DE LE DETRUIRE : un acte non conforme au droit EST NUL ET DE NUL EFFET. Pour que les choses reprennent leur cours, il faut et il suffit que la NULLITE SOIT PRONONCEE par l’autorité compétente, SI ELLE EXISTE « .

En d’autres termes (le jury a parfaitement compris) : la BRETAGNE NE FAIT PAS PARTIE DE LA FRANCE, elle n’en a jamais fait partie; ce pays, depuis cinq siècles, a le statut d’OCCUPANT, rien d’autre. Comme la Grèce, la Bulgarie, d’autres pays encore, sous les Turcs.

Imagine-t-on un jury universitaire breton, tremblant de PEUR (de quoi, je vous le demande ?), capable d’écouter de tels propos ? Ce que les Bretons ont LA TROUILLE de faire, les Français le font, y compris en plein Sénat et en Sorbonne.

On sera convaincu, cette fois, que j’aime les Français, avec la plus grande sincérité, même si je condamne dans le même temps le travail destructeur de la France en Bretagne, en tous points assimilable à ce que fait la Chine au Tibet.

Avec cela, j’ai gagné l’estime de mon jury, qui a eu l’honnêteté de tout entendre, et de tout comprendre. Depuis 2001, je prends régulièrement des nouvelles du professeur Barbiche. Je ne lui en veux pas : il aime la France, qui est SON pays, en quoi aurais – je à redire à cela ? J’ai dîné récemment à deux reprises avec le professeur Bercé, que j’ai invité, avec son épouse, en 2009, à une conférence sur Anne de Bretagne, à Paris, bien entendu. Jean Picollec était présent : il ne passe jamais inaperçu (pour autant, en dépit de ses interventions fermes et appuyées, le débat a été empreint d’une certaine sérénité).

SUR LES THESES NEGATIONNISTES DE L’HISTOIRE BRETONNE.

Je renvoie à l’ excellente analyse intitulée  » Le dictionnaire d’histoire de Bretagne, dans la continuité de l’histoire française « , faite au nom du parti breton par Jérard, texte majeur par sa concision et sa précision, écrit par un érudit de l’histoire bretonne, en même temps que très subtil analyste politique. Ce texte énumère très clairement les principaux éléments  » triturés  » par les  » hystoriens  » en cause, cite nominalement quelques complices de la falsification de l’histoire bretonne (ce que je fais rarement, pour ne pas me salir) sur fond d’idéologie marxiste, et surtout DE NEGATIONNISME. Le plus ridicule, qui fait rire aux éclats, est de continuer à attribuer  » l’invention  » de la Nation bretonne à des  » folkloristes  » qui auraient vécu au dix – neuvième siècle. S’affubler soi – même d’un bonnet d’âne aussi énorme est incompréhensible. Les juifs ont leurs négationnistes, les Bretons ont les leurs. On avait peur de le formuler ainsi : c’est fait.

SUR L’IGNORANCE CRASSE DE CERTAINS  » BLOGGERS  » sur les mécanismes de LA FALSIFICATION DE L’HISTOIRE.

J’ai dit, répété et encore répété que l’histoire est écrite par le plus fort, celui qui détient le pouvoir militaire, législatif, administratif, pédagogique … A plus forte raison si l’enseignement, les programmes scolaires et universitaires, la NOMINATION DES ENSEIGNANTS et de leur appareil de contrôle (les « inspecteurs », ou soit disant tels, les partis au pouvoir, les syndicats, le ministère de l’éducation nationale …..), les carrières, sont entre ses mains. Je n’ai rien dit d’original en énonçant cette vérité élémentaire : tous les historiens d’aujourd’hui – y compris certains de ceux qui furent, par leur aveuglement et leur mutisme, complices des goulags et de l’assassinat de dizaines de millions d’innocents dans les pays de l’Est -, savent cela, et l’écrivent maintenant dans des livres savants. Ils leur manque de se mettre à genoux. Pour demander pardon.

En Bretagne, m’écrit madame Anna M., ce sont les plus bêtes et les plus ignares qui sont les plus méchants. Ce sont eux qui se répandent dans les blogs en injures grossières, à l’encontre de ceux qui tentent de les faire accéder à la Dignité d’hommes. L’injure, m’écrit un autre correspondant, est leur seul moyen d’expression, puisqu’ils ne savent rien. C’est aussi à leur intention, en particulier, que je recommande deux petits ouvrages, très accessibles, d’une haute qualité, d’un prix dérisoire (surtout sur les sites des revendeurs), écrits par des historiens de haut niveau : Madame Citron – Grumbach est femme de gauche; M. SEVILLA est plutôt homme de droite:

– Suzanne CITRON, Le mythe national, éditions ouvrières (1989). Réédition récente. Elémentaire, sans génie, mais très clair.

– Jean SEVILLA, Le terrorisme intellectuel (édition de poche chez Tempus). Admirablement documenté, très clair. Un livre de référence.

On peut ajouter le livre de Pierre Miquel, édité par Perrin en 2007, dans la collection Tempus, au prix de 10 euros), intitulé :  » Les mensonges de l’histoire « .

Pour aborder l’histoire de la Bretagne, telle qu’elle doit être réécrite, il est nécessaire de connaître les  » fondamentaux  » de l’écriture de l’histoire en général. Munis de ce petit viatique, les jeunes bretons comprendront aisément que, comme leurs parents et leurs grands parents sous la troisième république, ils ont été  » formatés  » pour croire des choses fausses, et comment 200 000 d’entre eux sont morts pendant la grande guerre pour des causes qui étaient, non les leurs, mais celles du pays voisin : tous les jours, à l’école de la République voisine, dont les ficelles étaient tirées depuis Paris, on les a humiliés, en les persuadant qu’ils étaient des ploucs, et qu’ils étaient ce qu’il ne sont pas : des Français. Après leur avoir bourré le mou, sans aucune chance pour eux d’accéder à la vérité de LEUR HISTOIRE, ils étaient prêts à se sacrifier pour une patrie qui n’était pas la leur : on s’est servi d’eux, pour la grande honte de ceux qui ont perpétré ce crime.

L’EXHUMATION DE L’HISTOIRE DES PEUPLES PEUT ÊTRE UNE PSYCHANALYSE COLLECTIVE. UNE HYPOTHESE EXPLICATIVE DE L’OUBLI, PAR LES BRETONS, DE LEUR SINISTRE HISTOIRE.

Nos spécialistes en psycho – pathologie collective (le docteur Carrer, notamment), auront un jour à se pencher sur le point de déterminer la part que la honte de ce qui leur est arrivé depuis plusieurs siècles – après la massacre leurs armées à Saint aubin – du – Cormier -, a pu jouer dans l’oubli par eux mêmes de ce qui fait tâche dans la mémoire collective. Ce ne sera, en toute hypothèse, qu’une petite partie de l’explication du phénomène. La cause principale, nous l’avons dit, est l’écrasement des esprits par la puissance coloniale, qui a supprimé jusqu’à ces dernières années toute possibilité d’accéder à l’histoire.

Pour les personnes humaines, Freud a démontré, par l’analyse du processus de refoulement, que chaque individu, d’une manière involontaire et inconsciente, enfouit au fond de lui même certains souvenirs désagréables, pour ne les retrouver qu’au prix d’un véritable travail, celui qu’il accomplit sur le divan analytique, durant des années.

Ce phénomène existe aussi dans les collectivités humaines, à plus forte raison les peuples et les nations, humiliés par les envahisseurs, les colonisateurs, les dominants qui les ont écrasés ou persécutés : ils refoulent dans leur inconscient les évènements douloureux qu’ils ont vécus, et ne veulent se souvenir que du reste. Le travail de l’historien, à condition qu’il soit honnête – et qu’il connaisse, bien entendu, les principes généraux de la psychanalyse, et ce par quoi elle peut guérir -, ressemble à une psychanalyse. Mais les analysés (on dit aujourd’hui : les ANALYSANTS), au lieu d’être des individus allongés sur un divan, écoutent collectivement ce qu’on leur dit, sauf à eux de prendre ou de laisser, car la liberté de conscience est une condition sine qua non de la guérison. Je suis très conscient de participer à un travail de cette nature. (Si j’écris un jour le roman de mon existence, j’entrerai plus avant dans ce qu’est ma démarche ici, car rien, dans tout cela, n’est l’effet de l’improvisation; je dirai aussi, m’étant intéressé de très près à la psychanalyse pendant plus de vingt ans, ayant beaucoup écrit et enseigné sur les névroses traumatiques, provoquées par les stress de toutes natures (la frayeur, l’émotion, les guerres, les coups et blessures, les accidents, l’emprisonnement, la déportation, les défaites militaires, l’occupation des pays, avec le cortège d’humiliations qui en résulte souvent, comme cela s’est produit en Bretagne et ailleurs …..), ayant effectué un nombre considérable d’expertises de névroses de stress – plusieurs milliers en quarante ans, de 1970 à 2010 -, j’ai été conduit à formuler – avec d’autres, bien sûr -, en me confrontant à des amis psychiatres juifs (Serge BORNSTEIN, que j’ai chargé de la rédaction d’un chapitre important de mon traité de pathologie post-traumatique; Ludwig FINELTAIN, directeur du Bulletin de Psychiatrie : voir ces noms), et aux psychiatres militaires (les professeur JUILLET et MOUTIN, entre autres : voir ces noms), les mieux informés de ces problèmes, des hypothèses de travail qui se sont révélées exactes : savoir que les grands principes énoncés par Freud pour les individus, sont transposables, pour l’essentiel, aux peuples et aux nations. Nous sommes un certain nombre à le penser. (Quelques unes de mes publications figurent dans Internet : voir : Mélennec psychiatrie, névroses, névroses de stress, syndrome breton, névrose bretonne, névrose collective, traumatisme identitaire, barème d’évaluation des infirmités psychiatriques …..).

Je livre ici, dans le désordre, quelques réflexions.

On sait que les déportés ne parlent jamais à leurs enfants des souffrances qu’ils ont vécues. Le feraient – ils ? On ne les comprendrait pas. Je lis dans le journal  » Scotts independant  » (octobre 2010), que je dois à l’obligeance de Paul CHEREL, une explication possible de l’ignorance ou de la mauvaise interprétation du  » Traité d’Union  » de l’Ecosse et de l’Angleterre, en 1707.  » Nous fûmes achetés et vendus par l’or anglais  » écrit l’auteur. Sinistre souvenir ! Voila pourquoi les Ecossais n’osent pas se remémorer cette triste chose ! Dans le journal le Monde du 13 novembre, il est rappelé que longtemps, dans les sociétés créoles des Antilles, l’esclavage a été occulté, non pas seulement par les anciens maîtres, mais aussi par les anciens esclaves, comme une honte collective. Les Bretons ont longtemps nié – pratiquement jusqu’à nos jours – qu’ils ont été envahis, battus, détruits, humiliés. Les négationnistes osent encore affirmer qu’en 1488, le roi de france étant roi en Bretagne – pour la raison, disent – ils, que la Bretagne n’était qu’une partie de la France (!!!!) -, les invasions ne furent pas des invasions, mais …… des opérations de maintien de l’ordre, chroniquement perturbé par les Ducs ! Le Procureur Général Syndic des Etats de Bretagne, le comte de Botherel, clamait haut et fort, en 1789 :  » La Bretagne n’a jamais été envahie ni vaincue; ELLE A LIBREMENT TRAITE AVEC LA FRANCE « . Flatteur pour l’égo national breton, mais faux, archi faux ! La Bretagne a du faire face aux invasions françaises de 1487 à 1491; ses armées ont été massacrées; elle a été humiliée plusieurs siècles durant elle l’est toujours, avec les complicités que l’on sait); enfin, elle n’a jamais signé de traité de soumission à l’égard de son ennemi héréditaire …. De même ai-je lu cette affirmation insensée dans un article signé par un universitaire breton :  » La langue bretonne n’a pas été persécutée par la France au 19 ème siècle : c’est VOLONTAIREMENT que les parents ont conseillé à leurs enfants d’apprendre le français, pour s’ouvrir de nouveaux horizons « . Incroyable, non ? De même, quiconque a séjourné en pays cathare – c’est mon cas -, ne peut qu’être frappé par la vigueur et l’amertume que laissent les abominables massacres perpétrés par les armées du roi de France lors de la  » croisade  » albigeoise durant le 13 ème siècle. Les festivals d’été, chaque année, HUIT SIECLES PLUS TARD, commémorent ces tristes évènements, comme j’ai pu le constater. On m’assure qu’en 2010, des Languedociens viennent encore cracher sur ce qui reste du tombeau du boucher Simon de Montfort – auquel on prête la phrase horrible :  » Tuez les tous ! Dieu reconnaîtra les siens « -, dans la basilique Saint Nazaire et Saint Celse. Il ne s’agit pas de cultiver la haine, sentiment blâmable, mais ceci donne à penser que les Bretons doivent montrer davantage de courage pour célébrer leur histoire, PARCE QU’ELLE EST LEUR IDENTITE MÊME.

Voila une thèse que j’aimerai bien voir publier :  » Du refoulement par les peuples opprimés de leur passé. Des causes et du mécanisme du refoulement collectif « .

A ECOUTER ET RE – ECOUTER : L’émission diffusée sur la radio Lumière 101 : le bêtisier des langues (60 minutes). Il y est question des thèses ridicules diffusées par la France sur la supériorité de sa langue, et de l’écrasante subtilité des Bretons (sur ce point, le rire est autorisé; on comprendra en écoutant l’émission). A faire connaître autour de vous (Tapez dans la case google : Lumière 101 : le bêtisier des langues).

NB. La présente chronique inaugure deux nouvelles  » entrées  » dans Google et les autres moteurs de recherche : LE NEGATIONNISME DE L’HISTOIRE BRETONNE; LA FALSIFICATION DE L’HISTOIRE BRETONNE. Faites vous plaisir : tapez ces deux expressions dans la case Google : vous verrez ainsi – avec quel soulagement -, que nous venons, tous ensemble, de créer deux chapitres nouveaux de notre histoire, qui vont se  » peupler  » peu à peu. Entre nous soit dit : je préfère me trouver parmi ceux qui disent la vérité : c’est le seul rôle que je sache jouer. Quel malheur si je me trouvais – comme d’autres, quelques noms vous viennent immédiatement à l’esprit -, parmi les falsificateurs, les menteurs, les négationnistes !

Etait – il nécessaire d’attendre l’an 2010 pour qu’il en soit ainsi ?

Alléluia ! Honni soit qui mal y pense !

Le bon docteur Louis MELENNEC.

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