LE HACHIS PARMENTIER PERPETRE EN BRETAGNE ET EN VENDEE PAR LE PAYS AUTO – PROCLAME DES DROITS DE L’HOMME : AU REGARD DU DROIT INTERNATIONAL, LA Bretagne est un pays occupé, RIEN D’AUTRE. .

 NOTA BENE : La présente chronique est « enrichie » ce lundi 16 mai par les injures proférées contre les Bretons au 9 ème siècle, et le sera plus tard par des extraits de la lettre d’une violence extrême contre le DUX Nominoé, par les évêques Francs. (Les textes sont difficilement accessibles présentement. L’auteur écrit quand il peut, ou il peut, ce qu’il peut, souvent de mémoire, sauf à rectifier ultérieurement les erreurs minimes qu’il peut commettre en attendant de pouvoir consulter ses archives).

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 » (Après la  » révolution  » de 1789, pendant le 19 ème siècle), les Pères de la République (française), imprégnés d’une RELIGION DE LA FRANCE, ASSIGNERENT à l’enseignement de l’histoire un objectif PATRIOTIQUE : à tous les enfants du pays, majoritairement issus des villages ruraux AUX MILLE PARLERS, seraient inculqués l’amour d’une PATRIE UNE ET INDIVISIBLE, et la foi en la SUPERIORITE DE LA FRANCE. L’historien Ernest LAVISSE fixa, pour les écoles, un texte du passé, organisé autour d’une FRANCE SANS COMMENCEMENT, incarnée dans une Gaule mythique, d’une succession de guerres ET DE CONQUETES LICITES, puisqu’ils construisaient UNE PATRIE PREEXISTANT A SA FORMATION. Les abus de pouvoir servant la grandeur et l’unité de L’ETAT ETAIENT LEGITIMES « .

(Suzanne CITRON, maintes fois citée comme un auteur de référence – accessible, par la simplicité de son style et la clarté de ses propos, même aux ignares baveurs bretons qui opèrent dans les blogs -, Le MYTHE NATIONAL, Editions ouvrières, Paris page 15, Paris, 1997).

 » Si nos jeunes Bretons connaissaient leur Histoire – la vraie, pas la fausse -, s’il se mettent à l’étudier, s’il comprennent que dans cette phase de la récupération de nos Droits, c’est UNE PRIORITE pour nous tous, ON NE LES TIENDRA PLUS ! »

(Marcel TEXIER, ex Président de l’OBE; lettre à Louis MELENNEC ).

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LES BRETONS NE SE RECONSTRUIRONT, ET NE RECONSTRUIRONT LEUR PAYS ET LEUR PEUPLE QU’EN RECONSTITUANT LEUR HISTOIRE, LA VRAIE, et en l’étudiant avec le plus grand soin.

Je commence cette chronique par des considérations qui ne sont qu’en partie en dedans du sujet : le fait qu’avec des ARCHIVES D’ETAT – en aucun cas des archives  » provinciales « -,  magnifiques, superbes, on continue à neutraliser en Bretagne des élèves en thèse dans des ornières, dans des sujets sans intérêt, ou, si par hasard le sujet est intéressant, à le pervertir par des conclusions qui démentent le contenu même de leurs recherches est plus que navrant. Pour gagner un temps précieux, relisez ma chronique :  » De la trouille bretonne « : vous comprendrez tout.

Je suis stupéfait, en 2011, de lire encore dans certains  » blogs  » bretons qu’on ignore que l’histoire en général, l’histoire bretonne en particulier, ont été falsifiées par ceux qui ont intérêt à le faire – les puissants du jour, ceux qui détiennent le pouvoir, jusqu’à ce qu’ils soient chassés par d’autres -, et sont enseignées comme des des vérités révélées, c’est à dire comme des dogmes, inclus dans des catéchismes destinés à s’emparer des esprits et à les faire marcher et à se courber dans le sens souhaité.

Je rappelle souvent cette scène savoureuse, transmise par la télévision française : un Sénégalais, fort benoîtement, sans aucune agressivité contre l’ancienne puissance coloniale, racontait que dans son enfance, à l’école, l’instituteur apprenait à ses élèves, non pas l’histoire de l’Afrique, mais l’histoire de France. Il avait donc cru que Saint Louis, Jeanne d’Arc, Napoléon et d’autres faisait partie du Panthéon de son Sénégal natal. Il ajoutait, très sérieusement, sans rire :  » Mais oui, monsieur ! Comme on nous avait appris par coeur que nos ancêtres s’appelaient les GAULOIS, nous AVONS CRU, DE BONNE FOI, QUE NOUS DESCENDIONS DES GAULOIS !!!

Cette brève et cocasse histoire permet, je l’espère, à ceux qui n’ont pas encore compris ce à quoi je travaille depuis des années : nous libérer du carcan de l’idéologie du pays qui nous a colonisé, et qui nous colonise encore, derrière les sophismes dont nous ont abreuvés les  » hystoriens  » bretons, depuis des générations.

Voici deux citations qui vont montrer, sans faire appel à des concepts intellectuels, comment marche cette mécanique infernale.  Elles sont extraites de » manuels  » d’histoire de  » LA  » France, qui étaient enseignés et appris par les jeunes élèves de l’ « hexagone » et des territoires colonisés, jusqu’après mon enfance, c’est à dire jusque dans les années 60. C’est dans ce discours que moi, Breton, j’ai baigné, comme les autres :

 » Suzanne CITRON, Le Mythe National, page 62 : De la manière d’incruster dans la tête des colonisés, non pas leur histoire, mais celle du colonisateur …….

 » Suzanne CITRON, Le Mythe National, pages 43 et 38 : De la manière d’exalter, non pas le pays du colonisé, mais celui du colonisateur …………..

(A suivre).

Nous avons là LES PRINCIPAUX ELEMENTS DU DECERVELAGE DU PEUPLE BRETON PAR LE PAYS DES DROITS DE L’HOMME :

– LINTERDICTION STRICTE D’ENSEIGNER L’HISTOIRE DE BRETAGNE EN BRETAGNE. Dans cette opération nauséabonde, ceux que l’on dénomme pompeusement » les Parlementaires Bretons  » (par dérision, sûrement), jouent depuis qu’ils existent un rôle que l’on n’aimerait pas remplir à leur place ; ils nous déshonorent.

– L’ENSEIGNEMENT DE L’HISTOIRE DU COLONISATEUR aux lieu et place des notre histoire Nationale. C’est une infamie. …………………;

J’ai maintes fois parlé de la thèse de LEPAGE, sur le dépouillement de la puissance souveraine de Bretagne des ses prérogatives financières après l’invasion française de 1491, et le mariage contre nature d’ d’Anne de Bretagne avec le roi envahisseur, Charles VIII, fils de l’ennemi mortel de la Bretagne, Louis XI (elle était déjà mariée avec Maximilien, d’une manière canoniquement valide, avec Maximilien, roi de Rome, futur Empereur du saint Empire). Je pense le plus grand bien de cette thèse, je l’ai dit. Seulement, s’il est intéressant de connaître  » Les finances et la politique en Bretagne au début des temps modernes, de 1491 à 1547  » – c’est le titre de cet ouvrage de 748 pages -, il aurait été infiniment plus important que l’auteur traitât EXCLUSIVEMENT – sujet qu’il évoque à de multiples reprises, mais sans oser aborder de front la question – les moyens pervers mis en oeuvre par la France, maîtresse des lieux par la force, pour phagocyter, pour digérer la pays, dès la mort d’Anne de Bretagne, avant même l’annexion de 1532, en s’emparant de tout, et en excluant les Bretons de presque toutes les fonctions importantes, collabos mis à part. Ce jeune chercheur avait l’étoffe, la conviction, l’acharnement qu’il fallait pour mener à bien ce travail. J’ai guidé moi-même quelques thèses, dans diverses disciplines; je condamne sévèrement celui qui a patronné celle-ci, en la fourvoyant. Je confirme que j’ai moi-même effectué les mêmes recherches, d’une manière encore plus détaillée que LEPAGE – pour l’anéantissement de l’Etat breton, s’entend, non pas pour les finances bretonnes, auxquelles la thèse ci-dessus est consacrée d’une manière presqu’exclusive -, et que, bien sûr, les archives étant les mêmes pour tous, mes constatations sont identiques. (Il est possible que je publie un abrégé de mes recherches, dans un style très limpide, si mes loisirs me le permettent).

J’ai placé au sommet des historiens bretons Dupuy, Planiol (que les branleurs bretons, baveurs impénitents sur l’histoire de leur pays, qu’ils ne connaissent ni de près ni de loin, ne liront jamais, ces auteurs étant dans la stratosphère, donc hors de portée pour eux, d’une manière définitive), et d’Argentré – même s’il est exact que cet auteur de la fin du 16 ème siècle, alors même que la science historique n’en est qu’à ses balbutiements, en Bretagne COMME PARTOUT AILLEURS, a commis de nombreuses erreurs sur les temps anciens, et dont des auteurs (très) modestes comme CROIX, MINOIS ……. ne peuvent même pas comprendre ce qu’ils disent, car, alors qu’ils sont de simples historiens, deux des auteurs précités (d’ARGENTRE et PLANIOL) furent les plus grands juristes de leur temps, dont les écrits m’ont plongé, moi juriste universitaire, spécialisé sur le tard en droit médiéval, DANS LE RAVISSEMENT, tant leurs écrits m’ont enrichi sur la signification des évènements qui nous ont férocement opposés au pays étranger qui jouxte nos frontières à l’Est, comme une lumière éclaire soudain une nuit noire.

La France a envahi militairement la Bretagne en 1488, a détruit nos armées en juillet de la même année, a annexé notre pays une première fois de 1492 à 1498, une seconde fois en 1532 par une proclamation unilatérale qualifiée par elle de  » Traité « , a détruit nos Institutions avec une extrême brutalité en 1789, sans notre consentement, a assassiné notre langue et notre culture au 19 ème siècle, placé ses  » pions  » partout,  et continue à tout diriger chez nous à partir de sa capitale – avec de nombreuses complicités locales, il est vrai, qu’on peut – qu’on DOIT – désigner par leurs noms : les COLLABOS et les KAPOS.

EN DROIT INTRNATIONAL,LA FRANCE A LE STATUT D’OCCUPANT, rien d’autre. J’engage tout mon honneur professionnel de juriste respecté, au terme de 42 ans de carrière, dans cette affirmation, qui, pour moi, ne comporte aucune forme de réserve ou de réticence.

Les Bretons disposent de toutes les armes juridiques pour se battre – au prix d’un combat long et difficile, devant les juridictions et les institutions internationales. Je sais de quoi je parle : j’ai pénétré un nombre incalculable de fois le coeur de l’Etat français, j’en AI FAIT L’AUDIT, du temps que j’étais Consultant près le Médiateur de la République, cette fonction m’ayant ouvert les portes de TOUS LES MINISTERES auxquels j’ai souhaité rendre visite (Justice, Finances, Santé, Affaires sociales, Travail, Intérieur, Anciens combattants, et tutti quanti); identiquement de tous les cabinets ministériels; identiquement encore des cabinets de plusieurs premiers ministres (Balladur, Juppé, Jospin, Villepin ….), de plusieurs présidents de la République (Mitterand, Chirac), ainsi que l’accès à la Cour des comptes, au Conseil d’Etat, à la Cour de cassation, aux cabinets de deux présidents de la Cour de justice de la République – tous deux bretons, d’ailleurs, l’un de Vannes, l’autre de Douarnenez -; identiquement encore à de nombreux parlementaires, chefs de groupe au Parlement, et autres personnalités informées des affaires, ce qui m’a permis d’apprendre comment, pourquoi, par quels moyens on les traite. De plus, j’ai été membre de deux juridictions, dont l’une de degré national. Cet audit a été long, laborieux, il s’est fait par petits fragments, le non-dit et l’absence de transparence étant les règles d’or de la désastreuse gouvernance de l’Etat Français. Surtout pour le fonctionnement de la justice, sur laquelle on est aujourd’hui beaucoup mieux informé, grâce aux incessants procès en corruption et en abus des deniers publics, à la presse, aux condamnations prononcées par les tribunaux correctionnels, au travail de fourmi de quelques juges d’instruction (que M. SARKOSY a voulu supprimer ou châtrer), à des personnalités éminentes comme madame Eva JOLY, admirable par son honnêteté intransigeante et ses idéaux élevés. Mes interlocuteurs m’ont honoré, très largement, d’une grande confiance;  il existait parmi eux beaucoup de gens sincères, seulement contraints par le carcan du système de se taire. La moisson des faits et confidences recueillies  est d’une richesse exceptionnelle; si je n’étais un idéaliste incurable, ce que j’ai appris m’aurait guéri de (presque) toutes mes illusions d’enfance, d’adolescence, et d’homme mûr. J’ai suivi avec assiduité, mais sans passion, les débats politiques. Je n’ai eu de contacts personnels ni avec F. Mitterand, ni avec J. Chirac. Mais connaissant leur médiocrité, les ayant entendus dans leurs discours insipides à L’Elysée et ailleurs, je les ai ai confondus dans leur égale nullité de politicards de bas niveau.

( La campagne médiatique actuelle, menée par les clans que l’ont sait, vise à faire de François MITTERAND un héros, ce qu’il n’a certes pas été, ni de près ni de loin, ce que savent fort bien ceux qui ont été en situation de suivre sa carrière depuis les origines, de Vichy à sa mort. Le but politique est évident : en tentant de tirer son image vers le haut, on abaisse Nicolas SARKOSY, la comparaison (implicite) se faisant d’elle même; c’est une malversation typique, une grossière manipulation de l’opinion, qui n’a aucun moyen pour éviter cette contamination mentale. Ceux qui se réclament de son héritage (quel héritage ???), pensent recueillir un peu de foin pour les prochaines élections. Mais aucun de ses anciens courtisans ne l’a jamais admiré, car il n’était pas admirable.

LES CHOSES DOIVENT NECESSAIREMENT EVOLUER EN BRETAGNE – comme au Canada français, en Catalogne, au Pays basque, au Pays de Galles -, à condition de se battre, sans jamais compromettre ni rien céder sur l’essentiel, et sans jamais se lasser. CE COMBAT DOIT ETRE COLLECTIF; il passe obligatoirement par la cessation des guéguerres infantiles et dérisoires que se livrent entre eux des myriades de groupuscules fondés sur le narcissisme individuel, et l’incapacité de dépasser le bout de son nez. Tant que les Bretons se comporteront en esclaves, ILS SERONT TRAITES EN ESCLAVES : leur servitude est volontaire. Ils sont maintenant largement  éclairés sur les données du problème, et sur ce qu’il faut faire : leur sort est entre leurs mains, ils ont et ils auront ce qu’ils méritent.

J’ai longuement parlé de la thèse très épaisse de Laurence MOAL, sur  » L’étranger en Bretagne au Moyen Âge « , préfacée par Jean KERHERVE – un homme qui n’a pas encouru l’accusation de n’être point intelligent, pourtant -, riche en renseignements de toutes sortes – connus d’ailleurs par les travaux de LA BORDERIE (Histoire de Bretagne, tome … , Pages ….). Cette thèse développe, en long, en large et en travers ce que que l’élite des chercheurs et lecteurs passionnés de l’histoire de Bretagne savent, depuis toujours : au moyen âge,  les Bretons et les Français se DETESTENT, se regardent en chiens de faïence ……  Du côté breton, ces sentiments très négatifs se comprennent : depuis plusieurs siècles – malgré des accalmies parfois durables-, la France n’a cessé, comme le dit PLANIOL, de chercher des querelles stupides au Duc de Bretagne, dans le but d’essayer d’asservir son Etat Souverain, en s’inventant des prérogatives et des droits dans sa Principauté (elle n’en possède AUCUN), par tentatives successives de  » grignotage  » dans de nombreux domaines : par bonheur, les Bretons de ce temps ne sont pas comme ceux d’aujourd’hui : les Français, DANS TOUS LES CAS DE FIGURE, sans aucune exception, sont renvoyés dans leurs cordes, jusqu’aux invasions fatales de 1488 et de 1491. Le danger est ressenti d’une manière si constante pendant plusieurs siècles en Bretagne, que le gouvernement a pourvu le pays d’un appareil défensif formidable, constitué de châteaux et de ville fortifiées, dressés face à l’ennemi : Dol, Saint-Aubin-du-Cormier, Vitré, Fougères, Rennes, Chateaubriand, Ancenis, Clisson, Nantes, Pornic …… Sous le règne de François II, père d’Anne de Bretagne, les investissements financiers du gouvernement et des villes, provoquées par la conviction d’une invasion prochaine, sont d’une telle importance, que ces dépenses indispensables soulèvent un vif mécontentement dans la population. Cette  » zone  » défensive, qui subsiste en grande partie, va faire l’objet d’un classement en tant que telle, tant elle est la preuve tangible que la France et la Bretagne sont des pays résolument et définitivement distincts et opposés. De nombreux châteaux ont été rasés par les Français : la perte pour notre patrimoine historique est irréparable. C’est un grand chagrin pour tous les Bretons. Les crimes contre l’humanité étant imprescriptibles, le problème des réparations va nécessairement se poser : tout ce qui peut être reconstruit et restauré le sera.

On me dit que je parle souvent des  » collabos  » et des  » kapos « . C’est vrai. Mais j’essaie d’être juste. Lors de la funeste séance du 4 août 1532, à Vannes, les députés bretons convoqués par la France, avaient le canon dans le dos. Ceux qui, contraints par les évènements, n’ont pas oser se rebeller contre l’envahisseur pendant les siècles qui ont suivi, n’étaient pas tous méprisables. Je n’aurai pas l’audace de dire qu’à leur place, j’aurais été plus courageux qu’eux. Le rouleau compresseur français a été abominable, il ne faut jamais l’oublier.

GRÂCE AUX TRAVAUX DE REYNALD SECHER, L’HORREUR DE L’ORDRE DONNE A PARIS DE GENOCIDER LES BRETONS ET LES VENDEENS EST MAINTENANT CONNUE.

Les universités françaises et bretonnes non seulement n’ont rien fait pour s’associer à ce travail de vérité, mais ont persécuté cet auteur. Leur responsabilité dans la falsification de l’histoire est d’une lourdeur qui va devenir pour eux un poids insupportable, tant qu’ils vivront. Bien sûr, je souhaite qu’ils vivent encore longtemps : ainsi, ils supporteront plus longtemps le cauchemar de leurs erreurs.

Tous les chercheurs savent maintenant que LA FRANCE – comme d’ailleurs la plupart des pays, soulignons-le une fois de plus, y compris la Bretagne -, a construit peu à peu son  » roman national « , par un processus souvent conscient, l’écriture de l’histoire ayant toujours, peu ou prou, jusqu’à une époque récente, été sous la dépendance du pouvoir politique. Quiconque a suivi la révélation des atrocités commises en Union soviétique, en Turquie, savent que pendant plusieurs dizaines d’années, ceux qui auraient du être les premiers concernés, ne se sont pas même doutés de ce qui s’était passé. Le génocide arménien de 1915 et de 1916, au cours duquel les politiques turcs au pouvoir ont fait exterminer un million deux cents mille innocents, dans des conditions atroces est nié par le pouvoir actuel qui règne à Ankara. Une grande proportion de la population turque actuelle ignore encore à peu près tout de ce qui s’est passé sur son territoire ……

Les Bretons, à l’égard de leur propre histoire, sont dans la même situation que les TURCS A L’EGARD DU GENOCIDE ARMENIEN. De même que ce génocide reste pour la Turquie un tabou d’Etat, de même la vérité de l’histoire de la Bretagne est un TABOU ABSOLU POUR L’ETAT FRANCAIS. Ce n’est pas dans le petit manuel de l’abbé Poisson qu’on apprend l’histoire de notre pays. Sûrement pas, non plus, dans  » Wikipédia  » qui, pour la Bretagne en tous cas, très étroitement encadrée et surveillée, est UNE ENCYCLOPEDIE DES ERREURS. Ce n’est pas à dire que cet ouvrage très modeste du brave abbé Poisson – complété par M. LE MAT -, soit inutile : même si aucun des deux auteurs n’est historien, il a le mérite d’ouvrir une porte, si étroite soit-elle. Et de donner le goût d’en savoir plus. (Je répète, une fois de plus, que M. Jean Pierre LE MAT est l’auteur d’un site excellent – contreculture.org – QUE TOUT BRETON DOIT AVOIR LU, car il contient une collection d’horreurs que les Français ont osé proférer sur les Bretons, de même que le BÊTISIER publié par l’Agence Bretagne Presse, et la très longue chronique, très fournie, publiée dans mon blog il y a deux ou trois ans). …..

LES INJURES ENTRE LES FRANCS ET LES BRETONS SONT DE TOUS LES TEMPS. J’ajoute ici une curiosité, qui va surprendre beaucoup de lecteurs : les horreurs proférées par les Francs contre les Bretons ne datent pas de la  » révolution  » de 1789, mais du 6 ème siècle au moins; quiconque aura le courage d’aller dans une bibliothèque, en trouvera une collection dans le poème en l’honneur de Louis le Pieux, par Ermold le Noir; qui ne manque pas, non plus, de désigner à de très nombreuses reprises le chef des Bretons (MORVAN) par son titre de ROI (rex), et de désigner sa femme sous son titre de REINE. Il est important que je recherche, à votre intention, quelques passages de ce texte capital : vous allez être effarés, car en 818, les Francs pensent déjà que les Bretons font bien pire que de pousser des gorets dans des landeaux : ils ne sont pas des êtres humains, CE SONT DES PORCS !

Les frontières bretonnes ont toujours été très agitées. Les incursions bretonnes dans les territoires sous la domination des Francs (Nantes, Rennes, Angers, Laval …) sont telles, qu’une « marche » militaire, large d’une centaine de kilomètres, a été créée pour tenter de « contenir » les Bretons chez eux.

En 814, Louis dit « Le Pieux », succède en qualité d’Empereur à son père Charlemagne. En 818, il envahit la Bretagne à la tête d’un armée que Ermold le Noir décrit comme considérable. Il s’est informé, préalablement, sur la Nation bretonne, en appelant autour de lui les gouverneurs des provinces (les « Comtes », ou « comes »).

Voici ce que dit Lambert, comte de Nantes – ville alors non bretonne -, chargé du commandement de la « marche » de Bretagne :

 » Cette nation rebelle et superbe s’est jusqu’ici montrée rebelle et sans pitié.

Dans sa perfidie, le Breton ne conserve de chrétien que le nom. Les oeuvres (pieuses), le culte, la foi, n’existent point chez eux. Les orphelins, les veuves, les églises, n’ont rien à attendre de sa charité. Chez ce peuple, le frère et la soeur vivent dans une infâme union. Le frère enlève la femme de son frère. Tous s’abandonnent à l’inceste, et NUL NE RECULE DEVANT AUCUN CRIME. ils habitent les bois, n’ont d’autres retraites que les cavernes, et mettent leur honneur à vivre de rapine, comme les bêtes féroces. La justice n’est chez eux l’objet d’aucun culte; ils ont repoussé loin de chez eux toute idée de juste et d’injuste ……… » ( A suivre).

Collection des mémoires relatifs à l’histoire de France. Ermold Le Noir, Faits et gestes de louis Le Pieux (Paris, 1824, publié chez Brère, 68 rue Saint André des Arts).

LES BRETONS VONT-ILS ENFIN REDEVENIR DES HOMMES, ou rester des LARVES  ??????

Voilà que j’imite, sans le vouloir, ce bon Montaigne : j’annonce un thème dans le titre de ma chronique, et je parle de toute autre chose. Les rieurs se gausseront avec moi de ces faux  » sçavants  » qui se répandent dans les blogs, et qui ignorent cette règle incontournable : si l’on veut être d’une efficacité quelconque, dans quelque domaine que ce soit, on doit USER D’UN STYLE IRREPROCHABLE, et connaître les subtilités de la langue que l’on parle, en particulier l’orthographe, la grammaire, la conjugaison des temps, imparfait du subjonctif compris. Si je me réfère à Montaigne, ce n’est pas pour tirer gloire de ce rapprochement : c’est pour leur donner la diarrhée, un fois de plus, car ils souffrent de flux de ventre. Voyez dans mon site : Louis Mélennec, lettre à Kriglo, on sera précisément renseigné sur mon approche des choses, qui est exactement celle que je décris dans ce texte.

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