LA TURQUIE VA-T-ELLE FAIRE VOTER PAR SON PARLEMENT UNE LOI MEMORIELLE RECONNAISSANT LE GENOCIDE BRITO-VENDEEN de 1793-1794, et assortir la violation de cette loi de sanctions très sévères ?

(Article en cours d’élaboration)

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NOTE IMPORTANTE : COMMENT INONDER LA FRANCE ET LA BRETAGNE DE NOTRE HYMNE NATIONAL : « Vieux Pays de nos Pères « , BRO GOZ VA ZADOU.

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Le jour ou nos symboles nationaux auront partout remplacé les symboles étrangers sur nos terres, la partie sera virtuellement gagnée, sans qu’une goutte de sang ait coulé. N’oubliez pas que nous sommes des démocrates, des pacifistes, respectueux des autres et des cultures des autres, à condition qu’elles n’incitent ni à la haine, ni à la violence.

(Sur nos symboles nationaux : voir : ABP, le massacre de Saint-Aubin-du-Cormier doit être proclamé deuil national).

Il existe de nombreuses versions du BRO GOZH VA ZADOU. L’une des plus accessibles et des plus faciles à expédier par mail, est diffusée sur YOUTUBE et DAILY MOTION. Je l’ai mise dans le domaine public il y a plusieurs années : elle est donc destinée à être diffusée largement, sans risque aucun pour ceux qui l’utiliseront, et avec un large bénéfice pour ceux qui l’entendrons : savoir QUE NOUS EXISTONS, QUE NOUS ENTENDONS QUE CELA SE SACHE, d’une manière irrémédiable, ferme, et définitive.

Voici comment procéder :

1 – Tapez dans la case « Google » les mots suivants : bro gozh mélennec youtube, ou encore : bro gozh mélennec daily motion. Cliquez. Vous verrez apparaître la magnifique statue d’Anne de Bretagne, et entendrez notre superbe hymne national.

2 – Cliquez sur la case  » Partager « .

3 – Inscrivez dans la case prévue à cet effet les mails de vos amis (ou de vos ennemis !). Envoyez. Si vous utilisez YOUTUBE, vous pouvez transmettre par un seul mail VINGT EXEMPLAIRES DE VOTRE HYMNE NATIONAL. N’oubliez pas vos élus (y compris les plus mauvais et les plus inefficaces), vos administrations, et surtout les citoyens qui vomissent la Bretagne : peut-être les convertirez-vous ! S’il vomissent, tant mieux: ce sera une purgation : vous leur rendrez donc service.

A ce jour, notre hymne national a été, tous sites confondus, écouté PLUSIEURS MILLIERS DE FOIS.

Songez que dans mon enfance, au GUILVINEC, nous étions réduits à un tel état, que nous ignorions même le titre de cet hymne. Quel chemin parcouru ! Comme l’a dit Jean Luc de CARBUCCIA, en terminant l’émission qu’il a intitulée lui même « La Bretagne assassinée » (cf. Lumière 101) :  » De pareilles horreurs se payeront un jour ! « .

Ce n’est pas assez, loin s’en faut : donc, AU TRAVAIL, et que ça saute !

RESULTATS PARTIELS, CE LUNDI 23 JANVIER 2012.

Grâce à nos efforts conjugués, 200 personnes ont reçu et entendu, EN DEUX JOURS, notre BRO GOZH VA ZADOU. C’est un résultat remarquable. La mélodie est excellente, très belle musicalement. L’orgue sonne admirablement, tenu par Lorenzo Cipriani. J’ai choisi la version la plus solennelle pour l’enregistrement. Elle va progresser régulièrement. Cette version a été écoutée et enregistrée 7000 fois environ : 2000 pour le disque produit par la firme Divina musica Peltier; 2000 environ par le site ABP; 1100 et 1100 pour Youtube et Daily motion; 1000 pour les autres sites, dont un site turc, dont le compteur …. est en panne : de telle sorte que lorsque le chiffre 100 est atteint, il redémarre à zéro, et repart vers le haut : 1, 2, 3  …

Nous devons continuer, et unir nos efforts. Les indices recueillis sont très encourageants. Rappelons nous que nous devons être pacifiques dans toutes nos démarches. La violence est contre-productive, surtout en Bretagne. Les quelques attentats qui eurent lieu en Bretagne, contre les personnes, les bâtiments publics, .. ont eu des résultats psychologiques désastreux dans la population. Ils n’étaient pourtant RIEN à côté des millions de victimes causés par ce pays qui se prétend notre mère tutélaire, qui nous a tondus et ruinés plusieurs siècles durant, et opéré des saignées dramatiques dans notre population. Mais cela a donné à nos « protecteurs » l’occasion de faire des procès spectaculaires, de prononcer des condamnations démesurées, et surtout, pour ces IMPOSTEURS,  de nous désigner comme des terroristes, ce que nous ne sommes ni de près, ni de loin.  Le respect du droit, encore et toujours : le droit international consacre d’une manière solennelle le droit des peuples de proclamer haut et fort leur identité, de pratiquer leur culture, de l’enseigner à leurs enfants, de parler leur langue, et surtout DE SE GOUVERNER EUX-MÊMES. Le droit international interdit aux Pays dont la population comporte ce que l’on dénomme des « minorités » – en réalité des NATIONS numériquement moins importantes que l’ethnie qui détient les commandes, et les oppresse, de violer ces principes fondamentaux.

J’ai entendu dire, jadis, que les Bretons doivent « avancer masqués », ou encore  » toujours y penser, ne jamais en parler » (!!!!).

C’est très exactement l’inverse que nous devons faire.

L’un de mes correspondants m’écrit :  » En quelques années, TOUT EST DEVENU POSSIBLE EN BRETAGNE « .

En avant, donc ! AFFIRMONS NOUS, AFFIRMONS NOTRE CIVILISATION, NOS VALEURS. Faisons en sorte que les principes qui inspirent nos actes suscitent la sympathie, non l’inverse. L’agressivité ne doit être utilisée que lorsqu’elle est utile. Et c’est le cas lorsqu’on nous attaque. Méprisons les injures : les injuriants sont méprisables.

Louis MELENNEC.

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Le temps est le juge suprême. Il juge les atrocités de l’histoire, la bassesse des hommes, ceux, plus encore, qui se sont couchés sur le sol pour défendre leurs méprisables intérêts personnels.

Les Bretons, après le massacre de Saint-Aubin-du-Cormier, en 1488, au cours duquel leurs armées nationales furent anéanties par le prédateur français, attendaient que Justice leur soit rendue. Cinq cents vingt quatre ans, c’est long. C’EST FAIT, ENFIN. On a démonté toute la mécanique de l’invasion de la Bretagne, ses tenants et ses aboutissants. Il ne sera plus possible d’y revenir.

Ils ont attendu, avec patience, pendant deux cents dix-neuf ans,  – on ne leur a pas laissé le choix, la vérité a été cachée aux enfants des écoles, en excluant péremptoirement des programmes tout ce qui concerne l’histoire de la Bretagne, pour y substituer l’histoire d’un pays qui n’est pas le leur -, de savoir ce qui s’est passé à Nantes, en Loire Atlantique, en Vendée, très peu d’années après l’admirable  » révolution  » des prétendus droits de l’homme de 1789. C’EST FAIT : quelques savants – au premier rang desquels Reynald SECHER, avaient pu, dans des ouvrages majeurs mais confidentiels par la diffusion, qui leur ont valu d’être persécutés, exposer les évènements, le nombre des victimes, les horreurs de toutes natures qui y ont été accomplies. Mais cette démarche était restée cachée, étouffée par ceux qui y avaient intérêt, et par leurs complices. Depuis l’apparition d’Internet, ces horreurs sont publiques, elles sont connues de centaines de milliers de Bretons. Aujourd’hui, on sait aussi qu’il s’agit DE CRIMES CONTRE L’HUMANITE, PIRE : D’UN GENOCIDE : on peut, en 2011, sans aucune forme de crainte, utiliser ces mots terribles , pour désigner ces abominations perpétrées par  par les armées françaises, avec une férocité qui nous fait honte, à tous, d’appartenir à l’espèce dite « humaine »… Ce sujet était un tabou de la République des Droits de l’Homme : nous sommes quelques uns à l’avoir renversé; d’une manière irrémédiable et définitive.

Bientôt, vous allez y assister, ce sera le tour de JAURES, et de CLEMENCEAU, qui ont magnifié, approuvé, célébré ces crimes, sans aucun pudeur : deux « héros » français vont être descendus de leur piédestal, comme l’abbé SIEYES, jadis, fut extrait avec brutalité du PANTHEON, ou l’on regretta d’avoir enseveli ses cendres.

Quiconque a la fatuité de penser que les Bretons ont oublié ces évènements dramatiques, se trompe lourdement : les Bretons n’oublient rien, leur obstination est connue dans le monde entier : cent mille ans de plus ne changeraient rien à l’affaire.

Notre Conseil régional se serait-il enfin réveillé ? Ses membres éminents ont-ils alerté le gouvernement turc que la France, ce pays qui ose lui parler si haut et si fort a commis des crimes aussi affreux que l’ex-empire ottoman, notamment en Bretagne et en Vendée ?

Certes non ! Savez vous, Bretons, que les  » autorités  » bretonnes en place ont été incapables d’apposer seulement une plaque commémorative à la mémoire des milliers d’innocents noyés avec une sauvagerie inouïe dans la Loire, à Nantes, notre capitale politique pour l’éternité, notre JERUSALEM BRETONNE, par les armées de la Liberté, composées et commandées par des Français, obéissant aux ordres de malades mentaux, gouvernant depuis Paris un pays constitué par la force des armes, rebaptisé  » LA FRANCE « , toutes nations confondues et néantisées, à commencer par la nôtre ?

Pourtant, QUELQU’UN A ALERTE LES TURCS : en matière de génocide, ils ont désormais – sinon par le nombre des victimes, en tout cas par l’horreur des actes accomplis -, un concurrent plus que sérieux : le génocide breton et vendéen de 1793-1794 – que d’aucuns suggèrent d’appeler désormais LA SHOAH BRETONNE – … Réjouissez vous que les Turcs s’intéressent maintenant à notre Pays : nous avons des raisons de penser qu’il en résultera du bien : les voila maintenant en situation de se servir de ces faits horribles qu’ils ne connaissaient pas, de ces évènements nauséabonds, que l’on a tenté de dissimuler pendant plus de deux siècles, et presque réussi à le faire, avec la complicité honteuse des Kollabos.

On devait, tôt ou tard, en arriver là. La sottise conduit à des catastrophes, presque toujours.

Les historiens ont tiré la sonnette d’alarme. Les lois dites « mémorielles » sont d’authentiques stupidités. Elles sont l’oeuvre de politicards de bas étage, qui tentent de tirer parti des circonstances (tout le monde pense, en France, que le pouvoir veut, à la faveur des prochaines élections, attirer à lui le vote des Arméniens français), pire : d’insuffisants mentaux, qui, ne sachant pas ce qu’ils font, ignorent que derrière de toute loi contestable, existent NECESSAIREMENT des effets pervers à distance, dont il faut payer le prix tôt ou tard.

Dans le cas présent, la France ayant, de notoriété publique – peu importe que d’autres pays soient dans la même situation qu’elle – accompli des atrocités au cours des guerres innombrables qu’elle a déclenchées et dont elle est responsable, risque de voir un énorme boomerang se retourner contre elle, avec perte et fracas.

La France s’est érigée de longue date Professeur de Morale Internationale, vilipendant à tour de bras les Etats déclarés par elle comme voyous …  Elle a omis, jusqu’à présent, pour ces crimes dont elle accuse les autres, de battre sa coulpe. Non qu’elle soit plus coupable que les autres, tout compte fait : tous les Etats, tous les pays, toutes les nations ont commis des crimes au cours de leur histoire.

Mais en matière d’impudeur, la France s’est hissée sur les sommets …….

L’HISTOIRE OFFICIELLE, L’HISTOIRE IDEOLOGIQUE, LES LOIS MEMORIELLES.

Si j’en juge par les invraisemblables inepties que l’on trouve encore dans les colonnes de WIKIPEDIA, l’encyclopédie de toutes les erreurs – du moins pour l’histoire de la Bretagne, car il n’est pas question de nier que WIKIPEDIA rend bien des services, en première analyse ..

(A SUIVRE …).

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A LIRE ABSOLUMENT :

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Louis MELENNEC, Les crimes de génocide et contre l’humanité perpétrés en Bretagne et en Vendée par la France des droits de l’homme en 1793 et en 1794 (in : le Blog de Louis MELENNEC, voir ci-après).

Reynald SECHER, Vendée, du génocide au mémoricide (Les Editions du Cerf, Paris, 2011); La Vendée-Vengé, Paris, 1986 et 2006 (PUF et Perrin); La guerre de la Vendée et le système de la dépopulation Paris, Editions du cerf, 2008). Je ne remercierai jamais assez Reynald SECHER de m’avoir honoré de son amitié, et de m’avoir permis de bénéficier de ses recherches. Les Bretons et les Vendéens lui doivent une reconnaissance éternelle. Les livres de SECHER sont d’une importance majeure; ils constituent, à proprement parler LE dossier du génocide breton et vendéen.

Dans WIKIPEDIA : biographies de Reynald SECHER et de Louis MELENNEC.

Louis MELENNEC, Le hachis parmentier perpétré en Bretagne et en Vendée … (in : le blog de Louis MELENNEC; il est question, dans cet article, du génocide arménien et du génocide brito-vendéen).

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L’ACCELERATION DE L’HISTOIRE EN BRETAGNE : LA PRISE DE CONSCIENCE DES BRETONS, et la déliquescence de la MANIPULATION MENTALE PAR LE PRETENDU PAYS DES DROITS DE L’HOMME .

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MESSAGE DE NOËL A TOUS LES BRETONS, ET A TOUS LES BRETONS DE COEUR.

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RELIRE, ABSOLUMENT :

– Mélennec : Nation bretonne.

– Mélennec : Mythologie de la Nation bretonne.

– Jules César : La guerre des Gaules (collection folio; 10 euros). Il est fondamental que TOUS LES BRETONS sachent qu’ils sont un peuple – même s’ils sont divisés, à cette époque, comme tout au long de leur histoire – plusieurs siècles avant notre ère. Jules César, qui a effectué deux expéditions dans l’île de Bretagne (la Grande Bretagne actuelle), leur consacre de longs développements. Il n’est plus acceptable de lire – pas seulement chez les auteurs français – qui s’en fichent, d’ailleurs -, mais chez de petits débiles mentaux bretons, dans leurs blogs, que la nation bretonne a été « inventée » par les « folkloristes » du 19ème siècle. Pas davantage chez d’autres ignares, qui ne sont jamais sortis de leur thèse de doctorat, et dont la culture historique générale est voisine de ZERO, continuent à raconter que la Bretagne n’est pas un Etat au moyen-âge, et qu’elle n’est pas souveraine. Nous pensons à l’un d’eux, en particulier, qui, ignorant que les Nations existent même avant ce que nous dénommons « l’antiquité », que le droit international a existé dès que des groupes humains ont eu à débattre de leurs contentieux, s’est rendu RIDICULE en soutenant que la Bretagne ne peut pas être une nation au moyen-âge, PARCE QUE LES NATIONS N’EXISTENT PAS ENCORE !!!!! Voyez à quoi a conduit la colonisation de la Bretagne par la France !

Rappelez vous qu’en2008, lorsque s’est tenue à Nantes, au château ducal, une exposition sur ANNE de BRETAGNE, c’est ce monsieur qui a été choisi pour la mettre sur pieds, et qu’il a été procédé – la qualité des objets exposés n’étant pas en cause -, à un véritable KIDNAPPING de NOTRE histoire. Honte aux Nantais qui organisent de telles manipulations.

Relire, sur la toile : Errances mélennec anne de bretagne exposition nantes

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L’HISTOIRE DE LA BRETAGNE EST EN TRAIN DE SUBIR UN COUP D’ACCELERATEUR VIOLENT.

Le réveil des nations se fait toujours de la même manière. Après une phase d’ « assimilation » plus ou moins dure, parfois cruelle ou davantage, sous l’effet des ingrédients qui sont toujours les mêmes dans l’histoire du monde – quiconque s’évade de son propre nombril, et a la curiosité d’aller étudier ce qui se passe – surtout ce qui s’est passé – chez les autres peuples, verra les mêmes phénomènes se reproduire … Nos cousins écossais ont redécouvert les « kilts », nous avons redécouvert nos instruments traditionnels; les catalans, qui par bonheur n’avaient pas subi, comme nous, un assassinat organisé de notre langue, l’ont rendue obligatoire …

Nous sommes entrés dans cette phase, annoncée ici depuis des années, et qui l’a été ailleurs, là ou la parole était possible : les politiques bretons, qui ont brillé par leur lâcheté et leur inertie, SONT EN TRAIN DE PRENDRE PEUR. Pas pour la Bretagne, mais pour LEUR SURVIE POLITIQUE. Jusqu’à ces toutes dernières années, on coulait des jours heureux à l’ombre de la république des droits de l’homme, que l’on courtisait, en toute impudeur. Il suffisait de bien cirer les chaussures des gens au pouvoir. Humiliant pour qui a de la dignité, facile pour qui n’en a pas. Puis venait l’onction, tant attendue, administrée à Paris … Alors, après s’être bien humilié, après avoir léché quantité de bottes, on vous proposait une bonne circonscription, en forme de sucette pour enfants pas encore adultes. A condition d’être bien sage, et bien docile … Et l’on servait son maître, toute honte bue, jusqu’au prochain tour de manège : roulez, manants, on vous sait doués pour cet exercice : c’est votre métier.

Les voila maintenant, ces merveilleux patriotes, qui réclament à cor et à cri ….. la REUNIFICATION !!!!!! Qui l’eût cru ?

Seul M. le DRIAN hésite encore. Diable ! De quel bord est-il ? Diantre ! N’est-il pas encore un peu trop tôt ? La Bretagne compte-t-elle quatre … ou cinq départements ? Allons, encore un petit effort ! Un, deux, trois, quatre … (ici, une longue pause). Respirons à fond, et recommençons : un, deux, trois, quatre …. et cinq ! BRAVO ! Vous venez de gagner, monsieur Le Drian ! L’agrégation d’histoire permet aussi d’être un éminent mathématicien ! Mes amis, vous allez le savoir avant qu’il soit peu : PARBLEU ! Il est de ceux qui ont TOUJOURS réclamé l’indépendance pour la Bretagne. Vous ne le saviez pas ? Mais, mon bon monsieur Le DRIAN, de QUI, de QUOI avez vous peur ???

LE NOUVEAU BALLET POLITIQUE BRETON : AH ! AH ! AH ! LA QUEUE LEU LEU  …

Dès maintenant, précipitez vous sur YOU TUBE, et offrez vous une incroyable partie de rigolade : tapez : A LA QUEUE LEU LEU, la version qui dure 4’13 : vous verrez là, en avant première de leur nouveau show sur les scènes bretonnes,  vos députés, vos députrices, vos sénateurs, vos sénateuses : vous les verrez tous et toutes, comme dans les clubs de vacances : à la queue leu leu, à la queue leu leu leu,  à la queue leu leu leu leu …. (bis , etc).

La ressemblance est FENDANTE !

Dans quelle auge va-t-on, maintenant, manger son avoine ? Parbleu ! Les Bretons – les jeunes surtout, les autres, pour le grand nombre, ont été si bien formatés  … après tout, ce n’est pas bien difficile : la girouette a tourné, totons nous sommes, totons nous restons, tournons avec elle ! Les Bretons sont si cons, ils n’y verront que du feu. Bientôt, C’EST NOUS QU’ON SERA LES HEROS !

BON VOYAGE, MESSIEURS DUMOLLET.

(Allez maintenant sur daily motion et tapez : bon voyage M. Dumollet : une comptine délicieuse).

Le maire de Nantes et le président de la région dite « des pays de Loire » SAVENT, maintenant, ce qui va advenir : leur départ est  certain, seule l’échéance est inconnue. M. le Président des « Pays de Loire » est désormais informé des rudiments de l’histoire de Bretagne, par quels moyens la France a annexé la Bretagne, et comment se sont comportées les armées de la république des droits de l’homme en Bretagne et en Vendée, en 1793 et en 1794. Cette histoire là, remontée enfin à la surface, ne peut plus être effacée et ne s’oubliera plus. M. le Président de la région dite des Pays de, vous auriez dû être informé de ces horreurs abominables perpétrées par votre pays, qui sont une honte pour l’Humanité entière.

LA REACTION DE L’AMBASSADE DE TURQUIE.

Au fait, savez-vous, Messieurs, que la France est en train de se doter d’une nouvelle loi sur le GENOCIDE ? Une sottise de plus : comme si l’histoire s’écrivait à coups de lois !  Mais les Bretons et les Vendéens vont s’en servir : le piège va peut-être se refermer sur ceux qui voulaient kidnapper les autres.

Je vous ai dit que je prendrai contact avec l’ambassade de Turquie, et qu’on y connaîtrait les horreurs du génocide perpétré en Bretagne et en Vendée. C’était au Conseil régional d’agir. DONC, c’est moi qui l’ai fait.

En politique, on ne dit QUE ce qu’il est possible de dire, et au moment ou il est opportun de le dire.

Vous saurez donc,  qu’à l’AMBASSADE DE TURQUIE, on m’a rappelé – avec la plus grande courtoisie, d’ailleurs -, que la France a mis A FEU ET A SANG TOUTE L’EUROPE, l’Italie, la Hollande, la Belgique, le Palatinat, la Russie, l’Espagne, la Suisse, l’Allemagne (ah ! l’Allemagne ! Nous y avons laissé 200 000 de nos jeunes Bretons) .. On a beaucoup insisté sur les guerres atrocement meurtrières de NAPOLEON Ier, héros national en France, comme ATATURK l’est en Turquie. On y est parfaitement au courant que la France, au nom de sa civilisation universelle,  envahi et conquis avec brutalité 10 millions de kilomètres carrés de pays dans lesquels elle n’avait aucun droit. On a maintenant complété la liste interminable par un autre nom : celui de la BRETAGNE.

De quoi s’agissait-il ? D’apprendre à ces autres variétés de ploucs ce qu’est LA civilisation , LA VRAIE.

Qui a été le plus cruel ? On sait que les deux champions sont maintenant à égalité.

LA FRANCE, a-t-on ajouté, N’A AUCUN DROIT DE DONNER AUCUNE LECON A PERSONNE. Nous n’avons eu aucune difficulté à nous mettre d’accord sur cette analyse : c’est ce que je dis et ce que j’écris depuis de longues années.

Ernest RENAN, l’éminent breton qui a tant apporté à la théorisation de la nation, écrivait avec pertinence : « LA RECHERCHE HISTORIQUE EST UN GRAND DANGER POUR (la survie) DE LA NATION ».

Cette phrase s’appliquait, bien entendu, à cette nation hétéroclite dénommée « LA » France, dont Michel ROCCARD rappelait, il y a peu d’années, qu’elle a été construite MANU MILITARI par ces fous furieux qui furent, non pas les inventeurs de la liberté, mais, pendant de longues années, leurs destructeurs, violant, bafouant dans une débauche de crimes, les magnifiques principes de la déclaration universelle des Droits de l’homme de 1789, qui reste un chef d’oeuvre littéraire de l’affirmation, jamais appliquée, des droits des êtres humains.

Vous comprenez maintenant pourquoi j’ai passé tant de dizaines de milliers d’heures dans nos archives nationales, réparties à Nantes, à Rennes, à Londres, à Paris, à Rome, et ailleurs ….

Un symptôme qui ne trompe pas, identique à celui des pays qui ont, de par le monde, réussi leur renaissance : LES DRAPEAUX FRANCAIS se raréfient, LES DRAPEAUX BRETONS SONT DESORMAIS PARTOUT. Il faut que ce mouvement très hautement symbolique s’accélère … Michel Quéré, qui avait  en son temps fait ressusciter le Club des bonnets rouges, m’avait fait part d’une idée assez géniale : remplacer dans les mairies bretonnes, l’effigie de Marianne, le symbole des cruautés révolutionnaires, par celle…. de qui ? Devinez ! ….

ANNE de BRETAGNE !

Anne de Bretagne, non avec ses sabots – cette grande dame de l’Europe n’en portait pas, contrairement à certains de nos voisins dont la tête est peuplée de boutou coat -, mais avec un bonnet phrygien, de couleur bien rouge, pour narguer ceux que l’on sait ! Ainsi sera-t-elle la nouvelle idole républicaine sur notre territoire national. Puis, notre Dignité étant en cause, nous lui enlèverons  ledit bonnet, et nous couvrirons son chef de sa célèbre cape bretonne, qui fut si en vogue en France, du temps qu’elle était reine, et que vous connaissez tous par ses portrait. (Pour savoir ce qu’est la « cape bretonne », tapez simplement, dans la case Google, les mots suivants : bro gozh mélennec youtube, ou : bro gozh mélennec daily motion : vous verrez apparaître, sur un fond musical que vous connaissez par coeur,  le beau visage d’Anne de Bretagne,  auquel le sculpteur a su donner une expression si émouvante, et qui pourrait bientôt servir de modèle à toutes nos administrations et à toutes nos mairies).

Aucun maire, pour le moment, n’a osé passer aux actes. Mais on peut penser que cela ne tardera plus.

Je relève, il y a quelques jours, une sottise proférée par (j’ai oublié son nom, il va me revenir) : la récupération par la Bretagne des territoires volés n’est pas un sujet de préoccupation pour les Bretons. Savez vous, mon bon, vous qui avez fréquenté les écoles, que l’histoire est faite par une petite minorité, celle qui agit : moins de CINQ POUR CENT de la population. En Bretagne, ce quorum est assez largement dépassé : le compte à rebours est donc commencé ……

Au fait, savez vous que le mot LEU, en ancien français, signifie LOUP ?  A la queue loup-loup, ce sera bientôt un tube en Bretagne.

VOICI MAINTENANT LE PLUS IMPORTANT : depuis quinze ans, on a tout fait pour faire honte, volontairement, et par stratégie,  aux “politiques” bretons, par TOUS les moyens disponibles, pour les enserrer dans le ridicule et dans l’absurdité. Ils ont servi leurs maîtres de Paris. La force a changé de camp : ils sont maintenant prisonniers  des Bretons, qui sont devenus leurs vrais patrons : ILS NE PEUVENT PLUS RECULER, vous allez, progressivement, les voir aller en cohorte vers ce à quoi on voulait les amener. Mais ne vous laissez pas gruger : ce ne sont pas des héros, ils sont nécessaires à cette grande oeuvre qui se déroule sous nos yeux en Bretagne : ils sont des instruments, rien d’autre.

Poussez-les comme des brouettes devant vous : la solution de la Bretagne, son statut international, sa constitution, la reconstruction – totale – de son arsenal juridique (surtout : se débarrasser à tout prix du foutoir juridique français, un véritable bordel inextricable, et revenir aux fondamentaux), relèvent du DROIT. Mais la politique est nécessaire, rien ne se fera sans elle. Ne leur faites pas de platitudes (comme j’ai pu le lire ces derniers jours) parce que, plus que tardivement, ils se mettent en route – avec quelle timidité : on dirait des pucelles montant au bûcher pour faire le sacrifice de leur corps ! –  : rappelez leur, sans cesse, que notre statut actuel dans le cadre d’une république bananière, l’état lamentable de notre langue, de notre économie, nous qui avons tant de ressources naturelles et humaines, SONT LE RESULTAT DE LEUR INERTIE. Depuis 2001, ou je suis monté à la tribune du ministère des moyennes entreprises  pour admonester publiquement Marylise LEBRANCHU, nous avons perdu, peut-être, 200 000 locuteurs (20 000 par an !!!!). Rappelez leur aussi que certains d’entre-eux ont voté contre la révision de la constitution, visant à rendre possible l’usage du breton, que leurs querelles mesquines empêchent toute évolution sérieuse du statut politique de la Bretagne, que leur incapacité, par leur intolérance à s’allier avec leurs adversaires, à mettre au point une plate-forme unique sur les principes fondamentaux sur lesquels nous devons reconstruire notre pays … qu’en 2008, pas un n’a protesté de l’absence totale de traitement médiatique des magnifiques manifestations de Nantes, du vide SIDERAL de la presse méprisable aux ordres sur ces réunions remarquables.

Dites leur bien que si nous en sommes là, C’EST ENTIEREMENT DE LEUR FAUTE…..

Et comment expliquer leur inertie face au génocide brito-vendéen, maintenant que la vérité est connue ? Sur ce chapitre là, le dégoût est irrépressible.

ON MEPRISE CE QUI EST MEPRISABLE. POUR ETRE RESPECTE, IL FAUT MERITER LE RESPECT : LES DEPUTES DE BRETAGNE ECRASES SOUS LES TALONS DE FRANCOIS FILLON. QUE VONT-ILS FAIRE : RIEN, RIEN, RIEN ! ! !

D’ailleurs, dans l’Etat actuel des choses, leur influence sur la gouvernance du pays dénommé LA FRANCE, est NULLE : à Paris, les décisions se prennent à l’Elysée, certaines à Matignon. François FILLON l’a rappelé, dans des termes MEPRISANTS : les gesticulations d’un quarteron de députés bretons en faveur de ce qu’ils dénomment la  » réunification administrative (!) de la Bretagne  » – là ou il s’agit pour les voleurs de RESTITUER ce qu’ils ont volé -,  n’aboutiront A RIEN. En France, les députés, les sénateurs reçoivent des consignes de vote, c’est à dire, pour TOUTES LES AFFAIRES, petites et grandes, des ORDRES. Au moins à l’UMP. Ce n’est pas pour rien qu’on les nomme les GODILLOTS. Si des textes arrivent, malgré tout, à “passer” la barrière législative, ne vous leurrez pas : l’administration ne rédigera ni ne publiera les décrets d’application. La France, on l’a assez répété, N’EST PAS UNE DEMOCRATIE.  (Cette dictature n’existe pas, je le souligne, au MODEM, dont je suis membre, comme je fus membre de l’UDF dès 1994, PARCE QUE CE PARTI EST LE SEUL OU L’ON PUISSE S’EXPRIMER LIBREMENT, à condition de respecter la liberté des autres).

C’est pourquoi, vous le comprenez maintenant, la future République-Duché de Bretagne devra faire une large place, non pas au référendum, solidement tenu en mains par par ce qu’on dénomme ” le pouvoir central “, mais AUX VOTES D’INITIATIVE POPULAIRE, pour que le peuple breton décide LUI-MÊME des problèmes qui doivent  être soumis à son suffrage, des grandes options qui commanderont son destin,  à lui et non à des irresponsables. Continuer à laisser des incompétents décider à sa place nous a placé dans la situation de catastrophe dans laquelle nous sommes immergés. Les problèmes tels que l’Europe, la mondialisation, les flux migratoires incontrôlés, l’insécurité, le système fiscal, la protection de nos côtes, la réorientation volontariste de notre économie …. relèvent, non de carriéristes, mais de gens compétents et désintéressés : à côté d’un grand nombre d’individus stériles, nous possédons aussi une matière grise considérable, sans vouloir aucunement nous flatter.

Le potentiel de la Bretagne, avec cette situation géographique exceptionnelle, une agriculture extrêmement productive, des richesses sous marines non encore répertoriées ni évaluées,  une population qui, dans l’ensemble, est restée fidèle à ses valeurs – dont la valeur TRAVAIL -,  est CONSIDERABLE. Mais il est inexploité, stérilisé.

Pas de couronnes, donc, pas de remerciements. Sauf à quelques uns, qui ont essayé d’agir (M.M. LE FUR, TROADEC …)….. SANS AUCUN RESULTAT, est-il besoin de le dire, jusqu’à présent. Avis aux blogs bretons : ne chantez pas victoire, nous n’y sommes pas encore : il faut que que tous les acteurs, électeurs et élus, ingurgitent encore des milliers de tonnes de vitamines, et cessent de pleurnicher auprès d’un Etat qui nous a tout volé, et auquel nous n’avons rien à demander, si ce n’est de nous restituer ce qui nous appartient. Est-ce si difficile à comprendre ?

UNE PARTIE IMPORTANTE DU CHEMIN A MAINTENANT ETE PARCOURUE  au sein de la population bretonne : LA PRISE DE CONSCIENCE des Bretons de ce qui leur est arrivé dans l’histoire, de ce qu’est leur véritable identité, est de plus en plus forte. Je le dis et le redis : le sort des Bretons est entre leurs mains : les politiques suivront derrière, comme ces dames qui suivaient jadis les armées : n’attendez pas qu’ils prennent les devants, ce n’est pas leur fonction, ils en ont toujours été incapables.

Comment donc croyez-vous que la Catalogne, l’Ecosse, le Canada français, le Pays de Galles, sont parvenus au stade ou ils se sont hissés ? PAR LEUR FERME VOLONTE de ne jamais plier, et par une masse énorme de travail : rien ne vous sera donné, parce que la France est est un pays politiquement immature, archaïque et anachronique.

EN CE DEBUT DE L’ANNEE NOUVELLE, JE VOUS LE DIS : PRENEZ PATIENCE, UN CAUCHEMAR DE CINQ SIECLES  EST EN TRAIN DE SE TERMINER.

Souvenez vous de ceci : chaque fois que vous brandissez un drapeau breton, chaque fois que vous affichez nos symboles nationaux, nos couleurs, chaque fois que vous faites entendre notre hymne national breton (une version au moins a été mise dans le public, libre de tous droits : tapez dans Google : bro gozh mélennec youtube (ou daily motion)), ou que ce soit, vous agissez pour votre pays. Chaque fois que les mairies – dans le cadre des lois encore actuellement en vigueur sur notre territoire national breton -, en feront autant, la solution sera plus proche.

Et personne ne pourra rien dire, parce QUE NOUS AGISSONS  DANS LA LEGALITE. Pas de dégradation, pas la moindre atteinte aux biens publics ou privés : vos adversaires seraient trop heureux de vous désigner comme des terroristes, pour la moindre peccadille, et de vous condamner avec FEROCITE. N’oubliez jamais que, du pays au delà de nos frontières, là ou prospèrent des dizaines de voyous qui ont perçu sur les fonds dits « secrets » ( = de l’argent volé aux contribuables) des sommes importantes en espèces, non déclarées au fisc, on peut requérir contre vous des peines de prison parce que vous avez inscrit un « tag » inoffensif sur une clôture. Veillez donc à ne rien faire qui se retournerait contre vous, et EXCLUEZ les provocateurs.

Le droit international est pour vous : surtout, N’EN SORTEZ PAS, c’est votre allié le plus précieux !

Joyeux Noël ! Nous sommes le 24 décembre 2011.

RELIRE : ” Mélennec de la trouille bretonne et de l’autocensure “.

” Mélennec  voeux Marylise Lebranchu “.

 

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LE PROCES DES INSTITUTIONS FRANCAISES : JACQUES CHIRAC CONDAMNE : UNE EXCELLENTE NOUVELLE, MAIS QUI ARRIVE HONTEUSEMENT TARD ..

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DERNIERES NOUVELLES : LA BRETAGNE DOIT, SEULE, PRENDRE EN CHARGE LA PROTECTION DE SES CÔTES ET DE SON LITTORAL. PUIS, PEU A PEU, SE CHARGER DE TOUT LE RESTE, DIPLOMATIE COMPRISE.

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Ce n’est pas l’affaire du cargo maltais échoué sur la plage du Morbihan qui motive la présente note. Ni l’affaire de l’Erika, et autres navires échoués sur les côtes bretonnes. Pas davantage l’insuffisance chronique de quelques épaves politiques bretonnes, qui s’obstinent à faire du sur-place pour mieux avancer. Je ne suis pas de ceux qui disent « prenons de l’avance pour ne pas courir le risque d’être en retard » : DU JOUR OU LA FRANCE A PRIS PIED EN BRETAGNE, celle-ci a commencé a prendre du retard. Aujourd’hui, faites le décompte : 2011 – 1491 (invasion de la Bretagne) = 520 ANS !!!!! Un demi millénaire ! Sommes nous des mutants, incapables de relever les défis ? Certes non ! Les esclaves-nés héréditaires ne sont pas toute la population !

Porter plainte, comme vient de le faire le Conseil régional (contre qui ? contre quoi ? avec quelles chances de succès ? avec une solution dans combien d’années ?) est un cauthère sur une jambe de bois.

L’appareil étatique français est déliquescent. Il ne contrôle plus RIEN. Le pays – Bretagne comprise, hélas – est endetté jusqu’au cou. Il est en faillite depuis quelque temps : le premier ministre FILLON est passé aux AVEUX il y a plusieurs années : le chef de l’ « Etat » lui a tapé sur les doigts, il a du avaler sa salive,et se taire. Cela par la faute de « gouvernants  » totalement incompétents, et irresponsables, qui ont déversé sur le pays, AVEC DE L’ARGENT QU’IL NE POSSEDE PAS, à des fins électoralistes. Qui est responsable de cet état de choses ? Les démagogues qui se sont succédés au pouvoir, vivant de promesses mensongères et de distributions de fonds inexistants.

Le dernier scandale est monstrueux : des sommes extrêmement importantes ont été distribuées aux syndicats et aux comités d’entreprises. M. PERRUCHOT, membre du nouveau centre, a présidé aux travaux d’une commission …

La Cour des comptes, de son côté ..

……

A suivre …

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JACQUES CHIRAC : ENFIN CONDAMNE !!!! IL ETAIT TEMPS !

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Cette chronique sera brève. Probablement. C’est toujours mon intention lorsque je commence un nouvel article. Mais la plume a cette vertu étonnante : comme le furet, elle court, elle court …. Chaque idée en apporte dix autres, et cela n’a plus de fin.

LES  » DYSFONCTONNEMENTS  » DE LA JUSTICE FRANCAISE SONT MAINTENANT CONNUS ET PUBLICS.

On se doute que je suis parfaitement au courant de ce qui se passe dans l’appareil judiciaire français.

C’est en octobre 1966, alors que je terminais la rédaction de mon épaisse thèse de doctorat en médecine – soutenue à Nantes en janvier 1967 – , que j’ai franchi pour la première fois la porte du ministère des Affaires sociales. Depuis, je n’ai cessé d’avoir des contacts, de plus en plus étroits, avec les pouvoirs publics.

J’ai été membre d’un tribunal social en 1978 (le tribunal du contentieux de l’incapacité de Paris), puis, en 1984, jusqu’en 1992, je suis, quelques mois après ma nomination par le ministère, devenu premier rapporteur de la Cour nationale de l’Incapacité, à la demande unanime des présidents des chambres (qui portent le nom de « sections » à la Cour nationale).  A ce titre, si incroyable que cela paraisse, j’instruis, je rapporte oralement devant cette juridiction, MILLE affaires par an, soit cent affaires par mois ouvrable, soit vingt cinq affaires chaque semaine. Au total : CINQ MILLE AFFAIRES CONTENTIEUSES, jugées en appel. De surcroît, à l’époque, le rapporteur – celui à qui les dossiers sont confiés plusieurs semaines avant les audiences de la Cour, avec mission de les « éplucher », de rédiger un rapport écrit à commenter oralement devant la juridiction nationale, de recommander une solution à la cour pour chaque dossier, présidée par un Conseiller d’Etat, un Conseiller à la Cour des comptes, ou un Conseiller à la cour de cassation -, rédige de surcroît de sa main les décisions judiciaires – plus précisément les MOTIFS (les arguments, en quelque sorte), qui ont conduit la Cour à se ranger aux recommandations et opinions faites par le rapporteur, qui, dans tous les cas, propose à la juridiction d’adopter telle solution plutôt que telle autre. Cela permet de voir, d’entendre, de commencer à comprendre un certain nombre de choses.

Ce n’est pas seulement là, malgré les contacts multiples, notamment avec les hauts magistrats, l’administration, le ministère de tutelle, que j’apprends ce qui se passe dans certaines affaires jugées par l’appareil judiciaire, et les turpitudes effarantes de l’administration, en particulier sur les dizaines de milliers de personnes employées au noir par l’Etat, l’inexécution des décisions de justice, le refus de l’Etat (français) de verser leurs retraites à des agents publics, malgré les décisions prises par les tribunaux administratifs en leur faveur.

Il a fallu de longues années de persévérantes observations – surtout lors de mes fonctions de Consultant près le Médiateur de la république -, de confidences feutrées, de procès personnels intentés contre l’Etat français (en particulier contre Martine AUBRY et Jean Claude GAYSSOT; confere : Mélennec, Aubry, Gayssot), les entretiens avec les députés, les sénateurs, les chefs des groupes parlementaires, que j’ai reconstitué, « débricolé » le fonctionnement pervers de toute la machine. Tout cela était un tabou absolu. Même les magistrats avec lesquels j’étais le plus en confiance, ne livraient rien, ou presque rien : prudence, intérêts de carrière, lâcheté, soumission à la hiérarchie obligent (tout cela est rangé dans le fourre-tout dénommé cocassement : OBLIGATION DE RESERVE !).

Mais un chercheur qui cherche, avec obstination, et qui veut à toutes forces savoir la vérité, trouve.

MADAME EVA JOLY, PRECURSEUR ET HEROÏNE FRANCAISE.

Puis, ont commencé à paraître des livres, dont ceux de madame JOLY, chargée des affaires Elf, Tapie, Dumas (Notre affaire à tous); SCHEIDERMANN (Les juges parlent; Ou vont les juges); SOULEZ-LARRIVIERE (La justice à l’épreuve), … et une multitude d’autres. Je pense que madame JOLY est peu douée pour la politique; le réalisme lui fait totalement défaut : la politique est l’art du possible, et les opinions des autres méritent aussi, assez souvent, d’être prises en considération. Apprendra-t-elle ? Comme magistrat, elle a été et restera  un exemple pour les générations futures.

J’ai conservé tous ces livres, mes correspondances avec les pouvoirs publics, ainsi que les articles parus dans la presse (le Monde notamment, journal éminemment partial, nostalgique de Trotskysme, avec les excès effrayants que cette doctrine a entraînées),  mais admirablement documenté pour les affaires de justice). Je n’ai donc aucune surprise, lorsque vient enfin le moment, de voir étalés au jour les scandales mettant en cause, principalement, ces hommes vertueux que sont les ministres, les premiers ministres, puis, au moins, un président de la république (française).

En 1996 et en 1997, on apprend – sans aucune sorte d’étonnement, précisons-le, que le siège social du Crédit Lyonnais, à Paris, est anéanti par un gigantesque incendie; l’année suivante, le 19 août 1997, ce sont les bâtiments du même établissement, au Hâvre, qui sont dévorés par le feu. Pas une personne de mon entourage qui ne sache de quoi il s’agit : des preuves compromettantes – pour les gens du système – s’y trouvent : il fallait les faire disparaître. Il en coûte, pour les contribuables 1,6 milliards de francs. Les experts ont démontré que ces incendies étaient criminels.

Pendant ce temps là, madame Joly enquête.

LA CORRUPTION DE TOUT LE SYSTEME.

Tout le monde apprend, avec HORREUR et une REPULSION irrépressible, que François MITTERAND, garant de la Justice, intervenait très fréquemment pour en détourner le cours ! (Le Monde, Des archives dévoilent comment François MITTERAND abusait des interventions individuelles, mercredi 23 juin 1999, page 9). A quand le transfert des cendres de ce héros au Panthéon ????? On dit que M. LANG, qui lui doit tout, milite pour cela. Justement, il est en recherche d’un emploi : rarement présent dans ses circonscriptions successives, toujours présent, en revanche, dans les médias et dans les cocktails mondains, il est à la recherche d’un point de chute pour les prochaines élections (le parti socialiste voudrait qu’il s’en aille, mais il se cramponne : ah ! Ou donc est le bon temps du pélerinage de la roche de Solutré, ou on le voyait, collant aux basques de François MITTERAND, toujours sous l’angle utile des caméras, parfois même couché à ses pieds !)

Pour certains, il y a prescription pour le passé, et incertitude pour les autres, les dossiers étant cachés, détruits, édulcorés, et surtout protégés par des lois iniques, détournées de leur but, en particulier celle dite du « SECRET DEFENSE ». Mais ce n’est qu’un début. Le jour ou les gens du parquet ( = les procureurs), se verront ôter la qualité de magistrats, ce que beaucoup demandent aujourd’hui ouvertement, les choses iront beaucoup mieux. Dès 1997-1998, alors que je préparais ma candidature à la succession de Jacques PELLETIER, Médiateur de la République, je travaillais avec acharnement à un vaste projet de la réforme judiciaire. Les procureurs, simples avocats de l’Etat, y étaient, en tant que subordonnés au ministre de la justice – donc au Président de la République -, exécutant leurs ordres, devaient être déchus, et réduits au rôle – d’ailleurs honorable ) de SIMPLES AVOCATS DE L’ETAT, sans aucun autre pouvoir que de plaider aux audiences comme les avocats des autres citoyens, à égalité avec eux. PLUS : avec une déontologie STRICTE, leur interdisant de mentir, même dans ce que l’Etat considérait comme étant son intérêt.

LA MAFFIA GOUVERNEMENTALE FRANCAISE.

Passons. J’ai dit, publiquement, à une époque ou cela n’était pas courant, devant les micros des rares radios qui avaient le courage de recevoir des gens comme Claude REICHMANN (alsacien), le commandant Pierre GUILLAUME (le célèbre « Crabe-tambourg », breton par sa mère), moi-même, et d’autres – que le gouvernement fonctionne comme une maffia …. Tout ce milieu se recrute par clientélisme, complicité dans le même système, adhésion à la même valeur : l’argent, l’égo. (Il y, il faut le dire, des exceptions, j’en ai connu quelques uns, tant chez les politiques que dans la haute administration; les membres des cabinets ministériels – les énarques, si critiqués -, je tiens à apporter mon témoignage sur ce point -, sont d’un niveau technique très élevé, et, si ambitieux soient-ils, très majoritairement dévoués à l’intérêt général; cela a été pour moi, le plus souvent, de m’entretenir avec eux, un vrai bonheur; ce sont des mécaniques intellectuellement formatés à tout comprendre, même si les politiques qu’ils servent ne leur arrivent pas à la cheville). Chaque mois apporte maintenant la preuve que cette analyse était vraie.

Les discours publics, principalement lors des élections, comportent une cinquantaine de mots, pas davantage : le progrès social, les réformes, l’intérêt général, l’équité, et, bien sûr …. LA JUSTICE (!!!!!). Le pays est « gouverné » avec une incompétence inouïe, dans le désordre, la lâcheté, la précipitation, l’un des baromètres étant la rue et ses manifestants.

Aujourd’hui, les scandales ayant éclaté à partir des années 1990- 1995, on sait tellement ce qu’est la vérité, que cela est devenu banal, voire lassant. Confessons-le : plus d’une fois, je me suis mis en danger, et j’ai même conçu des craintes à plusieurs reprises, notamment dans les affaires des emplois au noir, et des pensions indues, financées par les contribuables (bretons et français) pour DES MALADIES INEXISTANTES (Ce scandale a donné lieu à un rapport rédigé par mes soins, remis au Médiateur de la république, en 1995. Il a été publié dans le Canard Enchaîné, grâce aux bons offices de Hervé MARTIN, le 1er novembre 1995, sur la base des informations puisées dans mon rapport. Jacques PELLETIER, Médiateur de la République, a siégé dans mon jury de thèse de doctorat en droit, à Nantes, en 1996).

LA CORRUPTION, en France, atteint des dimensions que le public ignore. En 2011, dans le classement des pays vertueux, ce pays arrive …. à la 25 ème place, autant dire le dernier des pays occidentaux, ou presque.

Dans le présent blog, le 5 septembre dernier, j’ai redit pourquoi il est scandaleux que Jacques CHIRAC et tant d’autres aient réussi à se moquer des citoyens, et à échapper aux condamnations qu’ils méritent, AVEC LES COMPLICITES QUE L’ON SAIT. C’est chose faite, pour Jacques CHIRAC, au moins pour l’une des malversations perpétrées par ce politique nul : il est condamné. Les autres réfléchiront peut-être davantage, il est permis de l’espérer. C’est de lui que Dominique de VILLEPIN a dit :  » Ce type n’a rien dans la cervelle « .

C’est dans cet état d’esprit que j’écris mes articles sur l’histoire de la Bretagne : la vérité est maintenant connue, le jour ou les bretons cesseront de se comporter en esclaves, la justice sera au bout du chemin. Il leur reste à faire comme POPEYE : manger des épinards. Des tonnes d’épinards.

Que sera l’indice de vertu de la Bretagne, lorsqu’elle réapparaîtra sur la scène internationale ? J’en frémis à l’avance. Je l’ai souvent répété : notre constitution devra être exemplaire, prévoir des sanctions d’une extrême sévérité pour tous ceux – président de la République-duché de Bretagne, premier ministre, ministres, députés, MAGISTRATS, fonctionnaires …-, qui, investis de la confiance des citoyens bretons, trahissent leurs fonctions. L’expérience – lamentable – de notre voisin de l’Est nous fournira des contre- exemples précieux sur ce qu’il ne faudra pas faire. Nous avons en nous tout ce qu’il faut pour que soit assuré le respect de nos compatriotes, mais la pratique française nous servira de contre-épreuve et de repoussoir.

J’ai, malgré tout, un sentiment de compassion pour l’ex-président de la république (française). Je ne suis pas de ceux qui se réjouissent de la douleur des autres, même si, comme dans le cas présent, la justice (française) nous a fait attendre. Beaucoup trop longtemps : je sais de quoi je parle.

LA BONNE MARTINE AUBRY : UNE ANTI-HEROÏNE TYPE.

A quand le procès de Martine AUBRY, pour les sommes perçues en espèces pendant toute la durée de ses fonctions de ministre ? TOUT LE MONDE EST AU COURANT DE CETTE AFFAIRE. Personne ne bouge. Aura-t-elle la pudeur de rembourser aux contribuables, ce qu’elle a empoché, en espèces, sans rien déclarer au fisc ??? Et de se taire, enfin, sur ce qu’elle prétend exiger sur  » le partage équitable de la richesse nationale, entre les riches et les pauvres ? » Sur cette affaire importante, lire l’article du juge THIERRY JEAN-PIERRE dans le Monde du 26 juin 2001, page 21, ainsi que, par Google, les articles sur les fonds secrets et les fonds spéciaux : vous serez édifiés.

Louis MELENNEC.

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LES CRIMES DE GENOCIDE et les CRIMES CONTRE L’HUMANITE perpétrés en BRETAGNE et en VENDEE par la FRANCE DES DROITS DE L’HOMME en 1793 et en 1794 .

NOTRE PHOTOGRAPHIE. Anne de BRETAGNE, dernière duchesse régnante du Duché Souverain de Bretagne, assiste dans son enfance à la destruction des armées nationales de son Pays, envahi par la France (28 juillet 1488, Saint-Aubin-du-Cormier). A la suite d’une nouvelle invasion française, en 1491, quoique déjà mariée à Maximilien d’Autriche, roi des Romains, futur Empereur – à ce titre, elle s’intitule elle même, dans ses actes officiels, Reine des Romains et duchesse de Bretagne -, elle est contrainte, contre son gré, de convoler avec le roi de France Charles VIII, fils de Louis XI : les armées françaises d’invasion ont détruit le pays, et sont maîtresses du terrain. La Bretagne subit une première annexion, extrêmement dure. Charles VIII a le bon goût de mourir en avril 1498. De son plein gré, cette fois, la jeune Duchesse épouse son parent Louis XII de France, car ce mariage rétablit toutes les Institutions bretonnes. Anne règne à nouveau en souveraine jusqu’à sa mort qui survient en janvier 1514. Toute son action est marquée par sa volonté, FEROCE, de rétablir la souveraineté de la Bretagne, d’une manière DEFINITIVE. Elle meurt, trop jeune, à 37 ans, sans avoir le temps d’achever son oeuvre. La France prédatrice, à nouveau, s’infiltre, pénètre, achète, corrompt, menace, use de chantages, et s’empare de toutes les commandes. Jusqu’à nos jours, qui voient resurgir un sentiment national d’appartenance extrêmement fort, dont la seule issue possible est connue : la réapparition de la Bretagne sur la scène internationale, en qualité de puissance SOUVERAINE, aux côtés des autres pays du monde. La culture et la langue ont été détruites, mais non les esprits : la greffe a échoué, elle est rejetée : il y a incompatibilité génétique; les artifices anti-rejet, cruels, n’ont pas eu plus d’effet que des cautères sur des jambes de bois.

Les Bretons vouent un véritable culte à leur héroïne nationale, qui, n’eût été la culture de soumission de la classe politique bretonne, et son attachement pour ses intérêts matériels,  devrait être déjà un symbole mondial de lutte contre l’oppression.

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QUELQUES CITATIONS ELOQUENTES POUR INTRODUIRE LE PROBLEME DU GENOCIDE PERPETRE EN BRETAGNE ET EN VENDEE.

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SAINT-JUST :  » Il faut gouverner par le fer ceux qui ne peuvent l’être que par la justice « .

ROBESPIERRE : «  Le gouvernement révolutionnaire ne doit aux ennemis du peuple que la mort « .

CARRIER, le boucher de Nantes et de la Vendée :  » Nous ferons de la France un cimetière, plutôt que de ne pas la régénérer à notre façon ».

Michel ROCARD, ancien premier ministre de François MITTERRAND : «  La France s’est créée par LA DESTRUCTION DE CINQ CULTURES : bretonne, occitane, alsacienne, corse, flamande. NOUS SOMMES LA SEULE NATION QUI SOIT UNE CREATION MILITAIRE d’un Etat non homogène « .  (Déclaration faite à l’ambassadeur des Etats Unis en 2005 (source : Wikileaks).

Camille DESMOULINS, exprimant son aversion pour ces être méprisables que sont les Bretons et les Vendéens : «  De tels hommes déshonorent la guillotine, comme autrefois la potence était déshonorée par ces chiens qu’on avait pris en contrebande, et qui étaient pendus avec leurs maîtres. Je ne conçois pas COMMENT ON PEUT CONDAMNER A MORT CES ANIMAUX A FACE HUMAINE « ; on ne peut que leur courir dessus, NON PAS COMME DANS UNE GUERRE, MAIS COMME DANS UNE CHASSE « . (Source : son Histoire des Brissotins).

CARRIER :  » C’est par principe d’humanité que je purge la terre de la liberté DE CES MONSTRES « . (in Gracchus BABEUF, page 189).

Reynald SECHER :  » Les bourreaux sont devenus des héros. Ils ont leurs noms sur l’Arc de triomphe, sur des lycées, des stations de métro … Pire : ceux qui nient ce génocide ont droit à tous les honneurs : ils sont enseignants, ils ont la Légion d’honneur … La France continue à rendre hommage à ceux qui nient ce crime contre l’humanité  » (Interview, La Baule, novembre 2011).

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La vérité gagne chaque jour du terrain. La république française n’est pas née d’actes glorieux, comme on l’a enseigné dans les écoles et dans les facultés, à l’égal d’un précepte religieux, pendant plus d’un siècle et demi : SES ACTES FONDATEURS SONT DES CRIMES CONTRE L’HUMANITE.

La présente chronique traite d’un thème TERRIFIANT. Depuis six ans, époque à laquelle j’ai eu accès à Internet, et donc la possibilité de m’exprimer publiquement, autrement que dans des radios estimables mais assez confidentielles,  je vous ai entretenus de faits que vous n’avez pas lu dans vos manuels, que vos enseignants vous ont caché; quelques uns étaient de bonne foi : ayant appris un catéchisme historique fallacieux, ils ne pouvaient que le répéter. On vous a pourvus d’une identité qui n’est pas la vôtre, d’un passeport qui n’est pas celui du pays auquel vous appartenez …..

LA BRETAGNE N’EST PLUS UN OSSUAIRE. ELLE EST REDEVENUE UNE NATION VIVANTE, QUI REPREND PROGRESSIVEMENT CONFIANCE EN ELLE MÊME.

Ce dont il est question ici, ce sont des crimes de masse dont s’enorgueillit le pays qui prétend avoir apporté au monde le culte de la liberté : le GENOCIDE des populations concernées, les CRIMES CONTRE L’HUMANITE.

De nombreux auteurs ont travaillé la matière, du plus haut niveau, et d’une morale intransigeante. Les révélations les plus importantes sont dues à l’un de nos compatriotes, Reynald SECHER. Né à Nantes en 1955, voilà trente ans qu’il étudie le sujet sous tous ses aspects. M. SECHER vient de publier son dernier livre aux éditions du Cerf ( Vendée, du génocide au mémoricide, Paris 2011, Cerf politique, 24 euros ). C’est un ouvrage majeur. Tout breton en quête de son identité, et de la vérité doit le lire. Outre la version falsifiée qui lui a été enseignée par l’école de « LA » république, il comprendra que tout ce qu’on lui a dit sur la période ducale – qui se termine à la mort d’Anne de Bretagne, en janvier 1514 -, est à prendre avec des pincettes, et que ses anciens professeurs doivent eux-mêmes retourner sur les bancs. Maître Gilles-William GOLDNADEL, et Stéphane COURTOIS apportent à ce livre un concours précieux, le premier en le préfaçant, le second dans une post-face remarquable (M. Courtois, ancien communiste, initiateur et coordinateur du fameux  » Livre noir du communisme « , est un spécialiste respecté des techniques de falsification de l’Histoire, de l’histoire de France en particulier). Un chapitre intéressant est rédigé par Hélène Piralian, psychanalyste, spécialiste des génocides et des effets psychiques que leur déni entraîne, même de longues générations plus tard, tant sur les descendants des victimes que sur ceux des bourreaux. En particulier, elle développe la notion de deuil impossible chez les héritiers des victimes; ce que nous, Bretons, connaissons bien, certains d’entre nous restant inconsolables de ce qui nous est arrivé depuis les invasions françaises, ce qui explique notre inlassable énergie à faire réapparaître notre pays sur la scène internationale, comme puissance à part entière (confere : mélennec, le syndrome breton).  Ce qui finira par se faire, sans aucune sorte de doute.

La France a eu ses Trotsky, ses Staline, ses Lénine, ses Pol Pot, ses Hitler. Ils s’appelaient Robespierre, Marat, Barère, Saint-Just, Fouquier-Tinville, Lazare Carnot, Couthon, Billaud-Varenne, Collot d’Herbois, Fouché l’abominable, les généraux-bouchers Westermann et Kléber …. Il ont vécu au temps de la grande  » révolution « , dite des droits de l’homme. La France, le pays culte, le pays phare, le pays qui dit avoir apporté la liberté au monde,  a fait semblant de les oublier. De cette époque sanguinaire, dont les historiens actuels font un bilan lucide, elle a réussi, par un tour de passe-passe incroyable, à faire la base de sa religion nationale, au seul motif que des idéalistes ont proclamé, en 1789, treize ans après les Etats-Unis d’Amérique, une Déclaration des droits dont elle s’est frauduleusement attribué la paternité, mais QUI N’A JAMAIS ETE APPLIQUEE, ni pendant ladite révolution, (surtout pas !), ni après par les régimes autoritaires qui se sont succédés après elle. Il existe encore en France – pire : en Bretagne -, des rues baptisées des noms des malades mentaux délirants cités ci – dessus, considérés comme tels par les psychiatres, et dont le sort normal eût été d’être enfermés, sous camisole de force, dans des asiles.

Dans le prolongement de ces individus malades, doit-on citer ceux des  » hystoriens  » qui prétendent encore défendre leur oeuvre terrifiante de mort et de désolation, en plein 21ème siècle ?

(Relire : Mélennec, psychiatrie. Et encore : mélennec paranoia. Et encore : mélennec névroses).

Par quelle opération maléfique la France a-t-elle pu transformer les atrocités commises en 1789 et durant les années suivantes, en des exploits glorieux, célébrés par des  » universitaires  » que l’ont croyait honnêtes, mais qui se sont révélés d’authentiques idéologues menteurs, manipulateurs, ou, si l’on veut être plus indulgents à leur égard, manipulés eux-mêmes, en tous cas inintelligents.

I – COMMENT ON ECRIT L’HISTOIRE  » CONVENABLE  » AU PAYS DES DROITS DE L’HOMME : EN SACRIFIANT TOUT A LA HIERARCHIE EN PLACE, ET A SA PROPRE CARRIERE.

La  » mécanique « , pour être agréé comme  » historien  » patenté par le système en place, qui détient le pouvoir a à un moment donné, est admirablement décrite dans un ouvrage bien écrit, par deux historiens qui, précisément, en font partie :

 » Pour franchir les degrés de la pyramide, il faut satisfaire à des rites de passage : l’agrégation, la thèse de troisième cycle, le thèse de doctorat, ensuite, publier des travaux  » remarqués  » (c’est à dire conforme à l’idéologie dominante). L’auteur de ces travaux leur dénie toute valeur en eux-mêmes, et ne leur reconnaît qu’une seule fonction : ils permettent seulement QUE JOUE LA COOPTATION PAR LE HAUT. L’exercice de celle-ci appartient à UN PETIT NOMBRE DE MAÎTRES DE LA CORPORATION ……. De véritables propriétés se définissent en histoire, imposant à chaque chercheur de se  » domicilier  » dans un secteur précis. Les RAPPORTS DE POUVOIR entre historiens ont ainsi une influence directe sur le configuration du savoir historique …. »

Ce n’est évidemment pas le public ( = les lecteurs des livres d’histoire) qui influe sur la qualité, la valeur, la véracité des travaux de l’historien : ce sont les mandarins qui détiennent le pouvoir dans les milieux fermés de l’ « Histoire »- en premier lieu ceux qui enseignent dans les facultés, ceux qui dirigent et composent les comités de rédactions des revues, ceux qui dirigent les collections chez les éditeurs connus -, qui commandent et imposent le discours qu’il est CONVENABLE de tenir :

 » Ce sont les pairs qui apprécient la  » conformité  » du produit aux  » lois du milieu « , avant de lui conférer le label de la corporation, et de permettre à son auteur d’accéder au rang de locuteur habilité « .

(Guy BOURDE et Hervé MARTIN, Les Ecoles historiques, Paris, 1983 et 1997, Editions du Seuil, pages 352 et suivantes).

Je confirme, en ma qualité d’ancien universitaire, que cela est vrai : manier la brosse à reluire avec talent et assiduité, ne pas s’écarter du discours convenu et convenable, sont des conditions indispensables pour accéder à la carrière, et pour gravir  les barreaux de l’échelle. La médiocrité intellectuelle, dans cette sorte d’exercice, est un atout souvent considérable, la « hiérarchie  » étant par là assurée, en accueillant en son sein préférentiellement cette sorte de personnages, de ne pas introduire dans le  » système  » des concurrents dangereux. C’est ainsi que la carrière de Reynald SECHER fut massacrée avant que d’être commencée. Il en fut prévenu par son maître le professeur MEYER., avant même de soutenir sa thèse en Sorbonne. Cet homme honnête et droit ne pouvait se plier à ces règles hypocrites. Il en a beaucoup souffert, ayant une réelle vocation d’universitaire, et l’espérance de rendre de grands services à ses futurs élèves. Qu’il se console, s’il le peut : pour les gens intègres, il est UN HISTORIEN MAJUSCULE. Ceux qui se sont opposés à ses travaux, et qui l’ont persécuté, SONT DES NAINS. Il est tout de même effrayant, lecteurs qui n’avez jamais soupçonné cela, que des êtres humains tombent plus bas que la bassesse imaginable : massacrer la carrière d’un historien jeune et brillant PARCE QU’IL A OSE DIRE LA VERITE ! Le jour ou j’aurai le temps – ou le désir -, de raconter ma vie, j’aurai maintes histoires à raconter sur la matière, car, étant de ceux qui ont apporté quelques idées, inventé quelques concepts dans les disciplines que j’ai exercées, on se doute que je connais par coeur ce milieu souvent putride, que j’ai côtoyé un certain nombre d’années, avant de lui tourner définitivement le dos. Parmi les procédés méprisables utilisés par ceux qui détiennent la  » bonne parole  » : la fermeture à quadruple tour des revues  » orthodoxes  »  pour ceux qui professent des opinions  » dissidentes « ; l’interdiction de prendre la parole dans les congrès et colloques; l’exclusion péremptoire des comités de rédaction; l’exclusion des médias  » dominants « . En bref : l’impossibilité de s’exprimer NULLE PART, une  » neutralisation  » stricte, voire la diabolisation. Le plus ridicule et le plus mesquin : ignorer lesdits auteurs  » dissidents  » dans la bibliographie qui clôt les articles, les livres, les communications de ceux qui tiennent le  » système  » : on ne cite ni leurs noms ni leurs travaux, on fait comme s’ils n’existaient pas : voila à quoi on s’abaisse, car à dire vrai, lorsqu’on est minable dans sa tête, on n’a aucune peine à utiliser des procédés minables, on est même condamné à le faire.  Ceux qui sont payés avec les deniers des contribuables, se comportent ainsi, très souvent, d’une manière lamentable. Mais tôt ou tard, ILS SONT BALAYES, car la vérité ne peut être brimée indéfiniment. C’est ce à quoi nous assistons en Bretagne, le discours historique ayant cessé d’être la propriété des héritiers du totalitarisme.

(Reynald SECHER raconte, avec une douleur qui touche le lecteur, comment il a été victime de ce  » système  » qui l’a exclu – dans son petit livre remarquable sur la Désinformation autour des guerres de Vendée …, voir ci après, pages 37 et suivantes. Quant à moi, ayant très jeune fait le diagnostic précis de ces procédés mesquins, leurs tenants et leurs aboutissants, pour en avoir subi les effets pendant quelques années, et ayant réalisé qu’ils procédaient de sentiments bas, j’ai pris rapidement le parti de ne plus jamais fréquenter leurs réunions,  de me moquer joyeusement de ceux qui les pratiquent, de me payer leur tête et de les rendre ridicules, sans qu’ils puissent m’atteindre jamais : mon parcours a été très varié, très riche, et m’a mis en contact avec des milieux plus qu’intéressants, dont ils ne soupçonnent pas même l’existence. Sans jamais changer ma manière d’être, depuis mon départ de Bretagne, à 18 ans. Et sans jamais cesser de dire ce que j’avais à dire, comme on s’en est aperçu. Cela m’a valu quelques ennemis, beaucoup d’adversaires, mais, dans la distance, beaucoup d’estime de la part de beaucoup de gens.

C’est ainsi, je l’ai dit un grand nombre de fois, que fut écrite  » l’histoire  » de la Bretagne : fausse et falsifiée, non pas certes en totalité, mais sur des points essentiels, selon ce que les scribes qui falsifiaient cette histoire attendaient de leur complaisance, en récompense de la part de ceux qui détenaient le pouvoir, ou emportés par leurs fantasmes : les jacobins de Paris, centralisateurs à outrance, puis les marxistes, qui ont eu le vent en poupe jusqu’à leur destruction finale …. (Voir Mélennec, Mémoire de DEA, publié dans la site Errances, le trajet de nos grands historiens, qui ont dû  » composer  » avec le système, avec habileté, mais sans jamais sacrifier leur honneur de Bretons, au moins jusqu’à la Borderie. Et encore, sur la perversité du  » système  » qui détient le pouvoir en Bretagne.

NOTRE PHOTO : le tombeau de FRANCOIS II de Bretagne (cathédrale de Nantes). Ce magnifique monument funéraire, l’un des plus beaux d’Europe, a été érigé par Anne de Bretagne (1477 – 1514) en l’honneur de ses parents. Le dernier Duc souverain de Bretagne, François II, a eu le chagrin de voir son pays envahi par la France en 1487 et en 1488, dans des conditions inacceptables, après une longue préparation, machiavélique, de Louis XI et de son fils Charles VIII. Il a assisté à la destruction des armées nationales bretonnes, à Saint-Aubin-du-Cormier, lieu désormais sacré pour les Bretons. Il est mort quelques semaines plus tard.

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Par le fait de la France, surtout de l’écrasement des cerveaux, le décervelage opéré par ce pays à partir de 1789 (relire : la névrose bretonne), la Bretagne, dans sa quasi-totalité, est atteinte d’une étrange maladie, qui s’apparente à la TREMBLANTE DES MOUTONS ET DES BOVINS. Ceux qui sont chargés de défendre la vérité en Bretagne, et la Dignité des Bretons – ceux qu’on dénomme  » les élus  » – ne le font pas. Pierre LEMOINE, cet homme remarquable qui a consacré TOUTE SA VIE à défendre la vérité, opération dans laquelle il a investi une énergie considérable, l’a rappelé dans une récente interview diffusée sur la télévision de l’Agence Bretagne Presse, laquelle, avec des moyens dérisoires, sans subvention d’aucune sorte, essaie de faire avancer les choses – avec une dose de maladresse, il faut en convenir, qui dépasse la moyenne. Ces élus  » bretons « ne sont élus QUE PARCE QUE LE POUVOIR PARISIEN le veut bien, et parce que leur élection leur procure salaires, prébendes, avantages en nature et en espèces plus que confortables.Tout ce qui suit a été impitoyablement ignoré par manuels d’enseignement français, à plus forte raison par les manuels bretons, très étroitement contrôlés, censurés, ligotés par la capitale de notre voisin qui jouxte nos frontières du côté de l’Est.

(Relire : Louis MELENNEC, De la trouille bretonne et de l’autocensure).

Les malheureuses victimes d’Oradour sur Glane (642 au total, exécutées par les armées allemandes, voir Google) sont l’objet, à juste titre, d’un culte; leur sacrifice est présent dans toutes les mémoires. Les mêmes manuels français sont prolixes sur les invasions arabes (Ah ! Ce brave Charles Martel, qui a (qui aurait, car le mythe est faux) arrêté les Arabes à Poitiers!), les invasions des Vikings, les guerres franco – anglaises, les guerres franco – allemandes. Sous la pression populaire, la colonisation est maintenant enseignée, sous forme de repentance, dans les lycées. Mais la France – ni aucun autre pays, à cause d’une désinformation féroce – ne parle JAMAIS des 6000 soldats tués à Saint-Aubin-du-Cormier, des milliers de Bretons massacrés par les troupes de Louis XIV en 1675,  des 115000 Bretons et Vendéens, qui n’avaient rien demandé à personne, qu’à vivre leur foi et leurs croyances, assassinés par le pays autoproclamé  » des Droits de l’homme  » dans des conditions ignominieuses.

Cela procède d’une manipulation mentale d’une grande envergure… Nous nous dispenserions volontiers de rapporter les faits qui suivent. Mais la Bretagne ne sera elle-même que si elle a connaissance de son histoire, surtout dans ce qu’elle a de plus répugnants. Les Bretons ne sont pas français. Maintenant, ILS EN SONT CONSCIENTS. Nos voisins, toujours convaincus de leur très éminente supériorité, ne le savent pas encore, à l’exception d’une faible minorité (je ma flatte d’avoir agi, depuis des années, en faveur de cette prise de conscience).

Ce qui est relaté ici fait partie des affrontements d’une extrême cruauté qui les ont opposés à leurs adversaires au cours de leur long périple, avant d’avoir failli être dissous dans un peuple qui n’est pas le leur. C’est un devoir pieux que nous accomplissons ici, qui rendra l’ émancipation totale de notre Pays inéluctable, lorsque ce travail de mémoire, véritable psychanalyse collective, aura achevé ses effets.

Le présent article est essentiellement composé de citations, convergentes, indiscutables, émanant des acteurs de ces massacres, des témoins oculaires, des victimes échappées par miracle …… Ceci est voulu : il s’agit, cette fois,  de rendre IMPOSSIBLE toute contestation par le très grand nombre de faits cités, par l’extrême diversité, par la qualité des auteurs ….

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II – DE LA NECESSITE DE REBAPTISER LES FAITS QUI SE SONT DEROULES DANS L’OUEST : LES GUERRES DE BRETAGNE ET DE VENDEE.

Il n’est plus admissible, aujourd’hui, de désigner les faits perpétrés dans l’Ouest de la France par les armées du Pays des  » droits de l’homme « , sous leur appellation traditionnelle de  » GUERRES DE VENDEE « . Ce terme est tout à fait inexact et réducteur.

Réducteur, parce qu’il donne à penser que ces guerres n’ont concerné que le département de Vendée, et seulement les habitants de ce département, alors qu’il n’en est rien.

1 – Les atrocités perpétrées par les armées du pays dit  » des droits de l’homme  » se sont déroulées dans un quadrilatère d’environ 10000 klm carrés – soit un peu plus de 700 paroisses -, délimité :

– Au nord, par la Loire, de Saint Nazaire aux Ponts-de-Cé, ce fleuve traversant d’est en ouest la partie sud de la Bretagne.

– Au sud, par une ligne reliant Parthenay à Saint-Gilles-Croix-de-vie.

– A l’est, par une ligne reliant les Pont-de-Cé à Parthenay.

– A l’ouest, par l’océan atlantique.

La Bretagne est donc d’autant plus partie prenante dans ces atrocités, qu’une partie très importante de cette guerre a directement concerné la ville de Nantes, capitale historique de notre Pays, et que QUATRE DEPARTEMENTS sont concernés :

– La Loire Atlantique, au sud de la Loire.

– La Vendée, dans sa partie nord.

– Le Maine et Loir, dans sa partie sud.

– Les Deux-Sèvres, dans sa partie nord.

Il faut ajouter que certaines localités de la rive droite de la Loire ont été concernées par cette guerre (lettre de Turreau datée du 18 janvier 1794, in Les colonnes infernales, page 139) :  » Les brigands qui étaient répandus sur la rive droite de la Loire sont anéantis; il ne reste plus qu’à PURGER le premier théâtre de leur fureur « ), et que le massacre de Savenay, l’un des plus exécrables de l’histoire de France, perpétré au nom de la République Sainte et Sacrée, ou de nombreux Bretons trouvèrent la mort, se déroule en pleine Loire Atlantique, à 31 klm au nord de Nantes, et à à 87 klm de Rennes.

2 – Outre ces considérations géographiques, un second élément, de première importance doit être souligné. Ceux que l’on dénomme à Paris les  » Vendéens « , ne sont en aucun cas exclusivement originaires du département de Vendée. Ils désignent TOUS LES INSURGES de cette région révoltée contre la terreur que font régner les paranoïaques qui se sont emparés du pouvoir à Paris. Les habitants des quatre départements ci-dessus sont donc des  » Vendéens « , selon la terminologie de cette époque.

Ceci est tellement vrai, que si le mouvement a effectivement été dirigé par des personnages dont certains sont originaires du département de la Vendée ( …..), il est non moins vrai que la résistance des populations a aussi été animée par d’authentiques patriotes Bretons de Bretagne. CHARETTE DE LA  CONTRIE, breton, né à Couffé, près d’Ancenis, mort fusillé à Nantes en 1796, surnommé le  » Roi de la Vendée « , fut l’âme de cette guerre, ce qui démontre combien nous avons joué un rôle primordial dans la résistance au pouvoir tyrannique des malades mentaux de Paris. Si l’on en croit Las Cases, qui lui prête ces propos, Napoléon a dit de lui que son action portait la marque du génie.

Dupuy, dans son ouvrage publié dans la collection Pluriel (Paris, édition de 2008, page 259) souligne cette étroite imbrication des combattants du sud et du nord de la Loire, de ceux qu’on a dénommé les Vendéens et les Chouans :

 » La chouannerie ne peut se penser à côté et en dehors de la Vendée. La guerre civile concerne le grand Ouest tout entier. Il y a là un ensemble géographique et culturel qui …. a engendré une protestation armée qui n’a pas manifesté partout la même durée ni la même intensité …VENDEE ET CHOUANNERIE FORMENT UN TOUT « .

Sur la délimitation de la région dénommée  » Vendée militaire « , voir, en particulier : Gaborit, pages 9 et 10; Reynald SECHER, La Vendée – Vengé, page 31; carte reproduite pages 26 et 27.      …………………………………………………

III – LES ATROCITES COMMISES EN BRETAGNE ET EN VENDEE SUR LES ORDRES REPETES DU POUVOIR CENTRAL FRANCAIS.

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LES VIOLS, LES VIOLENCES, LES MEURTRES  PERPETRES PAR LES SOLDATS DES ARMEES FRANCAISES, sur les femmes, les enfants, les jeunes filles, les religieuses ….

Les viols se font sur une grande échelle. Ils touchent un très grand nombre de femmes : les mères, les filles, les femmes âgées, les enfants, les religieuses.

Les conditions en sont ignobles : le viol se fait en public, chaque fois que cela est possible : les femmes sont prises devant leurs maris et leurs enfants; les jeunes filles sont violées devant leurs parents, leurs frères, leurs soeurs. Certaines femmes ou jeunes filles s’offrent, pour tenter d’échapper à la mort : elles sont violées, puis tuées, parfois pendant l’exécution même de l’acte. Pire : certaines femmes  » patriotes  » sont violées également, pour le plaisir, ou parce qu’il n’y en a pas d’autres à proximité, ou parce que le  » contingent  » disponible est épuisé. On a signalé des cas de viols sur des cadavres encore chauds, ou sur des femmes en train d’expirer.

 » Si toutes les femmes prises ne sont pas brûlées, elles trouvent, en tous cas, un emploi : les plus vulgaires appartiennent aux soldats, les plus belles aux officiers; moins raffiné, le général Commaire marque une préférence pour les vivandières … Dans les métairies, les femmes sont prises devant leurs maris expirants … Une citoyenne est la conquête commune de l’état-major de l’armée; une autre appartient à trente soldats ….. Des malheureuses, qui espèrent par le déshonneur subi avoir évité la mort, sont fusillées nues … DES FEMMES SONT SOUILLEES DANS LEURS CADAVRES … Le viol est la récompense du soldat  » (Gabory, pages 350 et 351).

 » Le général Huché, monomane du crime, toujours à demi ivre, se repaît des spasmes d’agonie … Il se donne le passe temps  » de voir rouler jusqu’au bas d’une côte escarpée des femmes fusillées sur la pente, pour rire des accidents de leur chute « . Ses soldats portent des enfants embrochés sur leurs baïonnettes; ils en brûlent d’autres dans leurs berceaux «  (Gabory, pages 350 et 351).

 » Un délire de et de sadisme s’empare des soldats : ils se réservent comme butin de guerre les femmes les plus distinguées et les religieuses. Ils dépouillent les cadavres de leurs vêtements, et les alignent sur le dos …. Ils appellent cette opération :  » mettre en batterie … »  » Ils vont, raconte Béjary, jusqu’à introduire dans le corps des victimes des cartouches auxquelles ils mettent le feu « . (Gabory, page …)

 » Le soussigné déclare qu’en suivant l’armée dont je fais partie, j’ai vu entre Venansault et Ayzenay, au moins cent personnes, toutes femmes et enfants, massacrés et coupés en morceaux ; dans le nombre était un enfant, qui palpitait encore auprès de sa mère … » (Témoignage du gendarme Charrier, de la brigade de Palluau; contresigné par le juge Rouvière, du tribunal de Challans; cité in Les colonnes infernales, page 202).

 »  Le jour qu’on mit le feu à Venansault, il vit tuer sept femmes, seules trouvées dans la commune, que l’une d’elle tenait son nourrisson dans les bras, et qu’on eut le raffinement et la barbarie de percer du même coup de sabre la mère et l’enfant … cette infâme action reçut les applaudissements du commandant  » (Témoignage du 14 février, 26 pluviôse, cité dans Les colonnes infernales, page 202).

 » Cinq cents brigands ont été taillés en pièces, parmi lesquels un grand nombre de femmes, car les femmes s’en mêlent plus que jamais … » (lettre du général Huché, A.G., liasse B5 8 des Archives de guerre, in les colonnes infernales, page 205).

 » Le viol et la barbarie la plus outrée sont représentés dans tous les coins. On a vu des militaires républicains violer des femmes rebelles sur les pierres amoncelées le long des grandes routes, ET LES FUSILLER OU LES POIGNARDER EN SORTANT DE LEURS BRAS  »  (Témoignage du commissaire LEQUINIO, in Graccchus BABEUF, page 61).

 » J’ai vu brûler vifs des femmes et des hommes …. J’ai vu cent cinquante soldats maltraiter et violer des femmes, des filles de quatorze et quinze ans, les massacrer ensuite et jeter de baïonnenette en baïonnette de tendres enfants restés à côté de leurs mères étendues sur le carreau …. » (Témoignage du chirurgien Thomas, in la Vendée-Vengé, page 164).

 » On n’a conservé dans la Vendée que les généraux qui ont commis le plus de scélératesses, ceux QUI ABUSAIENT DES FEMMES APRES QU’ELLES ETAIENT MORTES, ceux QUI LES ENVOYAIENT A LA MORT APRES EN AVOIR JOUI, ceux qui faisaient fusiller les citoyens qui venaient demander justice « … (Le Moniteur, 11 vendémiaire 1794, in Gracchus BABEUF, page 69).

 » Il n’ y a plus de Vendée. Elle est morte avec ses femmes et ses enfants dans les marais et dans les bois de Savenay. J’AI ECRASE LES LES ENFANTS SOUS LES SABOTS DES CHEVAUX, massaccré les femmes qui, au moins, pour celles-là, N’ENFANTERONT PLUS DE BRIGANDS «  (Général Westermann, lettre au Comité de salut public, après la boucherie de Savenay).

………… A compléter ……….

LE MEURTRE DES FEMMES ENCEINTES.

Les femmes enceintes, épargnées pendant un temps, sont mises à mort. On tue d’un seul coup deux êtres vivants : la  » République  » est doublement gagnante. Certaines sont violées avant d’être exécutées, d’autres éventrées, d’autres transpercées par les armes. Par un raffinement de cruauté, les armes sont enfoncées dans le ventre même de la mère.

 » Ayant reçu l’ordre de la Commission militaire d’aller constater la grossesse d’un grand nombre de femmes détenues à l’Entrepôt, je trouvais une grande quantité de cadavres épars ça et là; je vis des enfants palpitants noyés dans des baquets pleins d’excréments humains …. Je constate la grossesse de trente d’entre ces femmes; plusieurs étaient grosses de sept à huit mois. Quelques jours après, je reviens voir ces femmes, que leur état devait sauver; ces malheureuses avaient été noyées « . (Témoignage de Chaux, in La guerre de la Vendée, page 71).

 » J’ai vu massacrer des vieillards dans leur lit, égorger des enfants sur le sein de leur mère, guillotiner des femmes enceintes, MÊME LE LENDEMAIN DE LEURS COUCHES …. Les atrocités qui se sont commises sous mes yeux ont tellement affecté mon coeur, que je ne regretterai jamais la vie … » (Témoignage du général de brigade Danican, Archives historiques de l’armée déposées au fort de Vincennes, lettre du 20 octobre 1793 adressée de Saint-Brieux à Bernier).

 » Des femmes enceintes étaient étendues, et écrasées sous des pressoirs. Une pauvre femme, qui se trouvait dans ce cas, fut ouverte vivante au Bois-Chapelet, près de Maillon  » (Peigné, Histoire du Loroux-Bottereau, Archives paroissiales du Loroux-Bottereaux; Secher, in Le livre noir de la Révolution, page 239).

 » Des soldats ouvrent le corps des femmes enceintes, y mettent de l’avoine, et y font manger leurs chevaux  » (Revue de la Révolution, 1887, Journal de l’abbé Pierre Cormier. Gabory, pages 351 et 352).

 »  Une jeune fille de la Chapelle fut prise par des bourreaux qui, après l’avoir violée, la suspendirent à un chêne. Chaque jambe était attachée séparément à une branche de l’arbre, et écartée le plus loin possible l’une de l’autre. C’est dans cette position QU’ILS LA FENDIRENT AVEC LEUR SABRE JUSQU’A LA TÊTE, ET LA FENDIRENT EN DEUX  »  (Le livre noir, cité par SECHER, page 239).

L’ELIMINATION DES ENFANTS.

Les enfants font l’objet d’un traitement spécial : attendu que ce sont de futurs  » brigands « , selon la terminologie usitée, et qu’il constituent, par cela même, un danger pour la  » République « , il FAUT LES TUER. TOUS. La politique d’extermination est donc systématique. Aucune pitié n’est de mise : on les tue devant leurs parents, ou mieux, avec leurs parents. Tous les moyens sont bons : on les coupe en morceaux, on les perce de coups de baïonnette, on les embroche, on les jette dans des brasiers, on les noie. Les cris de mort des mères ne sont d’aucun effet sur les bourreaux. Malheur à qui les protège : le bourreau Lamberty,  » pour en avoir dérobé à la noyade « , est mis à mort (Reynald SECHER, in Le livre noir, page 233). De même, pour empêcher les  » Vendéens  » de se reproduire, on leur coupe le sexe, on en fait des boucles d’oreilles ou des trophées que l’on arbore à sa ceinture; ce n’est qu’un macabre prélude à leur mise à mort (mêmes références).

 » J’avais engagé plusieurs de mes amis à élever chez eux plusieurs de ces petits innocents; le lendemain, allant à l’Entrepôt pour les prendre, ces malheureux n’existaient plus : ils avaient tous été noyés; et j’assure en avoir vu la veille dans cette maison plus de 400 ou 500″. ( Témoignage de Chaux, membre du comité révolutionnaire, in La guerre de Vendée, page 71).

Le 28 février 1794, 110 enfants âgés de moins de 7 ANS des LUCS sur BOULOGNE, SONT MASSACRES par les troupes des Droits de l’homme. Une demande de la population est adressée  au Pape pour qu’ils soient béatifiés. Quoique je ne sois pas croyant, je m’associe aux catholiques dans cette demande (Livre de Auguste HUCHET, 1983, Le massacre des Lucs sur Boulogne; il y a contestation sur la date du 28 février, mais ceci ne change rien à l’abomination de ce massacre).

L’un des cas les plus horribles est celui de ce soldat qui, ayant embroché plusieurs nourrissons sur la baïonnette de son fusil, s’est ensuite promené devant la troupe pour se flatter de son exploit.

LES ARMES CHIMIQUES (Voir Secher, La Vendée-Vengé, pages 155 et suivantes).

LES NOYADES DE NANTES ET DE LA LOIRE.

On a cru, pendant longtemps, que seule la ville de Nantes a été concernée par les noyades ordonnées par Carrier. A Nantes, on en a dénombré 23 au moins, dont l’une de 1200 personnes, selon Reynald SECHER. Le nombre des noyés, pour la seule ville de Nantes, est estimé, selon les auteurs, entre 4000 et 5000.  En réalité, plusieurs villes le long du fleuve sont concernées : Les Ponts-de-Cé, Angers, Le Pellerin. Une noyade au moins est identifiée dans la baie de Bourgneuf.

Les témoignages sont innombrables.

 »  Comme en les fusillant c’est trop long, et qu’on use de la poudre et des balles, on a pris le parti d’en mettre un certain nombre dans de grands bateaux , de les conduire au milieu de la rivière …. (In La Vendée – Vengé, page 152 …)

 »  Deux gabarres chargées d’individus s’arrêtèrent à un endroit nommé la Prairie au Ducs. Là, moi et mes camarades, nous avons vu le carnage le plus horrible que l’on puisse voir : plus de 800 individus, de tous âges et de tous sexes, furent inhumainement noyés et coupés en morceaux ….. Les gabares ne coulaient pas assez vite au fond; on tirait des coups de fusil sur ceux qui étaient dessus. Les cris horribles de ces malheureuses victimes ne faisaient qu’animer davantage leurs bourreaux. J’observais que tous les individus qu’on a noyés dans cette nuit furent préalablement dépouillés, nus comme la main …… (Témoignage de Wailly, in Le livre noir, page 237).

 » Vous voyez ces femmes, ces mères malheureuses précipitées dans les flots avec leurs enfants …. L’enfance, l’aimable enfance …. devient l’objet de la plus incroyable rage …. Des enfants de dix, de cinq, de deux ans, des enfants à la mamelle sont massacrés et noyés …. Je vois encore le fleuve rapporter sur ses bords une femme tenant encore son enfant mort sur son sein, une fille entrelacée autour de sa mère « . (Avocat Tronson-Ducoudray, in Le livre noir, page 237).

 » Nous fîmes une boucherie horrible; très peu échappèrent; partout on ne voyait que des monceaux de morts … tous furent noyés ou taillés en pièces … »  (Général Westermann, rapport envoyé au Comité de salut public après la boucherie de Savenay; in Les colonnes infernales, page 139).

Les mariages  » républicains  » et les  » déportations verticales (Sécher, pages 154 et 155).

LA RECUPERATION DE LA GRAISSE HUMAINE POUR DES USAGES DIVERS.

Dans l’échelle des horreurs, on atteint ici presque le sommet.

Les techniques sont simples : on met à mort ceux que l’on dénomme les  » brigands « . Parfois, pour agrémenter le plaisir, on taille à vif la peau, et l’on découpe les victimes. On peut aussi placer les corps sur des barres métalliques, des  » grills  » pour humains,  sans les découper. A partir de là, plusieurs procédés sont utilisés :

– le plus simple consiste à jeter les morceaux humains dans des fours – comme ceux dans lesquels on cuit le pain -, et l’on place un feu ardent en dessous. La chair se désèche, mais le précieux nectar se met à couler, en tout cas à dégouliner. On le recueille dans un récipient, et on le livre là ou l’on en a besoin.

– un deuxième procédé s’apparente à la cuisson d’un volatile dans un four de cuisine : le corps est placé sur le  » grill  » fabriqué à cette fin; une plaque métallique placée sous le cadavre recueille la graisse devenue liquide : regardez cuire votre poulet dans votre four, vous verrez comment les soldats des Droits de l’homme, sur les ordres de leurs généraux, ont utilisé cette technique simplissime pour recueillir la sauce humaine.

La comtesse de la Bouëre recueille le témoignage, en 1829, d’un ancien soldat  » républicain « , qui affirme avoir fait fondre cent cinquante femmes pour en récupérer la graisse :

 » Nous faisions des trous en terre pour placer des chaudières, afin de recevoir ce qui tombait. Nous avions mis des barres de fer dessous, et puis les femmes dessus. Puis, au dessous encore était le feu « .

L’opération, d’après les dires du témoin, aurait eu lieu près de Clisson – c’est à dire en Bretagne. L’opérateur dit en avoir dirigé dix barils vers Nantes. Le même dit avoir vendu dix pantalons fabriqués avec de la peau humaine. (In Emile GABORY, page 351).

 » (Le général) Amey fait allumer des fours, et lorsqu’ils sont bien chauffés, il y jette les femmes et les enfants …. D’abord, on a condamné ce genre de mort… mais aujourd’hui, les cris de ces misérables ont tant diverti les soldats de TURREAU, qu’ils ont voulu continuer ces plaisirs.  » (Témoignage de l’officier de police GANNET, in Gracchus BABEUF, page 62).

L’HORREUR ABSOLUE : LE DEPECAGE DES VICTIMES. LE TANNAGE DE LEUR PEAU POUR EN FAIRE DU CUIR HUMAIN.

Nous sommes ici en plein cauchemar. Au point qu’Emile GABORY, l’un des auteurs qui a connu le mieux la question, ne veut pas croire, NE PEUT PAS CROIRE qu’une chose aussi horrible ait pu être commise par des êtres humains (  » l’imagination la plus complaisante, écrit-il, a peine à accepter de tels récits »; page 351). Ce fut aussi notre premier réflexe, tant cela provoque le dégoût et l’horreur. Les preuves, hélas pour le pays des tortionnaires, sont accablantes. Elles concernent le haut et le bas de l’échelle, et ne sont pas limitées à la Vendée ni à la Bretagne. Des études médicales, notamment celles du professeur Raoul MERCIER, ont donné des détails surréalistes sur les méthodes employées et sur leurs résultats.

 » Trois tanneries de peaux humaine, aux Ponts-de-Cé (près d’Angers), à Etampes, à Meudon, ont été identifiées. A la fête de l’Être Suprême (en 1790), plusieurs députés en portèrent des culottes  » (Aimée de COIGNY, Journal, chapitre sur la Convention, cité par MAUNY, ci-après).

 » Les bons et beaux cadavres des suppliciés étaient écorchés et leur peau tannée avec un soin particulier. La peau des hommes avait une consistance et un degré de bonté (sic) supérieur à la peau de chamois; celle des femmes présentait moins de solidité, à raison de la mollesse du tissu. «  (Témoignage de l’abbé de Montgaillard dans le tome 3 de son Histoire de France depuis la fin du règne de Louis XVI jusqu’en 1825; il affirme avoir vu la tannerie de Meudon).

 » J’avais l’âge de 13 à 14 ans. Je puis affirmer avoir vu, sur les bords du fleuve ( = la Loire), les corps de malheureux Vendéens, dont les cadavres avaient été écorchés. Ils étaient écorchés à mi-corps, parce qu’on coupait la peau au-dessous de la ceinture, puis le long des cuisses jusqu’à la cheville, de manière qu’après son enlèvement, le pantalon se trouvait en partie formé. Il ne restait plus qu’à tanner et à coudre « . (Témoignage de Robin, Angevin, le 31 mai 1852, in Mauny, ci-après).

Plusieurs auteurs témoignent du cas du vertueux SAINT – JUST, défenseur des pauvres, des orphelins, des malheureux, l’un des inspirateurs de la déclaration des droits de l’homme de 1793 :

 » Une demoiselle jeune, grande et bien faite, s’était refusée aux recherches de Saint – Just. Il la fit conduire à l’échafaud. Après l’exécution, il voulut qu’on lui présentât le cadavre, et que la peau fût levée. Quand ces odieux outrages furent commis, il fit préparer la peau par un chamoiseur, et la porta en culotte. Je tiens ce fait révoltant de celui-même qui a été chargé de tous les préparatifs, qui a satisfait le monstre. Il me l’a raconté avec des détails accessoires que je ne peux pas répéter en présence de deux autres personnes qui vivent encore « . (Témoignage du conventionnel Harmand, de la Meuse; Anecdotes relatives à quelques personnes et plusieurs évènements remarquables de la Révolution. Consultable par Google : Mauny, 16 mars 2009, Les tanneries de peau humaine …).

De cet homme admirable, considéré comme un quasi-Dieu par les admirateurs de la prétendue révolution française :

 » La peau qui provient d’hommes est d’une consistance et d’une bonté supérieure à celle du chamois. Celle des sujets féminins est plus souple, mais présente moins de solidité  » (Saint Just, dans son rapport du 14 août 1793 à la Commission des moyens extraordinaires. Une double expertise, donc, celle de l’abbé de Montgaillard et de l’honorable Saint Just.

LA PEAU HUMAINE EXPOSEE AU MUSEUM D’HISTOIRE NATURELLE DE NANTES.

Pendant longtemps, le Museum d’histoire naturelle de Nantes a exposé une relique infâme : la peau d’un être humain. La photographie de cette  » relique  » est reproduite par plusieurs sites sur internet (par exemple : Mauny, 16 mars 2009, Les tanneries de peau humaine sous la révolution française).

J’ai jugé utile, il y a un an, d’avoir une conversation téléphonique avec la personne qui avait en charge ce  » dossier  » éminemment français. Elle m’a confirmé – très courtoisement -, que cette peau humaine a été soustraite à la vue des visiteurs. J’ai réitéré mon appel téléphonique pendant la rédaction du présent article. Le conservateur du museum, très aimable, m’a précisé qu’à la suite de manifestations et démarches répétées d’associations et de partis, ladite défroque humaine a été retirée des vitrines, et mise à l’abri, sous clé, dans les réserves. Un fragment a été confié pour analyse au laboratoire de génétique du CHU de Nantes. Les résultats de cette analyse, si elle a été faite, ne sont pas revenus au musée. J’ai suggéré que cette relique soit placée en sécurité – comme le linceul de Turin -, afin qu’en temps utile, on la sorte de sa tanière, et qu’elle soit exposée publiquement devant les élèves des écoles bretonnes et vendéennes. Faisant partie intégrante de notre histoire, j’ai suggéré que les visites guidées soient conduites, alternativement, par M. le maire de Nantes, et par M. le président de la région dite  » des pays de Loire « , ce dernier s’étant signalé, il y a peu d’années, par l’énorme sottise – si j’en crois le presse – , que  » LES BRETONS VEULENT RECOLONISER LA LOIRE ATLANTIQUE  » (!). Ainsi verra-t-on qui est le colonisateur dans le Comté de Nantes, qui est chez lui en Bretagne, et qui doit EVACUER LES LIEUX, le plus rapidement possible.

(Pour ceux qui ne le savent pas, lors de l’invasion de 1487, la France avait déjà envisagé de dépecer (je dis : DE DEPECER) la Bretagne, d’en séparer le Comté de Nantes, et d’en faire cadeau à la soeur du roi Charles VIII de France, la vénale et corrompue Anne de BEAUJEU. Voir, en particulier, Alain BOUCHARD…. PELICIER, Essai sur le gouvernement de la dame de BEAUJEU, Chartres 1882 et Genève 1970, page 146).

LA BATAILLE DE SAVENAY.

Il est inutile de poursuivre plus avant ces citations épouvantables. On pourrait en faire un volume de plusieurs centaines de pages.

Il faut donc terminer par deux textes – si nos lecteurs ont eu le courage de lire jusqu’ici les exploits phénoménaux de la france révolutionnaire en Bretagne et en Vendée -, émanant de deux généraux envoyés sur les lieux par le Comité de salut public : KLEBER et WESTERMANN.

Au lendemain du massacre épouvantable de Savenay, à 31 klm an nord de Nantes, à partir du 21 décembre 1793, le général français WESTERMANN, qui a accompli scrupuleusement les ordres de Paris, écrit ces phrases terrifiantes, passées à la postérité :

 » Il n’y a plus de Vendée, citoyens républicains. ELLE EST MORTE SOUS NOTRE SABRE LIBRE, AVEC SES FEMMES ET SES ENFANTS. Je viens de l’enterrer dans les marais et les bois de Savenay. Suivant les ordres que vous m’avez donnés, J’AI ECRASE LES ENFANTS SOUS LES PIEDS DES CHEVAUX, MASSACRE DES FEMMES qui, au moins pour celles-là, n’enfanteront plus de brigands. JE N’AI PAS UN PRISONNIER A ME REPROCHER, j’ai TOUT EXTERMINE … »

Le général KLEBER, autre boucher d’une cruauté inimaginable, commente, après la bataille de SAVENAY :

 » On traverse Savenay …. Le carnage devient horrible. On ne voit partout que des piles de cadavres…. Une grande partie va se noyer dans le marais de Montoir …. » (à terminer).

C’est épouvantable. La littérature mondiale, quoique les génocides aient existé à toutes les époques de l’histoire de l’humanité,  offre peu d’horreurs d’une telle sauvagerie …….

WESTERMANN et KLEBER périssent d’une mort méritée. Le premier est décapité à Paris le 5 avril 1794 : même s’il a pris un plaisir sadique à accomplir son  » oeuvre « , il n’a, à tout prendre fait qu’exécuter les ordres clairs, précis, réitérés des malades mentaux de Paris : il est  le  » lampiste « ,  il est donc, par la force des choses, appelé à mourir. Le second, alors qu’il participe à l’invasion d’Egypte, sous le commandement de Napoléon Bonaparte, est poignardé au Caire par un jeune syrien, nommé Soliman (ou Soleyman), en 1800. L’armée française est une armée d’invasion. KLEBER s’est signalé par les actes d’atrocité abominable dont il est familier. Dans la langue française, un jeune homme qui poignarde l’un des chefs les plus cruels d’une armée d’invasion, cela s’appelle un héros. Le commandement militaire français ne partage pas cet avis. Quoique rien ne l’oblige à appliquer le droit pénal local, bien qu’elle ait le pouvoir de le faire décapiter, de le faire fusiller, de le faire pendre – c’est à dire à se comporter seulement d’une manière humaine -,  le jeune homme est condamné à la peine la plus cruelle : le pal. On lui élargit l’anus au moyen d’un couteau, on lui introduit par cette voie un fort pieu en bois, qui traverse son corps de part en part, jusqu’à la bouche, par laquelle il sort du corps; le pieu est enfoncé par sa base dans le sol, de manière à dresser le malheureux verticalement vers le ciel. Il ne décède, dans d’atroces souffrances, que quatre heures plus tard. Cela est tout à fait digne des admirables exploits commis par la France des droits de l’homme en Bretagne et en Vendée : l’armée française d’Egypte, la quintescence du pays des Droits de l’homme, n’a pas dépassé le stade de la civilisation que celui-ci incarne avec tant de brio.

La révision des manuels d’enseignement de l’histoire de France est à l’ordre du jour : voila des faits édifiants qui méritent d’être portés à la connaissance des jeunes élèves, tant Bretons que Français, et qui remettent bien des structures mentales en place.

NOTRE PHOTO : MAXIMILIEN ROBESPIERRE. Admiré par les thuriféraires de la  » révolution  » dite des droits de l’homme,  ce grand criminel contre l’humanité est un malade mental avéré, classé par les psychiatres dans la catégorie des paranoïaques délirants. Il est l’un des grands responsables du génocide brito-vendéen, et compte à son actif plusieurs dizaines de milliers de morts. Il est  » raccourci « , à son tour, en 1794, son oeuvre criminelle étant devenue intolérable à tous, et ses adversaires – guère plus recommandables -, assez puissants pour l’éliminer. (A dire vrai, c’est une course de vitesse qui se joue entre eux : si l’un est guillotiné avant l’autre, cet autre vivra, par le fait même, au moins un peu plus longtemps; jeu très élevé, on le voit, que pratiquent entre eux nos grands révolutionnaires). Il existe encore, en 2011, des sectes  » robespierristes « , qui étudient religieusement ses écrits, et rêvent (sans doute), de remettre en honneur les bonnes recettes du Maître : les arrestations arbitraires, l’emprisonnement et la décapitation sans jugement, sans avocats, sans aucun moyen de défense, les massacres de masse … Tout cela au non de la  » Liberté « , tant il est vrai que  » Le gouvernement révolutionnaire ne doit aux ennemis du peuple que la mort « . La propagande de masse opérée sous la troisième, la quatrième, la cinquième républiques ont transformé ce (petit) Pol Pot français en héros, de sorte que de nombreux lycées, collèges, rues, avenues …. portent son nom glorieux : la France, en effet, a inventé les Droits de l’homme, le français est – et reste -, LA LANGUE DE LA LIBERTE. Autres paranoïaques célèbres : Hitler, Staline, Mao Tse Dong (champion toutes catégories : nombre de victimes estimé : 70 millions), Pol Pot (beaucoup moins performant : seulement 2 millions), Kim il Sung … Pour savoir ce qu’est la psychose paranoïaque lire l’article de Louis Mélennec sur la paranoïa).

IV – QUELLES SANCTIONS INTERNATIONALES ET NATIONALES POUR LA FRANCE ???? CRIME DE GENOCIDE ? CRIMES CONTRE L’HUMANITE ? LES DEUX A LA FOIS?

Dans son livre récent intitulé  » La désinformation autour des guerres de Vendée  » (Editions l’Etoile du Berger, Anet, 2009), dans lequel Reynald SECHER expose les persécutions dont il a été victime de la part du  » système  » malhonnête qui tient alors l’opinion sous sa coupe – faute de quoi la France aurait repoussé avec HORREUR la  » commémoration « du bi-centenaire de la prétendue révolution française -, l’auteur, encore interrogatif, intitule l’un de ses chapitres :  » Y-a-t-il eu génocide en Vendée ? « .

I – LA DISTINCTION ENTRE LES GUERRES CIVILES, LES MASSACRES DE MASSE, LES GENOCIDES a donné lieu, chez les historiens non juristes, à des combats oratoires, dont il ne sort rien de clair. Dans l’ordre des atrocités commises par les hommes, les génocides se situent au sommet de la pyramide des horreurs. Le fait d’avoir enseigné le droit pénal pendant des années, d’être titulaire du diplôme d’études supérieures de sciences criminelles, d’avoir été pressenti pour l’agrégation de droit pénal par les maîtres de la discipline de l’époque (le doyen Pierre Bouzat et le professeur Georges Levasseur, voir ces noms dans Google), ne me confère – heureusement ! – aucune science infuse, mais me donne les instruments intellectuels et techniques pour qualifier juridiquement les abominations commises par la France en Bretagne et en Vendée en 1793 et en 1794. A ce stade, j’ai suffisamment consulté les textes et la jurisprudence internationale pour émettre une opinion claire.

Le constat est accablant non pas seulement pour la France, mais pour tous les auteurs qui, sciemment, volontairement, possédant les mêmes textes, les mêmes archives que les autres, les ont volontairement écartées, falsifiées, réinterprétées à la lumière de leurs délires intérieurs, ou de leurs fantasmes ou, ce qui est pire, par lâcheté ou par intérêt, pour ménager leurs carrières …

Plusieurs auteurs, beaucoup plus nombreux qu’on ne le croit, ont cru utile de tenter de justifier ces abominations. Il serait trop long de les citer ici, et d’égrener leurs arguments, misérables au regard des atrocités commises. Le mépris que l’on ressent pour eux mérite-t-il que l’on cite leurs noms ? On les citera un peu plus tard. Soboul a fait partie, en son temps, des admirateurs et des défenseurs fervents de la  » révolution  » (voir la note concernant cet auteur dans la bibliographie ci-dessous). L’illustre Georges CLEMENCEAU, que la République range parmi ses héros, a approuvé ces crimes, dans des termes violents (hélas, ses méfaits ne peuvent être exposés ici, faute de transformer la présente chronique en un gros volume, ce qui n’est pas notre but).

Tout le monde sait que les crimes contre l’humanité ne peuvent être prescrits. Les crimes nazis ont été jugés à Nuremberg. Les crimes communistes n’ont présentement donné lieu à aucun procès, ce qui est un chagrin quotidien pour ceux qui défendent les droits et la Dignité des êtres humains. Plusieurs tyrans sanguinaires font l’objet présentement de poursuites devant les juridictions pénales internationales. …

Je réserverai un article entier à ce problème, pour ne pas surcharger le présent article, et ne pas décourager le lecteur par sa longueur.

Lors de la soutenance de la thèse de Reynald SECHER, de nombreux  » hystoriens « , politiques et journalistes ont contesté avec véhémence le terme de  » génocide  » utilisé par l’auteur : ceux-là mêmes qui avaient justifié ou minimisé l’atrocité des crimes commis en Bretagne et en Vendée. Il suffisait, selon eux, de décrire les monstruosités commises, à condition encore, prétendaient-ils, de les prouver….. Il existe,  en Bretagne, en France et ailleurs, des individus qui trouvent des justifications aux crimes de Lénine, Staline, Trotsky, Mao Zedong, et surtout Pol Pot : la vermine doit s’éliminer – surtout si l’on combat, par ailleurs la peine de mort -, par des méthodes radicales et définitives. Plusieurs lycées portent le nom de Robespierre. On me dit qu’à Lanester, en plein coeur de la Bretagne, il existe ….. une rue Lénine, consacrée à la gloire de l’un des plus grands criminels de l’humanité.

Le crime de génocide, les crimes contre l’humanité sont définis par l’article 6 du statut de Rome de la Cour pénale internationale (voir ce statut dans Google). L’article 211-1 du Code pénal français est encore plus large (voir dans Google).

AU PLAN JURIDIQUE, l’analyse est désormais CLAIRE :

– L’ELEMENT MATERIEL du crime est très amplement démontré : il y a eu des meurtres en série, des atteintes graves à l’intégrité physique et mentale des victimes, des mesures visant à entraver – et même à empêcher les naissances au sein du groupe, des mesures visant à exterminer les individus ….

– L’ELEMENT MORAL est désormais surabondamment prouvé : les autorités étatiques du temps ont donné des ordres clairs, impératifs, répétitifs, non ambigus, en vue d’exterminer la totalité du groupe désigné par eux. Les textes de l’époque établissent d’une manière IRREFUTABLE qu’il y a bien eu un plan CONCERTE, PENSE ET VOULU pour que cette extermination soit effective, et rapidement exécutée. Fait gravissime : la population visée devant, selon les criminels de Paris, être anéantie TOTALEMENT, la volonté a été très clairement exprimée, par écrit, de remplacer la population détruite par des « colons » provenant d’autres régions du territoire dénommé « La France ». Les archives retrouvées par SECHER – après des recherches qui s’étalent maintenant sur une trentaine d’années – ne laissent planer aucun doute à cet égard.

Il y a donc eu, de la manière la plus indiscutable qui soit, CRIMES DE GENOCIDE ET CRIMES CONTRE L’HUMANITE perpétrés par les autorités étatiques de la France contre les populations bretonnes, vendéennes, du Maine et Loire, des Deux-sèvres, en 1793 et en 1794.

La France est passible d’une action dirigée contre elle devant la COUR PENALE INTERNATIONALE.

CETTE ACTION EST IMPRESCRIPTIBLE.

Les interventions récentes de M. Nicolas SARKOSY, président actuel de la République française – qui est tout ce qu’on veut, sauf un imbécile ou un couard -, aux fins de reconnaissance de la pleine et entière responsabilité de la Turquie dans le génocide arménien, ont paru à certains courageuses et louables. La Turquie dans son action de colonisation, a, sans aucun doute, comme un certain nombre d’atrocités dans son histoire; non pas seulement à l’égard des Arméniens, mais aussi des Grecs, des Serbes, des Egyptiens et bien d’autres peuples.

Mais il va sans dire que de telles démarches à l’encontre d’un pays déterminé, ne peuvent être unilatérales, partiales ou partielles.

La France a été en guerre contre tout le monde au cours de son histoire; elle a conquis, par les armes, des territoires immenses. Elle DOIT, IMPERATIVEMENT, reconnaître elle aussi les atrocités qu’elle a commises, avec une CRUAUTE au moins aussi condamnable que celle des Turcs,  sur des territoires qu’elle affirme être les siens, mais qui appartiennent à l’héritage millénaire de nations qui n’ont RIEN DE COMMUN avec elle.

La France N’A AUCUNE LEGITIMITE à donner des leçons de morale aux autres, certainement pas en matière de génocides ni d’assassinats de masses : dans ce domaine, la vérité étant maintenant connue, ELLE FIGURE AU BANC DES ACCUSES : ce sont des excuses qu’elles doit solliciter. Il n’est pas sûr du tout qu’elles soient acceptées par les Bretons : là, je sais de quoi je parle. Pour ma part, les crimes étant trop monstrueux, je ne donnerai pas l’absolution à la France, quoique je ne reproche rien aux Français eux-mêmes, qui ne sont pour rien dans les atrocités commises par leur pays.

2 – MAÎTRE GILLES – WILLIAM GOLDNADEL, président d’Avocats sans frontières (voir ce nom par Google), avocat connu pour plaider des causes difficile, juif d’origine polonaise,  qui a vécu dan son sang l’horreur de la Shoah, allié  précieux pour les Bretons, confirme mon analyse, dans des termes au moins aussi intransigeants que les miens – sinon davantage -, dans la remarquable préface du dernier livre de Reynald SECHER, récemment paru aux éditions du Cerf (Paris 2011, 29 boulevard La Tour-Maubourg, 75340, Paris Cedex 07; prix : 24 euros). Bien entendu, à ce jour, aucun  » hystorien  » breton n’ose utiliser le vocable de génocide, pour notre honte à tous. Il est absent du livre de M. Joël CORNETTE, pourtant breton et professeur d’université (voir la brève note consacrée à cet auteur ci-dessous).

Voici quelques phrases extraites de la préface de maître GOLDNADEL :

 » La Vendée est bien un génocide. Le génocide de la Révolution française …… L’incroyable, l’impensable, l’inimaginable est que ce génocide est le fruit de ceux qui disaient agir au nom de principes nouveaux, de droits universels : les droits de l’homme. Ce génocide est bien un crime légal. Ce génocide est ABSOLU ET TOTAL; il regroupe les trois critères de génocide cernés à ce jour, et reconnus par le droit international ….

 » A chaque fois, je me suis posé la même question : POURQUOI PERSONNE, avant SECHER, ne s’était posé la question de la véritable nature de ce qui s’était passé en Vendée ?… N’EST-CE PAS CELA QUE L’ON APPELLE LE NEGATIONNISME ? Si HITLER a été jugé et condamné, si les lieutenants de POL POT sont en cours de jugement …. ROBESPIERRE, TALAAT PACHA, LENINE, STALINE, MAO … sont vierges de tout jugement . »

 ( Ces phrases seront incluses dans un article sur le concept de génocide, sur la définition juridique du crime de génocide, et sur le génocide perpétré en Bretagne et en Vendée par la France, pays auto-proclamé PATRIE DES DROITS DE L’HOMME ).

3 – LES AUTORITES TURQUES SONT INFORMEES QU’IL Y A EU UN GENOCIDE EN FRANCE, EN 1793 et en 1794, et qu’il est temps que LA TURQUIE REAGISSE AVEC VIGUEUR : LA FRANCE SE TROUVE DANS UN SITUATION IDENTIQUE A LA SIENNE.

J’ai pris contact avec les autorités turques. J’ai écrit à l’ambassadeur de Turquie en France, et au chef de l’Etat Turc, pour leur faire savoir que si la Turquie est coupable de ne pas reconnaître ses crimes, la France l’est tout autant.

Ce pays a à son actif des guerres nombreuses, au cours desquelles il ne s’est pas mieux comporté que les Turcs, tant en France (la croisade dit  » des Albigeois « , qui reste très présente dans le sud de la France, la Saint Barthélémy, les massacres de septembre, les dizaines de milliers d’innocents spoliés et assassinés lors de la prétendue révolution des Droits de l’homme …), qu’en Bretagne (les 6000 soldats massacrés au champ d’honneur, à Saint Aubin du Cormier, en juillet 1488, après une invasion strictement sans aucune justification; les milliers de Bretons assassinés en 1675 à la suite d’un soulèvement légitime contre le pouvoir tyrannique étranger de Versailles, les 115 000 Bretons et Vendéens assassinés en 1793 et 1794 …), que dans les pays colonisés (plusieurs dizaines de milliers de morts lors des révoltes de Madagascar en 1947 et en 1948; on attribue à l’invasion et aux guerres d’Algérie la perte DES DEUX TIERS DE SA POPULATION …).

Ma démarche se fait dans une TRANSPARENCE ABSOLUE : M. Nicolas SARKOSY, dont la famille n’est française que de fraîche date, n’est pas au courant de ce qui s’est passé en Bretagne, et doit en être informé, d’une manière claire, loyale, complète. Ce ne sont certes pas les  » élus  » bretons, reçus à l’Elysée à déjeuner il a peu, impressionnés et tremblants, qui l’ont fait : on me dit qu’ils n’ont pas pratiqué le baise-main, mais le baise-pied, pratique disparue même en Chine, et à la Cour du Pape; je souligne que je ne rapporte qu’une rumeur, n’ayant pas eu le déshonneur d’assister à la chose.

Aucun des Bretons invités au palais de l’Elysée n’a osé dire en face au président de la république, que s’il est honorable que la Turquie reconnaisse les cruautés à l’égard des Arméniens, des Kurdes et autres peuples, il est indispensable que la France  en fasse autant, pour les civilisations qu’elle a détruites, dans l’hexagone, comme l’a souligné Michel ROCCARD, ancien premier ministre socialiste de François MITTERAND,  pour les Bretons, les Basques, les Corses, les Alsaciens.

Quant à moi, j’ai écrit au chef du gouvernement turc qu’il est maintenant en mesure de demander à son Parlement, dès qu’il le jugera opportun, de faire voter une loi, comme la France l’a fait pour les  juifs et les Arméniens, RECONNAISSANT OFFICIELLEMENT LE GENOCIDE FRANCAIS EN BRETAGNE ET EN VENDEE. J’ai souligné que, bien avant le régime nazi, la France a eu ses EINSATZGRUPPEN, passées à la postérité, et qui font partie de la HONTE de l’histoire de l’humanité (voir ce mot dans Google), sous le nom sinistre de COLONNES INFERNALES, commandées par le général français TURREAU, qui mourut dans son lit. Avec cette précision près que si les nazis tuaient leurs victimes par balles, puis par le gaz, les armées françaises, elles, tuaient les innocents par les procédés atroces exposés ci-dessus (voir ci-après le livre de Louis-Marie CLENET, publié chez Perrin en 1993).

4 – LES LETTRES AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ET AU CHEF DU GOUVERNEMENT TURCS, sont également adressées à M. Nicolas SARKOSY.

Je souligne que mes relations avec les cabinets ministériels français,  avec lesquels je reste en rapport pour des projets techniques, relatifs, notamment, au droit social réactionnaire et discriminant de la France (voir : mélennec, la loterie du handicap, l’Express du 2 novembre 1995 …), sont excellentes puisque, comme je l’ai souvent souligné, j’ai toujours pu dire en France ce que je pense, même si les médias aux ordres m’ont toujours été fermés.

M. Nicolas SARKOZY, qu’on partage ou non ses options politiques, EST REPUTE UN HOMME OUVERT, capable et digne d’apprendre ce qui s’est réellement passé en Bretagne. Son rôle n’est sans doute pas de conduire la Bretagne à faire sa réapparition sur le scène internationale – C’EST A NOUS, BRETONS, DE LE FAIRE, AVEC L’AIDE DES INSTITUTIONS INTERNATIONALES, nous n’attendons et ne voulons RIEN de la France -, mais il est hors de doute qu’il prendra connaissance de ce qu’on a à lui dire avec le plus grand intérêt. S’il en était indigne, ce serait son devoir élémentaire de le faire, puisqu’il est le chef de ce pays qui a notre sang sur la conscience.

5 – LA PROPOSITION DE LOI RELATIVE A LA RECONNAISSANCE DU GENOCIDE VENDEEN DE 1793-1794, déposée par M. Lionnel LUCA, M. Hervé de CHARETTE, Madame Laure de LA RAUDIERE, M.M. Alain MOYNE-BRESSAND, Jean-Frédéric POISSON, Jacques REMILLER, Francis SAINT-LEGER, en 2007.

Le caractère épouvantable des massacres perpétrés par la France en Bretagne et en Vendée en 1793 et en 1794, l’impossibilité absolue de les dissimuler davantage – ce que  » LA  » république a réussi à faire, au moins en partie, avec la complicité de  » son  » université et de certains de ses parlementaires -, le fait que la version officielle des faits est désormais détruite – une rébellion interne contre la république Sainte et Sacrée, poignardant celle-ci dans le dos, tandis que l’étranger se pressait aux frontières -, la parfaite connaissance de la qualification juridique des ces crimes – qui ne sont pas une guerre civile, mais un GENOCIDE -, ont conduits sept députés courageux …..

(Voir le texte de cette proposition de loi sur Internet).

La France fait la sourde oreille : donner suite à ce projet, serait – enfin -, reconnaître publiquement l’opprobe qu’elle mérite.

Le plus honteux de toute cette affaire, est l’attitude des élus  » bretons « , qui se prétendent des hommes et de femmes d’honneur. D’après SECHER, 14000 ouvrages ont été publiés sur les  » guerres  » de Bretagne et de Vendée (Gracchus Babeuf, page 35). C’est un déshonneur collectif, que rien n’effacera, que les  » élus  » bretons  se soient tus sur ces évènements, et n’ont RIEN TENTE POUR INFORMER leurs malheureux compatriotes. Cette honte restera inscrite dans nos mémoires.

Je ne vous dirai pas que les « élus » bretons, le « Conseil régional de Bretagne » se préparent à changer d’attitude. Vous sauriez, les connaissant, qu’on veut vous prendre pour des pélicans ( = pour des cons, autre manière de dire les choses).

CONCLUSIONS PROVISOIRES. FINALITE DE LA PRESENTE CHRONIQUE.

– INTERDIRE DEFINITIVEMENT A LA FRANCE DE MENTIR, DE NIER DES CRIMES qui sont plus horribles, par LEUR FEROCITE, que ceux de la Shoah, et du génocide arménien, ….. S’il est vrai que le peuple juif et le peuple arménien ont souffert d’un nombre beaucoup plus élevé de victimes, NOUS REVENDIQUONS, NOUS BRETONS, d’avoir été victimes d’atrocités infiniment plus cruelles que les juifs et les Arméniens. IL FAUT MAINTENANT QUE LE MONDE ENTIER soit mis au courant de ce qui, s’est passé en Bretagne pendant la prétendue révolution qui a  » apporté la liberté au monde « , selon les fanfarons qui nous ont enseigné dans nos écoles les programmes falsifiés à Paris, comme sont falsifiés en Turquie l’ « histoire  » du génocide arménien, et les horreurs qui se déroulent quotidiennement au Tibet, au Kurdistan, et autres pays colonisés …..

– DONNER AUX BRETONS L’AUDACE DE SE REGARDER EN FACE, DE CESSER DE RAMPER SUR LE SOL, VISAGE COLLE CONTRE TERRE, et de reconnaître leur propre responsabilité. Les Bretons SONT LA CAUSE DE LEUR SORT. Ils n’ont pas été capables de produire UN SEUL GRAND FILM sur aucun des thèmes de leur histoire ! Là ou les Juifs produisent tous les soirs une émission de télévision  sur la Shoah, ont produit des centaines de films, publié des milliers de livres, les Bretons ne font RIEN, si l’on excepte les pionniers qui essayent de sauver la langue menacée de mort imminente, et qui manifestent pour ce qu’ils dénomment la  » réunification « . LA RE-U-FI-CA-TION !!!!!!!! : réalisez vous le ridicule de la chose ???

– FAIRE HONTE AUX DEPUTES, AUX SENATEURS, AU PRESIDENT ET AUX MEMBRES DU  » CONSEIL REGIONAL DE BRETAGNE  » ????

Impossible. Dans quelle auge iraient-ils brouter leur avoine si les états-majors parisiens, dont ils sont les clients, leur ôtaient l’onction, gravée sur le front, pour se faire élire, au terme de simulacres d’élections, qui leur permet de se partager alternativement les plantureux gâteaux reçus en récompense ?

L’un d’eux a osé demander QUE LA FRANCE RECONNAISSE OFFICIELLEMENT LE PEUPLE BRETON ! ! ! ! ! (ABP, 30 octobre 2011). Pendant que vous y êtes, pourquoi ne pas vous traîner à genoux, les mains jointes, devant ceux qui nous ont envahis, ont détruit nos institutions, volé nos impôts et nos richesses pendant plusieurs siècles, envoyé notre jeunesse aux premiers rangs de leurs armées pour se faire décimer, anéanti notre prospérité économique, tué notre langue et notre culture, nous ont humilié aux yeux de l’Europe et du monde, transformé jusqu’à une époque récente notre pays fier et combattif en trou du cul de l’Europe ?

Puisque vous ne le savez pas, apprenez que le peuple breton existe plusieurs siècles avant l’invasion de l’Ile de Bretagne par Jules César, qu’il s’est battu victorieusement en Bretagne armorique pendant MILLE ANS contre ses ennemis. Ne proférez plus ces paroles sacrilèges : nous sommes plusieurs millions de personnes, non pas à solliciter QUOI QUE CE SOIT de qui que ce soit – surtout pas de nos voisins de l’Est -, mais à être très déterminés à reprendre possession des DROITS QUI NOUS ONT ETE VOLES. C’est aux Français, qui ont créé une nation artificielle par des violences inouïes, en écrasant les identités de leurs voisins, qui selon Mirabeau et d’autres auteurs autorisés ne sont rien d’autres, en 1789, QU’  » UN AGREGAT INCONSTITUE DE PEUPLES DESUNIS « , de solliciter de la Bretagne si elle condescend à leur reconnaître la qualité de  » nation « . LES BRETONS, en tant que peuple, existent avant l’ère chrétienne : ILS N’ONT PAS A ÊTRE  » RECONNUS  » : ils existent, depuis plus de 2000 ans !

Il y a pour tous UN IMPERATIF CATEGORIQUE : à l’égard de la France, vous devez ABSOLUMENT parler le langage de la fierté, non celui de l’abaissement. S’il y a une chose à faire voter par le parlement français, c’est la reconnaissance du génocide breton et vendéen de 1793 et de 1794 : vous devez vous associer aux députés qui ont déposé cette proposition de loi en 2007; vous feriez là une oeuvre hautement symbolique et utile : accrochez vous, et entrainez dans votre sillage tous vos compatriotes. ILS N’ONT PLUS LE DROIT, DE CONTINUER A SE COMPORTER COMME DES CLOPORTES : les Bretons sont-ils lâches à ce point, alors que les massacres de 1793 et de 1794 sont connus depuis plusieurs dizaines d’années, de ne pas réagir avec une extrême vigueur ? En attendant, complétez votre formation historique, manifestement encore lacunaire, en lisant dans son entier l’ouvrage irremplaçable de Jules CESAR, dans lequel vous apprendrez que votre peuple – NOTRE PEUPLE -, existe de très longs siècles avant qu’il ne soit question de  » Francs « , et bien sûr de  » France « , ce pays si tard venu, devant lequel IL VOUS EST INTERDIT, STRICTEMENT, ABSOLUMENT, DEFINITIVEMENT, de vous abaisser.

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FRANCE, NOUS T’AIMONS D’AMOUR TENDRE, ET NOUS SAVONS QUE C’EST RECIPROQUE. Voila pourquoi nous avons  » sollicité  » d’être  » réunis  » à toi jusqu’à la fin de l’Eternité, en 1532, LE CANON DANS LE DOS, sous la menace de tes armées, réunies autour de Vannes, ou notre Parlement général avait été contraint de se rassembler, sur l’ordre du roi étranger François Ier de France. Lorsqu’on voit, il y a seulement quelques années, un auteur oser écrire dans un livre qui a eu un certain retentissement, que  » la Bretagne et la France se sont unies d’un mariage d’amour « , combien a été gravissime la dissimulation de ses crimes par la France, et combien mon analyse (livre Breizh) et celle de Reynald SECHER se rejoignent : la France est coupable du crime de mémoricide (Secher), elle a failli réussir à maculer totalement ses crimes (livre Breizh). On ne peut prétendre écrire l’histoire de la Bretagne – même en l’intitulant  » Roman de la Bretagne « – en cultivant, à Paris et ailleurs, les relations mondaines et le dilettantisme. C’est incompatible. Le sujet est beaucoup trop grave pour être traité avec désinvolture. Et il est plus grave encore que certains sites bretons se fassent l’écho de ces sottises, qui intoxiquent les jeunes consciences.

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BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE.

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Chacun des livres cités contient des centaines de références. Nous n’avons mentionné que les ouvrages les plus accessibles, qui tous confirment L’ABSOLUE EXACTITUDE des citations retenues, SI INVRAISEMBLABLES qu’elles soient. Contrairement à nos habitudes, nous avons jugé indispensable de mentionner les titres des auteurs, qui tous sont des SPECIALISTES de haute envergure, qui savent de quoi ils parlent, et dont la morale rigoureuse est connue.  Ainsi, l’autorité qui s’attache aux lignes ci-dessus est la leur, non la nôtre.

ACTES DU TRIBUNAL REVOLUTIONNAIRE, Paris,1968 et 1986. Les  » procès  » instruits par le  » tribunal révolutionnaire « , préfigurent, en pire probablement, les  » procès  » Moscou, véritables mises en scène initiées par le criminel Staline.

CESAR Jules, La guerre des Gaules, Paris, Les belles lettres, 1950; Paris, Gallimard, 1981. A lire absolument par tous les Bretons qui doutent de leurs origines : ils verront, là, que la civilisation dont ils sont issus existe plusieurs siècles avant Jésus-Christ.

CHIAPPE Jean François, Grand prix Gobert de l’Académie française 1983, La Vendée en armes, Paris, 1993, Librairie académique Perrin, 3 tomes.

CHIAPPE Jean-François, prix Bretagne 1971, Georges CADOUDAL, ouvrage couronné par l’Académie française, Paris 1971, librairie académique Perrin.

CLENET Louis-Marie, docteur en histoire, agrégé de sciences sociales, diplômé de sciences politiques, originaire de Vendée, Les Colonnes infernales; Paris, 1993, Librairie académique Perrin.

CORNETTE Joël, professeur à l’université Paris 8-Vincennes-Saint-Denis, Histoire de la Bretagne et des Bretons, Paris, 2005, éditions du Seuil. Ce n’est pas un livre de référence, mais il faut, si faire se peut, tout lire. Pour M. Cornette, les travaux de SECHER n’existent pas : ils ne sont pas même cités ! C’est ainsi que s’écrit l’histoire : mal.

COURTOIS Stéphane, Directeur de recherches au CNRS, initiateur et coordinateur du Livre noir du communisme, directeur de la revue universitaire Communisme,  Communisme et totalitarisme, Paris, 2009, éditions Perrin, collection Tempus.

RENAUD-ESCANDE Fr. Le livre noir de la Révolution française (sous la direction de), avec de nombreux auteurs, parmi lesquels Pierre Chaunu, Emmanuel Le Roy-Ladurie, Reynald Secher, Jean Tulard … Paris 2008, éditions du Cerf.

CITRON Suzanne, agrégée d’histoire, docteur en histoire moderne, Le mythe national, Paris 1789, Les éditions ouvrières. Un livre fondamental pour comprendre comment se  » fabrique  » l’histoire. Lecture aisée, à la portée des  » sçavants  » qui opèrent sur la blogosphère bretonne.

DAVID EL KENZ, Le massacre, objet d’histoire, Paris 2005, collection folio histoire. Introduction importante de Eric WENZEL, docteur en droit et docteur en histoire. L’histoire du monde est riche en massacres de masse et en génocides. Celui perpétré en Bretagne et en Vendée est particulièrement abominable, par sa cruauté exceptionnelle, par la dissimulation quasi totale des faits par la France, par la prétendue philosophie qui l’a inspiré (LA DEFENSE DE LA LIBERTE !!!!!),  par les mensonges enseignés dans les écoles françaises, par les complicités universitaires dont ce mémoricide a bénéficié, par l’incroyable fatuité du pays criminel à donner des leçons au Monde, en particulier à la Turquie. Même si celle-ci s’est signalée, elle-aussi, par massacres aussi cruels que ceux de Bretagne et de Vendée.

DECLARATION DES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN (La), présentée par Stéphane RIALS, Paris 1988, collection Pluriel, 771 pages. L’ouvrage est assez remarquable. Il vaut par l’historique de l’élaboration de la Déclaration, mais surtout par les notes et les commentaires. Le dossier, très épais (pages 477 à 749), est particulièrement précieux; il contient des textes qui vont de la Grande Charte de 1215, accordée par le roi d’Angleterre à ses sujets, aux différents projets élaborés en 1789 (plus d’une dizaine). Les auteurs n’ont pas remonté au delà de 1215, ce qui est dommage. (Comme je l’ai écrit souvent, les droits de l’homme se confondent – presque – avec l’origine de l’humanité). La lecture de ce livre très documenté démontre que LE RÔLE DE LA FRANCE DANS L’ELABORATION DES DROITS DE L’HOMME est NUL, et que c’est par l’effet d’une supercherie que cela a été inculqué aux jeunes élèves dans les écoles. L’ouvrage est particulièrement recommandé aux jeunes  » sçavants  » bretons, qui connaissent tout sans avoir rien lu (au pays des Saints bretons, les miracles existent : qu’on se le dise !). Et à certains universitaires, de France, de Navarre et d’ailleurs, dont les connaissances se limitent (parfois, hélas), au sujet de leur thèse; et qui croient que l’histoire commence  …. en 1789 (d’autres situent l’an I de l’Humanité à la révolution russe de 1917 !). Pour les jeunes  » sçavants  » ci-dessus, le livre sera un excellent exercice de lecture, de grammaire, de stylistique, d’histoire; peut-être, pour les plus doués, d’humilité.

DUPUY Roger, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Rennes II, Les chouans, Paris 1997, Hachette littérature. Sauf erreur de ma part, M. DUPUY ne cite jamais M. SECHER. Ce qui signifie, non pas qu’il ne le connaît pas, mais qu’il ne le connaît que trop bien. Vous avez lu l’effroyable phrase du général-boucher WESTERMAN, au lendemain du massacre de SAVENAY, les 22 et 23 décembre 1793, qui appartient désormais à ce que l’humanité compte de plus ignoble. (voir plus haut). Les Vendéens et Bretons battus à Granville puis à Cholet se dirigent ensuite vers Savenay. Commentaire philosophique bref de M. DUPUY :  » (Ce qu’il en restait, fut) SABRE A SAVENAY, le 23 décembre 1793  » (page 33). Point final. Admirable. Vive la Bretagne !

FURET François, Le passé d’une illusion, Paris 1995. Furet fait partie de ces hommes estimables qui jettent un éclairage nouveau sur le caractère monstrueux des thèses totalitaires du communisme, voué à l’écrasement de l’être humain, en aucun cas à son épanouissement. Sur le tard, ayant démissionné du parti communiste en 1959 (c’est en 1956 que KROUCHTCHEV présente son fameux rapport devant le Comité central, dévoilant publiquement les crimes de STALINE), avec beaucoup d’autres intellectuels, il réalise qu’il s’est trompé. Il le dit, en rupture avec ses anciens amis : la révolution ne commence pas en 1789, mais en …. 1774, avec l’arrivée sur le trône du jeune roi Louis XVI. Celui-ci, en effet, dans le prolongement du large mouvement d’idées qui agite toute l’Europe, et des graves difficultés que connaît le royaume, a l’audace de nommer comme Premier ministre (comme  » Contrôleur général « , car tel est son titre), le réformateur TURGOT, qui met en oeuvre, avec le consentement du monarque, des réformes extrêmement hardies, révolutionnaires, peut-on dire, notamment fiscales. Bien sûr, elles se heurtent à une cabale, et le roi, encore très jeune, n’a pas la force de braver l’orage. Mais le mouvement est lancé du côté de la monarchie. D’autres réformateurs suivront, sous la pression des événements : NECKER, CALONNE … La prétendue révolution française se situe dans le prolongement de ces réformes : tôt ou tard, la monarchie se serait réformée, elle n’avait pas le choix de faire autre chose. Mais sans les effroyables dégâts, dont la France paiera les conséquences pendant plusieurs générations. Louis XVI était faible de caractère, mais il était foncièrement bon, et bien loin d’être l’imbécile que ses détracteurs ont décrit. Les réformes effectuées sous son règne ont certes été insuffisantes, mais ont tout de même été importantes. Tout cela a été volontairement  » gommé  » par ceux qui ont voulu déifier les évènements sanguinaires de ce qu’on a baptisé  » LA  » Révolution française, dont les  » dérapages  » ont été désastreux.

GABORY Emile, archiviste départemental de Loire-Inférieure de 1911 à 1937, Grand prix Gobert de l’Académie française,  Les guerres de Vendée, Paris, 1989 et 2009, éditions Robert Laffont.

GIRARDET Raoul, Le nationalisme français, Anthologie (1871 – 1914), Paris, Editions du Seuil,1883.

GOLNADEL Gilles-William, Préface à l’ouvrage de Reynald SECHER, Vendée, du génocide au mémoricide (Paris, éditions du Cerf, 2011. Texte très important.

LUCA Lionnel et de CHARETTE Hervé, Proposition de loi relative à la reconnaissance du génocide vendéen de 1793-1794. Texte majeur, très bien rédigé, accessible sur Internet.

MAUNY, Les tanneries de peau humaine sous la Révolution française (publication accessible sur Internet).

MARTIN Hervé et BOURDE Guy, Les écoles historiques, Paris, 1983 et 1997, éditions du Seuil. L’ouvrage est excellent. Il mérite d’autant plus d’être cité que Hervé MARTIN est breton, qu’il a enseigné l’histoire médiévale à Rennes, et que le même auteur a aussi publié un livre excellent sur la Bretagne indépendante, sous le titre  » Fastes et malheurs de la Bretagne ducale », à Rennes, en 1982 (éditions Ouest France). La production historiographique bretonne contient donc également des ouvrages autres que ceux falsifiés par l’idéologie.

MELENNEC Louis, nombreuses chroniques dispersées sur la toile.

MEYER Jean, professeur à l’Université de Paris – IV Sorbonne, Préface de l’ouvrage de Reynald SECHER, La Vendée – Vengé (Paris, 1986 et 2006).

MIQUEL Pierre, Ancien professeur à la Sorbonne,  Les mensonges de l’histoire, Paris, Perrin, collection tempus, 2007, pages 250 et suivantes.

NEMO Philippe, Histoire des idées politiques aux temps modernes et contemporains, Paris, 2002 et 2003, PUF. Ce livre  remarquable est désormais publié dans le collection de prestige Quadrige. Quiconque lira cet énorme  » pavé  » de 1428 pages – qui est très recommandé à tous ceux qui se mêlent de l’histoire de Bretagne, se rendra compte que l’apport de la  » Révolution française  » aux droits de l’homme EST NON SEULEMENT NUL, mais que cette période sanguinaire a marqué une période de nette régression, les droits de l’homme fleurissant alors dans les écrits des hommes de lettres européens, dans certains pays comme l’Angleterre, les Etats Unis, en Hollande … Et que, de surcroît, la révolution est DEJA COMMENCEE SOUS LE REGNE DE LOUIS XVI, par des tentatives de réformes hardies, et par quelques réformes effectives, quoiqu’encore timides, appelées à s’amplifier, par l’évolution naturelle des choses. Ce que reconnaissent des auteurs comme FURET, ancien communiste, qui passe pour savoir de quoi il parle. Voir son excellente vidéo sur internet … Mauvaise nouvelle dans certains foyers réactionnaires bretons, qui sont, au stade ou nous sommes rendus, en train de se rendre compte qu’ils ont été manipulés, comme des marionnettes, et qu’ils n’ont été que les propagandistes d’idées fausses.

OZOUF Jacques, Nous les maîtres d’école, Paris, 1983, éditions Gallimard-Julliard, collection archives. Recueil précieux de témoignages honnêtes d’anciens instituteurs, qui enseignent – de bonne foi -, les  » valeurs  » de la troisième république (française) : la nécessité de coloniser les peuples sauvages et sous développés d’Afrique et d’ailleurs, la haine des Allemands, la nécessité d’une politique militariste et revancharde, l’éminente supériorité de la France dans tous les domaines …. Au regard de nos valeurs actuelles, ces témoignages sont TERRIFIANTS : c’est l’instillation dans les jeunes cervelles friables, par l’école républicaine, d’un catéchisme qui va constituer la RELIGION NATIONALE FRANCAISE, de même nature que toutes celles des Etats totalitaires : le Japon de l’ère Meiji, la Russie marxiste, l’Allemagne de l’entre-deux guerres. Un volume d’une toute autre envergure que celui de Tante Mona, intitulé  » Composition française  » (Paris, 2009, éditions Gallimard), qui a réussi à gruger tant de naïfs bretons, blessés par un héritage effrayant, en mal d’un peu de poudre de Perlimpinpin, qu’il ont confondu avec une pommade antalgique. Nos parents et grands parents bretons ont été victimes de ce lavage des cerveaux, dont nous ne sortons qu’avec beaucoup de peine, nombre de nos compatriotes se croyant encore français.

SAND SHLOMO, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Tel-Aviv,  Comment le peuple juif fut inventé, Paris, Editions Fayard, 2008. Ouvrage majeur : l’histoire du peuple juif, comme les autres, repose largement sur des mythes. Cet auteur courageux et honnête ne vaut à son auteur, dans son pays, que des sympathies limitées.

SECHER Reynald, docteur en sciences historiques et politiques (Paris IV – Sorbonne), docteur es lettres et sciences humaines (idem), La Vendée – Vengé, le génocide franco – français, Paris, Editions des PUF et Perrin, 1986 et 2006. Cet ouvrage, tiré de la thèse de doctorat de l’auteur, est essentiel.

SECHER, Le livre noir de la Révolution française, Paris 2008, Editions du Cerf, chapitre La guerre de Vendée, guerre civile, génocide, mémoricide, pages 227 et suivantes.

SECHER Reynald, Gracchus Babeuf, La guerre de Vendée et le système de la dépopulation, Paris, 2008, Editions du Cerf.

SECHER, La désinformation autour des guerres de Vendée, Collection l’Etoile du Berger, Anet, 2009.

SECHER Reynald, Vendée, du génocide au mémoricide, Paris 2011, Le Cerf, 24 euros. Indispensable.

SEDILLOT René, économiste, ex-directeur de la Vie Française, Le coût de la Révolution française, Paris, 1987, Librairie académique Perrin.

SEVILLIA Jean, Le terrorisme intellectuel, Paris, Editions Perrin, 2004

SEVILLIA Jean, Historiquement correct, Paris, Editions Perrin, 2006

SKOL VREIZH, Toute l’histoire de la Bretagne, ouvrage collectif, coordonné par Jean-Jacques MONNIER et Jean-Christophe CASSARD, auquel ont participé des universitaires de qualité. Le chapitre consacré à la révolution et à l’Empire est intellectuellement honnête, les citations bien choisies. Morlaix, 1996.

SOBOUL Albert, La révolution française, Paris 1996, éditions Gallimard, colection Tel gallimard, 606 pages. Né en 1914, mort en 1982, Albert SOBOUL, comme presque tous le jeunes élèves de son temps, a été formé – et contaminé – par l’enseignement falsifié de l’histoire de France, réécrite par la troisième République. Pour lui, le début des temps, c’est 1789. La  » révolution  » est la période phare de l’histoire de France, elle a un rôle  » fondateur  » (fondateur de quoi ?). Il aurait pu faire sienne l’incroyable phrase de MICHELET : » Qu’est-ce que la révolution ?……. C’est l’avènement de la Loi, la résurrection du Droit, la réaction de la Justice …. la réaction de l’équité, l’avènement tardif de la justice éternelle « .

Il fut titulaire de la Chaire de l’histoire de la révolution française, celle-ci étant considérée par la troisième république comme le fondement de la société française toute entière …

Pour les admirateurs de l’  » oeuvre salvatrice  » de la révolution française, la démonstration pourrait reposer sur le syllogisme suivant :

La majeure est le postulat fameux de l’abbé Grégoire :  » Les rois sont dans l’ordre moral ce que les monstres sont dans l’ordre physique; les cours sont l’atelier du crime, le foyer de la corruption, et la tanière des tyrans; l’histoire des rois est le martyrologe des nations ».

La Mineure peut être exprimée ainsi : tous les « contre révolutionnaires » (aucune définition n’est proposée pour cette expression, comme en Russie, au Cambodge et ailleurs), en particulier les royalistes, participent de la même nature que les rois : ce sont des monstres.

La conclusion est la suivante : tous les monstres doivent être éliminés de la société, ils n’ont pas le droit de vivre.

Les Bretons et les Vendéens, qui avaient adhéré avec enthousiasme, dans leur ensemble, à la charte des Droits de l’homme proclamée en 1789 – comme les Américains 13 ans plus tôt, comme tous les citoyens du monde qui, aujourd’hui, ont connaissance des principes qui y sont énoncés – eurent le tort de ne plus être d’accord sur les meurtres, les assassinats, les exactions effroyables des gens qui s’étaient emparés du pouvoir à Paris, de la corruption hallucinante des  » révolutionnaires  » que l’histoire de France continue à nous présenter comme des héros : dès lors, il fut décrété qu’ils étaient des monstres, et qu’ils n’avaient plus le droit de vivre.

VEYNE Paul, Comment on écrit l’histoire, Paris, 1971 et 1978, éditions du Seuil, collection histoire.

……

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FIN PROVISOIRE.

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MAIS QUE FONT DONC DES FRANCAIS DANS LES FONCTIONS DE « PREFETS » EN BRETAGNE ? ? ?

RENTREZ CHEZ VOUS, MESSIEURS LES PREFETS : EN BRETAGNE, vous êtes EN TERRE ETRANGERE : VOUS N’ÊTES PAS CHEZ VOUS, VOUS N’Y ÊTES PAS SOUHAITES.

 

Le château ducal de Nantes, symbole orgueilleux de notre indépendance avant les invasions honteuses des hordes françaises.

TOUS LES GOUVERNEMENTS ONT EU PEUR DE LA BRETAGNE; II N’Y A AUCUNE DEMOCRATIE EN FRANCE NI EN BRETAGNE.

Les « politiques  » bretons – ce qu’on dénomme tels – sont des marionnettes : comme en Sicile, leur Maître, de Paris, tire les ficelles de ces pantins désarticulés, et les fait danser. A volonté. On les nourrit d’avoine, de foin, quelques rubans à leur boutonnière, et hop ! UNE, DEUX, UNE, DEUX, UNE, DEUX, etc. Les voila en route, au pas cadencé. Terrifiant, vrai, hélas !

Voila des années que nous l’écrivons dans ces colonnes, voila des dizaines d’années que nous le savons : enfin, on peut parler librement.

Vous, Bretons qui lisez cette chronique, VOUS MERITEZ CELA, car c’est VOUS qui votez pour eux. Ce sont vos divisions, votre incapacité à vous unir, qui sont la cause principale de notre situation depuis tant de siècles.

Les Bretons d’avant 1789, se sont toujours résolument opposés à la nomination de gouverneurs français en Bretagne, dont ils ne voulaient en aucun cas, pas plus qu’ils ne voulurent des armées déversées sur leur pays à partir de 1487 à 1491, pas plus qu’ils ne voulurent d’un roi de France pour souverain..

On se souvient (relire notre chronique sur les massacres perpétrés en Bretagne par les armées du roi au cours de la révolte dite du papier timbré), que lors du soulèvement de Rennes, en 1675, le duc de Chaulnes, gauleiter imposé en 1670 en Bretagne par la France prédatrice, fut agoni d’injures – dont la plus aimable fut de l’appeler de sa vraie qualité de  » gros cochon » -,  tandis que madame son épouse recevait en cadeau dans son carrosse un chat crevé, châtiment à dire vrai très doux, pour une personne qui, comme son mari recevait des pots de vin considérables, prélevés sur les deniers bretons. Si l’on en croit la marquise de Sévigné et notre historien national Arthur de La Borderie, une partie au moins des Bretons massacrés par ordre de ce gouverneur, le furent par basse vengeance pour ces affronts mérités (La BORDERIE, La révolte du papier timbré, Paris, 1975, collection 10/18, page 129). La France a toujours fait peu de cas de notre sang. C’est une chose accablante que de rappeler cet acte barbare de vengeance privée, perpétré par ce Français sur des Bretons. Ce qui ne surprend personne, puisque nos contentieux avec la France remontent au sixième siècle, et que nous savons de quoi ce pays est capable.

La monarchie louis-quatorzième dut attendre UN SIECLE ET DEMI après l’annexion honteuse de 1532 pour pouvoir imposer un Intendant en Bretagne (plus précisément : 1689), alors que toutes les provinces du pays voisin ( celles du royaume de France, la Bretagne, rappelons-le, ayant toujours été considérée comme  » Province étrangère « , jusqu’en 1789; voir Google, en tapant : fichier, carte des traités 1732) étaient pourvues depuis longtemps de ce que l’on dénomme aujourd’hui des  » super-préfets « , véritables  » vice-rois  » dans leurs généralités (Fr. OLIVIERMARTIN, Histoire du droit français, Paris, éditions du CNRS, 1992, 1995, 2005, pages 569 et suivantes. P.C. TIMBAL et André CASTALDO, Paris, Précis Dalloz, 1993, pages 320 et suivantes).

Les Bretons s’opposèrent avec la plus extrême fermeté, à la nomination, chez eux, de cette sorte de personnages, venus du pays honni; une première tentative, en 1647, se termina mal pour le sieur de Méjussaume, un breton très lié avec avec le pouvoir royal – un  » collabo « , selon notre terminologie actuelle -, et pour la monarchie étrangère : le parlement de Bretagne lui interdit de prendre la qualité d’Intendant, l’obligea à se désister de son titre, puis de ses fonctions, enfin fit révoquer sa nomination par la monarchie française étrangère (Marcel PLANIOL, tome 5, page 51).

C’est en 1689, les Bretons ayant été massacrés en 1675 par milliers par les troupes françaises, à la suite de la révolte – oh combien légitime – du  » papier timbré – contre les impôts iniques imposés par la France d’une manière totalement illégale, dans le but de financer ses dépenses somptuaires, et la guerre injuste menée contre la Hollande en 1672, le Parlement de Rennes ayant été exilé à Vannes, qu’il fallut accepter cette institution, faute de posséder des troupes pour les refouler de là ou ils venaient (LA BORDERIE, tome 6, page 537. Pomereu, premier intendant, est remplacé par Béchameil de Nointel, qui reste en fonctions de 1692 à 1705).

Jamais la Bretagne n’aurait accepté cette offense si, comme du temps de nos Ducs, elle avait pu jeter à la rivière, bastonner d’abondance, voire menacer de faire passer de vie à trépas les fonctionnaires français qui osaient, sans autorisation de notre gouvernement souverain, franchir nos frontières, pour les polluer de leur présence (Marcel PLANIOL, tome 3, pages …; Laurence MOAL, L’étranger en Bretagne au Moyen Age, pages 285, 286, 287 …).

Les gouverneurs français, comme les intendants, furent honnis, comme tout ce qui est imposé, depuis que le monde existe, par les pays occupants : cette loi est universelle, même nos brillants universitaires devraient la connaître; mais ils font la bête, sans difficulté aucune, d’ailleurs, car nul ne peut échapper à sa nature profonde, quelqu’effort que l’on fasse pour tenter de donner le change.

A la veille de la  » révolution  » de 1789, les Bretons ayant, à force d’obstination et de résistance féroce, reconquis une grande partie de leurs prérogatives, les Intendants, méprisés depuis l’origine, sont réduits à rien. Ils sont quasi inexistants, on ne les voit plus, ils s’abstiennent de paraître et d’agir, ils se cachent presque. Les Etats de Bretagne ont créé – et imposé – une  » Commission intermédiaire  » qui est devenue, peu à peu, un agent indépendant du pouvoir royal (Armand REBILLON, Les Etats de Bretagne de 1661 à 1789, Paris 1932, Editions Picard, pages 461 à 513). Le pouvoir de Versailles a dû abandonner de nombreuses compétences aux Etats de Bretagne; la commission intermédiaire des Etats est l’instrument d’une autonomie pleine et entière, dans les domaines que le pouvoir central a renoncé, par force, à administrer  (Sur cette époque, lire, entre autres, l’excellent ouvrage, très documenté, de Jean QUENIART, professeur à l’Université Rennes 2, Editions Ouest-France, 2004, en particulier les pages …..).

Contrairement à ce qu’on a appris aux jeunes Bretons à l’école, la Bretagne pré-révolutionnaire, en 1788 et en 1789, ne tourne absolument pas les yeux vers la France, dont elle n’a récolté que des malheurs, et QU’ELLE MEPRISE, fondamentalement, mais vers elle-même, dont les ressources combattives restent considérables. Les Bretons de cette époque sont admirables dans leur intransigeance à l’égard de l’Etat oppresseur : va-t-on, enfin, être débarrassé des Français ???

Voila ce que furent les Intendants, les prédécesseurs de nos modernes  » préfets  » : des corps étrangers, résolument non désirés dans notre Pays, imposés par le gouvernement étranger de Versailles, et dont on espérait bien se défaire. Le dernier Intendant français, Bertrand de MOLLEVILLE ( …) fut particulièrement malmené par les Bretons (Henri FREVILLE, L’intendance de Bretagne (1689-1790), Rennes, Editions Pilhon, 1953, tome 3, pages 129 et suivantes. Jean QUENIART, ouvrage cité plus haut).

La barbarie de la révolution française, dite  » des droits de l’homme « , fait que les Intendants d’ancien régime sont encore là. Seul leur titre est changé. La France, dont les malversations et les crimes contre l’humanité, à Nantes et dans le département de Loire Atlantique, en 1793 et en 1794, sont aujourd’hui connus dans le monde entier, malgré le silence sépulcral de nos prétendus « élus », est aussi toujours là. Pour combien de temps ?

1789 est désormais désignée comme l’année de la Shoah bretonne.

N’est-il pas scandaleux que la France ne nomme dans ces fonctions que des français, témoignage du régime colonial imposé à notre Pays ? Et que des  » députés « , des  » sénateurs « , des  » conseillers régionaux « , pour notre honte, acceptent cela, sans jamais émettre la moindre protestation ?

Tous les auteurs (sauf les marxistes de l’Université bretonne, pour qui l’histoire commence en 1789), sont d’accord sur un point : sous les rois de France, quelque pesante que fut la tutelle qu’ils exerçaient sur la Bretagne, il y avait au moins une faculté de discussion. La Bretagne entretenait à Versailles des  » députés en cour « , qui représentaient les intérêts bretons, afin d’obtenir la suppression de certains impôts abusifs, de faire rapporter des mesures illégales, de présenter des  » remontrances « , parfois d’un extrême dureté (dans le fond, sinon dans la forme, toujours respectueuse) (Sur ce point, consulter : Marcel PLANIOL ……. Pour le royaume de France, en général : Fr. OLIVIER-MARTIN, Histoire du droit français, Paris, 2005, pages 397 et suivantes)…

(Je me promets, depuis longtemps, de vous livrer quelques unes de ces remontrances, colligées par A. LE MOY, dans son remarquable ouvrage : Remontrances du Parlement de Bretagne au XVIIIème siècle, Paris, Librairie H. Champion, 1909). Vous serez stupéfaits, et fiers tout à la fois, des propos que nos députés et magistrats étaient capables de tenir au pouvoir français de Versailles. La « spécificité » bretonne était reconnue, absolument, et nul ne nous fit querelle  – si ce n’est quelques scribouilleurs français comme l’abbé VERTOT, voir ce nom -, de revendiquer HAUTEMENT nos antécédents, notre magnifique Histoire nationale, ET NOTRE QUALITE DE NATION.

Avec quelle émotion vous allez pouvoir lire les textes recueillis par Loeiz Le Bec, sous le titre  » Protestations adressées au roi et au public « , par monsieur de BOTHEREL, Procureur Général des Etats de Bretagne : en 1789, avant le cataclysme de la révolution dite des droits de l’homme, les Bretons N’ONT JAMAIS CESSE D’ÊTRE UNE NATION, il n’est question pour PERSONNE de prétendre le contraire, pas davantage de contester ses droits sacrés ….(Editions AN HERE, Ar Relecq Kerhuon, 2000)

(Quelques extraits du célèbre discours du comte de BOTHEREL sont reproduits dans le mémoire de DEA de Louis MELENNEC, publié sur la toile).

La  » Révolution « , au nom des prétendus droits de l’homme, a détruit tout cela, en même temps que massacré notre Dignité d’hommes (Voir la terrifiante chronique de Louis MELENNEC, dans le blog, sur la  » ploukisation  » monstrueuse des Bretons par la France, à partir de 1792, ainsi que le  » bêtisier  » publié par l’Agence Bretagne Presse, et par le site de Jean-Pierre Le Mat, et surtout par le LIVRE BREIZH, publié sur le site Yann Fouéré Actualités, republié en 2014, sous le titre Le livre bleu de la Bretagne, refusé par tous les éditeurs « bretons », mais qui a connu un succès colossal sur Internet).

Le pire : vos enseignants universitaires (ceux que j’appelle  » LES HONORABLES « , par dérision), vous ont trompés, jusqu’à ces toutes dernières années, en vous faisant accroire, dans vos jeunes années, que la France a ouvert une ère de Lumière et de Liberté, grâce aux monstrueux assassinats et destructions de l’année 1789 et des années qui ont suivi. On vous a fait accroire aussi que  » l’intégration  » de la Bretagne dans le France s’est faite d’une manière harmonieuse, pacifique et désirée, LA OU IL N’Y A EU QUE CONFLITS, CONTENTIEUX ET OPPOSITIONS FAROUCHES, et surtout, bien pire, humiliation de ce peuple extrêmement fier et sensible, qui en conserve les traces indélébiles. C’est à vous, maintenant, qu’il appartient d’exiger qu’ils rétablissent la vérité.

NOTA. Lorsque j’utilise le terme  » collabo « , rien ne vous interdit de penser, outre vos « députés » et « sénateurs », à madame M., qui apporte régulièrement son concours à des actions anti-bretonnes – comme le quotidien l’IMMONDE, , applaudi par l’hyperdémocrate Mélenchon, qui apprécient fort cette collaboration -, même si ses  » publications  » politiques sont d’un niveau plus que médiocre. En quelques années, le terme  » collabo  » a radicalement changé de signification, par l’usage qu’en font nos jeunes, en tout cas.  Si vous adoptez cette terminologie, vous aussi, je ne vous ferai aucun procès, n’étant pas entièrement étranger à cette évolution. Pensez à ce livre dans lequel l’auteur(e), relayée par les grands médias français, dévide avec médiocrité de petites histoires minables, enfilées comme des perles fausses, chacune sans intérêt : une poisse, à supprimer, à jeter à la poubelle pour ne plus y revenir, par le mortel ennui et la sottise qui s’en exhalent, pire encore : l’ignorance totale de notre histoire nationale, qui commence avant Jésus-Christ, et qui ne résume en aucun cas à l’intermède 1940-1945, intermède d’ailleurs très grossièrement falsifié par cette bien pauvre écrivaine.

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La Bretagne n’avait aucun besoin de la France pour instaurer des institutions respectueuses des individus. Nous avons dit ailleurs qu’elle possédait déjà, sous ses Ducs, avant les invasions françaises, une monarchie constitutionnelle, que ses lois et ses impôts étaient votés par le  » PARLEMENT GENERAL DE BRETAIGNE « , que le gouvernement ducal n’avait aucun droit ni aucune possibilité de prélever des impôts non consentis par le Parlement, et que l’annexion par la France, en 1532, a fait reculer le pays, quant à ses Institutions, de PLUSIEURS SIECLES AU MOINS. Triste vérité pour la France, qui se croit encore le nombril du monde, voire de l’Univers, mais plus pour longtemps, car elle n’osera plus.

Il est donc FAUX que les Bretons, depuis longtemps convertis à la nécessité de réformes du gouvernement, au point d’adresser au roi étranger de Versailles des remontrances souvent extrêmement dures, aient rien attendu de la révolution venue de Paris, qui a fait tant de ravages. Les Institutions bretonnes ont été DETRUITES par la France, en 1789, contre la volonté générale du Pays; les « départements » nous été imposés, en 1790; le Comté de Nantes nous a été VOLE en 1941.

Messieurs les Préfets, qui avez l’honneur insigne de résider en Bretagne, sans aucune utilité pour nous, car les initiatives prises par Paris pour la Bretagne relèvent pour l’essentiel d’une gouvernance DESASTREUSE, dont votre pays, DANS SA TOTALITE, subit les effets,   maintenant que nous avons accès A NOTRE HISTOIRE, jugez de la métamorphose qui s’opère sous vos yeux dans le pays ou vous êtes en fonction. Croyez bien que dans nos têtes, rien n’a changé, et que plus vite nous auront repris la direction de nos affaires, conformément au droit des gens, du droit européen, du droit international, mieux cela sera. Votre qualité de français ne vous vaut  aucune haine de la part des Bretons, qui sont un peuple foncièrement pacifique. Quels que soient les crimes commis par la France en Bretagne, ils refuseront toujours de considérer que le peuple français – pas plus qu’aucun autre peuple – soit leur ennemi. Nous n’imiterons jamais votre exemple, d’avoir toujours été en guerre contre vos voisins pendant toute votre histoire, en particulier les Allemands, dont nous sommes, nous, si proches par nos qualités de travail, de sérieux, de respect d’autrui. Nous n’oublierons jamais que vous avez conditionné mentalement nos enfants à les haïr, pendant si longtemps, en se servant de l’école, et de vos doctrines nationalistes absurdes, et à les placer aux premières lignes de vos armées pour les combattre. Nous leur ferons un jour des excuses officielles : nous n’avions aucune raison de prendre fait et cause pour les raisons qui ont conduit votre pays à leur faire la guerre : les 200000 jeunes bretons morts sur les champs de bataille de 1914 à 1918, ne sont pas morts POUR LA FRANCE, MAIS A CAUSE DE LA FRANCE, parce qu’on les a utilisés là ou ils n’avaient rien à faire. Ces jeunes gens ont aussi tué des Allemands. Tout cela est un carnage dont les uns et les autres sont les victimes innocentes : c’est ce que nous pensons tous en Bretagne, nous avons maintenant le devoir de le dire haut et fort, à vous comme aux autres.

Nous sommes enfin LIBRES de nous exprimer, et de dire à la France qu’il est grand temps que le Droit International soit appliqué CHEZ NOUS : l’échéance est largement dépassée. Préparez vous à retourner chez vous.

Quel bonheur pour moi de pouvoir dire et écrire la vérité sur notre histoire ! Je sais que de nombreux lecteurs suivent et approuvent aujourd’hui mes travaux, et me l’écrivent, enfin. Que ceci vous donne l’envie de lire enfin ce qu’a été NOTRE histoire, puisque, j’en suis sûr, cela n’a pas été pour vous une préoccupation jusqu’à ce jour.

 

 

DOCTEUR LOUIS MELENNEC, historien, militant des droits de l’homme, breton depuis 2000 ans.

 

NOTA. Lorsque j’utilise le terme  » collabo « , rien ne vous interdit de penser aussitôt à madame N., qui apporte régulièrement son concours à des actions anti-bretonnes, qui apprécient fort cette collaboration, même si ses  » publications  » politiques sont d’un niveau plus que médiocre. En quelques années, le terme  » collabo  » a radicalement changé de signification, en Bretagne en tous cas.  Si vous le faites, je ne vous ferai aucun procès. Pensez à ce livre dans lequel l’auteur(e), relayée par les grands médias français, dévide avec médiocrité de petites histoires minables, enfilées comme des perles fausses, chacune sans intérêt : une poisse, à supprimer, à jeter à la poubelle pour ne plus y revenir, par le mortel ennui qui s’en exhale.

 

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LA FRANCE, PAYS CORROMPU, VIOLATRICE DES DROITS HUMAINS ELEMENTAIRES.

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Réjouissez vous : on annonce que le procureur de Nanterre est menacé d’être mis en examen !!! La France va être accusée, avant qu’il soit peu, D’AVOIR, en BRETAGNE et en VENDEE, en 1793 et en 1794, d’avoir commis des crimes INFINIMENT PLUS CRUELS QUE LES CRIMES NAZIS ET COMMUNISTES réunis.

L’éclaboussement du pays d’à côté (ar bro C’hall : traduisez : le pays étranger), est enfin arrivé. Il y a des années nous attendions cela ! Mieux : NOUS SAVIONS que cela était inéluctable.

Nul n’a été épargné : trois présidents de la République; plusieurs premiers ministres (Edouard Balladur, Jacques Chirac, Dominique de Villepin … ), une foultitude de ministres, des députés, des sénateurs, des maires, des élus de tous acabits …… Parmi les heureux lauréats distingués ces derniers jours par l’appareil judiciaire : Thierry GAUBERT, ex-conseiller de Nicolas SARKOSY, mis en examen; Nicolas BAZIRE, ex-directeur de la campagne d’Edouard BALLADUR; Brice HORTEFEUX est mis en cause … Jacques CHIRAC, éternel fuyard judiciaire, est en train, une fois de plus, d’échapper à la comparution au palais de justice.  Mais la presse, désormais, proclame les noms des procureurs et des magistrats qui se sont déshonorés en classant les affaires qui le concernent. Incroyable mais vrai : SUR ORDRE DE L’ETAT, les procureurs de Paris …. viennent de plaider en sa faveur !!! Selon eux, il n’y a pas eu d’emplois fictifs, mais seulement …. des emplois flexibles !!!  Ce  début est très prometteur. Mais il y aura une suite. Et pas seulement pour Jacques CHIRAC.

TOUS LES BRETONS savent maintenant ce qu’est la France : un pays CORROMPU, qui sue la corruption par tous ses orifices, résolument non démocratique, dans lequel le pouvoir est confisqué par deux ou trois clans, qui déversent leurs faveurs sur leurs clientèles. Une corruption malodorante affecte tous les étages de l’Etat, de bas en haut, mais surtout le haut plutôt que le bas, car la France d’en bas compte une quantité de braves gens, celle d’en haut, fort peu.

Un pays dans lequel la Justice, à laquelle les Bretons aspirent tant, comme faisant intrinsèquement partie de leur psychologie – même si, je le répèterai sans jamais me lasser, les Français sont infiniment plus ouverts et plus aptes au dialogue que nos compatriotes  –  manipulée d’en haut, est littéralement  » bouclée  » par ceux qui ont reçu mission de s’en porter las garants, de la défendre, en vertu du mandat qui leur a été confié par le vote populaire. Au moment ou nous écrivons, fait sans précédent depuis que la cinquième république a été instaurée,  QUATORZE PROCUREURS GENERAUX (sur trente cinq), vont être remplacés; en France, si le Conseil supérieur de la magistrature a la faculté d’émettre un avis sur les nominations, celles-ci sont A LA DISCRETION DU SEUL GOUVERNEMENT. Les affaires WOERTH-BETTENCOURT sont désormais instruites, non à Paris, mais à Bordeaux. Qui va être le nouveau procureur général de Bordeaux ???

Un pays qui ment, qui trompe constamment.

Voici une accusation terrible, que j’assume ENTIEREMENT : les Bretons n’ont jamais cessé d’être trompés, floués, volés, malmenés de toutes les manières depuis depuis les invasions scandaleuses de 1488 et de 1491. Sauf durant l’interlude durant lequel Anne de BRETAGNE, de 1498 à 1514 a repris en mains – avec une fermeté exemplaire -, les commandes du Pays.

Qu’on ne vienne plus JAMAIS nous dire que la Bretagne a  » sollicité  » sa  » réunion  » avec la France, que les deux pays  » s’aimant d’amour tendre « , étaient inéluctablement destinés à tomber dans les bras l’un de l’autre – comme a osé l’affirmer Emile GABORY, pourtant excellent historien (Anne de Bretagne, duchesse et reine, Paris, Librairie Plon, 1941, pages II à IX, et pages 280 à 282), et Barthélémy POCQUET, successeur de LA BORDERIE dans la rédaction de sa monumentale Histoire de Bretagne.

Ce ne sont pas des fables, mais des mensonges, dont le déshonneur rejaillit sur nous tous.

Louis MELENNEC, breton.

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L’ INCROYABLE ROMAN D’AMOUR DES BRETONS ET DE LA FRANCE : LES BRETONS DOIVENT, D’URGENCE, SE RETIRER D’UN PAYS CORROMPU, AU DELA DE CE QUI ETAIT IMAGINABLE .

A SUIVRE ABSOLUMENT : REICHMAN TV. Cette télévision a été créée et animée par un seul et même homme, d’une intégrité absolue. Ses invités sont toujours de très haut niveau. Cela va vous changer des chaines débiles auxquelles les Français sont condamnés. Ecouter en particulier les interview de Reynald SECHER, et de Philippe NEMO, deux très grandes pointures, honnies des médias contrôlés.

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LE SALAIRE DE LA BONNE MARTINE : DIX MILLE EUROS AU MOINS.

Celle qu’on dénomme à Lille « LA SOURIS », a annoncé son intention de diminuer le salaire du Président de la République (française). La cause : c’est un nanti, qui se sert de sa fonction pour engranger de l’argent. Ah la brave femme ! Je fais partie – vous l’aurez sûrement deviné -, de ses admirateurs inconditionnels. Au point d’avoir déposé plainte contre elle en 2002 (si je me souviens bien), devant la Cour de justice de la République, chargée – prière de ne pas même sourire – de poursuivre (et de condamner) les ministres coupables de crimes et de délits dans l’exercice de leurs fonctions. Je vous raconterai cela, et comment je fus reçu en audience, avant de déposer ma plainte, par deux présidents successifs, qui se trouvent être nés en Bretagne, l’un à Auray, l’autre à Douarnenez (ces entrevues sont des souvenirs forts dans ma vie). Du premier, qui se définit lui-même comme un « tâcheron du droit » – ce que je ne démens certes pas -, le journal Le Point (6 février 1999, voir dans Google) fait un portrait désopilant (selon le journaliste, il « ne refusait pas systématiquement de rendre des services »; selon les propos rapportés par le même, un magistrat aurait dit de lui : « il savait être très consensuel » (sic); il a été Directeur des affaires criminelles et des grâces, au ministère de la justice, le « saint des saints », à l’époque des grandes interventions politiques dans le fonctionnement de la justice (française). Deux entretiens d’une courtoisie extrême, qui m’ont confirmé dans mes opinions. Du second, je garde un excellent souvenir : je peux aujourd’hui citer son nom : il s’agit de M. LE GALL.

C’est ainsi que la Bretagne a, parfois, contribué à l’oeuvre Universelle de Justice de notre grand voisin, l’Inventeur des Droits de l’homme. J’en frémis d’horreur, je vous dirai pourquoi quelque jour.

(La Cour, précisons le, est « ultra sélective » dans ses procès : de 1993 à 2010, 1050 plaintes; nombre de procès effectifs : QUATRE ! Nombre de condamnations à des peines de prison : DEUX !!! Avec sursis, il est utile de le préciser. Les « personnalités » concernés par ces lourdes peines : Michel GILLIBERT, et Charles PASQUA. Voir dans google : Le JDD, 13 novembre 2010).

Allez vite dans la case Google. Tapez les quatre mots suivants : « salaires de Martine Aubry ». Une longue liste s’affiche. Vous apprendrez que la souris de Lille perçoit plus de 10 000 euros de salaires – par MOIS, pas par an -,  sans compter divers avantages. Une vraie misère, une pauvresse qui mérite la compassion générale. Je ne nourris ni de près ni de loin la moindre envie à l’égard de ceux qui gagnent de l’argent, lorsqu’il est mérité. Je suis favorable, au contraire, à un très large éventail des rémunérations, à la condition expresse que la Société permette aux plus démunis de vivre d’une manière décente, et de s’élever dans l’échelle sociale, en y mettant l’énergie qu’il faut, c’est à dire en prouvant leur mérite par leur travail, leurs aptitudes morales, leur utilité pour la collectivité : l’assistanat doit être réservé à des situations temporaires, ou aux cas d’infirmités graves et définitives.

Mais l’HYPOCRISIE : JAMAIS.

(J’ai de bonnes raisons de penser que je vais trouver dans mes archives sonores une émission à laquelle j’ai longuement participé en 2003. Il y est question de « la » AUBRY, et de la manière dont la justice fonctionne, au moins dans cette sorte d’affaires. Vous allez suffoquer, sans aucun doute, si elle est rediffusée).

Complétez l’exercice de la recherche des rémunérations pour François HOLLANDE, et son ex-douce compagne : deux « pôvres » eux aussi : cela suffira pour cette fois.

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J’ai lu, jadis, que sous CYRUS LE GRAND, en Mésopotamie, un magistrat convaincu d’avoir trahi ses fonctions – la plus noble est de rendre la justice – était mis à mort. Il était dépecé. Sa peau, comme l’ont su si bien faire les Français envoyés à Nantes, en Loire Atlantique et en Vendée,  par la République des droits de l’homme, en 1793 et en 1794, était tannée, pour en faire un cuir très résistant – à l’égal de ces culottes confectionnées pour les officiers français avec la peau des Bretons et des Vendéens assassinés -, afin d’en revêtir un fauteuil confectionné spécialement pour cela : le fils du magistrat qui avait failli, était condamné à rendre la justice dans le même tribunal que son père, assis au vu de tous, sa vie durant, sur ce trône d’infâmie.

Ne rêvez pas, Bretons : ce type de sanction n’est plus appliqué de nos jours.

LA CORRUPTION, LA DELINQUANCE DE L’ETAT et de l’administration français étant maintenant étalées partout, au delà de ce que même les plus audacieux ont pu imaginer, on voit maintenant à quoi tendaient  mes articles, mes interventions dans les rares radios qui ont accepté de me recevoir (AUCUNE RADIO BRETONNE, je n’arrêterai jamais de le dire), mes chroniques sur la toile …. Il n’est plus question que de détournements de sommes énormes, au bénéfice des hommes du pouvoir, de gros billets qui craquent entre les doigts sales, d’enveloppes circulant entre des mains répugnantes, d’hommes au sommet de l’Etat (français) comptant devant témoins des billets pour en subtiliser une grosse partie, de « coulage » au bénéfice des intermédiaires ministres ou autres, de « rétro-commissions » fort juteuses, bref de turpitudes insensées, dans le magnifique pays qui, jusqu’ici s’était permis, avec une insolence aussi vulgaire que grossière, de donner des leçons de morale au monde entier. Entendu il y a quelques jours à la télévision française, dans la bouche d’un de ces « préposés » à l’acheminement des sommes volées : ayant demandé au vertueux François MITTERRAND à qui confier l’argent, le grand homme aurait répondu :  » passez par CHARASSE, ce sera plus sûr; évitez DUMAS, avec lui il y a trop de coulage (!) ». Ce qui est SÛREMENT FAUX, puisque ce bon M. Dumas a occupé les fonctions prestigieuses de Président du Conseil constitutionnel, et a été blanchi par la justice. N’a-t-il pas été choisi par François MITTERAND, pour figurer au premier rang des « fidèles » (j’écris  « fidèles » au lieu et place d’un  mot plus clair), qui se sont avancés au premier rang des  complices qui se préparaient à dévorer la République, en montant à l’assaut du Panthéon rose à la main, pour n’en faire qu’une bouchée ????

Tant pis pour la morale. Tant mieux pour les naïfs Bretons, qui ont une aptitude congénitale à « gober » tout ce qu’on leur dit, mais qui réalisent maintenant qu’ils doivent ouvrir les yeux, et agir en conséquence, sans jamais plus faire de concessions à l’égard des bandits qui les mènent par le bout du nez.

LE BEAU PARCOURS DES BRETONS ET DE LA FRANCE : UN SACRE ROMAN D’AMOUR.

La France a tellement réussi dans son entreprise de manipulation des esprits – jusqu’à ces dernières années – qu’un auteur comme Gilles MARTIN-CHAUFFIER, mentalement intoxiqué comme tant d’autres, a cru pouvoir reprendre à son compte cette incroyable sottise : la Bretagne et la France se sont unies, jadis, par un mariage D’AMOUR. Son livre, intitulé  » Le roman de la Bretagne « , a été publié en 2008. C’est dire combien les idées fausses ont la vie dure.

Mon travail, depuis que j’ai eu accès à quelques radios, puis à Internet a consisté à démontrer, au prix d’une réflexion et d’un travail colossaux, dont l’origine remonte à 1970, approximativement, que s’il y a eu roman, en effet, il est d’une NOIRCEUR épouvantable. Je l’ai fait dans un climat extrêmement hostile pendant de longues années.

Il fallait un âne bâté, le directeur de l’Institut culturel de Bretagne pour m’écrire répétitivement que mes articles sont « agressifs », qu’ils ont pour effet de « dresser les Français contre les Bretons, et inversement », alors que le parcours que les Bretons et les Français ont, tous comptes faits, accompli ensemble a été un (assez) beau parcours.

Ce brave homme croyait – de mauvaise foi, c’est LA PEUR qui nourrissait sa pseudo-argumentation -, que l’attitude passive des Bretons, leur complaisance, pour tout dire leur LÂCHETE, leur vaudraient les faveurs de l’Etat occupant, et quelques miettes de pouvoir « régional », s’ils continuaient à se montrer dociles. Je répète que l’attitude extrêmement molle des Bretons sur les crimes commis en Bretagne ne leur vaut QUE LE MEPRIS DU POUVOIR CENTRAL FRANCAIS, que je connais parfaitement bien, même s’il existe à Paris comme ailleurs des personnes très estimables, et même dévouées au service public.

(Je continue à avoir des contacts de travail avec les ministères français, jouissant de leur estime, de la même manière que je respecte mes interlocuteurs, lorsqu’ils sont respectables; le bien à faire doit l’être partout. Puisque les Bretons n’ont pas été capables, à ce jour, de se doter d’une Assemblée nationale, ni d’un gouvernement, ni même d’une volonté de sortir résolument de leur statut d’esclaves, il faut porter son travail là ou on pense qu’il peut être utile).

UN ASSEZ BEAU PARCOURS ????

Ah ! ….. N’aurait-on à ce bel  » actif  » commun que les invasions de la Bretagne, la destruction de nos armées nationales à Saint-Aubin-du-Cormier, en juillet 1488, l’annexion très dure par la France de 1491 à 1498, la destruction de nos Institutions après la mort d’Anne de Bretagne (qui les avait, par son amour pour son pays, restaurées de 1498 à 1514), la mise à l’écart méthodique des prétendants au trône de Bretagne après la disparition de celle-ci, le dépouillement du gouvernement breton de toutes ses prérogatives, les milliers de Bretons massacrés par les troupes de Louis XIV en 1675 (souvenez vous des effroyables citations de la marquise de Sévigné), la destruction de la Bretagne autonome en 1789, les 4000 ou 5000 Nantais et Vendéens noyés dans la Loire par les troupes du sinistre Carrier, les 115000 Bretons et Vendéens assassinés dans des conditions atroces par les soldats du « Pays des Droits de l’Homme », les 200000 jeunes, la fleur de notre population, sacrifiés dans une guerre franco-allemande absurde (nous n’avons jamais eu de contentieux avec les Allemands, qui sont nos amis naturels), la mise à mort de notre langue à partir de 1792, le broiement des cerveaux en se servant de l’école « républicaine » pour décerveler les jeunes enfants, l’AMPUTATION DE NOTRE TERRITOIRE NATIONAL, le fait que toutes les fonctions importantes dans notre pays – à quelques exceptions près -, ont été données à des étrangers (les gouverneurs-gauleiters de l’époque monarchique, les évêques et les abbés, les « préfets » de la France droit-de-l’hommiste ….), ce serait déja monstrueux. Mais cela n’est qu’un résumé de ce que nous avons subi pendant cinq siècles sous la botte de l’occupant.

Je suis parfaitement au courant de cette CORRUPTION EHONTEE, depuis plusieurs dizaines d’années, en France comme en Bretagne – nous aussi avons nos pourris, nous les connaissons par leurs noms et je crains que leur morale soit à un niveau encore inférieur à celui des pourris français.

Voila de quoi, Bretons, vous avez été prisonniers depuis les invasions de 1488 et de 1491 : un pays foncièrement malhonnête et truqueur, qui a accablé vos mères, vos grands mères, vos pères, vos ancêtres, sans que vous le sachiez, car on vous l’a dissimulé. Un crime qui aurait été parfait, s’il n’y avait eu, dès l’annexion de 1491, une suite ininterrompue de résistants, qu’il y a peu, on osait encore flétrir sous des mots qui s’appliquent à la France, et non à nous, Bretons, qui sommes CHEZ NOUS, SUR NOS TERRES, en les taxant de « nationalistes », ou de « collaborateurs ». Un comble de la part d’ un pays qui a colonisé un empire de 10 millions de kilomètres carrés (20 fois sa propre superficie !), et qui a compté, dès 1940, plusieurs millions de collabos au moins !!! Les Bretons ne peuvent être taxés de « COLLABOS » pour une raison majeure au moins : les Allemands ETAIENT LES ENNEMIS DES FRANCAIS, EN AUCUN CAS DES BRETONS : ils ne nous ont fait aucun mal, sauf à partir du moment ou la France leur a déclaré la guerre. Nous n’avons pas à les haïr : honte à ceux qui reprennent à leur compte ces accusations éculées.

Ce n’est pas l’actualité qui me fait tenir ces propos que l’on pourrait juger de pure circonstance. Je vais continuer à vous le démontrer – si Dieu me prête la santé -, en vous exposant, d’une manière très abrégée, car l’exposé complet des exactions commises en Bretagne rempliraient des kilomètres cubes …

Nous verrons comment la France, qui s’était engagée d’une manière solennelle, en 1532, à respecter la législation, le gouvernement, l’administration, les finances, les impôts, les droits du clergé, la justice bretons ……., A VIOLE D’UNE MANIERE GROSSIERE, répétée, immorale, souvent monstrueuse, pour TONDRE LES BRETONS, par des opérations que tous les auteurs informés connaissent – sauf les « sçavants bloggeurs », qui ne SAVENT RIEN, et se cachent depuis quelque temps, quoiqu’on aimerait connaître leur identité, POUR LES MONTRER DU DOIGT, puis laisser nos compatriotes les juger -, TOUS LES ENGAGEMENTS PRIS, sans en respecter AUCUN.

Je rappelle, pour la cinquantième fois au moins, que je ne revendique qu’une partie – la plus faible -, de ce que les chercheurs ont découvert, dans des thèses savantes, TOUTES les horreurs qui ont été commises en Bretagne, par le pays colonisateur. Ces thèses et ces livres ont été écrits, principalement, par d’Argentré, dom LOBINEAU, dom MORICE, DUPUY, Paul PELICIER, La BORDERIE, Marcel PLANIOL, POCQUET du HAUT-JUSSE, BONVALLET, MELENNEC …

Comme on le voit, je ne viens qu’au bout d’une longue série de Résistants et d’hommes intègres (j’ose l’écrire, car c’est la vérité) ….

Mais qui peut connaître ces livres et ces thèses, SI ON NE LES LIT PAS ?????? Ce pauvre Minois, auteur de bien des sottises sur les relations entre la Bretagne, Etat SOU-VE-RAIN …

Ce pauvre Alain Croix – dont les travaux sur les cimetières bretons ne sont pas mis en cause ici – ….

J’ai tant dit de vérités difficiles à entendre et à lire sur certains Bretons, que je ne résiste pas à reproduire ici quelques lignes de l’ouvrage de GUYONVARC’H et LEROUX, dans leur remarquable ouvrage « La civilisation celtique » (Paris, Payot, 1995, page 144), non pour racheter quoi que ce soit, mais parce qu’il existe aussi chez nous des personnes remarquables, d’une intransigeante moralité. C’est un paradoxe, sans doute …

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SUJET DE THESE POUR LES ETUDIANTS DE LA NOUVELLE GENERATION, lorsque les mandarins encore en place auront été remplacés :

 » La résistance bretonne contre l’occupation française, de 1491 à nos jours « .

Nota bene. La résistance à la France n’a pas commencé au 20ème siècle; elle a commencé dès 1492 avec ce que l’on a appelé « Le complot breton » (voir dans Google). Elle n’a JAMAIS CESSE. Tous les auteurs cités ci-dessus ont été des Résistants; mais ils n’ont pu user que des moyens qui ne mettaient pas leur vie en péril. D’autres ont été exécutés par l’occupant, comme chacun sait … Voir, pour les historiens cités ci-dessus, le mémoire de DEA de Louis Mélennec, à nouveau accessible dans le site « Errances », après un parcours bien agité.

(A suivre).

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LE POUVOIR MAFIEUX FRANCAIS : Jacques CHIRAC DOIT ETRE JUGE. L’IMPUNITE DES POLITIQUES, CELA SUFFIT !

LE PROCES CHIRAC DOIT AVOIR LIEU, AVEC LUI, PAS SANS LUI : CELA SUFFIT ! (Article en cours de rédaction).

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LIRE : Mélennec, Le colloque du 14 avril 2003 au Sénat. Mélennec, affaire Aubry, Gayssot …

Le Monde, mercredi 23 juin 1999, page 9 : Des archives dévoilent comment François Mitterrand abusait des interventions individuelles. Article FONDAMENTAL, qui évite de faire d’autres lectures sur la manipulation de la Justice.

Sur Jacques CHIRAC : château de Bity, villa de la rue du Bac, la fortune des Chirac (l’express, 2001) …. liste interminable.

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Cet article, commencé le 5 septembre, a paru impitoyable à l’égard de l’ex-président de la République (française). Il était, à cette date, simplement prudent. Ce 11 septembre, éclate un scandale d’un ampleur exceptionnelle, mais qui reste en deçà de la réalité : cinq pays d’Afrique – la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Gabon, le Congo-Brazzaville, le Burkina-Faso sont ouvertement désignés comme ayant versé au personnage dont il est question ci-après, des sommes considérables – en espèces, bien sûr -, pour « financer » sa campagne électorale, en 2002. On attend que la justice soit saisie, qu’elle dise la vérité (il est permis de rêver), et combien de gros billets ont disparu au passage entre des mains avides, qui n’ont fait que cela durant leur vie : voler les autres et les tromper.

On peut maintenant, avec fermeté, demander à Martine AUBRY, qui stigmatise les riches, qui clame partout que la richesse nationale doit être partagée, combien d’espèces monétaires ont été englouties dans ses poches, au titre des « fonds » dits « secrets », volées au contribuables français, non déclarées à l’administration des finances, et NON IMPOSEES, du temps qu’elle a été ministre de 1991 à 1993, puis de 1997 à 2000. Jacques CHIRAC et elle passeront-ils leurs vacances dans les geôles de la République ? Seule l’admirable Justice de la République peut en décider.

J’ai souvent dit que les Bretons ont eu avec les Français au moins un malheur commun : d’avoir partagé avec eux, un chef d’Etat (ainsi l’a-t-on nommé, selon la coutume) nullissime, pendant DOUZE ANS (!), le plus mauvais depuis Hugues CAPET, c’est à dire depuis MILLE ANS. L’homme dont il s’agit ici, un tueur en politique, n’a rien vu, rien compris, rien fait, si ce n’est des erreurs dans l’analyse des situations, dans le traitement de presque toutes les grandes affaires de l’Etat – exception faite, sans doute, de n’avoir pas engagé la France dans la guerre criminelle d’IRAK – criminelle parce qu’ initiée et menée par les Etats Unis en violation des règles internationales élémentaires, sur la foi de mensonges qui méritent qu’un jour Georges BUSH soit traduit devant une cour pénale internationale. Ce qui est tout à fait possible, puisqu’il n’y a pas de prescription en matière de crimes contre l’humanité. De Chirac, Jérome MONOD rapporte ce jugement de Dominique de VILLEPIN :  » Ce type n’a rien dans le crâne; moi, je suis sa cervelle; c’est moi qui le guide « . Pour moi, je pense que ces phrases sont très indulgentes.

Nous avons dit, dans un article précédent (cf. Le statut du Président-duc de l’Etat libre de Bretagne), que le chef de l’Etat, au moins pendant la durée de ses fonctions, doit bénéficier, non pas d’une immunité quelconque, mais d’un régime particulier. Lorsque l’avion est en vol, s’il n’y a pas à bord de second pour remplacer le pilote, la sécurité des passagers postule que l’on doit attendre, avant de mettre sa responsabilité en cause, s’il a commis des fautes, que l’avion se soit posé sur le sol.

L’âge, surtout lorsqu’on a engagé la vie d’une Nation avec tant de médiocrité pendant si longtemps, n’est en aucun cas une excuse : c’est un prétexte. Combien sont-ils à avoir été mis en cause et jugés parce qu’ils se trouvaient parmi les vaincus ? Le Maréchal Pétain, au moment de son procès, en juillet 1945, avait 89 ans;  Maurice PAPON, né en 1910, avait, au moment de sa condamnation, en 1998, 88 ans !

Jacques CHIRAC a traîné un nombre impressionnant de casseroles derrière lui, judiciairement parlant. Ce brave homme, tout comme ce bon M. Mitterand, était, constitutionnellement, le garant de la Justice. Quelle sinistre plaisanterie ! On a cité son nom dans maintes affaires, sans jamais pouvoir le « pincer », ce que tous les honnêtes citoyens ont ardemment souhaité : les lycées de l’Ile de France; les chargés de mission de la mairie de Paris; les « frais de bouche » de la mairie de Paris; les billets d’avion payés dans une agence de Neuilly, sous de faux noms, destinés audit Chirac, à sa femme, à sa fille (2 400 000 F ); les HLM de Paris; l’affaire de l’hotel particulier de la rue du bac, loué par le couple Chirac; l’achat du château de Bily par lesdits consorts, avec l’achat concomitant d’un terrain mitoyen de 5 hectares par cette autre héroïne de la République, Claude POMPIDOU; l’affaire CLEARSREAM…. Si je me souviens bien, les consorts CHIRAC ont acheté, en espèces sonnantes, en Iran, des tapis pour (400 000 francs), avec…leurs économies.

Il me revient une affaire tout à fait singulière, dans laquelle j’ai joué le rôle d’un témoin actif (oh combien !) : celle des espèces versées par les candidats à l’examen médical d’aptitude au guichet du service des permis de conduire – les chèques n’étaient pas acceptés ! – et transportées à la Mairie de Paris pendant … 30 ans, à hauteur des 25 pour cent des recettes annuelles, ne figurant sur aucune comptabilité (75 pour cent étaient reversés aux médecins examinateurs, en rémunération, au noir, de leurs prestations); j’avais donné avis au procureur de Paris de cette singulière « ponction », pour qu’il se transporte sur les lieux (je préciserai tout cela, lorsque j’aurai pu consulter mes archives, et publierai cette lettre, avec le nom de son destinataire). Le Procureur, en possession, par ailleurs, d’une plainte officielle, rédigée par mes soins, dans la sinistre affaire des emplois au noir de l’Etat, avisé, n’a pas bougé …

J’ai eu l’occasion, au cours de mes fonctions, particulièrement en qualité de membre de deux juridictions (de 1984 à 1992), de confident de magistrats grands et moins grands, de consultant et d’expert consulté par les pouvoirs publics, plus encore de plaideur ayant mis en cause la responsabilité de l’Etat et de deux ministres en exercice au moins (voir : affaire Mélennec, Aubry, Gayssot …)…. de démonter pièce par pièce toute la mécanique infernale par laquelle les privilégiés du temps ont dressé des barrières infranchissables pour empêcher la Justice d’être administrée. Ces derniers jours, la télévision française se réveille, et déballe tout cela.

L’exemplarité de ce procès, s’il a enfin lieu, après tant d’espoirs déçus chez les citoyens, sera considérable, SI LES DEBATS SONT MENES, ENFIN, d’une manière HONNÊTE. La présence de Jacques CHIRAC au palais de justice est symboliquement indispensable. Qu’il franchisse la porte en titubant est sans importance, au contraire : son état actuel n’est pas pire qu’a été son absolue cécité politique durant la longue période pendant laquelle il a fallu le supporter : il faut que les Français et les Bretons voient cet homme tel qu’il est. Comme le dit un bloggeur, définissant Jacques CHIRAC : intelligence politique : ZERO; vision politique : ZERO; actions réalisées en faveur de son pays : ZERO; bilan de son action : ZERO; c’est très exactement cela : UN ZERO ABSOLU.

Dire que la réputation du professeur LYON-CAEN est suffisante pour décrire l’état de santé de l’ex-président, en vue de l’empêcher, une fois de plus, de s’asseoir sur le banc d’infamie, est un SCANDALE, quelles que soient les compétences de ce praticien. Ce médecin a établi un certificat privé : je le dis tout NET : je n’accorde AUCUN CREDIT à cette sorte de document. En se contentant de ce texte, sans tenter même d’en contrôler la véracité la « justice » (exprimons les choses ainsi), a COMMIS UNE FAUTE GRAVE. La règle – absolue – dans une hypothèse de cette nature, est de nommer un collège d’experts judiciaires, inscrits sur les listes officielles, soigneusement choisis en fonction de leur probité. Encore n’est-ce qu’une garantie très relative, la probité des experts étant fort élastique selon les cas. J’ai souvent vu la partialité systématique de certains d’entre eux, en faveur des médecins dont la responsabilité était judiciairement mise en cause, notamment : je pense savoir de quoi je parle, car ma première désignation en qualité d’expert par les tribunaux (Soissons, Cherbourg, Senlis, Bonneville), date de …. 1969 !

S’il advenait qu’enfin ce procès ait lieu dans les règles, tous ceux qui sont susceptibles d’être un jour traduits en justice, et qui ont occupé les mêmes fonctions que Jacques CHIRAC, pourront prendre conscience, s’ils ont commis des crimes et des délits, ce qui va leur arriver. Enfin !

Le 4 octobre 2011, Gaston FLOSSE, l’ex homme fort de la Polynésie, ami cher de Jacques CHIRAC, a été condamné par le tribunal correctionnel de Papeete, à QUATRE ANNEES DE PRISON FERME, et à 83 800 euros d’amende pour avoir mis en place et profité d’un vaste système d’emplois fictifs. Il est privé pendant cinq ans de ses droits civiques, civils et familiaux. La justice avance, donc (Le Monde, 6 octobre, page 13).

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REFLEXIONS SUR LA FUTURE CONSTITUTION DE L’ETAT LIBRE DE BRETAGNE, ET DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE – DUCHE DE BRETAGNE .

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REFLEXION SUR LA FUTURE CONSTITUTION DE BRETAGNE (Août 2011).

(Cet article est en cours de rédaction).

RELIRE, DANS ABP : Louis Mélennec, Quelle constitution pour la Bretagne ?

DANS LE SITE DE LOUIS MELENNEC : LETTRE AU MEDIATEUR DE LA REPUBLIQUE.

SUR L’INCROYABLE NULLITE DE LA GOUVERNANCE FRANCAISE, et sur la nécessité d’y échapper, lire dans Google  : La loterie du handicap – L’Express (2 novembre 1995; Louis Mélennec, L’Etat gangster, Les Français devant l’insécurité et la justice, la chronique des médecins au noir, etc.).

POUR BIEN COMPRENDRE LES ENJEUX ENTRE LES KAPOS ET LES PARTISANS DE LA VERITE : voir l’excellent article de Jérard, du parti breton, intitulé : jerard parti breton.

DES ARCHIVES DEVOILENT COMMENT FRANCOIS MITTERAND ABUSAIT DES INTERVENTIONS INDIVIDUELLES, in Le Monde, mercredi 23 juin 1999, page 9. Une suite de révélations horribles sur les interventions « fréquentes et variées » de François MITTERRAND pour détourner le cours de la justice.

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I – QUELQUES PIQÛRES DE RAPPEL POUR LES APPRENTIS « HYSTORIENS », LES COLLABOS, LES KAPOS et les ignares. Citations de Marcel Planiol et Louis Mélennec.

 »  Les relations de la Bretagne et de la France ont souvent été mal comprises, surtout hors de Bretagne. (Les) Ducs … ont succombé, et naturellement, L’HISTOIRE N’A PLUS ENTENDU QUE LA VOIX DE LEURS ADVERSAIRES « . (Marcel PLANIOL, Histoire des Institutions de la Bretagne, tome 3, page 51).

 » Au moment ou elle a succombé, la Bretagne constituait REELLEMENT UN ETAT A PART, …. jouisssant DE TOUTES LES PREROGATIVES DE LA SOUVERAINETE « . (Marcel PLANIOL, id. page 4).

 » Le Duché de Bretagne n’était pas un fief détaché du royaume (de France); il avait une origine distincte et plus ancienne que la monarchie française elle-même. » (Marcel PLANIOL, tome 5, page 35).

 » Le tort des écrivains français, QUI N’ONT PAS FAIT DE RECHERCHES LOCALES EN BRETAGNE, et qui ont écrit sur l’histoire générale de la France, a été de voir les Etats de Bretagne PAR LES YEUX DE CEUX QUI ETAIENT LEURS ADVERSAIRES NATURELS ». (Marcel PLANIOL, tome 5, page 81).

 » (Extraits du chapitre « L’ANNEXION (1491-1532)….  » La guerre était finie; mais la guerre ne décide pas tout. Vaincue, la Bretagne n’était pas encore réunie à la France … Toute la politique de François Ier eut pour objet de DEFAIRE L’OEUVRE D’ANNE DE BRETAGNE; sa tâche fut grandement facilitée par la mollesse de sa femme Claude … (L’) opération fut si laborieuse, quelle se termina seulement en 1532 … Le roi avait pris le soin de donner à ses prétentions L’APPARENCE DU DROIT …. Les Etats furent convoqués à Vannes (août 1532). LE ROI VINT EN PERSONNE, AVEC UN CORPS DE TROUPES …. L’ANNEXION de la Bretagne n’était pas un fait ordinaire … SA REUNION VALAIT CONQUÊTE … » (Marcel PLANIOL, tome 5, pages 5 à 15).

 » On ne pourrait citer une seule ordonnance royale ( = une seule loi française) qui ait reçu exécution en Bretagne. Le pouvoir législatif s’exerçait à l’intérieur du Duché, D’UNE FACON SOUVERAINE ET INDEPENDANTE. Celui du roi S’ARRÊTAIT AUX FRONTIERES « ….. (Marcel PLANIOL, tome 3, page 71).

 » Le pouvoir ducal n’était pas en face de la nation (bretonne), dans l’isolement volontaire ou se plaça la monarchie française, solitaire dans toute sa puissance  » …  » L’institution parlementaire prospéra en Bretagne, elle s’atrophia en France  » …  » A la fin du 15ème siècle, le gouvernement de la Bretagne était ce que nous appelons LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE. Bien que le Duché n’eût ni charte ni constitution écrite, il AVAIT UN DROIT PUBLIC TOUJOURS RESPECTE   ……  Ce système contenait en germe TOUTES LES LIBERTES POLITIQUES, qui s’y développaient peu à peu d’une manière naturelle. LA MAIN BRUTALE DE LA ROYAUTE A TOUT DETRUIT  » (Marcel PLANIOL, tome 3, pages 124, 94, 161).

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 »  LA FRANCE ET LA BRETAGNE : LE LOUP ET L’AGNEAU.

C’est un principe UNIVERSEL, qui régit toute l’histoire du Monde, que le plus fort tente toujours D’ABUSER DE SA FORCE, et y parvient, s’il y met la violence qu’il faut, le temps, et la patience. Ce principe simplissime résume toute l’histoire des relations brito-françaises. Les Bretons ont été forts et puissants durant presque tout le 9ème siècle. Ils se sont défendus avec acharnement jusqu’en 1491. Puis, ils ont été dévorés par la France ….. En 1675, les troupes du roi de France, se comportant en pays étranger, mettent à mort plusieurs milliers de Bretons, coupables de s’être soulevés contre un pouvoir tyrannique, qui prétendait les frapper d’impositions qu’ils ne lui devaient en aucune façon. En 1793 et en 1794, les armées françaises de la « révolution » dite des droits de l’homme, le génocide étant programmé depuis Paris, tuent 115 000 Bretons et Vendéens dans des conditions ATROCES, rarement égalées dans l’histoire du monde (voir : Livre Bleu de la Bretagne). De 1914 à 1918, plus de 200 000 Bretons sont immolés sur l’autel d’une « patrie » qui n’est pas la leur. La digestion, le dépeçage de la Bretagne se poursuit jusqu’en plein 20 ème siècle. On n’enseigne toujours pas cela dans nos écoles. Ceux qui prétendent que les Bretons, ce peuple antique et fier a « sollicité  » d’être  » réuni » (!!!) à son ennemi millénaire, en 1532, sont des sots, ou des imbéciles, ou des menteurs, ou tout cela à la fois.  On enseigne dans les écoles bretonnes les martyrs de la France Eternelle; mais enseigner dans les écoles bretonnes l’histoire de nos martyrs bretons : cela est hors de question !

Mesdames et messieurs du Conseil « régional » de Bretagne, n’est-il pas temps de relever la tête ??? « .  Allez-vous enfin cesser de ramper sur le sol ? (Louis MELENNEC, extrait du Blog, et du livre « Une histoire de la Bretagne »).

HONTE AUX FACULTES BRETONNES QUI ONT MENTI, et qui ont trompé notre jeunesse pendant des générations, au lieu de lui enseigner ce qu’a été notre Pays. Qui leur a demandé cela ? Ces messieurs de la faculté ont eu entre les mains les mêmes archives que PLANIOL, DUPUY, MOI-MÊME, et d’autres auteurs. Qu’il ne fait pas bon, aujourd’hui, de faire partie de la cohorte d’ignares qui voient la naissance de la Bretagne dans le  » folklorisme  » du 19ème siècle, et dans l’année 1789, qui vit l’assassinat de la Bretagne, le début de l’histoire de l’Humanité ! Le moment est venu de rendre des comptes à vos élèves. Je sais de source sûre qu’il ont commencé à vous faire procès de les avoir détestés, et que certains se sont mis à vous détester.

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MARCEL PLANIOL (Nantes, 1853 – 1931) (voir sa note biographique sur la toile), immense juriste breton, historien du droit et des Institutions, nommé professeur à la faculté de droit de Paris a marqué de son génie le droit civil français, pendant 40 ans, de 1880 à 1920. Il fait partie de ces héros bretons qui ont consacré, sans rien demander à personne – sûrement pas la reconnaissance de ses compatriotes -, des dizaines de milliers d’heures de son temps pour ses recherches pointues sur les Institutions de la Bretagne, inspiré par son souci intransigeant de rétablir la vérité, travestie par la France et ceux des Bretons qui y avaient intérêt. Son manuscrit n’a été publié que très tardivement, par une association qui s’est créée dans ce but. Il est pratiquement inconnu en Bretagne. C’est un réconfort de pouvoir consulter à tout moment son immense ouvrage, qui est tout juste cité de loin en loin dans les facultés bretonnes. Planiol est une des gloires de la Bretagne. il est nécessaire de connaître l’extraordinaire valeur de ce monument – même s’il est dépassé sur d’assez nombreux points -, pour comprendre ce que peut être l’attachement prodigieux de nombreux Bretons émigrés, qui découvrent à l’étranger leur véritable identité, et comment (non pas pourquoi), elle coule véritablement dans leurs veines. Vivant à paris, ayant dépassé le sommet de la gloire dans sa discipline, cet homme y a continué ses recherches pendant de longues années, alors que rien ni personne ne le lui demandaient.
Quiconque, en 2011, conserverait encore le moindre doute sur la totale et absolue souveraineté de la Bretagne sous nos Ducs – ceux-ci ayant joué, dans l’ensemble, un rôle protecteur et défensif remarquable des populations dont ils avaient la charge -, se reportera, une fois de plus, au très remarquable chapitre du tome troisième de l’Histoire des Institutions de la Bretagne (pages 51 à 92). Ce conseil a été maintes fois donné, sans effet, si j’en crois l’enquête que j’ai effectuée auprès des conservateurs des grandes bibliothèques bretonnes. La Bretagne, avant les invasions françaises, a eu la chance de jouir – je le répète – d’un gouvernement modéré, représentatif et largement fondé sur le consensus des grands acteurs politiques du temps, même si ce ne fut pas une démocratie au sens ou nous l’entendons. Lorsque ce chapitre sera enfin ré-ouvert, justice sera rendue aux gouvernements bretons médiévaux, même s’il furent aussi composés, en sus des abbés et des évêques qui furent nos Premiers ministres, comme les gouvernements de tous les temps, d’authentiques fripouilles. Notre histoire, il est juste de le dire, n’a jamais compté de criminels tels les Khadafi, les Moubarak, les Ben Ali, les Trabelsi, les al-Assad et autres. A lire les exploits de ces tristes sires dans les médias, je suis de ceux qui regrettent que la peine de mort ait été abolie, et qu’on ne puisse la rétablir, au moins pour eux et leurs semblables, qui ne sont pas des êtres humains, pas même des animaux.

Bien que cela n’ait rien à voir avec ce qui précède, tombant au hasard sur l’une de mes anciennes chroniques, je ne peux m’empêcher de rire aux éclats en relisant cette ânerie :

 » La France est la France. Elle vient de loin; elle a un passé; elle a un avenir; elle est composée de tous les Français « .

Qui a osé écrire une aussi absurde sottise ??? Charles de GAULLE, l’homme au style ampoulé, ce pâle imitateur de Bossuet, de Bourdaloue et autres  » prédicants  » du 17ème siècle : un style d’une platitude absolue, que ses panygéristes ne se lassent pas d’admirer. Je préfère encore Nicolas SARKOSY avec son style dru qui a fait le tour du monde (« casses toi, pov’ CON « ), qui n’est pas sans évoquer – génie en moins -, le breton CELINE.

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II – En 2009, en HONGRIE, j’ai été sollicité de rédiger un projet de Constitution pour la Bretagne.

L’action du Conseil dit  » régional « , de son président et des  » élus  » bretons ayant été achi-nulle en matière d’avancée institutionnelle, c’est aux citoyens de Bretagne d’agir, car il n’y a de solution que dans la volonté qu’ils décideront ou ne décideront pas de mettre en oeuvre pour sortir de la situation absurde de sujétion dans laquelle on essaie de les maintenir. Il existe déja plusieurs projets de constitution, beaucoup le savent (je pense me souvenir d’avoir lu celui du parti Breton, qui m’a semblé contenir des éléments intéressants).

On m’a demandé, il y a déjà plusieurs années, de rédiger mon propre projet constitutionnel.

J’avais commencé par accepter. Puis, réfléchissant au déplorable climat qui règne dans ce qu’on dénomme « le mouvement breton » (quel mouvement ?), au motif, principalement, que rien n’est possible en Bretagne que d’agir contre soi-même et de se détruire : toute démarche positive en faveur du pays – surtout si elle est désintéressée -, provoque immédiatement des flots de vomissures jalouses et insanes. A quoi aurait servi mon projet, une fois rédigé ?

J’ai tout de même produit un canevas constitutionnel, mes amis pensant que mon refus, qui n’était que réaliste, était une dérobade. (Je publierai quelques lettres plus tard, sans citer leurs auteurs, bien entendu, qui ne sont que des pacifistes épris de liberté et de respect d’autrui, non des ambitieux et des brutes, comme il en existe tant).

Une autre raison est que le processus d’élaboration d’une constitution obéit à des lois strictes, la première étant l’élection, au suffrage universel, d’une Assemblée constituante.

Les choses ont (un peu) évolué : la conscience d’être une NATION A PART ENTIERE est maintenant perceptible dans de larges couches de la population. La minorité agissante qui souhaite, très librement, voir la Bretagne réapparaître sur la scène internationale, et y remplir PLEINEMENT SON RÔLE, s’élargit, et, surtout, s’exprime sans crainte. Comme elle n’envisage le statut futur de la Bretagne QUE PAR LE DEBAT PUBLIC, et par le SUFFRAGE UNIVERSEL, excluant toute forme de violence, même verbale, les Bretons seront les plus forts, car LA SEULE VOIE QU’ILS RECONNAISSENT est celle des droits universels des hommes et des citoyens. Qu’on se le dise : la Bretagne n’enverra pas à Paris des Carriers bretons pour noyer dans la Seine, dans des actes de sauvagerie inconnus même dans le règne animal, des milliers de Parisiens innocents (voir mes chroniques, sur cette infâme affaire, dans mon blog, et surtout dans le LIVRE BLEU DE LA BRETAGNE, ou encore, ré-écouter l’émission de Jean Luc de CARBUCCIA, dans la radio internet LUMIERE 101, intitulée « LA BRETAGNE ASSASSINEE »).

TOUT BRETON EST COMPETENT, ET EST INVITE A PARTICIPER A CE DEBAT NATIONAL de l’émancipation TOTALE de la Bretagne, et de la création d’Institutions digne d’elle : on n’y verra de sitôt, ni le bon Jean YVES LE DRIAN, ni la bonne Marie-Lou LEBRANCHU; mais, devant l’effritement du rôle qu’il ont librement choisi, lorsque l’une des barques sera sous la ligne de flottaison, il sauteront à pieds joints dans la barque qui flotte : s’ils tombent dans l’eau, ma foi, ce sera justice. On a compris que les nationalistes forcenés au cours de l’histoire, furent les français, et que les collaborationnistes, durant la dernière guerre, étaient également français : cette sorte d’épouvantails n’agit plus, si ce n’est comme un poignard qui se retourne dans les entrailles des anciens accusateurs, devenus des criminels par l’évolution naturelle des choses. Les Bretons, durant la dernière guerre mondiale, n’aspiraient qu’à LA PAIX, et la majorité de ceux qui firent l’erreur de se ranger du côté des Allemands (quelques centaines ?), le firent par patriotisme, non par admiration de l’abominable idéologie nazie, si ce n’est quelques-uns, peu nombreux. Ceux des Bretons qui défendent leur pays et leur identité accomplissent un devoir d’une grande noblesse : je me situe de leur côté, indiscutablement.

(Je n’ai pas oublié que je vous ai promis un florilège de citations des principes nationalistes qu’on enseignait, il n’y a pas si longtemps, dans les écoles françaises. Dans le même temps, les Bretons nationalistes étaient considérés, non pas comme des pestiférés – comme je l’ai souvent entendu dire à Marcel TEXIER, ancien président de l’OBE -, mais comme DES CRIMINELS, inspirant la répulsion et l’horreur.

Le hasard a voulu que je m’intéresse, très jeune, au Droit constitutionnel. Pourquoi ? Une prémonition ? M’ennuyant fort à la faculté de médecine de Nantes, en 1959 et en 1960, je décidais de tâter, sans pour autant renoncer à la poursuite de mes études médicales (le doctorat en médecine m’a été décerné en janvier 1967, le jour même ou je devenais licencié en droit), d’autres disciplines. Les lettres, la philosophie ….. Très vite, je trouvais un nouveau souffle : les disciplines juridiques, qui allaient m’ouvrir des horizons insoupçonnés.

Tout le monde le SAIT aujourd’hui : La Bretagne n’a jamais, au regard du droit international, fait partie de la France, pays qui nous est résolument étranger. Ce pays colonial nous a inclus dans ses frontières sans notre accord, a aboli ce qui nous restait d’Institutions autonomes en 1789, nous a imposé ses lois, sa fiscalité écrasante, ses exécrables méthodes de gouvernance, nous a imposé des gouverneurs français – sous le titre peu poétique de « Préfets » -, a détruit notre culture et notre langue, nous a HUMILIES d’une manière indigne, … Le temps va venir de se dire adieu, et de reconstruire nos relations avec cette fierté naturelle qui est la nôtre, en totale conformité avec les principes généraux du droit, et les valeurs UNIVERSELLES. Ceux-ci feront l’objet du TITRE PREMIER DE NOTRE CONSTITUTION, car le droit et le respect des personnes doit être placé au dessus de tout et de tous. Le titre deuxième sera consacré à l’organisation de nos Institutions.

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III – TITRE DEUXIEME DE LA CONSTITUTION DE L’ETAT LIBRE DE BRETAGNE (EXTRAITS).

SECTION I. DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE-DUCHE DE BRETAGNE.

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D’une manière évidente, les Bretons doivent, dans la perspective de leur réapparition comme Nation à part entière, cultiver et reprendre la terminologie qui a fait leur originalité au cours de leur histoire. L’un de mes « correspondants », qui croit à la vertu des réformes par palliers successifs (décentralisation, puis autonomie partielle, puis statut de « Land » à l’allemande), ce à quoi je ne crois ABSOLUMENT PAS, les Bretons devant savoir, une fois pour toutes, que c’est AVEC DES TENAILLES qu’il doivent reprendre possession de leurs droits, non les demander, encore moins les solliciter : quelle horreur  : demande-t-on au voleur, avec des trémolos dans la voix, à genoux, de vous restituer ce qu’il vous a dérobé, durant des siècles ? Ceux qui agiront ainsi seront méprisés).

Ce correspondant me dit que le futur président de la République Libre de Bretagne devra porter le titre de « DUC de BRETAGNE », afin d’honorer notre histoire. C’est aussi mon avis. Mais je pense – les choses étant ce qu’elle sont, qu’il est préférable, à ce stade, de lui conférer le titre de PRESIDENT-DUC de BRETAGNE. Je rappelle, pour les esprits chagrins, encore infestés d’idéologie, que les termes « dux, ducis duc, duce, doge, etc .. », ne sont pas liés à une fonction monarchique d’ancien régime, mais signifient simplement «  CHEF ». Le Président-Duc n’est rien d’autre que LE CHEF DE L’ETAT BRETON, non le successeur des anciens ducs d’avant les invasions : ce titre a le mérite de jeter un pont entre notre passé et notre avenir, et de nous affirmer sur la scène internationale. Que ceux qui l’ignorent apprennent que Venise et Gênes étaient des Républiques, et que le chef élu de ces deux républiques portaient le titre de  » Doges « , c’est à dire de DUCS; il est clair que le chef de notre République bretonne doit, sans hésiter, accoler à son titre de président celui de DUC : ce n’est pas un retour au passé, c’est affirmer, sans concession à l’égard de personne, notre identité. Il m’apparaît souhaitable que notre Premier ministre porte le titre de CHANCELIER, le gouvernement le titre de CONSEIL DUCAL, que le Parlement reprenne son appellation de Parlement Général de Bretaigne (ou d’Etats de Bretagne), le premier magistrat du pays celui de Président de Bretagne, le commandant en chef des armées le titre de Maréchal de Bretagne, le ministre préposé aux affaires maritimes, celui d’Amiral de Bretagne, etc. Ces titres  sont ceux qui avaient cours, depuis plusieurs siècles, avant les invasions françaises : on comprend, dans une démarche de rupture, qu’il est important que ces titres soient restaurés, et que nous n’allions pas, dans ce domaine, copier quoi que ce soit au delà de nos frontières. Les électeurs décideront; nous, nous avons seulement le droit, comme tout un chacun, de donner notre opinion.

Les articles qui suivent seront remis en ordre lorsque cette section I sera achevée. Que ceux qui ont mieux à proposer le fassent sans hésiter : la Bretagne attend, et la toile est libre.

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Article 1. Le Chef de L’ETAT LIBRE DE BRETAGNE porte le titre de PRESIDENT-DUC DE BRETAGNE.

Article 2. La résidence officielle du Président-Duc de Bretagne est le PALAIS DUCAL de Nantes.

Article 3. Le Président-Duc de l’Etat Libre de Bretagne est le symbole de la NATION BRETONNE, dans toutes ses composantes. Il lui est interdit d’appartenir à un parti politique, de faire part des ses opinions politiques en public ou par écrit, d’influencer ou de tenter d’influencer le moindre scrutin, la moindre élection, surtout si elle est de portée nationale. Une loi constitutionnelle additive définit les cas et les circonstances dans lesquelles, toutefois, il peut, en qualité d’arbitre suprême, intervenir, dans le seul intérêt général de la Nation qu’il représente.

Article 4. Le Président-Duc de l’Etat Libre de Bretagne veille au respect des principes généraux du droit, des valeurs universelles, des Institutions. Il est le garant du fonctionnement impartial et démocratique de la Justice. Le Président-Duc, s’il est convaincu d’avoir influencé le cours de la Justice, ou tenté de le faire, encourt la peine d’être destitué de ses fonctions, outre les sanctions civiles et pénales prévues par la loi pour tous les citoyens.

Bref commentaire. Les phrases qui précèdent font allusion explicite aux interventions criminelles de présidents récents de la République française, garants de la Justice de leur pays, selon la Constitution,  mais qui sont intervenus fréquemment, voire très fréquemment, pour en détourner le cours. Voir l’article cité plus haut, et les travaux d’Alain BANCAUD, docteur en sociologie, spécialiste de ces problèmes, qui s’est préoccupé, notamment, de la conception très particulière que François MITTERRAND avait de la justice, conception confirmée par ailleurs par le juge JEAN PIERRE. En particulier : le Monde du 21 octobre 2004, Alain BANCAUD, Le système a produit une culture de la dépendance et de la déférence. Un président de la République élu par ses concitoyens pour veiller à l’impartialité de la justice, et qui en détourne le fonctionnement, est, en droit, un criminel (selon le langage courant, ce que l’on dénomme UNE ORDURE).

Article 5. Le Président-Duc de l’Etat Libre de Bretagne est élu pour une durée de 10 ans. Il peut être réélu.

Commentaire. Il s’agit, pour la Bretagne, d’éviter les erreurs catastrophiques de certains pays « démocratiques », qui ont cru devoir racoucir la durée du mandat présidentiel à 5 ans, voire 4 ans. Ce qui a abouti à des conséquences néfastes. La première est que le président élu pour une durée courte ne vit que pour sa réélection future. Il se trouve dans l’incapacité de construire et de mener une authentique action nationale, sa réélection étant conditionnée par l’état d’esprit de la foule, elle même sous la dépendance des évènements, des circonstances, et surtout par le carnaval des médiocres ambitions de candidats dont le niveau moral est souvent voisin de zéro, voire en dessous  …. Dans le cas présent, la fonction du Chef de l’Etat étant une fonction arbitrale, non politique, doit pouvoir être exercée dans la durée, et pouvoir se projeter dans le futur. La Bretagne doit éviter à tout prix ces élections à répétition, qui voient sortir de leur tanière plusieurs dizaines de candidats fantaisistes, dont le but n’est ni d’être élus, ni de servir la démocratie, mais de profiter des carences de la loi constitutionnelle pour se donner en spectacle, et bénéficier d’une publicité ridicule, très coûteuse pour les finances publiques, très dévalorisante pour les milieux politiques.

Article 6 …. Le Président-duc de Bretagne nomme le Chancelier-Premier ministre, après consultation des personnes qualifiées. Il nomme les membres du gouvernement, sur la proposition du Chancelier. Il peut différer la nomination d’un (ou plusieurs) ministre (s) pendant un mois, s’il estime qu’il existe un motif légitime à le faire.

Article 7 …. Le Président-duc de Bretagne nomme aux principaux emplois et fonctions civils et militaires du Pays. Il veille à empêcher tout clientélisme, et à respecter l’équité dans la répartition des fonctions, selon l’équilibre politique qui s’est exprimé lors des élections législatives. Il est assisté, dans ce domaine, par un conseil dont la composition et les prérogatives sont définies par une loi constitutionnelle additive. Aucune fonction importante dans l’Etat ne peut être pourvue sans une procédure d’audition publique définie dans les mêmes conditions.

Commentaire. Il s’agit d’interdire les pratiques de certains pays, qui consistent à ne nommer dans les fonctions importantes que des « clients » du pouvoir. La démocratie impose que les compétences et la moralité des candidats soient les critères principaux des nominations, non l’appartenance à une formation politique proche du pouvoir.

Article 8 …. Le Président-duc de l’Etat Libre de Bretagne est, nominalement, le chef des forces armées.

Article 9 … La loi étant la même pour tous, le Président de l’Etat Libre de Bretagne est responsable de ses actes, qu’ils soient publics ou privés, qu’ils soient accomplis dans l’exercice de ses fonctions ou en dehors de celles-ci. Dans l’intérêt de la nation, et de l’accomplissement de ses fonctions, toutefois, le régime de sa responsabilité sera aménagé par une loi constitutionnelle additive, afin que la mise en cause de sa responsabilité ne cause aucun préjudice à l’Etat et à la Nation.

Article 10 … En cas de faute grave, inexcusable, compte tenu de la nature de ses fonctions et du rôle éminent qu’il est appelé à remplir au service de Nation bretonne et des citoyens, le Président-duc de l’Etat Libre de Bretagne peut être destitué de ses fonctions. La destitution met fin au régime particulier dont il jouit au regard des règles de la responsabilité, telles que définies ci-dessus.

Article 11 …. En cas d’impossibilité manifeste pour le Président-duc de remplir ses fonctions, il est mis fin à celles-ci, dans des conditions définies par une loi constitutionnelle prévue à cet effet. Durant la période de vacance, les fonctions de Chef de l’Etat sont dévolues au Président du Sénat.

Article 12… La loi étant la même pour tous, le Président-duc de Bretagne veille à la stricte égalité des citoyens lorsque la responsabilité de ceux-ci est mise en cause, afin qu’ils ne puissent bénéficier de faveurs particulières à raison de leurs fonctions. Particulièrement les hommes politiques – ministres, députés, sénateurs …. , les fonctionnaires – spécialement les hauts fonctionnaires -, les magistrats.

Commentaire bref sur la justice française. Il est notoire que dans certain pays (on peut ajouter : dans certains pays, car celui dont nous avons eu à supporter les exactions n’est pas seul de son espèce), plusieurs types de personnages sont protégés des actions en responsabilité, et surtout, s’il y a plainte contre eux, bénéficient de toutes sortes d’obstacles volontairement mis en place pour empêcher que la justice suive son cours. J’ai inventorié ces « obstacles », avec un infinie patience, du temps que j’étais candidat aux fonctions de Médiateur de la République, et Consultant auprès de l’un d’eux, dont l’intelligence ne m’a ébloui dans aucune circonstance, quoique l’ayant connu depuis 30 ans. La « panoplie » de ces moyens destinés à empêcher la justice d’être administrée, alors très opaque,  est fort longue, et aujourd’hui bien connue, par des livres, des confidences, des émissions radiophoniques et télévisées, etc. Avec Claude REICHMAN (voir ce nom), nous avons parlé de tout cela devant des micros, malheureusement confidentiels. Le magistrat Eva JOLY, Prix de l’Intégrité attribué par l’ONG Transparency International, a risqué sa vie pour faire en sorte que les mafieux d’Etat soient condamnés. Elle a été en charge, notamment, des affaires ELF, TAPIE, DUMAS … Elle a pu faire emprisonner quelques uns, sans effet autre que des condamnations de principe, ou des libérations rapides. … On reparle des enveloppes de grosses coupures qui auraient été remises en mains propres à un personnage actuellement au sommet de l’Etat. On sait que, dans l’état présent des choses, quelle que soit la vérité, cela n’aboutira à rien, sauf à causer du tort au juge d’instruction – aussi courageuse qu’Eva JOLY en son temps, qui a révélé le fait en cette fin d’août 2011. Désaisie du dossier – l’un des moyens classiques mis en oeuvre par le pouvoir pour étouffer une affaire -, on parle déja de mettre en cause sa responsabilité pour avoir manqué aux devoirs de sa charge – autre moyen classique, très dissuasif. La Bretagne ne peut cautionner un tel système mafieux. La nouvelle affaire CHIRAC illustre à quel point il est nécessaire pour la Bretagne de se doter des moyens constitutionnels incontournables pour sanctionner ceux qui abusent de leurs fonctions. Comme on le voit, notre Président, tel que nous l’envisageons, ne sera pas une potiche, mais l’acteur principal de la protection de la Dignité humaine, des Droits de l’homme, et du devoir pour les Bretons d’aménager leur vivre-ensemble, dans le respect de chacun.

Article 13 …. Des décisions prise par le peuple breton, par l’initiative et par le vote des citoyens. La présente constitution consacre le principe de la souveraineté populaire, exercée en son nom par ses élus. Avec les correctifs importants suivants :

– Décisions prises par le peuple breton, par la voie du référendum populaire ..

– Introduction du vote proportionnel. Modalités. La majorité parlementaire n’étant en place qu’à la faveur des dernières élections …..

(A suivre …).

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FRANCE, MERE DE LA DEMOCRATIE ET DES DROITS DE L’HOMME, LE MOMENT VA VENIR OU TU DEVRAS RENDRE AUX BRETONS TOUT CE QUE TU AS DETRUIT ET VOLE .

( Article en voie de ré-écriture après un incident technique).

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Camille DESMOULINS, le doux révolutionnaire français, décrivant les Bretons, particulièrement ceux de Quimper-Corentin :

«  De tels hommes déshonorent la guillotine, comme autrefois la potence était déshonorée par ces chiens qui étaient pendus avec leurs maîtres. Je ne conçois pas comment on peut condamner à mort sérieusement ces animaux à face humaine : on ne peut que leur courir dessus, non pas comme dans une guerre, mais comme dans une chasse « .

(Histoire des Brissotins, page 72, cité par Reynald SECHER, La guerre de la Vendée, et la système de la dépopulation, Editions du Cerf, Paris 2008).

Par bonheur, Desmoulins est guillotiné le 5 avril 1794.

Relire : Mélennec, « De la trouille bretonne », et « Un breizh s’invite …. » (Voir ci après, les lectures recommandées).

Merci, messieurs les politiques bretons, d’entretenir la flamme avec le courage que l’on vous cannaît si bien.

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L’affaire D.S.K. – personnage pour lequel je n’ai aucune sympathie -, a eu le mérite de créer un cataclysme dans la presse américaine, française, internationale … Les journalistes ont pris conscience – on ne peut croire que cela sera durable -, de leur complaisance à l’égard du monde politique et des puissants : ils ont fait leur mea culpa; mais il est impossible de leur accorder leur pardon, leur lâcheté passée n’est pas excusable. Pas plus que de pardonner au monde politique breton, sous prétexte qu’on a sussuré le BRO GOZH, notre hymne national, au sein du Conseil régional de Bretagne, alors que son impéritie est responsable de la continuation de l’éradication totale de notre langue.  La remarquable Eva Joly, dont j’ai admiré la courage sous les septennats et les quinquennats que l’on sait, a écrit maintes fois que, dans la corruption actuelle, les politiques et les puissants ont dressé de tels contre-feux pour se protéger, qu’ils sont pratiquement inatteignables. Les révolutions arabes récentes, l’affaire DSK démontre qu’une nouvelle justice est peut-être possible, en tous cas en France. Les pays arabes attendront leur tour, s’il arrive jamais.

Il sera temps, bientôt, de reparler de Martine Aubry, professeur agrégée et docteur es-sciences morales, et du montant des sommes importantes qu’elle a perçues, comme tous ses collègues ministres, au titre des fonds secrets, sommes illégalement volées aux Français, non déclarées à l’administration fiscale, et non frappées par l’impôt. La verra-t-on, à genoux, demander pardon à ses victimes, et tout rembourser, intérêts compris ? La campagne présidentielle va rendre indispensable la mise à plat de ce dossier scandaleux. C’est le moment de ressortir des oubliettes la presse de 2001 et de 2002, ou le pot aux roses fut très largement déversé sur la place publique.

Dire que la France est peu aimée dans le monde est fort peu dire. On admire ses paysages, ses palais, ses châteaux, sa littérature, ses cathédrales, certains de ses peintres, de ses sculpteurs, de ses architectes. Mais non point sa gouvernance, son ridicule sentiment de supériorité, encore affiché quoique déliquescent, surtout, sa propension à vouloir donner des leçons de morale au monde entier. Souvenez vous de cette phrase, apprise par coeur par plusieurs générations d’écoliers français, bretons, basques, corses….. :  » LA FRANCE A APPORTE ET A APPRIS AU MONDE LA LIBERTE « .

Peut-on, aujourd’hui, imaginer une bouffonnerie aussi  absurde ?

Certains des anciens sujets de ses ex-colonies croient encore, étant sous la férule de régime dictatoriaux, surtout les survivants de l’époque coloniale, qui furent  » éduqués « , c’est-à-dire formatés en français par leurs instituteurs blancs, selon la pure religion d’Etat de la  » métropole « , tout comme les petits Bretons dont je fis partie en mon temps, que la France a  » inventé  » les Droits de l’Homme. Je rappelle souvent cette anecdote : un vieux Sénégalais, interviewé par la télévision française, déclarait, sans d’ailleurs la moindre animosité à l’encontre de l’ex-puissance coloniale :  » nous avions un instituteur blanc; il nous a appris que nos ancêtres étaient les Gaulois, et, notamment,  que l’un de nos rois s’appelait Saint Louis. Bien sûr, nous l’avons cru ! Nous n’avions aucun moyen de critiquer ces vérités d’évangile, pas plus que de suspecter que cela était faux ».

La plus haute institution judiciaire européenne, la Cour européenne des Droits de l’Homme (CEDH), vient d’infliger à la France une humiliation, une fessée magistrale, dont on attendait, depuis longtemps, qu’elle se produise. L’affaire Michel HUNAULT a été rapportée par toute le presse, en particulier le journal le Monde du 15 mars 2011, page 18.

Les juges de cette Cour sont sont – en principe, du moins – sélectionnés d’une manière rigoureuse. A une très haute compétence en droit, il doivent être recrutés pour leur stature morale. Plusieurs pays europées respectent ces normes. Pas le France, bien entendu, violatrice patentée des droits de l’homme. Voici comment l’affaire est relatée par la presse, le journal Le Monde, notamment :

Michel HUNAULT (retenez ce nom), député de Loire Atlantique,  a été « poussé » par Franck LOUVIER, ami et conseiller de Nicolas SARKOZY, à se porter candidat aux fonctions prestigieuses de juge à la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Mais, écrit le journaliste du Monde, Franck JOHANNES, la manoeuvre a « avorté »; la Cour, consternée par le profil du candidat a, suprême humiliation, refusé de recevoir la délégation, et sommé la France …. de lui présenter quelq’un d’autre, présentant les qualités requises (!)  » Les juges, précise la Convention européenne, doivent (….) être des juriconsultes possédant une compétence notoire « . 

LA PRETENDUE  » REUNIFICATION ADMINISTRATIVE  » de la BRETAGNE. UN PAYS VOLE N’A PAS A PRIER A GENOUX L’ETAT QUI LUI A TOUT PRIS, DE VOULOIR BIEN LUI RESTITUER LES TERRITOIRES VOLES : IL DOIT EN E-XI-GER LA RESTITUTION, EN ATTENDANT LE RESTE, c’est à dire : TOUT.

Après avoir été envahis à deux reprises à la fin du 15 ème siècle, après avoir été accusés par la France, pays envahisseur, qui pourpensait et préparait cette invasion depuis plusieurs décennies, d’être les agresseurs….

Louis XI, arrivé sur le trône à la mort de son père Charles VII, en 1461, n’avait cessé d’y penser. Très rapidement après, il demanda à faire un prétendu pélerinage à Redon, au coeur de la Bretagne (la Borderie, Histoire de Bretagne, tome 4, pages 424 et suivantes, 1906, réédition par Coop Breizh en 1998. Il ne s’agissait pas de s’y recueillir religieusement, mais, chemin faisant, de tester son adversaire, de voir ses forteresses, ses villes, l’état de ses forces. A cette époque, Louis XI suppute que le moment va venir ou les Etats de son voisin François II vont pouvoir être envahis et conquis. Mais la Bretagne, alliée à l’Angleterre, aux Etats Bourguignons, bardée d’une frontière fortifiée redoutable …..

Quel langage parlent nos Bretons devant cette situation humiliante ? On prie, on suppute, on ose « demander », on supplie presque ! A si bon compte, pourquoi ne pas se mettre à genoux ? Ce n’est pas le langage de l’honneur, ni même de la soumission : c’est le langage de la HONTE.

Il existe pourtant des pays – dont on n’attend pourtant pas cela, à priori, qui nous donnent l’exemple du discours intransigeant devant le pouvoir voleur.

Facebook a diffusé très récemment (Le Monde, 15 mars 2011, page 15), à plus de 500 000 visiteurs, la scène suivante, quasi-hallucinante. Un jeune marocain, s’adressant au roi en langue dialectale, lui lance cette apostrophe :

 » Ecoutes moi bien, MOHAMMED : descends dans la rue, va voir comment les gens vivent; vends un de tes palais pour leur porter secours; le Maroc pourrait dépasser Dubaï si tu leur rends l’argent que tu leur a pris ».

Le cheikh Yassine, en son temps, à la mort du bon roi HASSAN II, avait apostrophé bien plus violemment le jeune Mohammed VI, dans des termes que je rapporte de mémoire, donc d’une manière assez appoximative :

 » Roi Mohammed, l’argent que te laisses ton père ne t’appartient pas : IL L’A VOLE au peuple marocain. Je te demande de rapatrier tout cet argent, dont ton peuple a besoin « . Etc.

Le bon roi, en effet, n’est pas à proprement parler un pauvre, même si son entourage a voulu dresser de lui, au début de son règne, l’image d’un homme proche des miséreux. Premier propriétaire immobilier du pays, premier propriétaire de vastes domaines dans les provinces (des milliers d’hectares), premier banquier, premier assureur, premier producteur agricole, premier exploiteur des richesses du sous sol, premier producteur de lait, d’agrumes, de produits agricoles de toutes natures, à la tête de la septième fortune mondiale, riche de 3 à 4 milliards de dollars, le bon souverain dépasse maintenant de loin, la reine Elizabeth II d’Angleterre, les Sultans de golfe persique, et presque tous les autres rois, dont les dynasties sont en place depuis plusieurs siècles. Albert de Monaco, dont le père fut un financier plus qu’habile, est un enfant à côté de lui. Il possède une vingtaine de palais, des immeubles dans de nombreux pays. Ses palais totalisent plus de 1100 postes budgétaires; la masse salariale est estimée à 70 millions d’euros; le budget consacré au parc automobile six millions d’euros; les dépenses vestimentaires atteignent deux millions d’euros (Source : Forbes). Ne parlons ni de madame Sinclair, ni de son prince-consort : des nains, pas même, des grains de sable. Qui a dit que DSK, cet homme pauvre et misérable, est incapable  d’incarner les valeurs du socialisme français ? (Notez bien que tous savent, à Paris, que d’immenses fortunes ont été réalisées par des gens de gauche après 1981, solidement « bouclées » dans des paradis fiscaux inexpugnables, au moyen de montages extrêmement sophistiqués); il est possible que cela se sache un jour; dommage, une fois de plus, que madame JOLY n’ait aucune chance d’être élue à la présidence de la république en 2012).

A PROPOS DE PIERRE LANDAIS, le Richelieu breton. Bernard LE NAIL, Ex-Président de l’institut culturel de Bretagne, m’a écrit un jour pour me demander ce que je pensais de l’enrichissement de Pierre LANDAIS, principal conseiller de François II, patriote et francophobe ardent, enrichissement qui lui semblait scandaleux. Je lui ai répondu que la corruption est de tous les temps, a toujours été condamnée par les populations, mais n’a jamais été éradiquée. A l’époque, occuper des fonctions gouvernementales et ne pas s’enrichir aurait constitué une ANOMALIE. La psychologie de ces époques lointaines nous indigne souvent. Mais il faut se garder de trop condamner, et tenter de restituer le climat du temps, pour comprendre – en tout cas essayer de comprendre. J’ai cité les fortunes laissées à leur mort par les principaux ministres des rois de France, notamment les cardinaux Georges d’Amboise (par lequel Anne de Bretagne a, largement, gouverné la France en sus de la Bretagne), Duprat (l’homme qui a annexé la Bretagne), de Richelieu, Mazarin et quelques autres, dont Colbert et Louvois. LANDAIS, s’il a été corrompu, ne le fut pas davantage qu’un autre. Deux corrompus de très grande envolée : FRANCOIS Ier, sa mère LOUISE DE SAVOIE. Ces deux là volèrent et dépouillèrent, littéralement, la fortune des deux princesses héritières de Bretagne, la duchesse CLAUDE (connue sous le nom de CLAUDE DE FRANCE : voir Mélennec, ABP, et mémoire de DEA publié par les sites Errances et ABP), et sa jeune soeur, la remarquable RENEE, mariée par son beau frère, François Ier, à un principicule italien, Hercule de Ferrare, à seule fin de s’en débarrasser; on a estimé le montant du vol à DEUX MILLIONS DE LIVRES, soit un montant équivalent au budget annuel du royaume de France sous louis XII, et à quatre fois le budget de la Principauté Haute et Noble de Bretagne, alors encore nominalement souveraine, quoiqu’entièrement aux mains des Français et de leurs collabos bretons; j’ai particulièrement étudié le « dossier » de RENEE, resté sous forme de manuscrit, pour les raisons que j’ai exposées dans l’ AVERTISSEMENT EXPLICATIF publié en juillet 2011 dans le site Errances, en guise d’introduction à mon mémoire de DEA, qui vient de réapparaître sur la toile. Observons que notre remarquable Université de Bretagne n’a encore suscité aucune thèse de doctorat sur Pierre Landais, Jean V, François II, etc. Lorsqu’un jour on se décidera enfin à initier une thèse sur le prétendu traité de 1532, ATTENTION : seuls des juristes peuvent comprendre réellement ce qui s’est passé cette année là, car un traité est un CONTRAT, et quiconque n’est pas spécialiste du droit des contrats et des traités passera NECESSAIREMENT à côté de la plaque. Désolé d’avoir à le répéter, pour la millième fois au moins. Il en sera désormais ainsi pour lé réécriture de l’histoire en général. Pour les biographies, le concours de psychologues, de psychiatres, surtout de CARACTEROLOGUES  devient indispensable. Anne de Bretagne apparaîtra alors comme ce qu’elle fut : un personnage très moral, très scrupuleux, très humain – en dépit de son caractère très ferme. Disparaîtront alors les minables pamphlets – dont deux chez Fayard, l’un écrit par un docteur en histoire, l’autre par un authentique professeur d’université de Paris (j’ai bien connu le second; je lui ai lavé la tête; il m’a répondu ceci : « si j’avais su que je susciterai tant de peine en écrivant ce que j’ai écrit sur Anne de Bretagne, je ne l’aurais pas fait; je lui ai répondu :  » personne ne vous demande d’être complaisant; si Anne de Bretagne avait été le personnage peu reluisant que vous décrivez, non seulement personne ne vous en voudrait, mais ce serait un honneur d’avoir dit la vérité « ).

Pour LANDAIS, une erreur de plus dans Wikipédia. Ce n’est pas parce que les grands seigneurs bretons étaient francophiles qu’ils ont renversé Pierre LANDAIS et qu’ils l’ont assassiné; pas davantage parce qu’il était corrompu. Lesdits seigneurs n’étaient ABSOLUMENT PAS FRANCOPHILES, ils détestaient la France : c’est une vérité qu’il faut rétablir. Ils étaient bien plus corrompus que ne pouvait l’être LANDAIS. En réalité, LANDAIS gouvernait d’une manière autoritaire, et avait écarté du pouvoir les malfaisants de la haute noblesse, à la tête desquels le chef des armées bretonnes, le Maréchal de Bretagne de RIEUX. Ils ont voulu se réapproprier le pouvoir, non dans l’intérêt du Pays, mais de leur intérêt à eux; un point c’est tout.

Pour François II, une partie de l’article de Wikipédia est excellent : le Duc est (enfin !!!!!!) présenté comme un SOUVERAIN A PART ENTIERE, ce qu’il est, en effet. Mais, plus loin, on raconte à nouveau ….. qu’il souhaitait avoir davantage d’autonomie (par rapport à la France); de quelle autonomie ce SOUVERAIN avait-il donc besoin ??? Il n’empêche, la vérité progresse : les Bretons d’aujourd’hui savent, de plus en plus, que leur pays a été souverain, et que la mascarade de 1532 a été UNE ANNEXION.

Le seul livre qui circule encore, quoique rare, est celui de Jacques CHOFFEL, Le dernier Duc de Bretagne, François II (Paris, édition Lanore, 1977). (Voir la biographie de cet auteur dans Google). Bien qu’ayant entendu des propos négatifs sur ce livre, je le considère comme très valable. CHOFFEL était un ami. C’était un historien scrupuleux. Il était désolé d’être tenu à l’écart des sociétés littéraires bretonnes, les bretons étant à l’époque franchement hostiles à toute candidature française. Dans ce livre comme dans les autres, son éditeur Lanore lui a demandé de supprimer les notes bibliographiques, pour des raisons de coût d’impression. Mais l’ouvrage est bien écrit et bien documenté. J’ai eu l’honneur d’intervenir très vivement auprès de Yann BREKILIEN, alors président des écrivains bretons, avec qui j’ai écrit au moins deux ouvrages, et de nombreux articles de droit. CHOFFEL avait fait honneur à notre Pays en lui consacrant plusieurs de ses livres (voir Google). Il était juste que la Bretagne l’honorât de la même façon. De ce jour, on l’a vu dans les salons de livres consacrés à la Bretagne. Il en était très fier, quoique refoulé à plusieurs reprises. A sa mort, j’ai proposé à sa veuve de racheter sa collection de livres rares. La transaction n’a pu se faire.

A LIRE ABSOLUMENT :

– Reynald SECHER, La désinformation autour des guerres de Vendée et du génocide vendéen, Editions Fol’fer, collection l’Etoile du Berger. Prix : 16 euros. Ce petit livre est précieux. Il démontre, comme je l’ai souvent dit, suscitant l’incrédulité, comment se font et défont les carrières dans l’Université (française et bretonne), selon que vous bramez avec la cohorte des lâches, ou que  vous choisissez d’être intransigeant dans votre démarche d’honnêteté. Les citations sur les horreurs françaises en Bretagne sont terrifiantes. Aucun Breton, aucun Nantais, aucun Vendéen ne peut se dispenser de le lire. A offrir à M.M. Ayrault, Le Drian et autres, comme livre de chevet.

– Reynald SECHER, La guerre de Vendée et le système de dépopulation, Paris, 2008, Editions du Cerf. Cet ouvrage contient des faits et des citations effarantes sur les atrocités commises par les armées françaises en Bretagne, en Vendée, dans les Deux-Sèvres.

– Louis MELENNEC, De la trouille bretonne et de l’autocensure (Google). Un Breizh s’invite au ministère …. Sur l’hommage des ducs de Bretagne, problème toujours très mal compris en Bretagne, la note synthétique rédigée ce jeudi, publiée dans le site du pays de Retz (Google : mélennec, pays de Retz).

– Gilles PERRAULT, Notre Ami le Roi, Paris 1998, éditions Gallimard, collection folio actuel. A lire absolument. L’auteur décrit les incroyables exactions du roi Hassan II, père du roi actuel.

POUR RIRE UN PEU. Je suis tombé par hasard sur la rubrique  » DOCTORALIA  » . J’y ai appris des choses étonnantes sur mon compte. Que j’ exerce la médecine du travail, et la médecine légale (des autopsies, sans doute, à mon domicile ? Une sorte de docteur Frankenstein, ou pire), que j’habite Paris, que je réponds à un numéro de téléphone qui est précisé.

Or, s’il est vrai que je suis titulaire du  » Certificat d’études spéciales de médecine du travail  « , que j’ai enseigné cette discipline à la faculté Pitié-Salpètrière pendant 7 années consécutives, que le Pr PROTEAU, Chef du service, voulait à toute force – à défaut de création d’un poste d’agrégé en médecine légale avant de longues années, ma qualité de juriste me destinant naturellement à ces fonctions, qui comportent, notamment, l’enseignement du droit médical, de la handicapologie, du droit de l’expertise, de la déontologie -, que je sois nommé agrégé de médecine dans cette discipline, il est exact surtout que j’ai démissionné de mes fonctions en raison du caractère rébarbatif et peu enthousiasmant de cette matière, et fui définitivement la faculté lorsque je me suis senti menacé d’être enfermé dans cette souricière.De même, le certificat de médecine légale obtenu, en 1968, je n’ai plus jamais effectué d’autopsies, trouvant cette activité froide, inesthétique, et tout à fait empreinte de tristesse.

Bien sûr, l’adresse indiquée, ainsi que le numéro de téléphone sont faux.

Donc, aux  » sçavants  » qui opérent sur la toile, n’accordez qu’un crédit très mesuré à tout ce qui s’écrit dans  » Wikipédia  » sur l’histoire de Bretagne : c’est une encyclopédie des erreurs. Solidement tenue en mains de surcroît.

Je viens de faire l’acquisition d’un petit ouvrage, à leur intention : c’est un livre pour archi-nuls en histoire. Son grand mérite est de faire comprendre que l’histoire, telle qu’elle est racontée et colportée, est une série de falsifications, de manipulations, de déformations, voulues ou non. Je n’ai évidemment rien appris en le feuilletant. Mais il mérite de rejoindre dans ma bibliothèque, en dépit de son caractère rudimentaire, les ouvrages – nombreux désormais, certains portant des signatures très estimées – qui traitent de ce thème.  Celui-ci porte le titre :  » 150 IDEES RECUES SUR L’HISTOIRE « . Il est écrit par des collaborateurs de la revue  » HISTORIA « . Il coûte …. 6 euros ! Un prix qui plaira à ceux de nos compatriotes qui sont près de leurs sous. Ce peut être une initiation pour ceux qui ignorent qu’il existe une histoire officielle de la Bretagne, et une autre histoire, plus vraie. On prête à Napoléon Ier cette citation, probablement apocryphe :  » l’Histoire, telle qu’elle est écrite, est une série de mensonges. Mais il est de bon ton de faire semblant d’y croire « .

– A. REBILLON. Je lis aujourd’hui cette note très intéressante de A. REBILLON (voir ce nom), dans les Annales de Bretagne de 1914 (volume 30, n° 30-1, pages 234-240). Commentant les volumes que Barthélémy POCQUET a publiés, prenant la suite de LA BORDERIE après son décès (ne pas confondre avec son fils, l’érudit Pocquet du Haut Jussé), les phrases suivantes, qui vont faire comprendre que, sur de nombreux points, l’histoire de la Bretagne n’est pas encore écrite, mais que des recherches – et surtout des analyses nouvelles sont nécessaires, pour les raisons que j’ai maintes fois répétées :

 » ……..  (à suivre) « .

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CE QUE SERA LA JUSTICE DE LA FUTURE BRETAGNE SOUVERAINE . LA JUSTICE AMERICAINE : UN MESSAGE FORT POUR LA BRETAGNE .

 » Vae caecis ducentibus, vae caecis sequentibus »

 » Malheur aux aveugles qui gouvernent, malédiction sur ceux qui les suivent  » (Augustin).

Les bretons, abusés par les mensonges qu’on déverse sur leur tête depuis la supercherie de 1789, et leur naïveté native, illustrent hélas, les premiers parmi d’autres peuples, ce vieil adage.

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I / UN MESSAGE FORT NOUS PARVIENT DES ETATS-UNIS. L’AFFAIRE STRAUSS-KAHN :  LA JUSTICE DOIT ÊTRE LA MÊME POUR TOUS.

Cette affaire n’a étonné aucune des personnes informées à Paris. On savait  Dominique STRAUSS-KAHN fort porté sur la bagatelle, et d’autres choses encore. Un dérapage n’était pas programmé, mais faisait partie des possibilités. Certes pas en France, ou tout est encore (à peu près) tenu d’en haut. Madame Eva JOLY, dans ses ouvrages courageux a proclamé maintes et maintes fois que les politiques et les puissants sont à l »abri de la justice. Elle le sait par métier; je le sais par d’autres voies, la principale étant mon expérience de quarante ans, au contact des principales institutions du pays, fort peu ragoûtantes en vérité. Les choses ont toutefois avancé depuis 1990. Les condamnations définitives ont été rares jusqu’à ce jour. Elles vont devenir de plus en plus fréquentes.

On ne connaissait pas Dominique STRAUSS-KAHN comme un homme violent; il avait la réputation d’être un homme sinon habile, en tout cas prudent. Tous à Paris, lundi matin, ont été incrédules; beaucoup ont cru à un coup monté.

Les présomptions s’alourdissent, au fil des heures. Celà ne fait pas de lui un coupable, à ce stade de la procédure. La présomption d’innocence doit jouer à plein, à son bénéfice comme à celui de tous les autres citoyens. De plus, l »évolution des moeurs est telle que M. STRAUSS-KAHN, pour autant que ses comportements ne nuisaient et ne faisaient de mal à personne (ce dont on n’est plus vraiment assuré), ne regardaient que lui, et ses multiples partenaires, présumées consentantes jusqu’à aujourd’hui; même si, à l’audience de ce lundi, à New-York, le procureur a laissé clairement entendre que l’affaire qui mobilise aujourd’hui la presse du monde entier, pouvait comporter des faits analogues . (Une victime prétendue, qui n’a pas porté plainte, l’aurait comparé à un « Chimpanzé en rut », ce qui n’est sans doute pas aimable, même s’il est vrai qu’il est le contraire d’un prix de beauté, et qu’il n’ait pas provoqué la fuite de toutes celles qu’il a courtisées). Madame Chirac a reconnu publiquement, en toute simplicité – en quoi je l’approuve -, que « beaucoup de femmes ont tourné autour de mon mari ». Autre manière de dire qu’il en a « pratiqué » un grand nombre. J’ai entendu dire au secrétaire général de l’UDF – vous pardonnerez la trivialité du style – :  » Jacques CHIRAC baise à couilles rabattues, c’est la seule chose qui l’intéresse ». Les mauvaises langues chuchotent que ce n’était pas de la belle ouvrage …..

LA FUTURE CONSTITUTION BRETONNE DEVRA METTRE EN PLACE, non seulement des principes comme ceux affirmés par la « Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen », sur laquelle la France a construit l’ escroquerie mentale dont j’ai si souvent parlé, mais aussi – et surtout -, des instances qui assurent que ces principes sont EFFECTIFS, c’est à dire appliqués. ……… J’ai l’intention, lorsque j’aurai trouvé l’aide technique nécessaire, de greffersur Youtube et sur Daily motion deux émissions faites à radio courtoisie, l’une avec Claude REICHMAN, l’autre avec Olivier PICHON, sur un thème qui m’est particulièrement cher : les violations du droit par l’ETAT-BANDIT FRANCAIS.

C’EST UNE CHOSE D’AFFIRMER DE GRANDS PRINCIPES DANS LES LOIS, MÊMES CONSTITUTIONNELLES, c’est une autre chose de les appliquer …..

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II / CE QUE SERA LA JUSTICE BRETONNE, LORSQUE LE PAYS AURA RETROUVE SON INTEGRITE TERRITORIALE, ET SA TOTALE SOUVERAINETE.

(LES LIGNES QUI SUIVENT SONT EXTRAITES DES TRAVAUX PREPARATOIRES POUR L’ELABORATION DE LA CONSTITUTION DE L’ETAT LIBRE DE BRETAGNE).

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1 – Le droit judiciaire breton, le droit breton dans sa totalité seront en tous points conformes aux principes généraux du droit, tels que définis par les grandes conventions internationales, et les grandes déclarations des droits de l’homme. Notre rédaction sera de meilleure qualité, car nous possédons quelques juristes hors pair, qui seront capables de faire en sorte que celà soit.

2 – les grandes options et les grandes décisions dans l’Etat breton  devront être soumises à référendum populaire; il ne saurait être question de déléguer à de bas politiciens, comme c’est les cas en France, la définition de la nationalité, des grands principes de la justice, de la politique de l’immigration, la politique pénale, etc. Il n’est pas question de faire pression sur les Bretons pour adhérer ou pour ne pas adhérer à l’Europe, telle que définie par le mic-mac actuel. Cette décision leur appartient, à eux seuls, non à de quelconques « parlementaires » fantomatiques, pas davantage à ce que l’on dénomme des « ministres »: ils seront appeler à VOTER; leurs suffrages seuls décideront de leur sort. Pas question de les priver, s’ils sont assez nombreux pour signer une pétition pour qu’un référendum soit organisé, du droit de décider eux mêmes de leur destin.

3 – Un appareil judiciaire UNIQUE doit être institué. Il ne peut être question, en Bretagne, comme cela est le cas en France, d’instaurer des tribunaux dits « administratifs », dans lesquels l’Etat est jugé par ses propres juridictions, par les juges nommés par lui, dont il fait et défait les carrières, selon un droit  qu’il a sécrété dans ses bureaux, ridiculement dénommé « droit administratif »,  qui le privilégie, et lui permet d’imposer ses solutions dans la plupart des cas. La justice étant la même pour tous, tous seront jugés par les mêmes tribunaux, selon les mêmes procédures, selon le même droit.

4 – Un conseil supérieur de la justice, plural et pluriel doit être instauré, composé non pas seulement de magistrats, mais de citoyens appartenant aux différentes couches de la population. Ce Conseil aura droit d’avis sur les carrières des magistrats, et, dans certains cas, droit de veto.

5 – Les magistrats, les fonctionnaires, les politiques répondront de leurs fautes – DE TOUTES LEURS FAUTES – selon les mêmes principes généraux de la responsabilité, telle que définie par les principes généraux du droit et la loi bretonne, sauf nécessités impératives dictées par la continuité nécessaire du fonctionnement des Institutions. Les personnes concourant au fonctionnement de la justice ou de l’Etat seront frappées par des sanctions aggravées, au moins en cas de fautes manifestes.

6 – La procédure, véritable plaie en France, sera unifiée, allégée, rendue compréhensible par tous. Les conflits de compétence seront supprimés, puisque les mêmes chambres jugeront les mêmes types d’affaires, quelles que soient les parties en cause.

7 – L’Etat aura les mêmes droits que les citoyens – strictement les mêmes, rien de plus -, lors des procès en justice. Il n’y aura pas de « Procureurs de la république » en Bretagne, mais de simples avocats de l’Etat, qui ne disposeront d’aucun privilège lors des procédures, par rapport aux citoyens. Ils entreront dans les salles d’audience par la même porte que les autres citoyens, seront assis sur les mêmes bancs que les autres avocats, ne siègeront pas aux côtés des juges, ne participeront ni de près ni de loin aux délibérations des juges. La QUALITE DE MAGISTRAT LEUR SERA ENLEVEE, afin qu’il n’y ait aucune confusion quant à leur rôle réel. La future justice bretonne ne sera pas polluée par des directives données aux magistrats, comme cela est les cas en France, surtout pas par un vulgaire président de la République, fût-elle bretonne : comme on le sait, le ministère public, en France – les « procureurs », pour exprimer les choses simplement – est sous la subordination hiérarchique du ministre de la justice, c’est à dire, chaque fois que cela lui plaît, du Président de la République. Il est normal que tout Etat ait le droit et le devoir d’agir en justice, en cas de nécessité : mais il doit le faire par le canal des SES AVOCATS, en tous points pourvus des mêmes droits et des mêmes devoirs que ceux des citoyens, MAIS RIEN DE PLUS. Les Bretons ne tolèreront qu’une justice PROPRE.

8 – Le Médiateur de la République Bretonne aura droit de regard – dans des conditions strictes, définies par la loi – sur le fonctionnement de la justice. Il ne pourra être nommé par l’appareil politique seul, ni être un « fidèle » ou un client du Président de la république, ou du premier ministre. Sa nomination sera soumise à un examen approfondi et public par une large commission, composée de représentants des différentes composantes de la Nation, devant laquelle il exposera ce qu’il est, ce qu’il a fait, ce qu’il compte faire dans l’exercice de ses fonctions. Il disposera, en cas de faute manifeste des fonctionnaires, des magistrats, des politiques, du pouvoir de saisir les instances disciplinaires et les tribunaux compétents, et de soutenir devant ces instances ses arguments par les avocats de l’institution qu’il préside.

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LA BRETAGNE DOIT VISER A L’EXCELLENCE DANS TOUS LES DOMAINES. Si les Bretons s’unissent, s’ils comprennent enfin qu’ils doivent cesser de s’insulter parce que leurs options politiques sont différentes, s’ils comprennent enfin qu’ils DOIVENT IMPERATIVEMENT VOTER POUR LES CANDIDATS QUI PORTENT LEURS VALEURS, et qui sont les mieux placés, celà sera à portée de main.

La France a MENTI, outrageusement, quant au rôle qu’elle prétend avoir joué dans l’épanouissement des droits de l’homme. Elle n’a RIEN FAIT : comme ces minables  » résistants  » de la dernière heure – il y e eu de très nombreux en Bretagne, et des plus méprisables -, elle fut, depuis des siècles, précédée dans cette voie en Europe par l’Angleterre, la Hollande, bien d’autres Etats , qui ne sont pas encore identifiés clairement, elle a suivi, puis a exploité, sans scrupules, ce que d’autres ont découvert, énoncé et, enfin, appliqué.

J’ai recherché, avec patience, les dates auxquelles l’esclavage a été aboli, le droit de grève, le droit d’association, le droit de divorcer, le droit de vote accordé aux femmes ………. Le résultat est spectaculaire, péremptoire et sans appel : elle est bonne dernière des Etats occidentaux dans PRESQUE TOUS LES DOMAINES. Elle est l’un des Etats européens les plus condamnés par la Cour européenne des droits de l’homme. Marcel PLANIOL a écrit que le droit médiéval de la Bretagne contient en germe les droits de l’homme, ET QUE L’INTERVENTION BRUTALE DE LA MONARCHIE FRANCAISE A TOUT DETRUIT. Nous devons, lorsque nous rédigerons notre constitution, nous montrer exemplaires : nous le pouvons, nous possédons au moins quelques hommes et quelques femmes qui ont une morale stricte, le sens de l’intérêt général, et qu’aucune forme de pression ou de corruption ne fera fléchir.

Tous ces principes, qui relèvent de la morale universelle, ont été exposés, sans aucune forme de lassitude, pendant des années, notamment lors des nombreuses émissions organisées par Claude REICHMAN, sur le thème de la justice, et les rares médias ouverts aux dialogues de fond, et non de l’encartement ou l’obédience servile à tel parti politique, ou à tel intérêt matériel catégoriel : ni lui ni moi n’avons jamais eu, dans ces domaines pour lesquels nous avons vécu, peur de personne …………

(Pour mémoire : Lettre de Louis Mélennec au Médiateur de la République française. Et encore : Lumière 101 Claude Reichman reçoit Louis Mélennec).

Louis MELENNEC, docteur en droit.

(A suivre).

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