( Le présent article est en cours de rédaction, et sera complété au fur et à mesure des possibilités, en loisirs et en temps, de l’auteur. Qui va tenter – dans les mêmes conditions, de faire régulièrement des » piqûres de rappel » brèves, pour que, par le miracle de la répétition, les idées fausses s’évaporent petit à petit, et que les universitaires, acculés par leurs élèves, soient contraints de passer aux aveux. Pour la Bretagne, on s’efforcera de citer quelques sources, même brèves, afin que tous – y compris les Corbeaux Bretons – ceux qui savent lire, s’entend – puissent avoir accès à l’information, comme tout le monde).
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UNE CITATION » REVOLUTIONNAIRE » et » REPUBLICAINE » HORRIBLE : LES BRETONS NE SONT PAS DES ÊTRES HUMAINS, MAIS DES ANIMAUX A FACE HUMAINE. ILS NE MERITENT PAS D’ETRE TUES COMME DES HOMMES, MAIS MIS A MORT PAR LA CHASSE, COMME DES CHIENS.
Quoique l’on sache maintenant, grâce à Internet, que le processus de lavage de cerveaux est en train de se déliter – les lecteurs sont beaucoup mieux informés de leur histoire qu’en 2005, corbeaux compris -, j’ouvre cette chronique par une citation particulièrement horrible, sur le sort que l’on réservait aux Bretons à Paris, pendant ce qu’on a appelé la révolution des » Droits de l’homme « . Les phrases qui suivent sont de Camille DESMOULINS, secrétaire à la Justice, le tendre, le doux, le poète de l’amour révolutionnaire, celui qui a laissé à la postérité une image si romantique.
Nous devons cette révélation épouvantable aux recherches de Reynald SECHER (Gracchus Babeuf, La guerre de Vendée, Paris, 2008, Editions du Cerf, page 138). Accrochez vous bien, celà en vaut la peine :
» S’il y avait eu dans les campagnes, sur le fauteuil du curé, un INSTITUTEUR NATIONAL, ….. déjà DES TÊTES DES BAS BRETONS SERAIENT TOMBEE LA PREMIERE CROÛTE DE LA SUPERSTITION, cette gâle de l’esprit humain ……. Nous n’aurions pas, au milieu des lumières du siècle et de la nation, ce phénomène de ténèbres de la Vendée, de QUIMPER-CORENTIN et de Lanjuinais ….. DE TELS HOMMES DESHONORENT LA GUILLOTINE, comme autrefois la potence était déshonorée par CES CHIENS QUI ETAIENT PENDUS AVEC LEURS MAÎTRES. Je ne conçois pas comment on peut condamner à mort sérieusement CES ANIMAUX A FACE HUMAINE …… On ne peut que leur courir dessus, NON PAS COMME DANS UNE GUERRE, MAIS COMME DANS UNE CHASSE » (!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!).
Empotés de Bretons, commencez vous enfin à comprendre ??? Ne frémissez vous pas d’horreur que des êtres humains – vous, vos parents, vos grands parents -, aient été humiliés de la sorte ??? Commencez-vous à comprendre, enfin, qu’on vous dit ici, dans l’honneur, la VERITE sur votre histoire ??? Vous n’avez pas lu celà dans vos manuels scolaires, n’est-ce pas ? Eh bien, vous le lisez maintenant dans mon blog : C’EST TOUT DE MÊME PLUS SÛR que ces mensonges dont vous ont farci la tête ceux qui ont détruit et réduit votre pays !
Tous les Bretons, par bonheur, ne furent pas guillotinés. Mais Camille DESMOULINS eut la tête coupée le 5 avril 1794. Les droits de l’homme, dans un doux nuage, étaient passés par là. Ce fut, pour la France comme pour la Bretagne, une oeuvre pieuse.
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NOUVELLES BREVES ET CURIOSITES d’aujourd’hui et d’hier.
– Les honorables Charles PASQUA et André SANTINI, anciens ministres de la république (française) sont renvoyés en correctionnelle pour » délits de recel de faux et de détournements de fonds publics » (le Monde, 10 avril, page 11).
– Le conseil supérieur de la Magistrature (CSM, voir dans Google), se plaint de l’accumulation des rapports préconisant des réformes de la justice, restés sans suite et sans effet (Le Monde, idem). Note : le problème est général en France : tous les diagnostics sont faits de longue date, tous les remèdes sont connus. La faillite du régime des retraites était prévue depuis 50 ans; des calculs actuariels précis avaient été effectués; malgré celà, SACHANT QUE L’ON COURAIT AU DESASTRE, on a osé ramener la cessation des activités professionnelles à 60 ans, par idéologie et par DEMAGOGIE : voyez le résultat. Martine AUBRY, cette pauvre fille, porte une très lourde responsabilité dans cette catastrophe.
– La » retraite » du dalaï-lama a été accélérée par le fait que de nombreux jeunes Tibétains veulent user en Chine des mêmes procédés que les Chinois au Tibet : ils rejettent la politique de non violence, qui a conduit leur pays au statut d’esclave. On parle de bombes dans les lieux publics chinois, de gaz toxiques dans les métros et lieux clos fréquentés par les Chinois, d’empoisonner l’eau, les fleuves, etc. Urgent : prévenir M. Mélenchon, admirateur de l’oeuvre civilisatrice de la Chine au Tibet. Cet homme intelligent est en mesure d’empêcher le pire.
Je suis de ceux qui souhaitent ardemment que les Chinois regrettent très amèrement les horreurs qu’ils ont accomplies au Tibet.
– Les fortunes colossales volées par les mafieux BEN ALI, MOUBARAK, KHADAFI, et autres, sont connues – d’une manière très approximative, c’est à dire à quelques louchées de dizaines de milliards de dollars -, de tout le monde, à commencer par nos chers gouvernements » démocratiques « . Toutes les personnes informées – sans connaître les chiffres exacts, bien sûr – sont au courant de celà depuis des générations. Quelques estimations : le très respectable Khadafi : 20 à 50 milliards de dollars; le bon roi d’arabie saoudite : 20 milliards de dollars; le bon Président BEN ALI : 5 à 10 milliards de dollars; le bon Président MOUBARAK : 2 à 5 milliards de dollars; le bon Cheikh KHALIFA IBN ZAHID : 17 milliards de dollars …..Le roi du Maroc est un pauvre : 2 à 3 milliards de dollars seulement. Le bon colonel KHADAFI aurait demandé, selon M. Jean François BAYART, directeur de recherche au CNRS, la très modique somme de ….. 5 milliards d’euros par an pour arrêter définitivement les émigrations vers l’Europe (le Monde, 14 avril 2011, page 19). Bien sûr, sans intention de respecter cet honorable » contrat « . Il y a des présomptions pour penser que c’est lui qui a fait injecter le virus du Sida aux enfants de certains des ses opposants (présomptions ne valent pas preuve, rappelons-le).Personne n’a jamais imaginé, même, que ces pauvres infirmières bulgares aient joué le moindre rôle dans ces contaminations.
De même, les gens informés connaissent les fortunes colossales des kleptocrates qui ont quitté le pouvoir (PALHAVI d’Iran, SUHARTO d’indonésie, MARCOS des Philippines, etc ….) Les sommes bloquées sont (approximativement) connues. Les sommes restituées aux pays dépouillés sont voisines de ZERO. On prétend que cette politique de » rétention » des capitaux volés profite surtout à la Suisse.
– Qui a dit : » Les paradis fiscaux n’existent plus, nous les avons abolis » ? Devinez : c’est un récent président de la République (française). Par bonheur, ils existent encore, de sorte que nos chers gouvernants peuvent toujours y placer leurs chères économies. Parmi les plus appréciés : les Iles Vierges britanniques, Monaco, la Suisse, le Luxembourg, les Pays Bas, l’Uruguay, Costa Rica, la Malaisie, les Philippines (Courrier international, 7 avril 2011, page 48).
– TOTALE ET ABSOLUE SOUVERAINETE DE LA BRETAGNE AU MOYEN AGE. D’où vient la féroce négation des universitaires bretons de la totale indépendance de la Bretagne, avant les invasions de 1487, 1488, 1491 ? Réponse : la peur, le conformisme, le discours unique, la crainte de compromettre leur carrière. Surtout : l’IGNORANCE. L’Indépendance d’un pays ne se définit pas par le fait qu’un seigneur rend » hommage » à un autre, MAIS PAR L’EXERCICE EFFECTIF DES POUVOIRS SOUVERAINS (encore appelés régaliens) : le gouvernement, le pouvoir de faire ses propres lois et d’appliquer son propre droit, de rendre sa justice, de nommer ses fonctionnaires (ses » officiers » selon la terminologie du temps) et de diriger son administration, de battre sa monnaie et de définir son cours, de faire la guerre et la paix sans en référer à personne, d’avoir ses ambassadeurs et sa diplomatie, de signer ses Traités, de lever ses propres impôts, etc. Tout celà est clairement expliqué dans le livre bleu de la Bretagne (Mélennec, livre Breizh, pages 25 et 26). Bretons, arrêtez de dormir, bon sang !
– ANNE DE BRETAGNE. A-T-ELLE EPOUSE CHARLES VIII DE FRANCE DE SON PLEIN GRE ?
REPONSE : NON, absolument NON. Anne a été mariée, d’une manière canoniquement valide, avec Maximilien d’Autriche, fils de Frédéric III, Empereur du Saint Empire Romain Germanique pendant un an (décembre 1490 à décembre 1491). Maximilien, appelé à succéder à son père sur le trône Impérial (il prend, en effet, le titre d’Empereur en 1508), porte, comme tous les héritiers de l’Empereur régnant, le titre de » Roi de Rome « . Durant leur mariage, les deux époux s’intitulent, dans leurs actes (voir deux de ces actes dans Morice, Preuves III, pages 694 …..) : » Nous, Maximilien et Anne, par la grâce de Dieu Roi et Roine ( = reine) des Romains, Ducs de Bretaigne ( = de Bretagne) » ….. et encore, le 12 mars 1490 : » Anne, par la grâce de Dieu Roine des Romains et Duchesse de Bretagne, etc « .
Si Anne a accepté en décembre 1491 d’épouser Charles VIII, c’est après avoir subi les pressions de son entourage, des Etats de Bretagne, de son confesseur (Yves MAHYEUC, évêque de Rennes de 1507 à 1541), de tous ceux qui, achetés par la Cour de France, avaient intérêt à ce mariage, en particulier Jean de CHALONS, cousin d’Anne, et ….. héritier du trône de Bretagne, et qui ont été largement récompensés (ce sur quoi on est assez bien documenté par les archives). Anne, malgré sa jeunesse, SE SAVAIT MARIEE d’une manière canoniquement valide. Elle a résisté aux pressions dont elle était assaillie pendant de longs mois. Mais, née en janvier 1477, elle était à l’époque une très jeune fille : à quatorze ans, que peut-on faire contre une meute qui vous assaille jour après jour, sans vous lâcher ? Il y avait, par ailleurs, un argument plus noble, qui semble avoir été déterminant : la Bretagne, envahie par les armées françaises, ne possédait plus AUCUN MOYEN de se défendre, les armées bretonnes ayant été anéanties à saint-Anbin-du-Cormier, en juillet 1488. Ce mariage permettait de sauver le peu qui pouvait l’être; du moins l’a-t-on cru, sauf à déchanter dès l’année suivante : de 1492 à 1498, la Bretagne a subi une première annexion, extrêmement dure, son gouvernement ayant été SUPPRIME en 1493. (Alors que la Bretagne possédait un Chancelier (= premier ministre) depuis plusieurs siècles, deux ordonnances françaises, du 9 décembre 1493 et 16 juin 1494, le roi de France instaure un gauleiter unique pour les deux pays : le Chancelier de France devient AUSSI Chancelier de Bretagne; ce que l’Allemagne nazie n’a jamais osé faire. Les corbeaux, parmi quelques centaines de références, peuvent sur ce point consulter dans la bibliothèque la plus proche l’excellente étude de Dominique LE PAGE, » Philippe de Montauban, chancelier de Bretagne « , in » 1491, La Bretagne, terre d’Europe « , colloque tenu à brest les 2, 3 et 4 octobre 1991, pages 473 et suivantes).
C’est donc la mort dans l’âme, sous l’effet d’une contrainte morale irrépressible – non de la violence, ou par la force physique, il faut le souligner – qu’elle a fini par céder. Au moment de son mariage avec son » cousin » Charles VIII – je n’ai lu celà nulle part, ce qui est une grave lacune -, elle n’est plus seulement Duchesse de Bretagne, elle est aussi REINE DES ROMAINS.
Fait extrêmement important – les archives sont très concordantes sur ce point -, ELLE A TOUJOURS REGRETTE CE MARIAGE, et a cultivé un fort sentiment de culpabilité à cet égard toute sa vie. Au point qu’elle a considéré comme une punition divine la mort des SIX ENFANTS que lui avait fait son mari, de 1492 à 1498 (plusieurs sources, dont les irremplaçables mémoires de Commynes) (Entre autres publications : la thèse de théologie du père Jean-François DREZE, Raison d’Etat, raison de Dieu, Paris 1991, chapitre » Le premier mariage breton « , et les pages 86 et240). Se sentant coupable à l’égard de la famille impériale du Saint Empire, elle a toujours entretenu des relations très affectueuses avec elle. Nos lecteurs savent (ABP, L’élimination de Claude de France …..), qu’elle a TOUT TENTE, avec une volonté indomptable, pour que sa fille Claude, puis sa fille Renée épousent le petit fils de Maximilien, Charles de Gand et de Luxembourg, devenu le célébrissime et puissant Empereur CHARLES QUINT. Fiancée à Charles, Renée fille d’Anne de Bretagne et de Louis XII, devait, en bonne logique, devenir Impératrice. Ce projet fut détruit par son beau frère, François I er de France, et elle finit dans une union minable avec Hercule II d’Este, Duc de la petite principauté de Ferrare, en Italie. Cette honteuse manoeuvre n’avait qu’un but : expédier Renée, fille d’Anne la Grande, loin de la France et de la Bretagne, l’empêcher, elle et son minable mari, de réclamer son héritage : comme sa mère, mariée à 14 ans contre son gré et dépouillée de son Duché par le vol, Renée fut trompée et volée, et ne le sut qu’après la mort d’Hercule de Ferrare. Elle eut alors l’audace inouïe, revenue veuve en France, D’INTENTER UN PROCES à son neveu LE ROI CHARLES IX, pour lui réclamer le Duché de Bretagne, et les sommes énormes qui avaient été soustraites de son héritage par son beau frère FRANCOIS I er (nous avons conservé les superbes archives de ce procès, et comment elle fut écrasée par la monarchie française, contrainte de transiger avec elle, sur des bases plus que préjudiciables pour elle et ses enfants).
Aucun média, aucun journal, aucune radio, aucune télévision en Bretagne n’ont voulu s’intéresser à ce destin fabuleux brisé par la France. Aucune thèse de doctorat n’a été initiée en Bretagne sur les invasions du Duché, le dépouillement d’Anne de Bretagne, les deux annexions de 1491 et de 1532, le détournement du testament de Claude de France, le remplacement de l’héritier légitime du trône breton par un imposteur (Henry, deuxième fils de Claude, par son frère ainé, François, dauphin de France) : l’université s’intéresse davantage aux carottes, aux navets, aux poireaux, qu’à l’histoire de notre Nation : voyez à quel point les Bretons sont devenus des loques. (Exceptons la thèse de Dominique LEPAGE, qui contient des éléments fort intéressants, et son livre sur l’Union de la Bretagne et de la France, qui confirme, lui aussi, comme madame REYDELLET et moi-même, que François III, sacré à Rennes en 1532 par la dépossession de la couronne du légitime Souverain des Bretons était un imposteur, que les Bretons résistèrent à cette imposture comme il le purent, mais qu’une fois de plus, l’argent, les pressions, conduisirent les collabos à se ranger du côté du manche).
A quand la prise de pouvoir par les étudiants endoctrinés dans nos facultés, pour que leurs études de doctorat conduisent à des recherches utiles pour notre pays ?
Il me revient en mémoire une conversation avec PHILIPPE CONTAMINE, alors professeur d’histoire médiévale à la Sorbonne, il y a treize ans, au moment où je cherchais un » patron » qui me permettrait de soutenir en Sorbonne un mémoire de DEA – puis une thèse de doctorat – sur les circonstances de l’ » Union » prétendue de la Bretagne à la France. Nous avons discuté longuement. Il n’a pas refusé cette mission, mais il est exact que son emploi du temps était surchargé, et que son refus était lié à celà, non à la » diplomatie « , c’est à dire à l’hypocrisie. A bout d’arguments, il me jeta à la figure :
» – Vous admettrez que VOUS, BRETONS, vous êtes bien heureux qu’Anne de Bretagne ait épousé le roi de France : la Bretagne était à sa merci « .
La réponse fut cinglante :
» – Nous ne vous pardonnerons jamais d’avoir envahi notre pays, ni de l’avoir anéanti, ni d’avoir détruit notre armée et nos Droits, ni de nous avoir humiliés. Si notre Duchesse n’avait été contrainte d’épouser un quelconque Charles VIII, laid, difforme et inintelligent, elle fût devenue Impératrice du Saint Empire, et ses descendants aussi. Vous n’ignorez pas, sans doute, que les Empereurs, jusqu’à Louis XVI, ont toujours eu la prééminence sur les rois de France « . (Cette prééminence de l’Empereur sur le roi de France est fort peu connue. Le roi de France, si sourcilleux de sa souveraineté, a toujours reconnu que » l’Empereur est primus inter pares, » ( = le premier parmi ses pairs), dans le cadre d’une » préséance que le roi n’avoue ( = ne reconnaît) qu’au Pape et à l’Empereur » (Notes ministérielles de 1769 et de 1784).
ANTIQUITE DU SENTIMENT D’APPARTENANCE DES BRETONS. CARACTERE RECENT DE LA NATION FRANCAISE. Ce que je vous raconte là appartient à la petite histoire : Contamine était un savant, un très brave homme, et, de plus, il était passionné d’histoire bretonne (voir son nom dans Google : il le mérite). On lui doit d’avoir extrait des archives de Loire Atlantique (E 235/7, cahier papier XV ème siècle), la très précieuse et longue missive du gouvernement breton à Louis XI en 1469, dans laquelle la Chancellerie bretonne expose d’une manière ferme les pouvoirs constitutionnels du Duc souverain de Bretagne, et la vanité absurde des prétentions françaises, qui reposent sur du vent (Actes du 107 ème congrès national des sociétés savantes, Brest 1982, pages 207 à 227) (Si j’en ai le loisir, je rédigerai une étude sur la Constitution bretonne au moyen-âge). Il a aussi présidé un colloque à Brest en 1991 – je vérifierai la date – au cours duquel son analyse a été plus pertinente que celle des tremblotants universitaires bretons. Mais, historien, il se trompe, lui aussi, sur l’antiquité de la Nation bretonne : le peuple Breton, vivant, avant Jésus-Christ, en (Grande) Bretagne, est attesté par les auteurs de l’antiquité par plusieurs auteurs grecs et romains, dont Jules CESAR dans la guerre des Gaules.
Je le répète : CE QUI FAIT UNE NATION, c’est le sentiment des individus qui la composent d’APPARTENIR à ce groupe humain bien défini, sentiment d’APPARTENANCE fondé non pas seulement sur la possession d’un territoire, d’une langue, de coutumes communes, mais SUR LE FAIT D’AVOIR VECU DE LONG SIECLES UNE HISTOIRE COMMUNE, et surtout partagé les mêmes épreuves et les mêmes malheurs. Voilà pourquoi le sentiment national breton est si puissant, le sentiment national français si MOU. ÊTRE breton, c’est notre chair, être français est une interrogation permanente, au point de sombrer dans le ridicule de se culpabiliser tous les soirs à la télévision de s’interroger sur l’Identité française, qui existe indiscutablement, qui est aussi légitime que la nôtre, mais qui est seulement beaucoup moins affirmée parce que beaucoup plus récente (les journaleux qui culpabilisent nos voisins français de se réclamer de leur légitime identité, devraient être fessés publiquement, avec acharnement). Voilà pourquoi, aussi, les Bretons ne peuvent être Français : ils ne l’ont jamais été, ils ne le seront jamais. Les Bretons savent celà, les Français ne peuvent le comprendre : tant pis pour eux. Être breton, être français, c’est comme d’avoir une peau de couleur noire ou blanche : on ne peut changer de couleur de peau (à moins de se faire injecter des particules sous son épiderme, comme le fit ce malheureux Michael Jackson, malade, lui, de son identité noire) : quiconque est breton n’est pas français – et vice-versa.
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CHRONIQUE DU MOIS : LES ATROCITES COMMISES EN BRETAGNE ET EN VENDEE PENDANT L’ADMIRABLE REVOLUTION DES DROITS DE L’HOMME ( = celle qui a illuminé le Monde et appris à l’Univers la LIBERTE).
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I – Les horreurs, les atrocités, les assassinats, les noyades abominables perpétrés par les armées françaises à Nantes, en 1793 et en 1794, sous la seule responsabilité du gouvernement de sadiques, de fascistes, et de malades mentaux (dont Robespierre, Barrère, Saint Just, Carnot), et de corrompus exceptionnels par leur malhonnêteté ( …….), qui règnent alors sur l’hexagone, dénommé » LA » France, ne sont certes pas inconnus de ceux des Bretons qui, depuis longtemps, scrutent avec une attention quotidienne tout ce qui s’écrit sur notre Histoire, dès lors que les auteurs des publications, n’ont fait allégeance qu’à la vérité, aux règles morales qui sont les leurs, et à leurs convictions.
On va comprendre beaucoup mieux pourquoi l’enseignement de l’histoire EST INTERDIT DANS LES ECOLES de Bretagne, et pourquoi le lavage méthodique des cerveaux a été étendu d’une manière forcenée à la langue nationale, de 1789 à aujourd’hui, au moins dans la Bretagne ex-bretonnante. Pourquoi aussi les Bretons doivent se prendre en charge EUX-MÊMES, et ne pas céder à l’illusion que les » politiques » pour lesquels ils votent aux élections législatives, simples relais des pouvoirs parisiens, par lesquels ils sont adoubés, peuvent leur être d’une quelconque utilité, même comme relais.
Soyons aussi clair que répétitif, tant qu’il restera UN SEUL BRETON en Bretagne qui n’aura pas compris les quelques idées ci-après :
– La » révolution française » – ainsi la nomme-t-on, n’a apporté AUCUNE LIBERTE AUX BRETONS. Elle a provoqué, décision prise à Paris sans le consentement des Bretons et CONTRE EUX, la DESTRUCTION des Institutions et des Libertés bretonnes. Elle n’a attribué AUCUN POUVOIR, aucune prérogative au peuple breton : comme partout ailleurs, elle a conduit au TRANSFERT du pouvoir à une autre classe sociale que la noblesse : la bourgeoisie, c’est à dire à une autre classe de privilégiés.
– La révolution française n’a, en aucun cas, transféré la Souveraineté au peuple de France : ceci est une fable, une mythologie qui doit être détruite, totalement. Elle a tué un roi certes peu doué intellectuellement, certes peu courageux – quoique fort brave homme, non fermé aux idées de réformes puisqu’il en a initié un certain nombre, vite abandonnées, non de son fait, mais de son entourage -, mais n’a pas installé le peuple de France en ses lieu et place.
– La » révolution française » N’A PAS ABOLI LA MONARCHIE : ayant échoué EN TOUT, ayant causé des dégâts effroyables, elle a débouché rapidement sur d’autres régimes monarchiques, qui n’ont certes pas été démocratiques, mais ont été, pour plusieurs d’entre eux, en » phase » avec ce que l’évolution de la société permettait de faire, c’est à dire non des tyrannies, mais plutôt modérés, aucun ne s’étant rendu coupable de massacres de masse, d’atrocités contre les êtres humains, de destructions aveugles et systématiques (Napoléon I er, Louis XVIII, Charles X, Louis Philippe I er, Napoléon III), ceci jusqu’en 1870. Les journalistes qui ont brâmé sur les ondes ces dernières semaines que » les peuples tunisien et égyptien ont conquis la Liberté » sont DES ÂNES. D’autres corrompus vont succéder aux bandits et aux mafiosi BEN ALI et MOUBARAK. Les sociétés en cause y gagneront des élections truquées, certainement pas la démocratie, avant très longtemps. Les sociétés évoluent à leur rythme propre, il n’y a pas de baguette magique dans cette sorte de matière.
La monarchie française absolue d’ancien régime était condamnée, de toutes les manières, à la fin du 18 ème siècle, A SE REFORMER EN PROFONDEUR, et sans trop attendre, à peine de disparaître. Le roi l’avait parfaitement compris. Quiconque aura la curiosité de lire dans Google les nombreuses réformes initiées par Louis XVI et ses ministres, verra qu’une mécanique était en route, UNE DYNAMIQUE REFORMATRICE, conséquence inéluctable de l’évolution des idées, de la société, et des aspirations de plus en plus fortement exprimées par la très grande majorité des Français, et que plutôt tôt que tard, les réformes qui ont échoué sous Louis XVI, non en raison de son manque de compréhension des problèmes, mais de son caractère velléitaire, étaient inéluctablement appelées à réussir, peu à peu, si la révolution ne s’était pas produite. On prête à Georges POMPIDOU d’avoir dit que la plus énorme sottise (il a utilisé le mot de » connerie « ), que les Français aient commise, est d’avoir assassiné Louis XVI, et empêché le régime de se réformer, par l’évolution naturelle des choses. Mon opinion est infiniment plus sévère. En février 1790, sept mois seulement après l’investissement de la Bastille – une forteresse quasi-vide, occupée par quelques nobles, souvent à la demande de leurs familles,que la folie des français a érigée en monument de l’arbitraire -, l’anglais Edmund BURKE, homme politique et philosophe irlandais (voir ce nom), s’exclame, à la chambre des communes, à Londres : » Durant ce court espace de temps, les Français ont fait eux-mêmes pour nous ce que n’auraient pas pu faire vingt batailles « . Il a la claire voyance de la dérive totalitaire de la révolution, qui va se produire, en effet, très rapidement.
Lors de cette déclaration, on n’en est qu’aux débuts : l’entreprise de saccage et de destruction appelée » révolution « , en 1790, ne fait que commencer. Toutes les personnes informées savent que la » révolution » française, non seulement a ruiné le pays, mais lui a fait perdre plusieurs dizaines d’années dans son développement économique et social.
II – Venons-en aux citations concernant la guerre de Bretagne et de Vendée menée avec une férocité hallucinante par la France contre les Bretons et les Vendéens. Cette collection mirifique va se compléter peu à peu, ne pas se précipiter à la lire tout de suite ……..
A ce stade, ma plume s’étant laissée emporter par le caractère exceptionnellement passionnant des sujets traités, je poursuivrai le thème des boucheries brito-vendéennes une autre fois …..).
(A suivre ….)