LES CRIMES CONTRE L’HUMANITE, IMPRESCRITIBLES, PERPETRES PAR LA FRANCE EN BRETAGNE EN 1793 – 1794, A NANTES ET EN LOIRE DITE  » INFERIEURE « .

RELIRE :  » NATION FRANCAISE, NATION BRETONNE : l’effroyable imposture de 1789  » (In ABP, article de L. MELENNEC).

Je dédie cette chronique à la NATION ALSACIENNE, qui n’est ni française, ni allemande, qui a souffert autant que nous, mais qui n’ose pas encore, par peur, s’affirmer en tant que telle. Elle est promise au même avenir que nous :  la LIBERTE, au sein de l’Europe, ou hors d’elle, selon le destin qu’elle décidera de choisir.

Renversant le tabou qui paralyse encore les esprits, ce sont des propos révolutionnaires, pour un homme d’Etat français, que Michel ROCARD, ancien premier ministre socialiste, a tenu à l’ambassadeur des Etats Unis en 2005, sur cette ANOMALIE DE L’HISTOIRE concernant la  » constitution  » de l’Etat-nation français. Ces propos nous sont connus par Wikileaks :

 » La France s’est créée par LA DESTRUCTION DE CINQ CULTURES : bretonne, occitane, alsacienne, corse, flamande. NOUS SOMMES LA SEULE NATION QUI SOIT UNE CREATION MILITAIRE D’UN ETAT NON HOMOGENE « .

Voilà qui, en fort peu de mots, mais pesés, bouche le gouffre de l’ignorance  abyssale des pauvres hères qui ont déversé tant de sottises et d’insanités sur les blogs de toutes natures, qui cultivaient l’intention charitable de leur inculquer au moins quelques rudiments de l’histoire de leurs ancêtres et de leur pays : LEUR HISTOIRE. Du moins ont-ils réussi une oeuvre saine : conduire les blogs en cause à interdire désormais l’anonymat déshonorant et lâche derrière lequel ils s’abritaient, et à s’adresser ailleurs : les remarquables commentateurs de ces sites sont maintenant priés, avant de déposer leurs excréments, de décliner leur identité. Le débat public breton en est largement assaini.

Nous n’avions certes pas besoin de la caution de M. ROCARD pour écrire notre histoire selon la vérité : toute l’élite bretonne SAIT ce qui s’est réellement passé en Bretagne, sous l’occupation glorieuse de la France. Mais le fait est que la haute valeur morale du personnage apporte ici, en raccourci, pour les incultes, un élément de poids : après s’être répandus en propos ridicules, les voilà nos  » sçavants  » branleurs (presque) prêts à relire, le crayon à la main, le livre BREIZH, présenté en septembre 2009 à Bruxelles, au Congrès des nationalités (voir ABP, vidéos Mélennec). LA BRETAGNE A BIEN ETE ASSASSINEE PAR LA FRANCE : même Michel Rocard le savait, EUX NON ! Voyez le chemin qu’il nous reste à faire en Bretagne ! Voilà qui va donner à madame MORVAN, spécialiste des lutins,  des korrigans, des contes pour enfants, elle qui n’a jamais lu une page d’histoire, sauf celles  qu’elle réécrit et diffuse en France,  à l’intention des imbéciles, le désir de s’éduquer et de s’instruire – si elle le peut.

LE SENTIMENT D’APPARTENANCE DES ALSACIENS est au moins aussi puissant que celui des Bretons. Ils ont réussi à sauver leur langue – en partie au moins parce qu’ils furent annexés un certain temps par le Reich allemand. Cependant, parler ouvertement de ces problèmes en Alsace engendre une gêne importante, voire un fort sentiment de culpabilité. Quelques amis alsaciens m’ont demandé de rédiger une analyse sur ce que je pense sur la Nation Alsacienne. Je le ferai dès que l’occasion se présentera.

L’Alsacien n’est pas un patois de la langue allemande, mais une langue nationale à part entière, même si elle n’est pas homogène. Il en de même pour le breton. Messieurs Le Drian, Le Fur, madame Lebranchu, lorsqu’ils parlent de la langue bretonne sont instamment priés de cesser de parler de  » langue régionale « . Et, comme l’écrivait souvent notre admirable duchesse Anne en terminant ses lettres : QU’IL N’Y AIT FAUTE ! (Si elle vivait à notre époque, elle écrirait, sans doute :  » ET QUE CA SAUTE ! »). Il est INSULTANT, pour nous, de procéder comme le font les personnages sus-cités. Les manoeuvres perpétrées par le gouvernement français pour  » promouvoir  » la langue bretonne sont une lugubre mise en scène : les Bretons ne doivent en aucun cas s’associer à cette pitoyable supercherie, grosse comme une montagne : ILS DOIVENT AGIR PAR EUX MÊMES, et ne compter que sur leurs propres forces, en aucun cas des politiques, qui ne sont que les antennes locales du pouvoir jacobin de Paris. Mais que fait donc M. LE FUR dans cette affaire, lui qui se flattait si hautement que les choses allaient changer radicalement d’aspect lorsque la constitution (française) serait révisée, dans les termes que l’on sait ? Je l’avais contré, avec une brutalité marquée et voulue, à l’époque (voir le site Errances, Les réformettes …). Les faits m’ont évidemment donné raison. La vérité est que ,ayant fréquenté les ministères deuis octobre 1966, je connais les rouages du pouvoir, et que lui est un naif, d’une naîveté désespérante – comme d’ailleurs beaucoup de nos compatriotes, qui, étant peu portés au mensonge et à la duplicité, projettent dans la tête des autres leur propre manière d’être.

Si M. LE FUR – ou tout autre – acceptait de se compromettre dans ces  » Instances  » qui déclarent avoir pour mission de  » développer et promouvoir les langues dites  » régionales  « , nous considérerions qu’il apporterait UNE COMPLICITE EFFECTIVE à la destruction de NOTRE langue, ce qui sera facile à établir. On verra vite qu’il s’agit de FREINER à tout prix la langue bretonne, non d’en développer l’usage : la renaissance de notre idiome national ne peut passer par l’intermédiaire de structures mises en place par l’Etat français, le but poursuivi par celui-ci étant, depuis 1789, de l’éradiquer totalement. Depuis la  » révision  » de la constitution (française), combien, cher monsieur LE FUR, avons nous perdu de locuteurs ???? Quelles mesures vous et vos collègues parlementaires  » bretons  » allez vous prendre pour arrêter cette honteuse hémorragie ???

(Confere : Nation alsacienne, par Google).

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Je suis heureux de me situer – depuis longtemps -, dans le courant de pensée qui dénonce avec une extrême fermeté les actes ABOMINABLES, d’une barbarie inouie, accomplis par les armées françaises, sur ordres exprès, réitérés, sans aucune espèce de réserve, par les fous furieux qui ont dirigé la France en 1793 et en 1794, et qui, par bonheur, ont été guillotinés, après avoir fait périr près de 200 000 personnes, dont 115 000 en Vendée, et plusieurs dizaines de milliers en Bretagne.

L’histoire fait l’objet de falsifications qui peuvent être durables, et même dissimuler à jamais la vérité. L’entreprise criminelle de destruction des juifs d’Europe, par le paranoiaque Hitler, a été méconnue jusqu’à l’extrême fin de la deuxième guerre mondiale. Les dizaines de millions d’innocents assassinés par les criminels communistes, ont été méconnus jusqu’au discours célèbre de Nikita KROUCHTCHEV, en 1956 (voir Google : discours secret de Krouchtchev au 20 ème congrès). A l’époque de mes études au lycée de Pont-l’Abbé, certains de nos professeurs – de bonne foi -, nous présentaient l’Union soviétique non pas seulement comme un modèle, mais comme l’avenir de l’Humanité. A une époque plus récente, les mêmes communistes russes, responsables de l’assassinat de plusieurs milliers d’officiers et de personnalités polonaises à Katyn, en Russie, près de Smolensk, ont réussi à faire endosser ce crime monstrueux par …… les Allemands, version qui a été à peu près reconnue comme vraie jusqu’aux aveux des coupables, en 1990 : ce sont les communistes qui ont tué les polonais, non les Allemands ……

Les abominations de cette nature se comptent par milliers depuis que nous avons trace de l’existence  des sociétés humaines, et des documents témoignant de leur histoire.

Le destin de ceux qui ont choisi la mission d’apprendre la vérité à ceux qui l’ignorent, n’est pas seulement l’incompréhension, ou l’hostilité, ce qui ne serait rien. Les injures violentes sont toujours au rendez-vous. Madame Anna A. m’écrit :  » En Bretagne, ce sont les plus bêtes qui sont les plus méchants, et les plus prétentieux « . Je n’ai pas vérifié si, sur ce point, nous possédons une qualité de plus dans le débat politique, mais je me garde, fort d’une longue expérience, de démentir.

(A suivre ………….)

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