DU NEGATIONNISME, DE LA FALSIFICATION DE L’HISTOIRE BRETONNE, et de l’ignorance dans laquelle les jeunes bretons sont volontairement maintenus de leur histoire et de leur identité.

On aura assisté, ces dernières années, à bien des choses, impossibles il y a vingt ans.

Les COLLABOS ne sont plus ce qu’ils étaient. Il y a aujourd’hui transfert – justifié – de cette qualité sur d’autres têtes que celles auxquelles on faisait porter le chapeau, pauvres bougres au nombre de quelques centaines, qui servaient très commodément d’exutoire à des idéologues excités, qui trouvaient en eux un prétexte commode pour détourner le paratonnerre de leurs propres exactions : ceux qui, au prix de mensonges et d’une manipulation de l’opinion, avaient placé l’infamie sur d’autres, la supportent à leur tour. C’est moral.

Il y a eu quelques nazis en Bretagne, comme partout en Europe. Mais leur nombre fut infime. La population bretonne est bretonne, avant tout; elle à fourni, pour autant, des appuis importants à la résistance du pays voisin, ce qui est connu et reconnu : elle a en horreur les extrémismes, les violences, les injustices. Les nazis ont été condamnés à Nuremberg. Les Bretons n’y étaient pas. Ils n’étaient pas à Montoire, non plus. Prendre les Bretons pour cibles, dans des campagnes de presse répétitives, à Paris comme en Bretagne, est LÂCHE, MENSONGER, IGNOBLE. Les Bretons ne doivent plus accepter cela, de quelque manière que ce soit. Ils doivent  agir en conséquence, si cela se répète, en traitant sans aucune faiblesse leurs auteurs, EN CITANT LEURS NOMS, de manière que, certains occupant encore le haut du pavé, ils soient contraints de raser les murs, et de se cacher, si on le leur permet. Nous le savons tous : ce sont, le plus souvent les héritiers spirituels des inventeurs des goulags, des assassinats de masse, des criminels qui ont fait mourir 100 millions d’innocents de par le monde : le véritable holocauste est là, les Bretons n’y ont pas participé.

Le mot NEGATIONNISME a fait son apparition dans l’ex -Ploukistan breton. Il n’est plus seulement appliqué à ceux qui nient la Shoah; il trouve de plus en plus une juste application en Bretagne. Beaucoup de jeunes Bretons, assoiffés d’identité retrouvée, pointent le doigt sur ceux qui les ont trompés, pendant si longtemps.

LE  » RATTACHEMENT DE LA BRETAGNE A LA FRANCE  » : LE MEMOIRE SOUTENU EN SORBONNE EN SEPTEMBRE 2001.

Ce texte, auquel j’attache une grande importance, en raison de la quantité de travail et les recherches que sa rédaction a exigées, diffusé par l’Agence Bretagne Presse (ABP), qui avait disparu un moment, est réapparu sur la toile.

Tapez simplement dans  » Google  » : L’élimination de Claude de France du duché de Bretagne « . Ou encore :  » Le rattachement de la Bretagne à la France « .

Seul le mémoire en 130 pages, publié par l’ABP, fait foi.

Dans une chronique parue il y a quelques années (dans Google :  » De la trouille bretonne « ), j’ai exposé comment et pourquoi je me suis livré, sur le tard, après la soutenance de ma thèse de doctorat en droit à la faculté de Nantes, en 1996, à une entreprise aussi épuisante.

Pour répondre à une question qui fut posée par plusieurs internautes en 2006, dans le site  » Breizhoo « , celui-la même qui me fut fermé, par la stupidité des censeurs bretons, au bout de quelques échanges en direct avec ceux des auditeurs qui ont écouté et vu le film de ma conférence sur la nullité juridique du prétendu traité dit  » d’Union perpétuelle de la Bretagne à la France  » ( ABP, Mélennec, conférence tenue à Vannes devant l’Association bretonne, le 14 mars 2006), ce mémoire n’est pas une dissertation, avec Introduction, Thèse, Antithèse, Synthèse, Conclusion. Ce n’est pas un tout, ce sont des fragments d’un tout, dont l’essentiel est resté sous la forme de manuscrits, et n’a pas été publié.

C’est une INTRODUCTION, longue et motivée, à la thèse que je devais, ultérieurement, soutenir en Sorbonne, une fois obtenu le diplôme d’études approfondies d’histoire, ou  » DEA « . Celui-ci me fut décerné (avec la mention  » Bien « ), par un jury composé d’un membre de l’Institut (le professeur Yves-Marie Bercé), et d’un professeur à la Sorbonne et à l’Ecole des Chartes de Paris (le professeur Bernard Barbiche), l’un et l’autre prestigieux, anciens membres de l’Ecole française de Rome, archivistes, auteurs d’ouvrages qui font autorité (voir leur cursus dans Wikipédia).

Je dirai pourquoi j’ai absolument REFUSE, péremptoirement EXCLU, d’envisager même l’idée de soutenir ce travail devant l’Université de Bretagne, qui nous déshonore depuis à peu près un siècle.

L’usage, à l’époque où j’ai soutenu mon mémoire (2001), est que le postulant à la soutenance ultérieure d’une thèse en Sorbonne rédige un mémoire motivé et  » copieux « , comportant obligatoirement TROIS parties :

1 – L’exposé de la  » PROBLEMATIQUE « . Dans cette partie, d’une quarantaine de pages (dans mon mémoire, 47 pages), le  » candidat  » doit exposer POURQUOI le sujet qu’il se propose de traiter et de développer dans sa thèse – s’il est admis au DEA -, mérite d’être traité, ou repris, à plus forte raison si ce sujet est connu, et si les idées qui s’y rapportent sont considérées comme admises et reconnues, ce qui interdit qu’on répète inutilement ce qui a déjà été écrit et réécrit par d’autres.

Pour moi, c’est la partie la plus délicate. Tout le monde sait que l’histoire de la Bretagne a été écrite, après la mort de LA BORDERIE (ou plutôt : réécrite), par un certain nombre d’universitaires, sur des idées que l’on a cru justes jusqu’ici, pour la double raison que les professeurs d’universités, intégrés dans un  » système « , n’admettent aucune contradiction de fond, et qu’ils tiennent ENTIEREMENT entre leurs mains les carrières des postulants à l’enseignement dans les facultés : la prétendue  » vassalité  » de la Bretagne à l’égard de la France; la prétendue absence de souveraineté de la Bretagne au moyen âge (fondée sur une confusion ridicule : que l’hommage crée un lien de subordination entre celui qui le prête (le Duc),  et celui à qui il est prêté (le roi de France), alors qu’il est un contrat librement conclu entre deux personnes libres, qui s’engagent, d’une manière réciproque et égale en droit, à se rendre un certain nombre de services, qui sont les mêmes pour les deux parties contractantes; seuls les juristes savent cela, les historiens stricto censu, quels que soient leurs mérites dans leur discipline sont hors de portée de ce débat, qui relève de spécialistes) ; la  » Réunion  » prétendûment sollicitée par les Bretons et obtenue  » spontanément  » par un acte jusqu’alors dénommé  » traité  » (en fait, une annexion longtemps préparée, en violation de tous les principes de droit applicables en la matière); la prétendue félicité des Bretons d’être intégrés de force dans un pays ennemi, contre lequel ils se sont battus depuis le 6 ème siècle (alors qu’au moment de la prétendue  » réunion « , la France et son roi sont honnis en Bretagne); l’adhésion enthousiaste des Bretons aux  » idéaux  » révolutionnaires (alors qu’ils les ont précédés, ce que démontrent péremptoirement leurs remontrances du 18 ème siècle (publiées par A. MOY), souvent rédigées en termes très  » musclés « , au roi de France, leurs cahiers de doléances de 1789, la nuit du 4 août, préparée par eux, principalement), etc.

C’est tout cela qui est enseigné dans nos universités, ou exposé dans des livres, par des enseignants mis en place par et avec le consentement de la France, qui maîtrise toutes les nominations, toutes les carrières, et qui S’AUTOCENSURENT. Lâchement, sans qu’on leur demande rien. Dans la lignée, fait horrible, si on analyse leur appartenance politique – pour nombre d’entre eux -, on s’aperçoit que ce sont les mêmes que ceux cités ci – dessus : les héritiers des inventeurs des goulags.

Au moment de la soutenance de mes travaux, en septembre 2001, dans la salle des thèses de la Sorbonne, la partie peut paraître difficile. Mais je SAIS que dans ce débat, je suis le plus fort, PARCE QUE JE JE MENS PAS, et que, sur le terrain de la vérité et de l’honnêteté intellectuelle, JE N’AI JAMAIS EU PEUR DE PERSONNE.

J’ai donc convaincu le jury, par mon texte et par mon discours ferme (mais très courtois), au terme d’une soutenance longue et parfois tendue, que le dossier  » Bretagne  » doit ABSOLUMENT être ré-ouvert, et réécrit, cette fois, non sur des conventions reposant sur la peur et sur l’ignorance, mais avec un esprit libre, entièrement dégagé des conventions, en particulier d’ordre carriériste …..

2 –  LA DEUXIEME PARTIE n’est rien d’autre qu’un des chapitres que le candidat – s’il est admis au  » couperet  » du DEA – intègrera dans sa thèse au cours des années qui vont suivre. En imposant la rédaction d’un tel chapitre, le jury, à juste titre, s’assure que le futur candidat à la thèse SAIT rédiger, qu’il est apte à la recherche historique, qu’il sait rechercher, trouver, interpréter les sources – surtout s’il s’agit de manuscrits non encore connus, enfouis dans les archives et dans les bibliothèques.

J’ai choisi de rédiger ici un long texte sur la fille aînée d’Anne de Bretagne, CLAUDE,  Duchesse  » titulaire  » de 1514 à 1524. Ce chapitre n’est nullement une redondance de ce qui a déjà été écrit sur cette pauvre femme, dans deux ou trois livres ou articles de si mauvaise qualité que je les ai jetés à la poubelle. Les mémoires des contemporains, à condition d’être recherchés avec méthode, donnent déjà une bonne très bonne approche de sa personnalité : pâlotte, falote, sans relief, timide à l’excès, probablement peu intelligente, terrorisée et malmenée par sa belle mère Louise de Savoie, aussi insignifiante que son auguste mère – Anne de Bretagne -, connue aujourd’hui dans le monde entier (non pas dans la jungle amazonienne, ni dans les forêts de l’Ile de Bornéo, sans doute, mais en Chine, au Japon, en Russie, aux Etats-Unis, partout où souffle l’esprit, comme j’ai pu le vérifier), fut haute en couleurs en autorité et en grandeur morale, admirable personne en vérité, l’une des figures de proue du féminisme mondial, l’un des modèles de ce qu’une femme peut réaliser par amour pour son pays.

Ce n’est pas la description de la nullité personnelle de Claude qui a révolutionné ce chapître douloureux de notre histoire : sur ce point, on la savait très peu douée :  je le confirme. Mais pour la première fois, j’ai démontré l’imposture du  roi de France, en 1515, tentant de dépouiller totalement la Duchesse de Bretagne de ses revenus,   de ses fonctions et de son immense patrimoine. (Il en fera de même pour sa soeur, Renée de Bretagne et de France, qu’il réussira à dépouiller TOTALEMENT, par des manoeuvres que l’on peut qualifier de l’un des plus grands  » hold – ups  » de notre histoire; confere : la thèse très complète de Alain MORGAT; notre épais manuscrit sur le dépouillement de Renée; le livre de Anne Puaux sur Renée de France ….). Fait sans précédent, ayant eu en mains la copie du testament de Claude, détenue par la bibliothèque Mazarine, j’affirme PEREMPTOIREMENT QU’ELLE N’A JAMAIS LEGUE LE DUCHE DE BRETAGNE au dauphin de France François, son fils aîné, pour la raison que, LE DUCHE ETANT INCESSIBLE, ne pouvant ni être cédé, ni être vendu, ni légué, n’appartenant pas au Duc, elle ne pouvait en disposer, ni, EN AUCUN CAS, le transmettre à une autre personne que l’héritier légitime du trône. Voila ce qu’un spécialiste du droit médiéval SAIT (parce que c’est son métier), et ce qu’un historien stricto sensu NE SAIT pas (parce que ce n’est pas son métier). Ce qui est écrit DANS TOUS LES LIVRES A CET EGARD est simplement FAUX : en faisant de François, son légataire universel, la Duchesse Claude a légué à son fils ainé ce qui lui appartient – ses biens propres, RIEN D’AUTRE ; les Ducs de Bretagne n’ont jamais été les propriétaires du Duché – même si le terme  » propriétaire  » se rencontre souvent dans les textes du temps -; ils exerçaient seulement UNE FONCTION, tout comme les rois de France, et les autres principaux souverains européens du temps, qui n’ont AUCUN DROIT DE PROPRIETE sur les pays qu’ils gouvernent, dans l’intérêt général. Les souverains, quels que soient le titre qu’ils portent (roi, duc, prince, empereur, csar …) sont détenteurs de leur fonction, mais ce n’est pas une propriété de droit privé, qui leur permettrait d’en disposer à leur guise (Il est probable, si j’en ai le temps, que je consacrerai un article à cette notion de  » royauté – fonction « , bien connue des juristes, sécrétée par les théoriciens catholiques médiévaux – contrairement à certains royaumes hellénistiques, qui sont parfois les patrimoines privés des rois, et peuvent être légués par un simple acte privé, le testament : voir Michel HUMBERT, Institutions politiques et sociales de l’Antiquité, Dalloz, Paris, 1997, page 163. Sur l’absolue absence de droit de propriété des rois et des souverains sur leur pays, et sur l’impossibilité de transférer la couronne,ni entre vifs, ni par testament : voir, en particulier : Fr. OLIVIER – MARTIN, Histoire du droit public, Les Cours de droit, Paris 1939 – 1940, page 46;  Fr. OLIVIER – MARTIN, Histoire du droit français,  éditions du CNRS, Paris, 2005, page 209 :  » La fonction, tout en étant fixée dans une famille, ne lui appartient pas; elle doit être dévolue selon ses fins, DANS L’INTERÊT DU PEUPLE, et non pas dans l’intérêt de la famille … »; Louis Mélennec, mémoire de DEA, chapitre « Le testament de Claude de Bretagne « . Ce sera l’occasion de démontrer que, ce que ne savent pas les ignares héritiers de la  » révolution française « , qu’ aucun théoricien médiéval (FULGENCE, SAINT AUGUSTIN, SAINT THOMAS D’AQUIN, Jonas d’Orléans, Hincmar de Reims,…..), aucun juriste éminent du moyen âge n’a reconnu le moindre droit de propriété aux souverains sur leurs  » Etats  » : le  souverain exerce ses fonctions, au nom du peuple, qui les lui a confiées par un mandat; même si Dieu – selon les croyances du temps, qui ne sont plus les nôtres -, est intervenu dans  » l’opération « , pour faire des souverains leurs  » lieutenants sur terre « , pour les légitimer, pour leur donner autorité; le gouvernement du peuple est confié au souverain, non dans son intérêt, mais pour défendre le pays et la nation, exercer la justice, protéger les pauvres, les faibles , les orphelins, les affligés; ….. Némo, tome I, pages  955, 785,……… Quel drame d’avoir promu l’ignorance, en laissant entendre que la merveilleuse  » Révolution  » a créé tout cela, qui était connu – mais mal appliqué, il est  vrai, plus de MILLE ANS auparavant.

(CES PRINCIPES JURIDIQUES SONT ESSENTIELS A CONNAÎTRE : nous verrons une autre de leur application, dans une affaire qui a causé tant de tort à la Bretagne : celle de la prétendue  » VENTE  » DES PRETENDUS DROITS DE NICOLE DE BROSSE – BRETAGNE A LOUIS XI, cession juridiquement impossible, le Duché n’étant pas à vendre, ni vendable, ni cessible (Voir dans le mémoire de DEA de Louis MELENNEC, le très important chapître sur  » Le testament de Claude de Bretagne « ).

On sait qu’en 1480, Louis XI a prétendu avoir  » acheté  » à Nicole, descendante de la Duchesse Jeanne de Penthièvre, ses  » droits  » à la succession au trône de Bretagne, François II étant alors duc régant, et père de deux filles mineures, Anne et Isabeau. On sait aussi que c’est au nom de ces prétendus  » droits  » que son fils Charles VIII, parvenu au trône à la mort de son père, en 1483, a revendiqué la succession de François II de Bretagne, et envahi le Duché en 1487. Or, Louis XI n’avait rien acheté du tout, pour deux raisons au moins : la succession au trône n’était ni vendable ni achetable; Nicole, de surcroît, ne possédait AUCUN DROIT à la succession de François II !!!! C’est encore une des monstruosités inventées par le pays d’à côté pour s’emparer de la Bretagne (voir La BORDERIE, tome 4, pages 495 et 522, chapitres satisfaisants au plan historique, insuffisants au plan juridique). Troublant, non ? Messieurs les inventeurs de la théorie des  » folkloristes  » créateurs de la nation bretonne, vous venez d’enrichir vos connaissances : à vos plumes, vous pouvez copier, on a l’habitude. NB. Seuls d’Argentré et Planiol ont exposé (assez) clairement tout cela, quoique dans un style prudent pour le premier, car il risquait sa tête dans cette aventure, comme l’ont démontré les persécutions dont il a été victime de la part du gouvernement du roi de France, après la parution de son Histoire de Bretagne, à la fin du 16 ème siècle)

Les lecteurs bretons ont été intéressés  – et sûrement interloqués – par l’apport de cette étude sur ce personnage méconnu : l’article intitulé  » L’élimination de Claude de France du Duché de Bretagne « , publié par l’Agence Bretagne Presse, vient de dépasser 4030 lecteurs (Google). Si je veux résumer en quelque mots ce qu’elle fut – c’est à dire RIEN -,  je retiens ces quatre points : sans cesse engrossée, jusqu’à la moelle des os, elle a servi à mettre bas les sept enfants que son mari (François I er) lui a fait en dix ans; elle a laissé son nom à une sous-variété de prune (la reine-claude); son mari, comme le dit Brantôme, lui a donné la vérole, qui a  » abrégé ses jours « ; elle a rendu l’âme à 24 ans, comme elle avait vécu, sans faire de peine à personne : c’est tout juste si l’on s’est aperçu quelle était morte.

3 – LE TROISIEME CHAPITRE, enfin, énonce les éléments de la bibliographie sur laquelle sera fondée la rédaction de la thèse – si elle voit le jour : les livres et les thèses déjà publiés (ou à paraître), les archives publiées, nationales, départementales, municipales; enfin, les sources manuscrites, c’est à dire celles qui n’ont été publiées par personne, et qui sont encore enfouies sous la poussière des bibliothèques, certaines déjà connues des chercheurs, d’autres découvertes par le candidat – s’il a la chance de mettre au jour des documents inédits.

Les mémoires en Sorbonne sont loin – du moins ceux suivis par le professeur Barbiche à cette époque -, d’être de simples formalités. Les candidats, idéalement, sont testés dans trois directions : leur aptitude à prouver que leur travail va présenter un réel intérêt pour le public et pour le monde des chercheurs en histoire; leur aptitude à chercher, à rédiger, à argumenter, à démontrer; leur aptitude à  » épuiser « , si possible, toutes les sources consultables ou trouvables; leur aptitude à rédiger. (Le professeur Barbiche est un scrupuleux; à ma grande surprise, il a tout lu, y compris, une à une, les 34 pages de références du troisième chapitre; il a commenté certaines d’entre elles, et a même déplacé quelques virgules, au crayon ! Je ne lui ai pas dit que, habitué depuis la fin de mon adolescence aux Traités de stylistique, en matière de ponctuation, c’est lui l’élève, c’est moi qui suis professeur !).

Quant à la manière dont mon jury a appris (je suis tenté d’écrire : a « encaissé « ) que la Bretagne n’a jamais été   » intégrée  » à la France de son gré; qu’elle a été envahie, en 1487, en 1488, en 1491; qu’elle n’a jamais signé de  » Traité d’union  » en 1532, mais qu’un texte rédigé par le gouvernement français a été LU à la tribune de l’Assemblée nationale bretonne (le  » Parlement général de Bretaigne « ), non paraphé et NON VOTE par les Bretons; que les armées de François I er avaient soigneusement été disposées autour de Vannes; que celui-ci se tenait à proximité, au château ducal de Suscinio, prêt à intervenir et, sans aucun doute, à verser le sang, comme il l’a si bien fait au cours des guerres d’Italie ….. Ceci est une autre affaire. Il a bien fallu, au terme d’une délibération longue (on m’a gratifié d’une session spéciale, j’étais seul candidat à cette session, la délibération a donc été entièrement consacrée à mon  » cas « ),  m’accorder la mention Bien, le contraire était difficile. Le président faisait grise mine. A l’entrée de la salle des thèses, il a lâché, dans un profond soupir :  » Moi, je vous connais depuis deux ans; MAIS LES AUTRES NE VOUS CONNAISSAIENT PAS ENCORE !  » Et, le jury ayant pris place dans les larges fauteuils magistraux disposés sur l’estrade, la soutenance a commencé par cette phrase à mon intention, prononcée d’un ton accablé :  » Puisque nous sommes ici, racontez nous comment CE GRAND MALHEUR VOUS EST ARRIVE ! « . Cela étant dit d’une manière très réprobative.

Ce fut, comme lors de la conférence que j’ai donnée au Sénat en 1997, devant 300 personnes, avec l’admirable concours de Jacqueline DANNO, bretonne entre les bretonnes (Google, Wikipédia), sur Anne de Bretagne ( et les invasions françaises, c’était le but non avoué mais  non annoncé de cette intervention), un grand moment de jouissance.

LA CONCLUSION du chapitre traitant de la  » problématique « , quoique rédigée dans un pur style universitaire et classique (il est permis à tout candidat à quelqu’examen que ce soit, de montrer une partie de sa personnalité, non pas d’agresser violemment le jury, à peine d’échec assuré, car c’est lui qui détient le pouvoir, jusqu’à l’attribution officielle du diplôme auquel on postule) est FORT CLAIRE :

– La Bretagne, pays souverain, a été envahie en 1487, 1488, 1491, en violation flagrante des règles de droit du temps; elle a subi une première annexion, très dure, de 1491 à 1498;

– La Duchesse souveraine Anne, déjà mariée au futur empereur du Saint Empire, Maximilien d’Autriche, reine des Romains par ce mariage (elle porte ce titre dans ses actes durant l’année 1491), a été contrainte d’épouser Charles VIII, roi de France, sous l’effet des pressions auxquelles son jeune âge ne lui a pas permis de résister;

– En 1499, libérée par la mort de Charles VIII de France, ANNE, par un traité signé avec le roi de France Louis XII, son troisième mari, a pris toutes les mesures pour préserver l’indépendance de la Bretagne, en EXCLUANT du trône de Bretagne, ad vitam aeternam, les rois de France;

– En 1532, les Français, maîtres du jeu, ont monté une manigance ignoble et ridicule, tendant à faire croire que les Bretons ont sollicité l’Union de leur pays à celui de leurs ennemis;

– En 1789, la Bretagne a été intégrée de force dans un pays ennemi, et détruite en tant que pays autonome;

– L’oeuvre de la France en Bretagne, que l’on a réussi, par l’enseignement forcé imposé aux jeunes bretons, de 1789 à 1960, dans les écoles de la République, à présenter comme civilisatrice, a été abominablement destructrice : elle a TUE UNE CIVILISATION, elle a été une oeuvre coloniale d’une extrême cruauté mentale.

Ma conclusion annoncée tombe, comme un couperet, page 47 :

 » Les juristes – dont je fais partie – pensent que ce qui n’est pas conforme au Droit est immoral, ET N’AURAIT PAS DU SE PRODUIRE. Si cela s’est produit, LE DROIT DOIT PERMETTRE DE LE DETRUIRE : un acte non conforme au droit EST NUL ET DE NUL EFFET. Pour que les choses reprennent leur cours, il faut et il suffit que la NULLITE SOIT PRONONCEE par l’autorité compétente, SI ELLE EXISTE « .

En d’autres termes (le jury a parfaitement compris) : la BRETAGNE NE FAIT PAS PARTIE DE LA FRANCE, elle n’en a jamais fait partie; ce pays, depuis cinq siècles, a le statut d’OCCUPANT, rien d’autre. Comme la Grèce, la Bulgarie, d’autres pays encore, sous les Turcs.

Imagine-t-on un jury universitaire breton, tremblant de PEUR (de quoi, je vous le demande ?), capable d’écouter de tels propos ? Ce que les Bretons ont LA TROUILLE de faire, les Français le font, y compris en plein Sénat et en Sorbonne.

On sera convaincu, cette fois, que j’aime les Français, avec la plus grande sincérité, même si je condamne dans le même temps le travail destructeur de la France en Bretagne, en tous points assimilable à ce que fait la Chine au Tibet.

Avec cela, j’ai gagné l’estime de mon jury, qui a eu l’honnêteté de tout entendre, et de tout comprendre. Depuis 2001, je prends régulièrement des nouvelles du professeur Barbiche. Je ne lui en veux pas : il aime la France, qui est SON pays, en quoi aurais – je à redire à cela ? J’ai dîné récemment à deux reprises avec le professeur Bercé, que j’ai invité, avec son épouse, en 2009, à une conférence sur Anne de Bretagne, à Paris, bien entendu. Jean Picollec était présent : il ne passe jamais inaperçu (pour autant, en dépit de ses interventions fermes et appuyées, le débat a été empreint d’une certaine sérénité).

SUR LES THESES NEGATIONNISTES DE L’HISTOIRE BRETONNE.

Je renvoie à l’ excellente analyse intitulée  » Le dictionnaire d’histoire de Bretagne, dans la continuité de l’histoire française « , faite au nom du parti breton par Jérard, texte majeur par sa concision et sa précision, écrit par un érudit de l’histoire bretonne, en même temps que très subtil analyste politique. Ce texte énumère très clairement les principaux éléments  » triturés  » par les  » hystoriens  » en cause, cite nominalement quelques complices de la falsification de l’histoire bretonne (ce que je fais rarement, pour ne pas me salir) sur fond d’idéologie marxiste, et surtout DE NEGATIONNISME. Le plus ridicule, qui fait rire aux éclats, est de continuer à attribuer  » l’invention  » de la Nation bretonne à des  » folkloristes  » qui auraient vécu au dix – neuvième siècle. S’affubler soi – même d’un bonnet d’âne aussi énorme est incompréhensible. Les juifs ont leurs négationnistes, les Bretons ont les leurs. On avait peur de le formuler ainsi : c’est fait.

SUR L’IGNORANCE CRASSE DE CERTAINS  » BLOGGERS  » sur les mécanismes de LA FALSIFICATION DE L’HISTOIRE.

J’ai dit, répété et encore répété que l’histoire est écrite par le plus fort, celui qui détient le pouvoir militaire, législatif, administratif, pédagogique … A plus forte raison si l’enseignement, les programmes scolaires et universitaires, la NOMINATION DES ENSEIGNANTS et de leur appareil de contrôle (les « inspecteurs », ou soit disant tels, les partis au pouvoir, les syndicats, le ministère de l’éducation nationale …..), les carrières, sont entre ses mains. Je n’ai rien dit d’original en énonçant cette vérité élémentaire : tous les historiens d’aujourd’hui – y compris certains de ceux qui furent, par leur aveuglement et leur mutisme, complices des goulags et de l’assassinat de dizaines de millions d’innocents dans les pays de l’Est -, savent cela, et l’écrivent maintenant dans des livres savants. Ils leur manque de se mettre à genoux. Pour demander pardon.

En Bretagne, m’écrit madame Anna M., ce sont les plus bêtes et les plus ignares qui sont les plus méchants. Ce sont eux qui se répandent dans les blogs en injures grossières, à l’encontre de ceux qui tentent de les faire accéder à la Dignité d’hommes. L’injure, m’écrit un autre correspondant, est leur seul moyen d’expression, puisqu’ils ne savent rien. C’est aussi à leur intention, en particulier, que je recommande deux petits ouvrages, très accessibles, d’une haute qualité, d’un prix dérisoire (surtout sur les sites des revendeurs), écrits par des historiens de haut niveau : Madame Citron – Grumbach est femme de gauche; M. SEVILLA est plutôt homme de droite:

– Suzanne CITRON, Le mythe national, éditions ouvrières (1989). Réédition récente. Elémentaire, sans génie, mais très clair.

– Jean SEVILLA, Le terrorisme intellectuel (édition de poche chez Tempus). Admirablement documenté, très clair. Un livre de référence.

On peut ajouter le livre de Pierre Miquel, édité par Perrin en 2007, dans la collection Tempus, au prix de 10 euros), intitulé :  » Les mensonges de l’histoire « .

Pour aborder l’histoire de la Bretagne, telle qu’elle doit être réécrite, il est nécessaire de connaître les  » fondamentaux  » de l’écriture de l’histoire en général. Munis de ce petit viatique, les jeunes bretons comprendront aisément que, comme leurs parents et leurs grands parents sous la troisième république, ils ont été  » formatés  » pour croire des choses fausses, et comment 200 000 d’entre eux sont morts pendant la grande guerre pour des causes qui étaient, non les leurs, mais celles du pays voisin : tous les jours, à l’école de la République voisine, dont les ficelles étaient tirées depuis Paris, on les a humiliés, en les persuadant qu’ils étaient des ploucs, et qu’ils étaient ce qu’il ne sont pas : des Français. Après leur avoir bourré le mou, sans aucune chance pour eux d’accéder à la vérité de LEUR HISTOIRE, ils étaient prêts à se sacrifier pour une patrie qui n’était pas la leur : on s’est servi d’eux, pour la grande honte de ceux qui ont perpétré ce crime.

L’EXHUMATION DE L’HISTOIRE DES PEUPLES PEUT ÊTRE UNE PSYCHANALYSE COLLECTIVE. UNE HYPOTHESE EXPLICATIVE DE L’OUBLI, PAR LES BRETONS, DE LEUR SINISTRE HISTOIRE.

Nos spécialistes en psycho – pathologie collective (le docteur Carrer, notamment), auront un jour à se pencher sur le point de déterminer la part que la honte de ce qui leur est arrivé depuis plusieurs siècles – après la massacre leurs armées à Saint aubin – du – Cormier -, a pu jouer dans l’oubli par eux mêmes de ce qui fait tâche dans la mémoire collective. Ce ne sera, en toute hypothèse, qu’une petite partie de l’explication du phénomène. La cause principale, nous l’avons dit, est l’écrasement des esprits par la puissance coloniale, qui a supprimé jusqu’à ces dernières années toute possibilité d’accéder à l’histoire.

Pour les personnes humaines, Freud a démontré, par l’analyse du processus de refoulement, que chaque individu, d’une manière involontaire et inconsciente, enfouit au fond de lui même certains souvenirs désagréables, pour ne les retrouver qu’au prix d’un véritable travail, celui qu’il accomplit sur le divan analytique, durant des années.

Ce phénomène existe aussi dans les collectivités humaines, à plus forte raison les peuples et les nations, humiliés par les envahisseurs, les colonisateurs, les dominants qui les ont écrasés ou persécutés : ils refoulent dans leur inconscient les évènements douloureux qu’ils ont vécus, et ne veulent se souvenir que du reste. Le travail de l’historien, à condition qu’il soit honnête – et qu’il connaisse, bien entendu, les principes généraux de la psychanalyse, et ce par quoi elle peut guérir -, ressemble à une psychanalyse. Mais les analysés (on dit aujourd’hui : les ANALYSANTS), au lieu d’être des individus allongés sur un divan, écoutent collectivement ce qu’on leur dit, sauf à eux de prendre ou de laisser, car la liberté de conscience est une condition sine qua non de la guérison. Je suis très conscient de participer à un travail de cette nature. (Si j’écris un jour le roman de mon existence, j’entrerai plus avant dans ce qu’est ma démarche ici, car rien, dans tout cela, n’est l’effet de l’improvisation; je dirai aussi, m’étant intéressé de très près à la psychanalyse pendant plus de vingt ans, ayant beaucoup écrit et enseigné sur les névroses traumatiques, provoquées par les stress de toutes natures (la frayeur, l’émotion, les guerres, les coups et blessures, les accidents, l’emprisonnement, la déportation, les défaites militaires, l’occupation des pays, avec le cortège d’humiliations qui en résulte souvent, comme cela s’est produit en Bretagne et ailleurs …..), ayant effectué un nombre considérable d’expertises de névroses de stress – plusieurs milliers en quarante ans, de 1970 à 2010 -, j’ai été conduit à formuler – avec d’autres, bien sûr -, en me confrontant à des amis psychiatres juifs (Serge BORNSTEIN, que j’ai chargé de la rédaction d’un chapitre important de mon traité de pathologie post-traumatique; Ludwig FINELTAIN, directeur du Bulletin de Psychiatrie : voir ces noms), et aux psychiatres militaires (les professeur JUILLET et MOUTIN, entre autres : voir ces noms), les mieux informés de ces problèmes, des hypothèses de travail qui se sont révélées exactes : savoir que les grands principes énoncés par Freud pour les individus, sont transposables, pour l’essentiel, aux peuples et aux nations. Nous sommes un certain nombre à le penser. (Quelques unes de mes publications figurent dans Internet : voir : Mélennec psychiatrie, névroses, névroses de stress, syndrome breton, névrose bretonne, névrose collective, traumatisme identitaire, barème d’évaluation des infirmités psychiatriques …..).

Je livre ici, dans le désordre, quelques réflexions.

On sait que les déportés ne parlent jamais à leurs enfants des souffrances qu’ils ont vécues. Le feraient – ils ? On ne les comprendrait pas. Je lis dans le journal  » Scotts independant  » (octobre 2010), que je dois à l’obligeance de Paul CHEREL, une explication possible de l’ignorance ou de la mauvaise interprétation du  » Traité d’Union  » de l’Ecosse et de l’Angleterre, en 1707.  » Nous fûmes achetés et vendus par l’or anglais  » écrit l’auteur. Sinistre souvenir ! Voila pourquoi les Ecossais n’osent pas se remémorer cette triste chose ! Dans le journal le Monde du 13 novembre, il est rappelé que longtemps, dans les sociétés créoles des Antilles, l’esclavage a été occulté, non pas seulement par les anciens maîtres, mais aussi par les anciens esclaves, comme une honte collective. Les Bretons ont longtemps nié – pratiquement jusqu’à nos jours – qu’ils ont été envahis, battus, détruits, humiliés. Les négationnistes osent encore affirmer qu’en 1488, le roi de france étant roi en Bretagne – pour la raison, disent – ils, que la Bretagne n’était qu’une partie de la France (!!!!) -, les invasions ne furent pas des invasions, mais …… des opérations de maintien de l’ordre, chroniquement perturbé par les Ducs ! Le Procureur Général Syndic des Etats de Bretagne, le comte de Botherel, clamait haut et fort, en 1789 :  » La Bretagne n’a jamais été envahie ni vaincue; ELLE A LIBREMENT TRAITE AVEC LA FRANCE « . Flatteur pour l’égo national breton, mais faux, archi faux ! La Bretagne a du faire face aux invasions françaises de 1487 à 1491; ses armées ont été massacrées; elle a été humiliée plusieurs siècles durant elle l’est toujours, avec les complicités que l’on sait); enfin, elle n’a jamais signé de traité de soumission à l’égard de son ennemi héréditaire …. De même ai-je lu cette affirmation insensée dans un article signé par un universitaire breton :  » La langue bretonne n’a pas été persécutée par la France au 19 ème siècle : c’est VOLONTAIREMENT que les parents ont conseillé à leurs enfants d’apprendre le français, pour s’ouvrir de nouveaux horizons « . Incroyable, non ? De même, quiconque a séjourné en pays cathare – c’est mon cas -, ne peut qu’être frappé par la vigueur et l’amertume que laissent les abominables massacres perpétrés par les armées du roi de France lors de la  » croisade  » albigeoise durant le 13 ème siècle. Les festivals d’été, chaque année, HUIT SIECLES PLUS TARD, commémorent ces tristes évènements, comme j’ai pu le constater. On m’assure qu’en 2010, des Languedociens viennent encore cracher sur ce qui reste du tombeau du boucher Simon de Montfort – auquel on prête la phrase horrible :  » Tuez les tous ! Dieu reconnaîtra les siens « -, dans la basilique Saint Nazaire et Saint Celse. Il ne s’agit pas de cultiver la haine, sentiment blâmable, mais ceci donne à penser que les Bretons doivent montrer davantage de courage pour célébrer leur histoire, PARCE QU’ELLE EST LEUR IDENTITE MÊME.

Voila une thèse que j’aimerai bien voir publier :  » Du refoulement par les peuples opprimés de leur passé. Des causes et du mécanisme du refoulement collectif « .

A ECOUTER ET RE – ECOUTER : L’émission diffusée sur la radio Lumière 101 : le bêtisier des langues (60 minutes). Il y est question des thèses ridicules diffusées par la France sur la supériorité de sa langue, et de l’écrasante subtilité des Bretons (sur ce point, le rire est autorisé; on comprendra en écoutant l’émission). A faire connaître autour de vous (Tapez dans la case google : Lumière 101 : le bêtisier des langues).

NB. La présente chronique inaugure deux nouvelles  » entrées  » dans Google et les autres moteurs de recherche : LE NEGATIONNISME DE L’HISTOIRE BRETONNE; LA FALSIFICATION DE L’HISTOIRE BRETONNE. Faites vous plaisir : tapez ces deux expressions dans la case Google : vous verrez ainsi – avec quel soulagement -, que nous venons, tous ensemble, de créer deux chapitres nouveaux de notre histoire, qui vont se  » peupler  » peu à peu. Entre nous soit dit : je préfère me trouver parmi ceux qui disent la vérité : c’est le seul rôle que je sache jouer. Quel malheur si je me trouvais – comme d’autres, quelques noms vous viennent immédiatement à l’esprit -, parmi les falsificateurs, les menteurs, les négationnistes !

Etait – il nécessaire d’attendre l’an 2010 pour qu’il en soit ainsi ?

Alléluia ! Honni soit qui mal y pense !

Le bon docteur Louis MELENNEC.

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