FRANCE, MERE DE LA DEMOCRATIE ET DES DROITS DE L’HOMME, LE MOMENT VA VENIR OU TU DEVRAS RENDRE AUX BRETONS TOUT CE QUE TU AS DETRUIT ET VOLE .

( Article en voie de ré-écriture après un incident technique).

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Camille DESMOULINS, le doux révolutionnaire français, décrivant les Bretons, particulièrement ceux de Quimper-Corentin :

«  De tels hommes déshonorent la guillotine, comme autrefois la potence était déshonorée par ces chiens qui étaient pendus avec leurs maîtres. Je ne conçois pas comment on peut condamner à mort sérieusement ces animaux à face humaine : on ne peut que leur courir dessus, non pas comme dans une guerre, mais comme dans une chasse « .

(Histoire des Brissotins, page 72, cité par Reynald SECHER, La guerre de la Vendée, et la système de la dépopulation, Editions du Cerf, Paris 2008).

Par bonheur, Desmoulins est guillotiné le 5 avril 1794.

Relire : Mélennec, « De la trouille bretonne », et « Un breizh s’invite …. » (Voir ci après, les lectures recommandées).

Merci, messieurs les politiques bretons, d’entretenir la flamme avec le courage que l’on vous cannaît si bien.

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L’affaire D.S.K. – personnage pour lequel je n’ai aucune sympathie -, a eu le mérite de créer un cataclysme dans la presse américaine, française, internationale … Les journalistes ont pris conscience – on ne peut croire que cela sera durable -, de leur complaisance à l’égard du monde politique et des puissants : ils ont fait leur mea culpa; mais il est impossible de leur accorder leur pardon, leur lâcheté passée n’est pas excusable. Pas plus que de pardonner au monde politique breton, sous prétexte qu’on a sussuré le BRO GOZH, notre hymne national, au sein du Conseil régional de Bretagne, alors que son impéritie est responsable de la continuation de l’éradication totale de notre langue.  La remarquable Eva Joly, dont j’ai admiré la courage sous les septennats et les quinquennats que l’on sait, a écrit maintes fois que, dans la corruption actuelle, les politiques et les puissants ont dressé de tels contre-feux pour se protéger, qu’ils sont pratiquement inatteignables. Les révolutions arabes récentes, l’affaire DSK démontre qu’une nouvelle justice est peut-être possible, en tous cas en France. Les pays arabes attendront leur tour, s’il arrive jamais.

Il sera temps, bientôt, de reparler de Martine Aubry, professeur agrégée et docteur es-sciences morales, et du montant des sommes importantes qu’elle a perçues, comme tous ses collègues ministres, au titre des fonds secrets, sommes illégalement volées aux Français, non déclarées à l’administration fiscale, et non frappées par l’impôt. La verra-t-on, à genoux, demander pardon à ses victimes, et tout rembourser, intérêts compris ? La campagne présidentielle va rendre indispensable la mise à plat de ce dossier scandaleux. C’est le moment de ressortir des oubliettes la presse de 2001 et de 2002, ou le pot aux roses fut très largement déversé sur la place publique.

Dire que la France est peu aimée dans le monde est fort peu dire. On admire ses paysages, ses palais, ses châteaux, sa littérature, ses cathédrales, certains de ses peintres, de ses sculpteurs, de ses architectes. Mais non point sa gouvernance, son ridicule sentiment de supériorité, encore affiché quoique déliquescent, surtout, sa propension à vouloir donner des leçons de morale au monde entier. Souvenez vous de cette phrase, apprise par coeur par plusieurs générations d’écoliers français, bretons, basques, corses….. :  » LA FRANCE A APPORTE ET A APPRIS AU MONDE LA LIBERTE « .

Peut-on, aujourd’hui, imaginer une bouffonnerie aussi  absurde ?

Certains des anciens sujets de ses ex-colonies croient encore, étant sous la férule de régime dictatoriaux, surtout les survivants de l’époque coloniale, qui furent  » éduqués « , c’est-à-dire formatés en français par leurs instituteurs blancs, selon la pure religion d’Etat de la  » métropole « , tout comme les petits Bretons dont je fis partie en mon temps, que la France a  » inventé  » les Droits de l’Homme. Je rappelle souvent cette anecdote : un vieux Sénégalais, interviewé par la télévision française, déclarait, sans d’ailleurs la moindre animosité à l’encontre de l’ex-puissance coloniale :  » nous avions un instituteur blanc; il nous a appris que nos ancêtres étaient les Gaulois, et, notamment,  que l’un de nos rois s’appelait Saint Louis. Bien sûr, nous l’avons cru ! Nous n’avions aucun moyen de critiquer ces vérités d’évangile, pas plus que de suspecter que cela était faux ».

La plus haute institution judiciaire européenne, la Cour européenne des Droits de l’Homme (CEDH), vient d’infliger à la France une humiliation, une fessée magistrale, dont on attendait, depuis longtemps, qu’elle se produise. L’affaire Michel HUNAULT a été rapportée par toute le presse, en particulier le journal le Monde du 15 mars 2011, page 18.

Les juges de cette Cour sont sont – en principe, du moins – sélectionnés d’une manière rigoureuse. A une très haute compétence en droit, il doivent être recrutés pour leur stature morale. Plusieurs pays europées respectent ces normes. Pas le France, bien entendu, violatrice patentée des droits de l’homme. Voici comment l’affaire est relatée par la presse, le journal Le Monde, notamment :

Michel HUNAULT (retenez ce nom), député de Loire Atlantique,  a été « poussé » par Franck LOUVIER, ami et conseiller de Nicolas SARKOZY, à se porter candidat aux fonctions prestigieuses de juge à la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Mais, écrit le journaliste du Monde, Franck JOHANNES, la manoeuvre a « avorté »; la Cour, consternée par le profil du candidat a, suprême humiliation, refusé de recevoir la délégation, et sommé la France …. de lui présenter quelq’un d’autre, présentant les qualités requises (!)  » Les juges, précise la Convention européenne, doivent (….) être des juriconsultes possédant une compétence notoire « . 

LA PRETENDUE  » REUNIFICATION ADMINISTRATIVE  » de la BRETAGNE. UN PAYS VOLE N’A PAS A PRIER A GENOUX L’ETAT QUI LUI A TOUT PRIS, DE VOULOIR BIEN LUI RESTITUER LES TERRITOIRES VOLES : IL DOIT EN E-XI-GER LA RESTITUTION, EN ATTENDANT LE RESTE, c’est à dire : TOUT.

Après avoir été envahis à deux reprises à la fin du 15 ème siècle, après avoir été accusés par la France, pays envahisseur, qui pourpensait et préparait cette invasion depuis plusieurs décennies, d’être les agresseurs….

Louis XI, arrivé sur le trône à la mort de son père Charles VII, en 1461, n’avait cessé d’y penser. Très rapidement après, il demanda à faire un prétendu pélerinage à Redon, au coeur de la Bretagne (la Borderie, Histoire de Bretagne, tome 4, pages 424 et suivantes, 1906, réédition par Coop Breizh en 1998. Il ne s’agissait pas de s’y recueillir religieusement, mais, chemin faisant, de tester son adversaire, de voir ses forteresses, ses villes, l’état de ses forces. A cette époque, Louis XI suppute que le moment va venir ou les Etats de son voisin François II vont pouvoir être envahis et conquis. Mais la Bretagne, alliée à l’Angleterre, aux Etats Bourguignons, bardée d’une frontière fortifiée redoutable …..

Quel langage parlent nos Bretons devant cette situation humiliante ? On prie, on suppute, on ose « demander », on supplie presque ! A si bon compte, pourquoi ne pas se mettre à genoux ? Ce n’est pas le langage de l’honneur, ni même de la soumission : c’est le langage de la HONTE.

Il existe pourtant des pays – dont on n’attend pourtant pas cela, à priori, qui nous donnent l’exemple du discours intransigeant devant le pouvoir voleur.

Facebook a diffusé très récemment (Le Monde, 15 mars 2011, page 15), à plus de 500 000 visiteurs, la scène suivante, quasi-hallucinante. Un jeune marocain, s’adressant au roi en langue dialectale, lui lance cette apostrophe :

 » Ecoutes moi bien, MOHAMMED : descends dans la rue, va voir comment les gens vivent; vends un de tes palais pour leur porter secours; le Maroc pourrait dépasser Dubaï si tu leur rends l’argent que tu leur a pris ».

Le cheikh Yassine, en son temps, à la mort du bon roi HASSAN II, avait apostrophé bien plus violemment le jeune Mohammed VI, dans des termes que je rapporte de mémoire, donc d’une manière assez appoximative :

 » Roi Mohammed, l’argent que te laisses ton père ne t’appartient pas : IL L’A VOLE au peuple marocain. Je te demande de rapatrier tout cet argent, dont ton peuple a besoin « . Etc.

Le bon roi, en effet, n’est pas à proprement parler un pauvre, même si son entourage a voulu dresser de lui, au début de son règne, l’image d’un homme proche des miséreux. Premier propriétaire immobilier du pays, premier propriétaire de vastes domaines dans les provinces (des milliers d’hectares), premier banquier, premier assureur, premier producteur agricole, premier exploiteur des richesses du sous sol, premier producteur de lait, d’agrumes, de produits agricoles de toutes natures, à la tête de la septième fortune mondiale, riche de 3 à 4 milliards de dollars, le bon souverain dépasse maintenant de loin, la reine Elizabeth II d’Angleterre, les Sultans de golfe persique, et presque tous les autres rois, dont les dynasties sont en place depuis plusieurs siècles. Albert de Monaco, dont le père fut un financier plus qu’habile, est un enfant à côté de lui. Il possède une vingtaine de palais, des immeubles dans de nombreux pays. Ses palais totalisent plus de 1100 postes budgétaires; la masse salariale est estimée à 70 millions d’euros; le budget consacré au parc automobile six millions d’euros; les dépenses vestimentaires atteignent deux millions d’euros (Source : Forbes). Ne parlons ni de madame Sinclair, ni de son prince-consort : des nains, pas même, des grains de sable. Qui a dit que DSK, cet homme pauvre et misérable, est incapable  d’incarner les valeurs du socialisme français ? (Notez bien que tous savent, à Paris, que d’immenses fortunes ont été réalisées par des gens de gauche après 1981, solidement « bouclées » dans des paradis fiscaux inexpugnables, au moyen de montages extrêmement sophistiqués); il est possible que cela se sache un jour; dommage, une fois de plus, que madame JOLY n’ait aucune chance d’être élue à la présidence de la république en 2012).

A PROPOS DE PIERRE LANDAIS, le Richelieu breton. Bernard LE NAIL, Ex-Président de l’institut culturel de Bretagne, m’a écrit un jour pour me demander ce que je pensais de l’enrichissement de Pierre LANDAIS, principal conseiller de François II, patriote et francophobe ardent, enrichissement qui lui semblait scandaleux. Je lui ai répondu que la corruption est de tous les temps, a toujours été condamnée par les populations, mais n’a jamais été éradiquée. A l’époque, occuper des fonctions gouvernementales et ne pas s’enrichir aurait constitué une ANOMALIE. La psychologie de ces époques lointaines nous indigne souvent. Mais il faut se garder de trop condamner, et tenter de restituer le climat du temps, pour comprendre – en tout cas essayer de comprendre. J’ai cité les fortunes laissées à leur mort par les principaux ministres des rois de France, notamment les cardinaux Georges d’Amboise (par lequel Anne de Bretagne a, largement, gouverné la France en sus de la Bretagne), Duprat (l’homme qui a annexé la Bretagne), de Richelieu, Mazarin et quelques autres, dont Colbert et Louvois. LANDAIS, s’il a été corrompu, ne le fut pas davantage qu’un autre. Deux corrompus de très grande envolée : FRANCOIS Ier, sa mère LOUISE DE SAVOIE. Ces deux là volèrent et dépouillèrent, littéralement, la fortune des deux princesses héritières de Bretagne, la duchesse CLAUDE (connue sous le nom de CLAUDE DE FRANCE : voir Mélennec, ABP, et mémoire de DEA publié par les sites Errances et ABP), et sa jeune soeur, la remarquable RENEE, mariée par son beau frère, François Ier, à un principicule italien, Hercule de Ferrare, à seule fin de s’en débarrasser; on a estimé le montant du vol à DEUX MILLIONS DE LIVRES, soit un montant équivalent au budget annuel du royaume de France sous louis XII, et à quatre fois le budget de la Principauté Haute et Noble de Bretagne, alors encore nominalement souveraine, quoiqu’entièrement aux mains des Français et de leurs collabos bretons; j’ai particulièrement étudié le « dossier » de RENEE, resté sous forme de manuscrit, pour les raisons que j’ai exposées dans l’ AVERTISSEMENT EXPLICATIF publié en juillet 2011 dans le site Errances, en guise d’introduction à mon mémoire de DEA, qui vient de réapparaître sur la toile. Observons que notre remarquable Université de Bretagne n’a encore suscité aucune thèse de doctorat sur Pierre Landais, Jean V, François II, etc. Lorsqu’un jour on se décidera enfin à initier une thèse sur le prétendu traité de 1532, ATTENTION : seuls des juristes peuvent comprendre réellement ce qui s’est passé cette année là, car un traité est un CONTRAT, et quiconque n’est pas spécialiste du droit des contrats et des traités passera NECESSAIREMENT à côté de la plaque. Désolé d’avoir à le répéter, pour la millième fois au moins. Il en sera désormais ainsi pour lé réécriture de l’histoire en général. Pour les biographies, le concours de psychologues, de psychiatres, surtout de CARACTEROLOGUES  devient indispensable. Anne de Bretagne apparaîtra alors comme ce qu’elle fut : un personnage très moral, très scrupuleux, très humain – en dépit de son caractère très ferme. Disparaîtront alors les minables pamphlets – dont deux chez Fayard, l’un écrit par un docteur en histoire, l’autre par un authentique professeur d’université de Paris (j’ai bien connu le second; je lui ai lavé la tête; il m’a répondu ceci : « si j’avais su que je susciterai tant de peine en écrivant ce que j’ai écrit sur Anne de Bretagne, je ne l’aurais pas fait; je lui ai répondu :  » personne ne vous demande d’être complaisant; si Anne de Bretagne avait été le personnage peu reluisant que vous décrivez, non seulement personne ne vous en voudrait, mais ce serait un honneur d’avoir dit la vérité « ).

Pour LANDAIS, une erreur de plus dans Wikipédia. Ce n’est pas parce que les grands seigneurs bretons étaient francophiles qu’ils ont renversé Pierre LANDAIS et qu’ils l’ont assassiné; pas davantage parce qu’il était corrompu. Lesdits seigneurs n’étaient ABSOLUMENT PAS FRANCOPHILES, ils détestaient la France : c’est une vérité qu’il faut rétablir. Ils étaient bien plus corrompus que ne pouvait l’être LANDAIS. En réalité, LANDAIS gouvernait d’une manière autoritaire, et avait écarté du pouvoir les malfaisants de la haute noblesse, à la tête desquels le chef des armées bretonnes, le Maréchal de Bretagne de RIEUX. Ils ont voulu se réapproprier le pouvoir, non dans l’intérêt du Pays, mais de leur intérêt à eux; un point c’est tout.

Pour François II, une partie de l’article de Wikipédia est excellent : le Duc est (enfin !!!!!!) présenté comme un SOUVERAIN A PART ENTIERE, ce qu’il est, en effet. Mais, plus loin, on raconte à nouveau ….. qu’il souhaitait avoir davantage d’autonomie (par rapport à la France); de quelle autonomie ce SOUVERAIN avait-il donc besoin ??? Il n’empêche, la vérité progresse : les Bretons d’aujourd’hui savent, de plus en plus, que leur pays a été souverain, et que la mascarade de 1532 a été UNE ANNEXION.

Le seul livre qui circule encore, quoique rare, est celui de Jacques CHOFFEL, Le dernier Duc de Bretagne, François II (Paris, édition Lanore, 1977). (Voir la biographie de cet auteur dans Google). Bien qu’ayant entendu des propos négatifs sur ce livre, je le considère comme très valable. CHOFFEL était un ami. C’était un historien scrupuleux. Il était désolé d’être tenu à l’écart des sociétés littéraires bretonnes, les bretons étant à l’époque franchement hostiles à toute candidature française. Dans ce livre comme dans les autres, son éditeur Lanore lui a demandé de supprimer les notes bibliographiques, pour des raisons de coût d’impression. Mais l’ouvrage est bien écrit et bien documenté. J’ai eu l’honneur d’intervenir très vivement auprès de Yann BREKILIEN, alors président des écrivains bretons, avec qui j’ai écrit au moins deux ouvrages, et de nombreux articles de droit. CHOFFEL avait fait honneur à notre Pays en lui consacrant plusieurs de ses livres (voir Google). Il était juste que la Bretagne l’honorât de la même façon. De ce jour, on l’a vu dans les salons de livres consacrés à la Bretagne. Il en était très fier, quoique refoulé à plusieurs reprises. A sa mort, j’ai proposé à sa veuve de racheter sa collection de livres rares. La transaction n’a pu se faire.

A LIRE ABSOLUMENT :

– Reynald SECHER, La désinformation autour des guerres de Vendée et du génocide vendéen, Editions Fol’fer, collection l’Etoile du Berger. Prix : 16 euros. Ce petit livre est précieux. Il démontre, comme je l’ai souvent dit, suscitant l’incrédulité, comment se font et défont les carrières dans l’Université (française et bretonne), selon que vous bramez avec la cohorte des lâches, ou que  vous choisissez d’être intransigeant dans votre démarche d’honnêteté. Les citations sur les horreurs françaises en Bretagne sont terrifiantes. Aucun Breton, aucun Nantais, aucun Vendéen ne peut se dispenser de le lire. A offrir à M.M. Ayrault, Le Drian et autres, comme livre de chevet.

– Reynald SECHER, La guerre de Vendée et le système de dépopulation, Paris, 2008, Editions du Cerf. Cet ouvrage contient des faits et des citations effarantes sur les atrocités commises par les armées françaises en Bretagne, en Vendée, dans les Deux-Sèvres.

– Louis MELENNEC, De la trouille bretonne et de l’autocensure (Google). Un Breizh s’invite au ministère …. Sur l’hommage des ducs de Bretagne, problème toujours très mal compris en Bretagne, la note synthétique rédigée ce jeudi, publiée dans le site du pays de Retz (Google : mélennec, pays de Retz).

– Gilles PERRAULT, Notre Ami le Roi, Paris 1998, éditions Gallimard, collection folio actuel. A lire absolument. L’auteur décrit les incroyables exactions du roi Hassan II, père du roi actuel.

POUR RIRE UN PEU. Je suis tombé par hasard sur la rubrique  » DOCTORALIA  » . J’y ai appris des choses étonnantes sur mon compte. Que j’ exerce la médecine du travail, et la médecine légale (des autopsies, sans doute, à mon domicile ? Une sorte de docteur Frankenstein, ou pire), que j’habite Paris, que je réponds à un numéro de téléphone qui est précisé.

Or, s’il est vrai que je suis titulaire du  » Certificat d’études spéciales de médecine du travail  « , que j’ai enseigné cette discipline à la faculté Pitié-Salpètrière pendant 7 années consécutives, que le Pr PROTEAU, Chef du service, voulait à toute force – à défaut de création d’un poste d’agrégé en médecine légale avant de longues années, ma qualité de juriste me destinant naturellement à ces fonctions, qui comportent, notamment, l’enseignement du droit médical, de la handicapologie, du droit de l’expertise, de la déontologie -, que je sois nommé agrégé de médecine dans cette discipline, il est exact surtout que j’ai démissionné de mes fonctions en raison du caractère rébarbatif et peu enthousiasmant de cette matière, et fui définitivement la faculté lorsque je me suis senti menacé d’être enfermé dans cette souricière.De même, le certificat de médecine légale obtenu, en 1968, je n’ai plus jamais effectué d’autopsies, trouvant cette activité froide, inesthétique, et tout à fait empreinte de tristesse.

Bien sûr, l’adresse indiquée, ainsi que le numéro de téléphone sont faux.

Donc, aux  » sçavants  » qui opérent sur la toile, n’accordez qu’un crédit très mesuré à tout ce qui s’écrit dans  » Wikipédia  » sur l’histoire de Bretagne : c’est une encyclopédie des erreurs. Solidement tenue en mains de surcroît.

Je viens de faire l’acquisition d’un petit ouvrage, à leur intention : c’est un livre pour archi-nuls en histoire. Son grand mérite est de faire comprendre que l’histoire, telle qu’elle est racontée et colportée, est une série de falsifications, de manipulations, de déformations, voulues ou non. Je n’ai évidemment rien appris en le feuilletant. Mais il mérite de rejoindre dans ma bibliothèque, en dépit de son caractère rudimentaire, les ouvrages – nombreux désormais, certains portant des signatures très estimées – qui traitent de ce thème.  Celui-ci porte le titre :  » 150 IDEES RECUES SUR L’HISTOIRE « . Il est écrit par des collaborateurs de la revue  » HISTORIA « . Il coûte …. 6 euros ! Un prix qui plaira à ceux de nos compatriotes qui sont près de leurs sous. Ce peut être une initiation pour ceux qui ignorent qu’il existe une histoire officielle de la Bretagne, et une autre histoire, plus vraie. On prête à Napoléon Ier cette citation, probablement apocryphe :  » l’Histoire, telle qu’elle est écrite, est une série de mensonges. Mais il est de bon ton de faire semblant d’y croire « .

– A. REBILLON. Je lis aujourd’hui cette note très intéressante de A. REBILLON (voir ce nom), dans les Annales de Bretagne de 1914 (volume 30, n° 30-1, pages 234-240). Commentant les volumes que Barthélémy POCQUET a publiés, prenant la suite de LA BORDERIE après son décès (ne pas confondre avec son fils, l’érudit Pocquet du Haut Jussé), les phrases suivantes, qui vont faire comprendre que, sur de nombreux points, l’histoire de la Bretagne n’est pas encore écrite, mais que des recherches – et surtout des analyses nouvelles sont nécessaires, pour les raisons que j’ai maintes fois répétées :

 » ……..  (à suivre) « .

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