LE POUVOIR MAFIEUX FRANCAIS : Jacques CHIRAC DOIT ETRE JUGE. L’IMPUNITE DES POLITIQUES, CELA SUFFIT !

LE PROCES CHIRAC DOIT AVOIR LIEU, AVEC LUI, PAS SANS LUI : CELA SUFFIT ! (Article en cours de rédaction).

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LIRE : Mélennec, Le colloque du 14 avril 2003 au Sénat. Mélennec, affaire Aubry, Gayssot …

Le Monde, mercredi 23 juin 1999, page 9 : Des archives dévoilent comment François Mitterrand abusait des interventions individuelles. Article FONDAMENTAL, qui évite de faire d’autres lectures sur la manipulation de la Justice.

Sur Jacques CHIRAC : château de Bity, villa de la rue du Bac, la fortune des Chirac (l’express, 2001) …. liste interminable.

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Cet article, commencé le 5 septembre, a paru impitoyable à l’égard de l’ex-président de la République (française). Il était, à cette date, simplement prudent. Ce 11 septembre, éclate un scandale d’un ampleur exceptionnelle, mais qui reste en deçà de la réalité : cinq pays d’Afrique – la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Gabon, le Congo-Brazzaville, le Burkina-Faso sont ouvertement désignés comme ayant versé au personnage dont il est question ci-après, des sommes considérables – en espèces, bien sûr -, pour « financer » sa campagne électorale, en 2002. On attend que la justice soit saisie, qu’elle dise la vérité (il est permis de rêver), et combien de gros billets ont disparu au passage entre des mains avides, qui n’ont fait que cela durant leur vie : voler les autres et les tromper.

On peut maintenant, avec fermeté, demander à Martine AUBRY, qui stigmatise les riches, qui clame partout que la richesse nationale doit être partagée, combien d’espèces monétaires ont été englouties dans ses poches, au titre des « fonds » dits « secrets », volées au contribuables français, non déclarées à l’administration des finances, et NON IMPOSEES, du temps qu’elle a été ministre de 1991 à 1993, puis de 1997 à 2000. Jacques CHIRAC et elle passeront-ils leurs vacances dans les geôles de la République ? Seule l’admirable Justice de la République peut en décider.

J’ai souvent dit que les Bretons ont eu avec les Français au moins un malheur commun : d’avoir partagé avec eux, un chef d’Etat (ainsi l’a-t-on nommé, selon la coutume) nullissime, pendant DOUZE ANS (!), le plus mauvais depuis Hugues CAPET, c’est à dire depuis MILLE ANS. L’homme dont il s’agit ici, un tueur en politique, n’a rien vu, rien compris, rien fait, si ce n’est des erreurs dans l’analyse des situations, dans le traitement de presque toutes les grandes affaires de l’Etat – exception faite, sans doute, de n’avoir pas engagé la France dans la guerre criminelle d’IRAK – criminelle parce qu’ initiée et menée par les Etats Unis en violation des règles internationales élémentaires, sur la foi de mensonges qui méritent qu’un jour Georges BUSH soit traduit devant une cour pénale internationale. Ce qui est tout à fait possible, puisqu’il n’y a pas de prescription en matière de crimes contre l’humanité. De Chirac, Jérome MONOD rapporte ce jugement de Dominique de VILLEPIN :  » Ce type n’a rien dans le crâne; moi, je suis sa cervelle; c’est moi qui le guide « . Pour moi, je pense que ces phrases sont très indulgentes.

Nous avons dit, dans un article précédent (cf. Le statut du Président-duc de l’Etat libre de Bretagne), que le chef de l’Etat, au moins pendant la durée de ses fonctions, doit bénéficier, non pas d’une immunité quelconque, mais d’un régime particulier. Lorsque l’avion est en vol, s’il n’y a pas à bord de second pour remplacer le pilote, la sécurité des passagers postule que l’on doit attendre, avant de mettre sa responsabilité en cause, s’il a commis des fautes, que l’avion se soit posé sur le sol.

L’âge, surtout lorsqu’on a engagé la vie d’une Nation avec tant de médiocrité pendant si longtemps, n’est en aucun cas une excuse : c’est un prétexte. Combien sont-ils à avoir été mis en cause et jugés parce qu’ils se trouvaient parmi les vaincus ? Le Maréchal Pétain, au moment de son procès, en juillet 1945, avait 89 ans;  Maurice PAPON, né en 1910, avait, au moment de sa condamnation, en 1998, 88 ans !

Jacques CHIRAC a traîné un nombre impressionnant de casseroles derrière lui, judiciairement parlant. Ce brave homme, tout comme ce bon M. Mitterand, était, constitutionnellement, le garant de la Justice. Quelle sinistre plaisanterie ! On a cité son nom dans maintes affaires, sans jamais pouvoir le « pincer », ce que tous les honnêtes citoyens ont ardemment souhaité : les lycées de l’Ile de France; les chargés de mission de la mairie de Paris; les « frais de bouche » de la mairie de Paris; les billets d’avion payés dans une agence de Neuilly, sous de faux noms, destinés audit Chirac, à sa femme, à sa fille (2 400 000 F ); les HLM de Paris; l’affaire de l’hotel particulier de la rue du bac, loué par le couple Chirac; l’achat du château de Bily par lesdits consorts, avec l’achat concomitant d’un terrain mitoyen de 5 hectares par cette autre héroïne de la République, Claude POMPIDOU; l’affaire CLEARSREAM…. Si je me souviens bien, les consorts CHIRAC ont acheté, en espèces sonnantes, en Iran, des tapis pour (400 000 francs), avec…leurs économies.

Il me revient une affaire tout à fait singulière, dans laquelle j’ai joué le rôle d’un témoin actif (oh combien !) : celle des espèces versées par les candidats à l’examen médical d’aptitude au guichet du service des permis de conduire – les chèques n’étaient pas acceptés ! – et transportées à la Mairie de Paris pendant … 30 ans, à hauteur des 25 pour cent des recettes annuelles, ne figurant sur aucune comptabilité (75 pour cent étaient reversés aux médecins examinateurs, en rémunération, au noir, de leurs prestations); j’avais donné avis au procureur de Paris de cette singulière « ponction », pour qu’il se transporte sur les lieux (je préciserai tout cela, lorsque j’aurai pu consulter mes archives, et publierai cette lettre, avec le nom de son destinataire). Le Procureur, en possession, par ailleurs, d’une plainte officielle, rédigée par mes soins, dans la sinistre affaire des emplois au noir de l’Etat, avisé, n’a pas bougé …

J’ai eu l’occasion, au cours de mes fonctions, particulièrement en qualité de membre de deux juridictions (de 1984 à 1992), de confident de magistrats grands et moins grands, de consultant et d’expert consulté par les pouvoirs publics, plus encore de plaideur ayant mis en cause la responsabilité de l’Etat et de deux ministres en exercice au moins (voir : affaire Mélennec, Aubry, Gayssot …)…. de démonter pièce par pièce toute la mécanique infernale par laquelle les privilégiés du temps ont dressé des barrières infranchissables pour empêcher la Justice d’être administrée. Ces derniers jours, la télévision française se réveille, et déballe tout cela.

L’exemplarité de ce procès, s’il a enfin lieu, après tant d’espoirs déçus chez les citoyens, sera considérable, SI LES DEBATS SONT MENES, ENFIN, d’une manière HONNÊTE. La présence de Jacques CHIRAC au palais de justice est symboliquement indispensable. Qu’il franchisse la porte en titubant est sans importance, au contraire : son état actuel n’est pas pire qu’a été son absolue cécité politique durant la longue période pendant laquelle il a fallu le supporter : il faut que les Français et les Bretons voient cet homme tel qu’il est. Comme le dit un bloggeur, définissant Jacques CHIRAC : intelligence politique : ZERO; vision politique : ZERO; actions réalisées en faveur de son pays : ZERO; bilan de son action : ZERO; c’est très exactement cela : UN ZERO ABSOLU.

Dire que la réputation du professeur LYON-CAEN est suffisante pour décrire l’état de santé de l’ex-président, en vue de l’empêcher, une fois de plus, de s’asseoir sur le banc d’infamie, est un SCANDALE, quelles que soient les compétences de ce praticien. Ce médecin a établi un certificat privé : je le dis tout NET : je n’accorde AUCUN CREDIT à cette sorte de document. En se contentant de ce texte, sans tenter même d’en contrôler la véracité la « justice » (exprimons les choses ainsi), a COMMIS UNE FAUTE GRAVE. La règle – absolue – dans une hypothèse de cette nature, est de nommer un collège d’experts judiciaires, inscrits sur les listes officielles, soigneusement choisis en fonction de leur probité. Encore n’est-ce qu’une garantie très relative, la probité des experts étant fort élastique selon les cas. J’ai souvent vu la partialité systématique de certains d’entre eux, en faveur des médecins dont la responsabilité était judiciairement mise en cause, notamment : je pense savoir de quoi je parle, car ma première désignation en qualité d’expert par les tribunaux (Soissons, Cherbourg, Senlis, Bonneville), date de …. 1969 !

S’il advenait qu’enfin ce procès ait lieu dans les règles, tous ceux qui sont susceptibles d’être un jour traduits en justice, et qui ont occupé les mêmes fonctions que Jacques CHIRAC, pourront prendre conscience, s’ils ont commis des crimes et des délits, ce qui va leur arriver. Enfin !

Le 4 octobre 2011, Gaston FLOSSE, l’ex homme fort de la Polynésie, ami cher de Jacques CHIRAC, a été condamné par le tribunal correctionnel de Papeete, à QUATRE ANNEES DE PRISON FERME, et à 83 800 euros d’amende pour avoir mis en place et profité d’un vaste système d’emplois fictifs. Il est privé pendant cinq ans de ses droits civiques, civils et familiaux. La justice avance, donc (Le Monde, 6 octobre, page 13).

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