MAIS QUE FONT DONC DES FRANCAIS DANS LES FONCTIONS DE « PREFETS » EN BRETAGNE ? ? ?

RENTREZ CHEZ VOUS, MESSIEURS LES PREFETS : EN BRETAGNE, vous êtes EN TERRE ETRANGERE : VOUS N’ÊTES PAS CHEZ VOUS, VOUS N’Y ÊTES PAS SOUHAITES.

 

Le château ducal de Nantes, symbole orgueilleux de notre indépendance avant les invasions honteuses des hordes françaises.

TOUS LES GOUVERNEMENTS ONT EU PEUR DE LA BRETAGNE; II N’Y A AUCUNE DEMOCRATIE EN FRANCE NI EN BRETAGNE.

Les « politiques  » bretons – ce qu’on dénomme tels – sont des marionnettes : comme en Sicile, leur Maître, de Paris, tire les ficelles de ces pantins désarticulés, et les fait danser. A volonté. On les nourrit d’avoine, de foin, quelques rubans à leur boutonnière, et hop ! UNE, DEUX, UNE, DEUX, UNE, DEUX, etc. Les voila en route, au pas cadencé. Terrifiant, vrai, hélas !

Voila des années que nous l’écrivons dans ces colonnes, voila des dizaines d’années que nous le savons : enfin, on peut parler librement.

Vous, Bretons qui lisez cette chronique, VOUS MERITEZ CELA, car c’est VOUS qui votez pour eux. Ce sont vos divisions, votre incapacité à vous unir, qui sont la cause principale de notre situation depuis tant de siècles.

Les Bretons d’avant 1789, se sont toujours résolument opposés à la nomination de gouverneurs français en Bretagne, dont ils ne voulaient en aucun cas, pas plus qu’ils ne voulurent des armées déversées sur leur pays à partir de 1487 à 1491, pas plus qu’ils ne voulurent d’un roi de France pour souverain..

On se souvient (relire notre chronique sur les massacres perpétrés en Bretagne par les armées du roi au cours de la révolte dite du papier timbré), que lors du soulèvement de Rennes, en 1675, le duc de Chaulnes, gauleiter imposé en 1670 en Bretagne par la France prédatrice, fut agoni d’injures – dont la plus aimable fut de l’appeler de sa vraie qualité de  » gros cochon » -,  tandis que madame son épouse recevait en cadeau dans son carrosse un chat crevé, châtiment à dire vrai très doux, pour une personne qui, comme son mari recevait des pots de vin considérables, prélevés sur les deniers bretons. Si l’on en croit la marquise de Sévigné et notre historien national Arthur de La Borderie, une partie au moins des Bretons massacrés par ordre de ce gouverneur, le furent par basse vengeance pour ces affronts mérités (La BORDERIE, La révolte du papier timbré, Paris, 1975, collection 10/18, page 129). La France a toujours fait peu de cas de notre sang. C’est une chose accablante que de rappeler cet acte barbare de vengeance privée, perpétré par ce Français sur des Bretons. Ce qui ne surprend personne, puisque nos contentieux avec la France remontent au sixième siècle, et que nous savons de quoi ce pays est capable.

La monarchie louis-quatorzième dut attendre UN SIECLE ET DEMI après l’annexion honteuse de 1532 pour pouvoir imposer un Intendant en Bretagne (plus précisément : 1689), alors que toutes les provinces du pays voisin ( celles du royaume de France, la Bretagne, rappelons-le, ayant toujours été considérée comme  » Province étrangère « , jusqu’en 1789; voir Google, en tapant : fichier, carte des traités 1732) étaient pourvues depuis longtemps de ce que l’on dénomme aujourd’hui des  » super-préfets « , véritables  » vice-rois  » dans leurs généralités (Fr. OLIVIERMARTIN, Histoire du droit français, Paris, éditions du CNRS, 1992, 1995, 2005, pages 569 et suivantes. P.C. TIMBAL et André CASTALDO, Paris, Précis Dalloz, 1993, pages 320 et suivantes).

Les Bretons s’opposèrent avec la plus extrême fermeté, à la nomination, chez eux, de cette sorte de personnages, venus du pays honni; une première tentative, en 1647, se termina mal pour le sieur de Méjussaume, un breton très lié avec avec le pouvoir royal – un  » collabo « , selon notre terminologie actuelle -, et pour la monarchie étrangère : le parlement de Bretagne lui interdit de prendre la qualité d’Intendant, l’obligea à se désister de son titre, puis de ses fonctions, enfin fit révoquer sa nomination par la monarchie française étrangère (Marcel PLANIOL, tome 5, page 51).

C’est en 1689, les Bretons ayant été massacrés en 1675 par milliers par les troupes françaises, à la suite de la révolte – oh combien légitime – du  » papier timbré – contre les impôts iniques imposés par la France d’une manière totalement illégale, dans le but de financer ses dépenses somptuaires, et la guerre injuste menée contre la Hollande en 1672, le Parlement de Rennes ayant été exilé à Vannes, qu’il fallut accepter cette institution, faute de posséder des troupes pour les refouler de là ou ils venaient (LA BORDERIE, tome 6, page 537. Pomereu, premier intendant, est remplacé par Béchameil de Nointel, qui reste en fonctions de 1692 à 1705).

Jamais la Bretagne n’aurait accepté cette offense si, comme du temps de nos Ducs, elle avait pu jeter à la rivière, bastonner d’abondance, voire menacer de faire passer de vie à trépas les fonctionnaires français qui osaient, sans autorisation de notre gouvernement souverain, franchir nos frontières, pour les polluer de leur présence (Marcel PLANIOL, tome 3, pages …; Laurence MOAL, L’étranger en Bretagne au Moyen Age, pages 285, 286, 287 …).

Les gouverneurs français, comme les intendants, furent honnis, comme tout ce qui est imposé, depuis que le monde existe, par les pays occupants : cette loi est universelle, même nos brillants universitaires devraient la connaître; mais ils font la bête, sans difficulté aucune, d’ailleurs, car nul ne peut échapper à sa nature profonde, quelqu’effort que l’on fasse pour tenter de donner le change.

A la veille de la  » révolution  » de 1789, les Bretons ayant, à force d’obstination et de résistance féroce, reconquis une grande partie de leurs prérogatives, les Intendants, méprisés depuis l’origine, sont réduits à rien. Ils sont quasi inexistants, on ne les voit plus, ils s’abstiennent de paraître et d’agir, ils se cachent presque. Les Etats de Bretagne ont créé – et imposé – une  » Commission intermédiaire  » qui est devenue, peu à peu, un agent indépendant du pouvoir royal (Armand REBILLON, Les Etats de Bretagne de 1661 à 1789, Paris 1932, Editions Picard, pages 461 à 513). Le pouvoir de Versailles a dû abandonner de nombreuses compétences aux Etats de Bretagne; la commission intermédiaire des Etats est l’instrument d’une autonomie pleine et entière, dans les domaines que le pouvoir central a renoncé, par force, à administrer  (Sur cette époque, lire, entre autres, l’excellent ouvrage, très documenté, de Jean QUENIART, professeur à l’Université Rennes 2, Editions Ouest-France, 2004, en particulier les pages …..).

Contrairement à ce qu’on a appris aux jeunes Bretons à l’école, la Bretagne pré-révolutionnaire, en 1788 et en 1789, ne tourne absolument pas les yeux vers la France, dont elle n’a récolté que des malheurs, et QU’ELLE MEPRISE, fondamentalement, mais vers elle-même, dont les ressources combattives restent considérables. Les Bretons de cette époque sont admirables dans leur intransigeance à l’égard de l’Etat oppresseur : va-t-on, enfin, être débarrassé des Français ???

Voila ce que furent les Intendants, les prédécesseurs de nos modernes  » préfets  » : des corps étrangers, résolument non désirés dans notre Pays, imposés par le gouvernement étranger de Versailles, et dont on espérait bien se défaire. Le dernier Intendant français, Bertrand de MOLLEVILLE ( …) fut particulièrement malmené par les Bretons (Henri FREVILLE, L’intendance de Bretagne (1689-1790), Rennes, Editions Pilhon, 1953, tome 3, pages 129 et suivantes. Jean QUENIART, ouvrage cité plus haut).

La barbarie de la révolution française, dite  » des droits de l’homme « , fait que les Intendants d’ancien régime sont encore là. Seul leur titre est changé. La France, dont les malversations et les crimes contre l’humanité, à Nantes et dans le département de Loire Atlantique, en 1793 et en 1794, sont aujourd’hui connus dans le monde entier, malgré le silence sépulcral de nos prétendus « élus », est aussi toujours là. Pour combien de temps ?

1789 est désormais désignée comme l’année de la Shoah bretonne.

N’est-il pas scandaleux que la France ne nomme dans ces fonctions que des français, témoignage du régime colonial imposé à notre Pays ? Et que des  » députés « , des  » sénateurs « , des  » conseillers régionaux « , pour notre honte, acceptent cela, sans jamais émettre la moindre protestation ?

Tous les auteurs (sauf les marxistes de l’Université bretonne, pour qui l’histoire commence en 1789), sont d’accord sur un point : sous les rois de France, quelque pesante que fut la tutelle qu’ils exerçaient sur la Bretagne, il y avait au moins une faculté de discussion. La Bretagne entretenait à Versailles des  » députés en cour « , qui représentaient les intérêts bretons, afin d’obtenir la suppression de certains impôts abusifs, de faire rapporter des mesures illégales, de présenter des  » remontrances « , parfois d’un extrême dureté (dans le fond, sinon dans la forme, toujours respectueuse) (Sur ce point, consulter : Marcel PLANIOL ……. Pour le royaume de France, en général : Fr. OLIVIER-MARTIN, Histoire du droit français, Paris, 2005, pages 397 et suivantes)…

(Je me promets, depuis longtemps, de vous livrer quelques unes de ces remontrances, colligées par A. LE MOY, dans son remarquable ouvrage : Remontrances du Parlement de Bretagne au XVIIIème siècle, Paris, Librairie H. Champion, 1909). Vous serez stupéfaits, et fiers tout à la fois, des propos que nos députés et magistrats étaient capables de tenir au pouvoir français de Versailles. La « spécificité » bretonne était reconnue, absolument, et nul ne nous fit querelle  – si ce n’est quelques scribouilleurs français comme l’abbé VERTOT, voir ce nom -, de revendiquer HAUTEMENT nos antécédents, notre magnifique Histoire nationale, ET NOTRE QUALITE DE NATION.

Avec quelle émotion vous allez pouvoir lire les textes recueillis par Loeiz Le Bec, sous le titre  » Protestations adressées au roi et au public « , par monsieur de BOTHEREL, Procureur Général des Etats de Bretagne : en 1789, avant le cataclysme de la révolution dite des droits de l’homme, les Bretons N’ONT JAMAIS CESSE D’ÊTRE UNE NATION, il n’est question pour PERSONNE de prétendre le contraire, pas davantage de contester ses droits sacrés ….(Editions AN HERE, Ar Relecq Kerhuon, 2000)

(Quelques extraits du célèbre discours du comte de BOTHEREL sont reproduits dans le mémoire de DEA de Louis MELENNEC, publié sur la toile).

La  » Révolution « , au nom des prétendus droits de l’homme, a détruit tout cela, en même temps que massacré notre Dignité d’hommes (Voir la terrifiante chronique de Louis MELENNEC, dans le blog, sur la  » ploukisation  » monstrueuse des Bretons par la France, à partir de 1792, ainsi que le  » bêtisier  » publié par l’Agence Bretagne Presse, et par le site de Jean-Pierre Le Mat, et surtout par le LIVRE BREIZH, publié sur le site Yann Fouéré Actualités, republié en 2014, sous le titre Le livre bleu de la Bretagne, refusé par tous les éditeurs « bretons », mais qui a connu un succès colossal sur Internet).

Le pire : vos enseignants universitaires (ceux que j’appelle  » LES HONORABLES « , par dérision), vous ont trompés, jusqu’à ces toutes dernières années, en vous faisant accroire, dans vos jeunes années, que la France a ouvert une ère de Lumière et de Liberté, grâce aux monstrueux assassinats et destructions de l’année 1789 et des années qui ont suivi. On vous a fait accroire aussi que  » l’intégration  » de la Bretagne dans le France s’est faite d’une manière harmonieuse, pacifique et désirée, LA OU IL N’Y A EU QUE CONFLITS, CONTENTIEUX ET OPPOSITIONS FAROUCHES, et surtout, bien pire, humiliation de ce peuple extrêmement fier et sensible, qui en conserve les traces indélébiles. C’est à vous, maintenant, qu’il appartient d’exiger qu’ils rétablissent la vérité.

NOTA. Lorsque j’utilise le terme  » collabo « , rien ne vous interdit de penser, outre vos « députés » et « sénateurs », à madame M., qui apporte régulièrement son concours à des actions anti-bretonnes – comme le quotidien l’IMMONDE, , applaudi par l’hyperdémocrate Mélenchon, qui apprécient fort cette collaboration -, même si ses  » publications  » politiques sont d’un niveau plus que médiocre. En quelques années, le terme  » collabo  » a radicalement changé de signification, par l’usage qu’en font nos jeunes, en tout cas.  Si vous adoptez cette terminologie, vous aussi, je ne vous ferai aucun procès, n’étant pas entièrement étranger à cette évolution. Pensez à ce livre dans lequel l’auteur(e), relayée par les grands médias français, dévide avec médiocrité de petites histoires minables, enfilées comme des perles fausses, chacune sans intérêt : une poisse, à supprimer, à jeter à la poubelle pour ne plus y revenir, par le mortel ennui et la sottise qui s’en exhalent, pire encore : l’ignorance totale de notre histoire nationale, qui commence avant Jésus-Christ, et qui ne résume en aucun cas à l’intermède 1940-1945, intermède d’ailleurs très grossièrement falsifié par cette bien pauvre écrivaine.

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La Bretagne n’avait aucun besoin de la France pour instaurer des institutions respectueuses des individus. Nous avons dit ailleurs qu’elle possédait déjà, sous ses Ducs, avant les invasions françaises, une monarchie constitutionnelle, que ses lois et ses impôts étaient votés par le  » PARLEMENT GENERAL DE BRETAIGNE « , que le gouvernement ducal n’avait aucun droit ni aucune possibilité de prélever des impôts non consentis par le Parlement, et que l’annexion par la France, en 1532, a fait reculer le pays, quant à ses Institutions, de PLUSIEURS SIECLES AU MOINS. Triste vérité pour la France, qui se croit encore le nombril du monde, voire de l’Univers, mais plus pour longtemps, car elle n’osera plus.

Il est donc FAUX que les Bretons, depuis longtemps convertis à la nécessité de réformes du gouvernement, au point d’adresser au roi étranger de Versailles des remontrances souvent extrêmement dures, aient rien attendu de la révolution venue de Paris, qui a fait tant de ravages. Les Institutions bretonnes ont été DETRUITES par la France, en 1789, contre la volonté générale du Pays; les « départements » nous été imposés, en 1790; le Comté de Nantes nous a été VOLE en 1941.

Messieurs les Préfets, qui avez l’honneur insigne de résider en Bretagne, sans aucune utilité pour nous, car les initiatives prises par Paris pour la Bretagne relèvent pour l’essentiel d’une gouvernance DESASTREUSE, dont votre pays, DANS SA TOTALITE, subit les effets,   maintenant que nous avons accès A NOTRE HISTOIRE, jugez de la métamorphose qui s’opère sous vos yeux dans le pays ou vous êtes en fonction. Croyez bien que dans nos têtes, rien n’a changé, et que plus vite nous auront repris la direction de nos affaires, conformément au droit des gens, du droit européen, du droit international, mieux cela sera. Votre qualité de français ne vous vaut  aucune haine de la part des Bretons, qui sont un peuple foncièrement pacifique. Quels que soient les crimes commis par la France en Bretagne, ils refuseront toujours de considérer que le peuple français – pas plus qu’aucun autre peuple – soit leur ennemi. Nous n’imiterons jamais votre exemple, d’avoir toujours été en guerre contre vos voisins pendant toute votre histoire, en particulier les Allemands, dont nous sommes, nous, si proches par nos qualités de travail, de sérieux, de respect d’autrui. Nous n’oublierons jamais que vous avez conditionné mentalement nos enfants à les haïr, pendant si longtemps, en se servant de l’école, et de vos doctrines nationalistes absurdes, et à les placer aux premières lignes de vos armées pour les combattre. Nous leur ferons un jour des excuses officielles : nous n’avions aucune raison de prendre fait et cause pour les raisons qui ont conduit votre pays à leur faire la guerre : les 200000 jeunes bretons morts sur les champs de bataille de 1914 à 1918, ne sont pas morts POUR LA FRANCE, MAIS A CAUSE DE LA FRANCE, parce qu’on les a utilisés là ou ils n’avaient rien à faire. Ces jeunes gens ont aussi tué des Allemands. Tout cela est un carnage dont les uns et les autres sont les victimes innocentes : c’est ce que nous pensons tous en Bretagne, nous avons maintenant le devoir de le dire haut et fort, à vous comme aux autres.

Nous sommes enfin LIBRES de nous exprimer, et de dire à la France qu’il est grand temps que le Droit International soit appliqué CHEZ NOUS : l’échéance est largement dépassée. Préparez vous à retourner chez vous.

Quel bonheur pour moi de pouvoir dire et écrire la vérité sur notre histoire ! Je sais que de nombreux lecteurs suivent et approuvent aujourd’hui mes travaux, et me l’écrivent, enfin. Que ceci vous donne l’envie de lire enfin ce qu’a été NOTRE histoire, puisque, j’en suis sûr, cela n’a pas été pour vous une préoccupation jusqu’à ce jour.

 

 

DOCTEUR LOUIS MELENNEC, historien, militant des droits de l’homme, breton depuis 2000 ans.

 

NOTA. Lorsque j’utilise le terme  » collabo « , rien ne vous interdit de penser aussitôt à madame N., qui apporte régulièrement son concours à des actions anti-bretonnes, qui apprécient fort cette collaboration, même si ses  » publications  » politiques sont d’un niveau plus que médiocre. En quelques années, le terme  » collabo  » a radicalement changé de signification, en Bretagne en tous cas.  Si vous le faites, je ne vous ferai aucun procès. Pensez à ce livre dans lequel l’auteur(e), relayée par les grands médias français, dévide avec médiocrité de petites histoires minables, enfilées comme des perles fausses, chacune sans intérêt : une poisse, à supprimer, à jeter à la poubelle pour ne plus y revenir, par le mortel ennui qui s’en exhale.

 

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LA FRANCE, PAYS CORROMPU, VIOLATRICE DES DROITS HUMAINS ELEMENTAIRES.

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Réjouissez vous : on annonce que le procureur de Nanterre est menacé d’être mis en examen !!! La France va être accusée, avant qu’il soit peu, D’AVOIR, en BRETAGNE et en VENDEE, en 1793 et en 1794, d’avoir commis des crimes INFINIMENT PLUS CRUELS QUE LES CRIMES NAZIS ET COMMUNISTES réunis.

L’éclaboussement du pays d’à côté (ar bro C’hall : traduisez : le pays étranger), est enfin arrivé. Il y a des années nous attendions cela ! Mieux : NOUS SAVIONS que cela était inéluctable.

Nul n’a été épargné : trois présidents de la République; plusieurs premiers ministres (Edouard Balladur, Jacques Chirac, Dominique de Villepin … ), une foultitude de ministres, des députés, des sénateurs, des maires, des élus de tous acabits …… Parmi les heureux lauréats distingués ces derniers jours par l’appareil judiciaire : Thierry GAUBERT, ex-conseiller de Nicolas SARKOSY, mis en examen; Nicolas BAZIRE, ex-directeur de la campagne d’Edouard BALLADUR; Brice HORTEFEUX est mis en cause … Jacques CHIRAC, éternel fuyard judiciaire, est en train, une fois de plus, d’échapper à la comparution au palais de justice.  Mais la presse, désormais, proclame les noms des procureurs et des magistrats qui se sont déshonorés en classant les affaires qui le concernent. Incroyable mais vrai : SUR ORDRE DE L’ETAT, les procureurs de Paris …. viennent de plaider en sa faveur !!! Selon eux, il n’y a pas eu d’emplois fictifs, mais seulement …. des emplois flexibles !!!  Ce  début est très prometteur. Mais il y aura une suite. Et pas seulement pour Jacques CHIRAC.

TOUS LES BRETONS savent maintenant ce qu’est la France : un pays CORROMPU, qui sue la corruption par tous ses orifices, résolument non démocratique, dans lequel le pouvoir est confisqué par deux ou trois clans, qui déversent leurs faveurs sur leurs clientèles. Une corruption malodorante affecte tous les étages de l’Etat, de bas en haut, mais surtout le haut plutôt que le bas, car la France d’en bas compte une quantité de braves gens, celle d’en haut, fort peu.

Un pays dans lequel la Justice, à laquelle les Bretons aspirent tant, comme faisant intrinsèquement partie de leur psychologie – même si, je le répèterai sans jamais me lasser, les Français sont infiniment plus ouverts et plus aptes au dialogue que nos compatriotes  –  manipulée d’en haut, est littéralement  » bouclée  » par ceux qui ont reçu mission de s’en porter las garants, de la défendre, en vertu du mandat qui leur a été confié par le vote populaire. Au moment ou nous écrivons, fait sans précédent depuis que la cinquième république a été instaurée,  QUATORZE PROCUREURS GENERAUX (sur trente cinq), vont être remplacés; en France, si le Conseil supérieur de la magistrature a la faculté d’émettre un avis sur les nominations, celles-ci sont A LA DISCRETION DU SEUL GOUVERNEMENT. Les affaires WOERTH-BETTENCOURT sont désormais instruites, non à Paris, mais à Bordeaux. Qui va être le nouveau procureur général de Bordeaux ???

Un pays qui ment, qui trompe constamment.

Voici une accusation terrible, que j’assume ENTIEREMENT : les Bretons n’ont jamais cessé d’être trompés, floués, volés, malmenés de toutes les manières depuis depuis les invasions scandaleuses de 1488 et de 1491. Sauf durant l’interlude durant lequel Anne de BRETAGNE, de 1498 à 1514 a repris en mains – avec une fermeté exemplaire -, les commandes du Pays.

Qu’on ne vienne plus JAMAIS nous dire que la Bretagne a  » sollicité  » sa  » réunion  » avec la France, que les deux pays  » s’aimant d’amour tendre « , étaient inéluctablement destinés à tomber dans les bras l’un de l’autre – comme a osé l’affirmer Emile GABORY, pourtant excellent historien (Anne de Bretagne, duchesse et reine, Paris, Librairie Plon, 1941, pages II à IX, et pages 280 à 282), et Barthélémy POCQUET, successeur de LA BORDERIE dans la rédaction de sa monumentale Histoire de Bretagne.

Ce ne sont pas des fables, mais des mensonges, dont le déshonneur rejaillit sur nous tous.

Louis MELENNEC, breton.

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