CE QUE SERA LA JUSTICE DE LA FUTURE BRETAGNE SOUVERAINE . LA JUSTICE AMERICAINE : UN MESSAGE FORT POUR LA BRETAGNE .

 » Vae caecis ducentibus, vae caecis sequentibus »

 » Malheur aux aveugles qui gouvernent, malédiction sur ceux qui les suivent  » (Augustin).

Les bretons, abusés par les mensonges qu’on déverse sur leur tête depuis la supercherie de 1789, et leur naïveté native, illustrent hélas, les premiers parmi d’autres peuples, ce vieil adage.

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I / UN MESSAGE FORT NOUS PARVIENT DES ETATS-UNIS. L’AFFAIRE STRAUSS-KAHN :  LA JUSTICE DOIT ÊTRE LA MÊME POUR TOUS.

Cette affaire n’a étonné aucune des personnes informées à Paris. On savait  Dominique STRAUSS-KAHN fort porté sur la bagatelle, et d’autres choses encore. Un dérapage n’était pas programmé, mais faisait partie des possibilités. Certes pas en France, ou tout est encore (à peu près) tenu d’en haut. Madame Eva JOLY, dans ses ouvrages courageux a proclamé maintes et maintes fois que les politiques et les puissants sont à l »abri de la justice. Elle le sait par métier; je le sais par d’autres voies, la principale étant mon expérience de quarante ans, au contact des principales institutions du pays, fort peu ragoûtantes en vérité. Les choses ont toutefois avancé depuis 1990. Les condamnations définitives ont été rares jusqu’à ce jour. Elles vont devenir de plus en plus fréquentes.

On ne connaissait pas Dominique STRAUSS-KAHN comme un homme violent; il avait la réputation d’être un homme sinon habile, en tout cas prudent. Tous à Paris, lundi matin, ont été incrédules; beaucoup ont cru à un coup monté.

Les présomptions s’alourdissent, au fil des heures. Celà ne fait pas de lui un coupable, à ce stade de la procédure. La présomption d’innocence doit jouer à plein, à son bénéfice comme à celui de tous les autres citoyens. De plus, l »évolution des moeurs est telle que M. STRAUSS-KAHN, pour autant que ses comportements ne nuisaient et ne faisaient de mal à personne (ce dont on n’est plus vraiment assuré), ne regardaient que lui, et ses multiples partenaires, présumées consentantes jusqu’à aujourd’hui; même si, à l’audience de ce lundi, à New-York, le procureur a laissé clairement entendre que l’affaire qui mobilise aujourd’hui la presse du monde entier, pouvait comporter des faits analogues . (Une victime prétendue, qui n’a pas porté plainte, l’aurait comparé à un « Chimpanzé en rut », ce qui n’est sans doute pas aimable, même s’il est vrai qu’il est le contraire d’un prix de beauté, et qu’il n’ait pas provoqué la fuite de toutes celles qu’il a courtisées). Madame Chirac a reconnu publiquement, en toute simplicité – en quoi je l’approuve -, que « beaucoup de femmes ont tourné autour de mon mari ». Autre manière de dire qu’il en a « pratiqué » un grand nombre. J’ai entendu dire au secrétaire général de l’UDF – vous pardonnerez la trivialité du style – :  » Jacques CHIRAC baise à couilles rabattues, c’est la seule chose qui l’intéresse ». Les mauvaises langues chuchotent que ce n’était pas de la belle ouvrage …..

LA FUTURE CONSTITUTION BRETONNE DEVRA METTRE EN PLACE, non seulement des principes comme ceux affirmés par la « Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen », sur laquelle la France a construit l’ escroquerie mentale dont j’ai si souvent parlé, mais aussi – et surtout -, des instances qui assurent que ces principes sont EFFECTIFS, c’est à dire appliqués. ……… J’ai l’intention, lorsque j’aurai trouvé l’aide technique nécessaire, de greffersur Youtube et sur Daily motion deux émissions faites à radio courtoisie, l’une avec Claude REICHMAN, l’autre avec Olivier PICHON, sur un thème qui m’est particulièrement cher : les violations du droit par l’ETAT-BANDIT FRANCAIS.

C’EST UNE CHOSE D’AFFIRMER DE GRANDS PRINCIPES DANS LES LOIS, MÊMES CONSTITUTIONNELLES, c’est une autre chose de les appliquer …..

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II / CE QUE SERA LA JUSTICE BRETONNE, LORSQUE LE PAYS AURA RETROUVE SON INTEGRITE TERRITORIALE, ET SA TOTALE SOUVERAINETE.

(LES LIGNES QUI SUIVENT SONT EXTRAITES DES TRAVAUX PREPARATOIRES POUR L’ELABORATION DE LA CONSTITUTION DE L’ETAT LIBRE DE BRETAGNE).

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1 – Le droit judiciaire breton, le droit breton dans sa totalité seront en tous points conformes aux principes généraux du droit, tels que définis par les grandes conventions internationales, et les grandes déclarations des droits de l’homme. Notre rédaction sera de meilleure qualité, car nous possédons quelques juristes hors pair, qui seront capables de faire en sorte que celà soit.

2 – les grandes options et les grandes décisions dans l’Etat breton  devront être soumises à référendum populaire; il ne saurait être question de déléguer à de bas politiciens, comme c’est les cas en France, la définition de la nationalité, des grands principes de la justice, de la politique de l’immigration, la politique pénale, etc. Il n’est pas question de faire pression sur les Bretons pour adhérer ou pour ne pas adhérer à l’Europe, telle que définie par le mic-mac actuel. Cette décision leur appartient, à eux seuls, non à de quelconques « parlementaires » fantomatiques, pas davantage à ce que l’on dénomme des « ministres »: ils seront appeler à VOTER; leurs suffrages seuls décideront de leur sort. Pas question de les priver, s’ils sont assez nombreux pour signer une pétition pour qu’un référendum soit organisé, du droit de décider eux mêmes de leur destin.

3 – Un appareil judiciaire UNIQUE doit être institué. Il ne peut être question, en Bretagne, comme cela est le cas en France, d’instaurer des tribunaux dits « administratifs », dans lesquels l’Etat est jugé par ses propres juridictions, par les juges nommés par lui, dont il fait et défait les carrières, selon un droit  qu’il a sécrété dans ses bureaux, ridiculement dénommé « droit administratif »,  qui le privilégie, et lui permet d’imposer ses solutions dans la plupart des cas. La justice étant la même pour tous, tous seront jugés par les mêmes tribunaux, selon les mêmes procédures, selon le même droit.

4 – Un conseil supérieur de la justice, plural et pluriel doit être instauré, composé non pas seulement de magistrats, mais de citoyens appartenant aux différentes couches de la population. Ce Conseil aura droit d’avis sur les carrières des magistrats, et, dans certains cas, droit de veto.

5 – Les magistrats, les fonctionnaires, les politiques répondront de leurs fautes – DE TOUTES LEURS FAUTES – selon les mêmes principes généraux de la responsabilité, telle que définie par les principes généraux du droit et la loi bretonne, sauf nécessités impératives dictées par la continuité nécessaire du fonctionnement des Institutions. Les personnes concourant au fonctionnement de la justice ou de l’Etat seront frappées par des sanctions aggravées, au moins en cas de fautes manifestes.

6 – La procédure, véritable plaie en France, sera unifiée, allégée, rendue compréhensible par tous. Les conflits de compétence seront supprimés, puisque les mêmes chambres jugeront les mêmes types d’affaires, quelles que soient les parties en cause.

7 – L’Etat aura les mêmes droits que les citoyens – strictement les mêmes, rien de plus -, lors des procès en justice. Il n’y aura pas de « Procureurs de la république » en Bretagne, mais de simples avocats de l’Etat, qui ne disposeront d’aucun privilège lors des procédures, par rapport aux citoyens. Ils entreront dans les salles d’audience par la même porte que les autres citoyens, seront assis sur les mêmes bancs que les autres avocats, ne siègeront pas aux côtés des juges, ne participeront ni de près ni de loin aux délibérations des juges. La QUALITE DE MAGISTRAT LEUR SERA ENLEVEE, afin qu’il n’y ait aucune confusion quant à leur rôle réel. La future justice bretonne ne sera pas polluée par des directives données aux magistrats, comme cela est les cas en France, surtout pas par un vulgaire président de la République, fût-elle bretonne : comme on le sait, le ministère public, en France – les « procureurs », pour exprimer les choses simplement – est sous la subordination hiérarchique du ministre de la justice, c’est à dire, chaque fois que cela lui plaît, du Président de la République. Il est normal que tout Etat ait le droit et le devoir d’agir en justice, en cas de nécessité : mais il doit le faire par le canal des SES AVOCATS, en tous points pourvus des mêmes droits et des mêmes devoirs que ceux des citoyens, MAIS RIEN DE PLUS. Les Bretons ne tolèreront qu’une justice PROPRE.

8 – Le Médiateur de la République Bretonne aura droit de regard – dans des conditions strictes, définies par la loi – sur le fonctionnement de la justice. Il ne pourra être nommé par l’appareil politique seul, ni être un « fidèle » ou un client du Président de la république, ou du premier ministre. Sa nomination sera soumise à un examen approfondi et public par une large commission, composée de représentants des différentes composantes de la Nation, devant laquelle il exposera ce qu’il est, ce qu’il a fait, ce qu’il compte faire dans l’exercice de ses fonctions. Il disposera, en cas de faute manifeste des fonctionnaires, des magistrats, des politiques, du pouvoir de saisir les instances disciplinaires et les tribunaux compétents, et de soutenir devant ces instances ses arguments par les avocats de l’institution qu’il préside.

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LA BRETAGNE DOIT VISER A L’EXCELLENCE DANS TOUS LES DOMAINES. Si les Bretons s’unissent, s’ils comprennent enfin qu’ils doivent cesser de s’insulter parce que leurs options politiques sont différentes, s’ils comprennent enfin qu’ils DOIVENT IMPERATIVEMENT VOTER POUR LES CANDIDATS QUI PORTENT LEURS VALEURS, et qui sont les mieux placés, celà sera à portée de main.

La France a MENTI, outrageusement, quant au rôle qu’elle prétend avoir joué dans l’épanouissement des droits de l’homme. Elle n’a RIEN FAIT : comme ces minables  » résistants  » de la dernière heure – il y e eu de très nombreux en Bretagne, et des plus méprisables -, elle fut, depuis des siècles, précédée dans cette voie en Europe par l’Angleterre, la Hollande, bien d’autres Etats , qui ne sont pas encore identifiés clairement, elle a suivi, puis a exploité, sans scrupules, ce que d’autres ont découvert, énoncé et, enfin, appliqué.

J’ai recherché, avec patience, les dates auxquelles l’esclavage a été aboli, le droit de grève, le droit d’association, le droit de divorcer, le droit de vote accordé aux femmes ………. Le résultat est spectaculaire, péremptoire et sans appel : elle est bonne dernière des Etats occidentaux dans PRESQUE TOUS LES DOMAINES. Elle est l’un des Etats européens les plus condamnés par la Cour européenne des droits de l’homme. Marcel PLANIOL a écrit que le droit médiéval de la Bretagne contient en germe les droits de l’homme, ET QUE L’INTERVENTION BRUTALE DE LA MONARCHIE FRANCAISE A TOUT DETRUIT. Nous devons, lorsque nous rédigerons notre constitution, nous montrer exemplaires : nous le pouvons, nous possédons au moins quelques hommes et quelques femmes qui ont une morale stricte, le sens de l’intérêt général, et qu’aucune forme de pression ou de corruption ne fera fléchir.

Tous ces principes, qui relèvent de la morale universelle, ont été exposés, sans aucune forme de lassitude, pendant des années, notamment lors des nombreuses émissions organisées par Claude REICHMAN, sur le thème de la justice, et les rares médias ouverts aux dialogues de fond, et non de l’encartement ou l’obédience servile à tel parti politique, ou à tel intérêt matériel catégoriel : ni lui ni moi n’avons jamais eu, dans ces domaines pour lesquels nous avons vécu, peur de personne …………

(Pour mémoire : Lettre de Louis Mélennec au Médiateur de la République française. Et encore : Lumière 101 Claude Reichman reçoit Louis Mélennec).

Louis MELENNEC, docteur en droit.

(A suivre).

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