FRAPPER LES BRETONS, REDUIRE LA BRETAGNE DE 1532 A 1789 : DES ENFANTILLAGES, DANS L’ATTENTE DU GENOCIDE BRITO-VENDEEN DE 1793-1794, non encore reconnu par la France, qui accuse la Turquie d’avoir génocidé les Arméniens.
(Extraits de la troisième édition du livre bleu de la Bretagne, actuellement en préparation).
Ces extraits sont dédiés à M. Bernard Poignant, conseiller personnel de M. François Hollande, qui a écrit que la Bretagne a été rattachée à la France par … Anne de Bretagne, en 1532, soit dix sept ans après sa mort, et à madame Appéré, maire de Rennes, qui ne sait rien de notre héroïne, qui sûrement va apprécier les moyens mis en œuvre par la France pour frapper sur les Bretons, avant la sanglante révolution des non-droits de l’homme, qui fera beaucoup mieux, et beaucoup plus fort.
L’INCROYABLE PANOPLIE DE LA FRANCE, « mère des Arts, des Armes et des Lois », POUR TENTER DE MATER LA BRETAGNE ET LES BRETONS, un pays et un peuple indomptables.
L’exposé savant et détaillé des auteurs plusieurs fois cités dans le présent ouvrage (Rébillon, Le Moy, Carré, Fréville .. , ainsi que Quéniart, notre contemporain, voir ci-après) apprend au lecteur étonné, sinon stupéfait – contrairement à ce qu’enseigne l’université bretonne -, non seulement que l’hostilité des Bretons à l’égard de la France, qui s’est introduite comme un voleur dans le pays, est intacte, mais qu’elle est devenue féroce au fil des générations. Tous les auteurs reconnaissent qu’ils appartiennent à un autre univers que les provinces françaises, cet « univers » n’étant rien d’autre que l’appartenance à une nation antique, antagoniste de la nation française, c’est à dire pourvue d’un sentiment national extrêmement puissant. La Bretagne, contrairement à la France, est une et indivisible, là où le pays voisin, comme le souligne un de ses premiers ministres, n’est qu’ « un agrégat de provinces désunies ».
Quelques insuffisants intellectuels – je pense à l’un d’eux, en particulier -, ont cru, dans leur incroyable ignorance – pouvoir écrire :
« Le traité franco-breton de 1532 a « marché » ; il faut donc de rétablir, et exiger sa mise en application ».
Il est impensable de lire des inepties pareilles : il n’y a jamais eu de traité juridiquement valide en 1532 entre la Bretagne et la France; le régime monarchique capétien, quoique beaucoup plus libéral que la dictature totalitaire issue de la révolution des non-droits de l’homme, a été un régime implacable, malgré sa relative capacité de dialogue avec les nations périphériques annexées.
La situation, de 1532, année de l’annexion de la Bretagne par François Ier, n’a cessé de se dégrader de génération en génération : les Français, en 1789, sont tout aussi détestés que lors des invasions de 1491. On n’aspire qu’à une chose : les chasser.
« Ils ne tendent qu’à l’indépendance », écrit le maréchal de Montesquiou, commandant en chef nommé par Versailles (cité par Queniart, page 54). Le pays occupant use de tous les moyens malhonnêtes à sa disposition, d’une manière répugnante, pour réduire les « têtes mal voulantes », et les oppositions qui se renouvellent sans cesse, comme une hydre à sept têtes, qu’il ne sert à rien de décapiter, car elles repoussent aussitôt.
Le « répertoire » de la France pour tenter de « tenir » les Bretons est incroyablement varié, et s’adapte aux circonstances.
La liste ci-après n’est donnée qu’à titre d’information, tant elle est riche. Pourtant, asseyez vous pour la lire, car la démocratie française ne vous apprend pas cela à l’école : massacres militaires (Saint – Aubin – du Cormier : 6000 soldats de notre armée nationale massacrés par les armées de Charles VIII), menaces, intimidation, révocations, suppression des fonctions dont vivent leurs titulaires, destitutions, confiscation des biens meubles et immeubles, achat des consciences, corruption, pots de vin, emprisonnements, nomination de français ou de collabos dans les fonctions importantes, exils répétés des opposants, dissolution des corps constitués, emprisonnement sans explication, par des lettres de cachet, exécutions capitales (dans l’affaire Pontcallec), interdiction faite à certains députés (jusqu’à plusieurs dizaines) de se présenter aux séances des Etats (notre Assemblée nationale), interdictions faites à certains magistrats de siéger au Parlement, enregistrements forcés des lois françaises, pour leur donner force obligatoire, alors que, selon le droit, le consentement des Etats et du Parlement est obligatoire, mise en recouvrement forcé des impôts imposés illégalement par le gouvernement de Versailles, refusés par les Etats et le Parlement de Bretagne …..
A plusieurs reprises, les magistrats bretons sont sommés de se rendre en corps à Paris pour se faire « laver la tête », et recevoir les ordres du roi de France (Planiol, tome 5, page 224), ce qui constitue une humiliation abominable (seuls nos lecteurs bretons patriotes comprennent ce que nous écrivons ici, car d’autres, aujourd’hui, se rendent à Paris pour toucher leurs sous) …
A tout cela s’ajoute la menace, très réelle, de nouveaux massacres en cas de soulèvement de la population. Dans l’affaire Poncallec, qui ne réunit pourtant que peu d’insurgés, la France envoie en Bretagne une véritable armée : QUINZE MILLE SOLDATS !!!
Les souvenirs des horreurs de 1675 sont dans tous les esprits : DIX MILLE SOLDATS sont déversés sur ce malheureux pays, coupable de s’être soulevé parce que Louis XIV, en guerre contre la Hollande, a « ponctionné » d’une manière illégale, à deux reprises, deux sommes énormes (deux millions de livres, deux fois). Les atrocités commises sont telles, que madame de Sévigné, qui séjourne alors dans sa propriété des Rochers, près de Rennes, stupéfaite des barbaries perpétrées par les armées françaises – aussi abominables que celles des islamistes radicaux d’aujourd’hui – évoque les malheurs de Jérusalem, et écrit, en substance : « les armées du roi se comportent comme en pays étranger », et encore : « on en pendit tellement, qu’il n’en resta plus à pendre ».
Ce n’est encore qu’un hors d’oeuvre, de maigres exemples des talents réels du futur pays des droits de l’homme. En 1793 -1794, la France commettra cet abominable génocide en Bretagne et en Vendée, qui est maintenant, grâce à internet, connu dans le monde entier. Comme le souligne Queniart (page 55), sous l’ancien régime, chaque grande famille a beaucoup à perdre d’un conflit durable avec la monarchie : le pays est donc solidement tenu, même si les individus concernés sont bretons irréductibles, et solidement anti-français.
La situation de la Bretagne actuelle n’est pas différente : beaucoup de Bretons, leur histoire enfin retrouvée, n’aspirent qu’à être débarrassés des Français. Le peuvent-ils ? Qui les en empêche ? Les Français ? Mais non : ceux là même qui ont fait échec à la réintégration de Nantes dans notre territoire national.
De 1532 à 1789, le rapport de force est très nettement en faveur de la France, c’est la clé, la seule, de la situation : les Bretons ne sont pas Français, ils ne veulent pas l’être. Pourtant, rien de cela ne les décourage, ils ne lâcheront jamais prise jusqu’à la fin de l’ancien régime, en 1789, époque à laquelle ils ont reconquis une véritable autonomie administrative, à force de résistance à l’arbitraire de la France.
Après 1789, comme nous le verrons plus tard, un véritable rouleau compresseur s’abat sur les Bretons; plusieurs dizaines de milliers de victimes innocentes sont massacrées en Bretagne, la langue nationale est anéantie, les cerveaux sont systématiquement lavés…. Tout cela produit les effets que l’on sait : la liquéfaction des esprits, c’est à dire la Bretagne actuelle. La surface des hémisphères cérébraux est devenue lisse comme un miroir, au point qu’on peut s’y contempler : la France lave plus blanc, c’est là le secret de son oeuvre civilisatrice.
(Cette étude sera complétée. Mais les Bretons savent-ils lire leur histoire?)
Fort peu de Bretons sont au courant de ce que j’écris ici. On met à leur disposition une documentation énorme, on leur donne les moyens de la lire, dans des ouvrages et des recueils d’archives : presqu’aucun ne lit, pour le bonheur du colonisateur. Que les menteurs et les fatigués génétiques se mettent au travail, comme je l’ai fait : on n’en meurt pas, la preuve. On trouve des complices, en quantité, pour accréditer ces mensonges, pour tirer parti de leur inertie ou de leur lâcheté.
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BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE.
La littérature sur le sujet est très abondante ….. mais comme toujours non exploitée par l’université de Bretagne, qui, négationniste, se tient strictement à l’écart de ces sujets, qui devraient, au contraire, constituer une priorité, dans l’intérêt des jeunes générations.
Les thèses négationnistes sont connues : la nation bretonne n’existe pas, le peuple breton de l’antiquité n’existe pas, la Bretagne n’existe pas, le sentiment national breton n’existe pas, la Bretagne n’a pas été envahie en 1491, l’Edit de 1532 a été librement conclu entre deux Etats libres et consentants …… etc. La Bretagne, en bref, est un fantôme, une construction de l’esprit, l’histoire relatée par des archives colossales est PURE INVENTION.
Pour rire : les négationnistes affectent de ne jamais citer les noms des historiens qui démontrent leurs erreurs. Le bon docteur est sur la liste des auteurs interdits. Peut-on tomber dans un ridicule aussi infantile ? C’est minable. On verra, ci-après, que des historiens, honnêtes, citent tous les livres, et ne pratiquent pas ce triste genre. Y compris les livres et articles de Alain Croix, dont la méconnaissance de l’histoire de la Bretagne ducale est absolue. Quel historien serais-je, quel sorte d’individu serais-je, si je ne lisais pas avec la plus grande attention, la plume en main, tous les écrits publiés sur les périodes et les faits que j’étudie ? A quel mépris je m’exposerai si j’agissais autrement ? Certains affrontent ce mépris, sans état d’âme. Par bonheur, plusieurs pays étrangers ont diffusé et analysé le Livre bleu de la Bretagne.
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BONVALLET Yves, Des contraventions au traité d’union entre la Bretagne et la France, de 1532 à 1715. Paris, 1942. Fondamental, jamais cité par les historiens négationnistes.
CARRE Henri, Essai sur le fonctionnement du Parlement de Bretagne après la ligue, 1590 – 1610, Paris 1888.
CROIX Alain, L’âge d’or de la Bretagne, Rennes, 1993, éditions Ouest – France. Voir, en particulier, pages 517 et suivantes, 532 et suivantes (interdictions de commercer avec l’étranger …)
EVAIN Brice, Deux héros … Ce mémoire, est cité ici comme ce que peut produire le négationnisme de l’histoire de Bretagne. Il a été inspiré par M. Gauthier AUBERT. Personne ne soutient que la conspiration de Pontcallec ait été un évènement brillant : mais elle est un symptôme, par l’appel à l’Espagne, même s’il est le fait d’une petite minorité, par la cruauté et l’injustice de l’exécution de la place du Bouffay, un témoin supplémentaire de la violence des conflits franco-bretons. Il eût été bénéfique d’orienter les travaux de M. EVAIN dans des directions utiles pour la Bretagne. Il a perdu beaucoup de temps, et M. AUBERT, en neutralisant son énergie dans une entreprise inutile, n’a apporté aucune contribution à l’histoire de la Bretagne. Mais les jeunes Bretons savent aujourd’hui qu’on les a trompés, et demandent des comptes à leurs ex-professeurs : comment a-t-on osé ?
FREVILLE Henri, L’intendance en Bretagne, Rennes, 1953, trois tomes, éditions Pilhon. Très complet, très compact, indigeste : un livre que presque personne n’a lu, par conséquent.
MELENNEC Louis, Le livre bleu de la Bretagne, 2014 (téléchargeable sur la toile).
MELENNEC Louis, nombreux articles sur la toile. Lire, en particulier : Mélennec 1532, Mélennec la colonisation de la Bretagne …
MELENNEC LOUIS, nombreux articles sur la falsification de l’histoire, et sur la manipulation des citoyens. Voir en particulier : mélennec colonialisme, esclavagisme ..
LEMOINE de la BORDERIE Arthur, Histoire de Bretagne, réimpression Mayenne, 1975, six tomes.
LE MOY A. Le Parlement de Bretagne et le pouvoir royal au 18ème siècle, Paris, 1909, éditions Champion, pages 3 et suivantes ….
PLANIOL Marcel, Histoire des institutions de la Bretagne, cinq volumes, Mayenne 1981 à 1984.
QUENIART Jean, La Bretagne au 18ème siècle, Rennes, 2004, éditions Ouest – France. Pages 53 (affaire Pontcallec)