BRETAGNE : ANNEXEE OU COLONISEE ? OU LES DEUX ???

CITATION A INSCRIRE EN LETTRES D’HORREUR DANS VOTRE HISTOIRE DE BRETAGNE : A NANTES ET EN LOIRE ATLANTIQUE, LA FRANCE A FAIT PIRE QUE LES TURCS EN ARMENIE  :
« Le Consul de Mossoul raconta qu’en venant de Mossoul à Alep, il avait, en plusieurs endroits de la route, vu tant de mains d’enfants coupées, qu’on aurait pu en paver la route ». (Foreign Office, Génocide des Arméniens, Livre Bleu, Lord Bryce, Témoignages (Toynbee).
Dans le débat sur la réintégration de Nantes dans notre territoire national, ni M.M. Le Drian, Ayrault, Lefur, Mollac, Urvoas, Poignant et autres, ni Marilyse Le Branchu, n’ont prononcé un seul mot sur les horreurs commises en Bretagne par la France des droits de l’homme, en 1793 et en 1794, bien pires que celles de Daesh. Pour humilier les Bretons, un mémorial pharaonique sur l’esclavage, pour la modique dépense de 9 millions d’euros, puisés dans vos poches,  a été construit à Nantes, Jean-Marc Ayrault étant maire. C’est à Alger, Tombouctou, Zanzibar, La Mecque, Istamboul, Le Caire, centres internationaux de la traite esclavagiste pendant des siècles, autrement plus actifs que Nantes, que ce mémorial aurait dû être construit : aucun « politique » breton ne vous l’a dit. M. Le Drian ? Demandez lui-donc ? On vous lave la tête, par des mensonges.
Pas un seul monument pour commémorer les abominations commises en Bretagne par les armées françaises de « La Liberté », en 1793 et en 1794.
Effrayant, n’est-ce pas ???
Mélennec 1987 Mélennec 1987 Mélennec ccc...
Vive la France des non-droits-de-l’homme ! Vivent nos vaillants et courageux politiques !
N’oubliez dans vos prières ni les experts, ni les contre-experts, sur-experts de Wikipédia, l’encyclopédie des erreurs : ils ne savent pas lire, et frelatent l’histoire de Bretagne, mais ils progressent, dit-on, à très petites enjambées, dans l’apprentissage de la lecture (chacun fait ce qu’il peut !). Ni M. Mélenchon, mon cher grand ami – et le vôtre -,  qui reçoit la présente.
RELIRE, et faire lire à vos enfants :
– Mélennec, Les armées françaises de la Liberté en Bretagne  : les nazis avant les nazis.
– Mélennec, Racisme anti-blanc, esclavage, colonialisme … (Lettre ouverte à Christiane Taubira).
– Mélennec mémorial de Nantes.
Puisque vos députés, vos sénateurs, vos professeurs se sont écrasés, et ne vous ont rien appris sur votre Histoire, c’est à vous d’être les enseignants de la Bretagne : apprenez à vos enfants les mensonges déversés sur nous par notre chère voisine, la France « l’inventeuse » auto-proclamée des Droits de l’Homme. Le livre Bleu de la Bretagne est maintenant diffusé par plus de trente sites internet : la Liberté est au bout du chemin.
LE BON DOCTEUR, historien de la Bretagne.
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Note importante. Vous savez que la France s’est rendue coupable d’un génocide au Cameroun, connu de certains journaux, mais strictement « contrôlé » par la censure française, comme le génocide breton et vendéen, jusqu’à ces derniers temps. (Taper dans Google : génocide du Cameroun). La Turquie suit avec attention les recherches sur les génocides français, et a mis plusieurs chercheurs sur ce problème, étant plus que fatiguée des leçons de morale de la France, professeur en colonisation, en conquêtes et en invasions indues, et en cruautés de toutes sortes dans ses colonies. La Bretagne passionne la Turquie : ne suivez pas mon regard ! Des photographies et cartes postales circulent sur la toile, où l’on voit les têtes noires coupées par les colonisateurs français au Cameroun : c’est horrible, c’est ce que fait Daesh en ce moment : voyez l’immense publicité que cela fait à la France, envahisseur colonial au Cameroun, et tout à la fois « inventeuse » des droits de l’homme !!!
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Extraits de l’interview publiée dans MEDIAF, le vendredi 21 août 2015, consacrée au génocide camerounais.
« On est choqué sur toute la période de ce dossier, par la violence démesurée, le décalage du rapport de forces, par la volonté perpétuelle d’éradication absolue, et le silence qui l’entoure ….
C’est une histoire taboue et méconnue des deux côtés, encore une fois, en France comme au Cameroun. Les jeunes collégiens et lycéens français apprennent eux aussi toujours qu’à l’exception de l’Indochine et de l’Algérie, la France, dans sa grandeur, a décolonisé pacifiquement en Afrique subsaharienne. Or le seul cas du Cameroun infirme cette thèse. »

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LES INCAPABLES DE PARIS RUINENT ET PILLENT LA BRETAGNE. IL FAUT RESOLUMENT S’EN DEBARRASSER. 
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UN LECTEUR DE LA BRETAGNE ANNEXEE ET COLONISEE ECRIT :
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C. Je souhaite bénéficier de votre arbitrage pour cette question de terminologie : annexion ou colonisation ? Ces deux termes sont-ils  synonymes ? Qu’en est-il pour la Bretagne ?
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L.M. Lorsqu’il s’agit d’un pays qui en annexe un autre, annexer signifie : s’emparer de … pour faire entrer dans … La Bretagne a bien été annexée en 1532 : par des moyens strictement non conformes au droit, usant de l’intimidation, de la violence physique et morale, de la peur, de la menace, de la corruption, la France s’est emparée de la Bretagne pour la faire entrer dans le royaume de France, et la transformer en ce qu’elle a dénommé « une province ». Au plan fiscal, il est vrai, la Bretagne a été considérée par la monarchie française, infiniment plus respectueuse pour nous que la « révolution des droits de l’homme », comme une « province réputée étrangère ». (pour les mécréants : taper dans Google : « Bretagne province étrangère »).

La colonisation est un processus plus lent et plus progressif. Voir mon article très complet, au terme de longues années de recherches : LA COLONISATION DE LA BRETAGNE PAR LA FRANCE :

https://www.google.fr/?gws_rd=ssl#safe=off&q=la+colonisation+de+la+bretagne+par+la+france

La Bretagne a bien été colonisée sous l’ancienne monarchie. Elle a à la fois été annexée, ET colonisée. Il n’y a donc pas de synonymie; les deux termes ne s’excluent nullement.

Mais cela n’était encore rien.

La Bretagne d’avant 1789, est largement autonome. Après la mort de Louis XIV, elle a peu à peu regagné des droits qu’elle avait perdus sous ce monarque autoritaire, qui accepte tout de même que les Bretons lui fassent des « remontrances ». La Bretagne des Droits de l’homme, elle,  a TOUT PERDU, y compris avant tout sa DIGNITE, réduite à l’état de quasi esclavage. Demandez à M.M. Le Drian et Poignant, accessoirement à M. Urvoas, tous trois professeurs agrégés. Surtout à M. Le Drian, qui fait la chasse aux drapeaux bretons, comme d’autres font la chasse aux papillons. Avec le concours de la maréchaussée française. Tapez dans Google : Le Drian drapeau breton. (Un Breton coupable de porter un drapeau national a même été blessé !).

La France des droits de l’homme a non seulement annexé la Bretagne – qui aurait dû redevenir totalement indépendante : voyez le discours magnifique de l’Abbé Maury, reproduit en partie dans mon mémoire de DEA (mélennec DEA) -, mais a mis en oeuvre une colonisation impitoyable, dans tous les domaines, réduisant ces pauvres Bretons à l’état d’ilotes, de zombies, d’ombres perdues et désemparées. Ces crimes obsèdent un certain nombre d’entre nous, comme la Shoah obsède les Juifs, qui se demandent chaque jour de leur vie : COMMENT ONT ILS OSE ???

 

C. J’ai toujours préféré utiliser le vilain terme de « colonisation » dans les discussions sur notre pays sans Etat; je trouve très dommageable pour la réputation française usurpée de « pays des droits de l’homme » de généraliser l’utilisation des termes « colonie », « colonisateur », « colonisation », qui sont nettement péjoratifs pour les « FFO » (Forces françaises d’occupation) qui ne nous traitent guère différemment des « braves indigènes » inoffensifs des siècles passés.

L.M. NON : ce fut bien pire. Entre autres choses : nous avons été ruinés, exploités, trainés dans la boue, humiliés. Notre économie a été massacrée  … Notre langue a été éradiquée, notre territoire national amputé, notre culture assassinée. Nous avons eu des massacres (1675), un génocide (1793-1794). Le pire, pour moi : LE LAVAGE DES CERVEAUX, les mensonges, l’hypocrisie. Et aujourd’hui que l’histoire est connue : LA TRAHISON DES ELUS, complices de ces abominations, par leur silence, pire : par leurs actes.
C. En bref, 2 questions simples se posent : qu’est-ce qui différencie le statut de la Bretagne actuelle de celui de l’Algérie des années 50 ou de toute autre ancienne colonie ?

L.M. A peu près rien quant au statut. L’Algérie a subi le même sort que la Bretagne. Toutefois, une différence essentielle :
– La Bretagne a été exploitée et  ruinée; elle a perdu une grande partie de sa jeunesse dans les guerres françaises;
– L’Algérie, même si la France y a commis des crimes, elle n’a pas fait que cela.
Elle a pacifié le pays, et éradiqué le commerce esclavagiste auquel il se livrait; elle l’a développé; elle lui a laissé une plus value importante  en partant, en 1962; invraisemblable sottise, elle lui a fait cadeau du Sahara, qui n’a jamais appartenu qu’à ses légitimes propriétaires (les Touaregs et autres populations). En 1962, elle a remis clés en mains aux Algériens un pays prospère, magnifique, le mieux équipé de toute l’Afrique. Aujourd’hui ruiné par la corruption de ses « dirigeants ».
Bref, il n’y a que du négatif pour la Bretagne. En Algérie, il a indiscutablement du négatif, mais beaucoup de positif.
Les imbéciles qui gouvernent la France passent leur temps à s’humilier devant l’Algérie, ignorant tout du bilan objectif de la colonisation de ce pays. Ils sont ignares, bêtes et méchants. Les Français subissent cette sottise incroyable, et en souffrent, et sont humiliés.
C. Que peut-on nous reprocher si nous nous proclamons officiellement « colonisés » ?
L.M. Officiellement ? Par QUI ? Par quoi ? Par les Bretons qui rampent sur le sol ? Par Le Branchu, grand premier prix de la trahison ? Par Le Drian, Lefur ? Appere ? Poignant ? Les maires de Brest et de Nantes ?
Ce sont les jeunes Bretons motivés, aujourd’hui très parties prenantes, qui vont nous libérer. Ils sont très actifs. Ils ont entrepris d’éduquer ceux qui ont refusé de le faire, et les ont trompés. L’un d’eux m’écrit : « Ce que vous nous avez apporté de plus fort, outre la connaissance de notre histoire, est ceci : « Vous devez en toute circonstance respecter le droit, CAR LE DROIT EST POUR VOUS. Il doit nécessairement triompher.Toute violence est exploitée contre vous par les gens d’en face; gardez vous de commettre l’erreur d’être violents ».
En effet, c’est par des moyens pacifiques que nous récupérerons nos droits nationaux et internationaux. L’issue ne fait aucun doute. Seule l’échéance est inconnue.
 
LE BON DOCTEUR, Breton depuis 2000 ans.
NB. Pour vous distraire, et nous faire rire, avez-vous sollicité l’expertise des « sçavants » de Wikipédia ?

LES LECTEURS REAGISSENT .

B. quelque part en savoie. Il est très important, en effet, de faire connaître aux Français comment la France « libératrice » a assassiné des Nations, plus antiques qu’elle.

LM. Réponse. Notre histoire est commune. Nous sommes tous – ALSACE, SAVOIE, NICE, BEARN, PAYS BASQUE, BRETAGNE, FLANDRE, CORSE – dans la même situation à l’égard de la France : envahis, annexés, colonisés. Au plan du droit international : en violation de nos droits sacrés; sans notre consentement, ce qui rend ces annexions juridiquement NULLES.

Nous ne sommes pas Français. Nous ne pouvons l’être. Pour faire admettre cette vérité élémentaire, Que d’obstacles, que d’injures ! Que de cons sur le chemin !

La France est le pays DES NON-DROITS DE L’HOMME. Notre stratégie doit être UNIQUE.
 Louis Mélennec. Je vous remercie pour ces renseignements. Je suis évidemment preneur de vos documents. Et je ne m’obstinerai pas, si j’avais tort, à le reconnaître. L’inverse serait grave pour tout le monde. Dans mes différentes carrières, je me suis toujours enrichi de mes prédécesseurs. Au point qu’on m’a attribué des idées que je n’avais fait, parfois, qu’amplifier et démontrer d’une manière plus rigoureuse qu’eux.
Mais aussi, j’ai toujours reconnu ce que je leur dois. Ainsi ai-je fait pour l’histoire de la Bretagne. Dès 1582, le grand juriste breton d’Argentré a osé parler ouvertement de l’annexion illégale de la Bretagne. Il en a payé le prix, fort, car la France malhonnête était mise devant ses crimes. Il est un de nos héros. Mais il est vrai que j’ai travaillé des années le sujet, bien au delà de ce qu’il savait, pour en révéler tous les détails sordides, et pour démontrer au moyen d’arguments irréfutables que ce fut bien une annexion, en aucun cas un traité. Le malheur est que des ignares (ceux de Wikipédia, par exemple, qui se doublent de malhonnêtes, allant jusqu’à supprimer des documents véridiques).
J’ai la plus grande sympathie pour les berbères d’Algérie, écrasés par la colonisation arabe. Je connais leur histoire. Leurs valeurs sont très proches des nôtres, voire identiques. Je les considère comme les Bretons d’Algérie; à l’inverse, ils nous considèrent comme les Berbères de l’hexagone, prisonniers comme eux d’une idéologie totalitaire. J’admire leur esprit de résistance, là ou l’on voit en Bretagne des querelles d’égos absurdes.
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BRETAGNE et BEARN . LE BEARN A ETE ANNEXE PAR LES MÊMES FRAUDES QUE LA BRETAGNE . DEUX NATIONS MILLENAIRES INTERDITES D’EXISTER PAR LES MEFAITS DES DERANGES MENTAUX DE PARIS.

CONFERENCE DU BON DOCTEUR MELENNEC EN BEARN : LE BEARN EST ENTRE DANS LA FRANCE PAR LA FORCE ET LE MENSONGE, sans y avoir jamais consenti.
LA BRETAGNE EST UNE ET INDIVISIBLE. LA FRANCE NE L’EST PAS : C’EST UN SALMIGONDIS, DONT LE MALHEUR EST D’ÊTRE GOUVERNEE PAR DES NULS ET DES CORROMPUS.
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Lire : Sud Ouest Mélennec.
 Chroniques à relire :
– Mélennec : fiscalité (par Google).
– Mélennec : Un état mafieux … (par Google).

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(Texte de présentation de la Conférence).
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Deux histoires identiques ? Assurément, pour le passé. Mais deux avenirs différents : le Béarn est définitivement assimilé, digéré par l’Etat colonial. La Bretagne, elle, se réveille : les jeunes Bretons ne veulent plus être gouvernés et pillés par des incompétents : ils préparent, lentement mais sûrement, la réapparition claironnante de leur pays sur la scène internationale : ici, la greffe n’a pas pris : on n’est pas devenu français :
https://www.youtube.com/watch?v=0d15HmDPmpY
L’assassinat d’une nation est l’un des pires crimes que les êtres humains puissent commettre. Tuer une nation, c’est assassiner une très vaste et très vieille famille, celle de tout un peuple partageant la même identité, la même culture, les mêmes valeurs, et la même foi dans cette identité depuis des siècles, souvent davantage. Les manoeuvres d’extirpation de cette identité des cerveaux triturés sont affreusement douloureuses, humiliantes, psychiatrisantes pendant des générations. Les Bretons en témoignent. Il n’est que de penser à l’oeuvre « civilisatrice » des Espagnols en Amérique centrale et en Amérique du sud, à l’oeuvre « civilisatrice » des colons anglais en Amérique du nord, à celle des Chinois au Tibet – tant admirée par le génie de l’humanité souffrante, M. Jean-Luc Mélenchon -, à celle des Français en Bretagne, à celle des députés et des sénateurs « bretons » que l’on sait. Dans ce genre particulier, pour réussir l’exploit, il faut y mettre une perversité singulière, qui relève de la pathologie mentale des nations. La France carnassière a fait preuve dans cette singulière espèce, de talents exceptionnels. S’il y avait une distribution des prix, ce pays autoproclamé « inventeur des droits de l’homme », serait parmi les champions du podium, aux côtés de la Turquie, de l’Espagne, de la Chine. Aujourd’hui, par bonheur, presque tout le monde est au courant. Exposant ces faits, à l’issue de son émission sur L’assassinat de la Bretagne (cf. Lumière 101, mélennec), le Corse Jean-Luc de Carbuccia a conclu : « Ces atrocités se paieront un jour ».
C’est bien : ces crimes auraient pu rester impunis.
Fallait-il moderniser l’ancienne France monarchique, l’adapter aux idées nouvelles, réunir les peuples dans un ensemble plus cohérent, répondre aux aspirations des nations de partager le pouvoir avec les organes centraux de la monarchie, supprimer les privilèges choquants, les injustices, les abus de pouvoir ? Tous le souhaitaient. La France a choisi le crime. Son idéologie est foncièrement totalitaire. Les moyens par lesquels elle l’a imposée, jusqu’à nos jours : l’hypocrisie, le mensonge, un immense lavage des cerveaux, que pratiquent encore, en les dissimulant, ceux qui, à la faveur de scrutins qui ne sont rien d’autre qu’autant de marchés captifs, en partagent ceux qui en tirent les bénéfices.
Tout le monde sait ce qu’a été la révolution de 1789 : raboteuse et unificatrice, elle a supprimé ce que l’on dénomme aujourd’hui, avec condescendance, les « particularismes locaux ».
Qui sait – qui le croira ? -, que le petit Béarn, avant d’être englouti par la France, comme la Bretagne, l’Alsace, la Savoie et Nice, a été un authentique Etat souverain, pourvu d’un gouvernement, d’une assemblée nationale, d’une législation, d’une justice propres ? Les recherches historiques de Louis Mélennec, ancien enseignant des facultés, avec bien d’autres travaux aujourd’hui nombreux, ont révélé aux milieux historiques et politiques incrédules, voire hostiles, que la France n’est pas UNE et INDIVISIBLE, comme on l’a enseigné dans les écoles jusqu`à ces dernières années, mais un conglomérat de provinces et d’authentiques nations, réunies par le forceps et le marteau, par un pouvoir parisien férocement jacobin, décidé à ranger toutes et tous sous les mêmes règles impératives, sous prétexte d’égalité, celle-ci n’étant pas une loi naturelle, loin s’en faut. Pas davantage que la liberté et la fraternité.

Ces histoires nationales des peuples qui entourent la France – en particulier de la Bretagne et de l’Alsace -, sont en train de renaître, à la faveur du « redécoupage » désordonné, incohérent et surtout  incompétent et foncièrement malhonnête, des « provinces » « françaises », qui mécontente d’autant plus qu’il a été décidé à Paris, par quelques personnes non informées des réalités historiques, et peu préoccupées des désirs réels des intéressés, qu’elles ont mission de servir, à l’exclusion de toute autre chose.

En 1789, la nation béarnaise a au moins mille ans d’existence. Férocement attachés à leur identité, les Béarnais – pas plus que les Bretons ou les Basques -,  ne veulent en aucun cas devenir des Français, ce qu’ils ne sont pas, la France étant pour eux un pays résolument étranger et ennemi. Ils sont fiers d’être ce qu’ils sont, ils ont vécu ensemble une belle histoire. De quel droit les détruire ? En deux coups de cuillère à pot, leur assemblée nationale (Les Etats de Béarn) sont supprimés, un département dont ils ne veulent pas est créé, ils sont pourvus d’un gouverneur français baptisé « préfet », leur nation millénaire est censée n’avoir jamais existé ! Personne n’est consulté, sûrement pas la population. La France des droits de l’homme a su organiser des plébiscites, mais n’a jamais consulté les populations sur leur sort. L’histoire du Béarn est scotomisée par Paris, et remplacée dans les écoles par une roman national unique, celui de la France castratrice, qui n’est en rien l’histoire des nations périphériques. La Bretagne, l’Alsace, le Pays Basque, la Savoie, Nice, la Corse, et, bien sûr, la Béarn sont engloutis autoritairement sans leur consentement dans la France, proclamée une et indivisible. Ce qu’elle n’est évidemment pas.

Qui peut mettre en cause la véracité de cette chose étonnante ? S’il y a doute, et si l’on veut des preuves irréfutables, qu’on veuille bien consulter les livres du regretté professeur Tucoo-Chala, l’historien incontesté du Béarn, en particulier le petit traité qu’il publia en 1970, dans la collection Que sais-je, aux Presses universitaires de France. Un demi-siècle déjà !

Et le remarquable ouvrage de M.M. Christian Desplat et Pierre Tucco-Chala, publié par les éditions Pyrémonde en 2007, intitulé « Histoire générale du Béarn souverain, des origines à Henri III de Navarre ». Admirablement écrit, dans une langue magnifique, ce livre très pensé, pendant de fort longues années, est l’oeuvre de deux universitaires d’envergure, tous deux anciens professeurs à l’université de Pau, peu suspects de complaisance à l’égard de la vérité.

 

Souverain,  indépendant, voila ce que fut l’Etat breton – comme l’Etat béarnais -,  jusqu’à son annexion par la France coloniale. Lorsqu’on songe que moins de cinq historiens bretons osent assumer publiquement cette réalité aujourd’hui aveuglante, quoique les preuves en soient surabondantes, et que beaucoup, terrorisés, se mettent à trembler comme des feuilles lorsqu’on prononce ces mots tabous devant eux, faut-il que la France ait accablé ce pauvre pays pour laisser derrière elle ce sillage de peur et d’effroi, là où il s’agit de la simple vérité historique ! Et faut-il que nous soyons malheureux de voir presque tous les députés et sénateurs « bretons » s’aplatir, se coucher sur le sol, comme des couleuvres, là où il est question de réintégrer Nantes et sa région dans notre territoire national, et de mettre fin à une comédie qui n’a que trop duré : La Bretagne est UNE et INDIVISIBLE, depuis le 9ème siècle. La France ne l’est certainement pas : cette affirmation est un slogan politique.  La France, partagée en dépit du bon sens par des incompétents en 2014, est un salmigondis absurde, les gens au pouvoir violant délibérément la souveraineté de ses habitants, seuls habilités à décider de leur sort.

(Lire et relire l’article précieux de Hélène Bekmezian, publié le 4 juin 2014 dans le journal le Monde : Petites histoires autour d’un grand marchandage. L’accès à cet article est sous « contrôle » démocratique, il tourne en ridicule le prétendu pouvoir de Paris et les bénéficiaires de ce découpage, les « copains » du régime; copiez le avant qu’il ne disparaisse : c’est une pièce accablante du dossier de l’étouffement des nations emprisonnées dans « l’hexagone », et qui servira).

Voici ce que fut capable de dire aux Français le syndic des Etats de Béarn au 17ème siècle, et jugez combien ils détestaient la France, pays étranger, qui tentait avec obstination de s’emparer depuis des siècles du pays Béarnais Souverain, comme elle le fit par les invasions de la Bretagne en 1491, puis par l’annexion honteuse de 1532 :

 » Cette petite nation de Béarn, cette poignée de gens … vous regardent, Français, d’un visage assuré, vous font la nique, et se maintiennent en terre souveraine, séparés de votre royaume, lèvent la crête, élèvent leurs sourcils, haussent leur corps et sortent des flancs de leur mère avec cette devise en leur front : LA LIBERTE OU LA MORT ! »

Ne croirait-on pas entendre en écho la devise de la Bretagne, de l’autre côté de « l’hexagone », qui reste le cri de ralliement de la jeunesse bretonne d’aujourd’hui :

« Plutôt la mort que la souillure ! » (Voir cette formule dans Internet).

En Bretagne, ce fut pire. En 1789, Le gouverneur civil mis en place par la France (l’Intendant) déclarant sa vie menacée, dut quitter nuitamment Rennes, pour aller se réfugier à la cour de Versailles, tant la France prédatrice était détestée. Voila ce que les Bretons savent aujourd’hui : avant la prétendue « révolution française », la Bretagne toute entière, bien loin de se jeter à corps perdu dans les bras de la France libératrice, n’aspirait qu’à la chasser chez elle l’ennemi honni.

Quiconque pourrait douter de la très forte identité béarnaise, et de l’attachement des Béarnais à leurs racines, est prié d’écouter le chant patriotique entonné par M. Jean Lassalle, député du Béarn, en pleine assemblée nationale française (Se canti, Se canto, Se canta),  là où nos députés « bretons », toute honte bue, dans leurs réunions publiques, donnent la chasse à notre drapeau national, avec le concours de la maréchaussée française. (Cherchez dans youtube : Jean Lassale est un héros en Béarn, Marilyse Lebranchu a été sacrée, elle, la plus grande traîtresse de la Bretagne pour 2014, Jean-Yves Le Drian, autre héros national a fait chasser le drapeau national de ses réunions).

Nul doute que la conférence du docteur Louis Mélennec, dont on peut lire Le Livre Bleu de la Bretagne, offert en téléchargement gratuit par plus de 20 sites internet, va créer la surprise. Il propose une version « alternative » de la version officielle française. (Tapez dans Google, pour y accéder, ces cinq mots : livre bleu de la Bretagne ; vous serez servi aussitôt). Cet historien, docteur en droit, ne propose rien d’autre que de remettre à l’endroit ce qui a été mis à l’envers par des historiens qui n’ont guère eu le loisir ni l’envie, par souci de leur carrière, au pays autoproclamé des droits de l’homme, de s’exprimer librement, jusqu’à une période très récente. Ce vaste mouvement de réécriture de l’histoire est universel : la France ne peut y échapper, car elle est déjà prisonnière de cette vérité recomposée.

La biographie de Louis Mélennec est lisible dans Internet en tapant dans la case Google ces deux mots :  mélennec wikipédia. L’obstination de cet historien breton à vouloir à tout prix faire connaître la vérité, irrite profondément les vieilles lunes et badernes, et les complices du système, qui s’acomodent du mensonge, et ne veulent en aucun cas que la lumière soit faite sur les impostures de l’histoire. On se demande à quoi répond cette appétence pathologique pour le mensonge, en dehors de la sottise, de l’ignorance, pire : du profit personnel dont on est gratifié en s’humiliant devant ceux qui vous fouettent  …

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LES LECTEURS ECRIVENT ….

– Une personne informée, résidant à Pau.  » Nous ne doutons pas que votre conférence va susciter la polémique. Nous nous en réjouissons : la vérité avance ainsi, pas en courbant l’échine ».
Réponse. Mes thèses ne sont plus révolutionnaires ! Elles l’ont été. Beaucoup d’historiens écrivent maintenant presque la même chose que moi. Même en Bretagne terrorisée par le discours insane diffusé par Paris, les jeunes s’activent. Bien sûr, comme dans la chanson, le premier qui a dit les choses, est oublié, après avoir été abondamment injurié et copié. J’ai l’habitude d’être en avance, et d’être copié.
L’Alsace se réveille, la Savoie aussi, les Niçois sont furieux d’avoir été roulés, etc. Les députés et les sénateurs se taisent : VOUS SAVEZ POURQUOI : question de soupe, qui est fort abondante et fort juteuse pour ceux qui acceptent de boire ce brouet.
J’ai invité François Bayrou, maire de Pau – qui ne répondra pas, l’ homme étant un « réaliste », pas du tout un idéaliste -, et Jean Lassalle, député qui, m’a-t-on dit,  … a chanté l’hymne national béarnais à l’Assemblée nationale. (Vérification faite : c’est exact; voyez Youtube; le plus réjouissant : la tronche vultueuse de Jean Louis Debré, président, qui éructe au « perchoir » : c’est à mourir de rire !).
Ma conférence abonde de citations béarnaises, qui ne sont pas tendres pour la France : donc, je n’invente RIEN, je dis la vérité, qui avance !
Par rapport aux nôtres, les historiens béarnais sont très courageux, ils n’ont pas leur langue dans leur poche. Les Bretons eux, ont PEUR de TOUT. Il y a un mois, un Breton, historien, universitaire connu, docteur en histoire, m’écrit : « Ici, vous savez que tout le monde a peur; nous ne pouvons rien dire, et nous ne disons rien. Et puis, j’ai  tellement d’articles et de livres à écrire ». Articles, livres sur quel sujet ? La culture des navets et des carottes en Bretagne au 13ème siècle? Vous n’imaginez pas leur trouille. De quoi ? Incompréhensible ! Mon correspondant a décidé, malgré ses velléités de parler, de continuer à se taire. Je le rassure : nos échanges resteront secrets, je n’ai jamais trahi personne.
Mais les jeunes Bretons sont à l’affut, ils sont avides de vérité et de Dignité.
Il faut, dans la vie, savoir ne pas se comporter en perroquet, et tenter de dire des choses vraies. Surtout, il faut garder la tête Haute; j’essaie de le faire, dans tous les domaines. Sinon, quel ennui ! J’ai l’âme d’un chercheur. Je suis de ceux qui trouvent. Et j’aime assez emmerder les cons,mais seulement ceux-là. Je suis foncièrement un pacifique, un défenseur intransigeant de la dignité humaine. Toute ma vie a été consacrée à ce combat; cela n’est pas bon au pays des droits de l’homme, le pouvoir étant entre les mains de pieds nickelés, totalement incompétents en tout.
Dernière péripétie : WIKIPEDIA a tenté de supprimer ma biographie. Mais des Bretons bien intentionnés l’avaient copiée, et elle est réapparue deux jours plus tard, sur plusieurs autres sites. Avec, de surcroit, une version … anglaise ! Tous rient des « sçavants » de Wikipédia, dénommée l’encyclopédie des erreurs. On me dit que certains de ces « experts » ont décidé d’apprendre la lecture, mieux : l’orthographe ! Là, j’ai des doutes ! Car j’ai pu mesurer personnellement leur malhonnêteté intellectuelle, supprimant volontairement des informations exactes, et dont ils connaissaient la véracité, celle-ci étant étalée partout sur internet. C’est gravissime. Parmi eux : des Bretons, ou prétendus tels.
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– Une autre personne très informée, normande devenue bretonne depuis plus de cinquante ans, établie quelque part près de Nantes, et très intégrée et appréciée en Bretagne  :
« Le Béarn a des résonances positives dans notre mémoire, même si ce n’est pas la recette de la poule au pot, chère à Henri IV, que vous avez partagée. Nous ne doutions pas que vos vacances fussent studieuses. Vos recherches ont du être passionnantes. Belle conférence en perspective ! D’autant, si nous avons bien compris, que la presse s’en fait l’écho. Mais le roi de Navarre, le Béarnais, Henri IV n’avait-il pas accepté d’être français, non? Voulez-vous semer semer une révolte pacifique ? (les deux  mots me semblent  inconciliables). Pauvre France assiégée ! Comme d’habitude, vos auditeurs vont tomber de haut ! »
Réponse brève du bon docteur, sur L’ANNEXION DU BEARN PAR L’ETAT COLONIAL.
Henri III, roi de Navarre était l’héritier légitime du trône de France, comme le plus proche parent mâle de Henri III de France, assassiné en 1589. Il lui a donc succédé sous le nom de Henri IV de France, après bien des « péripéties ». Il laisse une image très positive tant en France qu’au Béarn.
En revanche, il n’a jamais accepté que son pays, la Navarre, le Béarn surtout, soit intégré à la France : comme Anne de Bretagne, et d’autres souverains, profondément amoureux de leur pays et fidèles à leurs sujets. Il décida que son « domaine ancien » resterait « disjoint et séparé de notre maison de France ».
Avec son humour, il disait que la Navarre avait annexé la France !
Il fut assassiné par Ravaillac en 1610.
C’est son fils Louis XIII, qui, en 1620, par un véritable coup de force,  a publié un Edit « d’Union », annexion pure et simple, prétendant incorporer purement et simplement  la Navarre à la France. Un édit du roi de France n’est rien d’autre qu’une loi française, qui ne peut avoir aucun effet juridique en dehors de France, ni même en France lorsque son objet n’a aucun sens. On se croirait en Bretagne, en 1532 : Louis XIII, comme jadis François Ier s’est transporté sur les lieux, avec son armée. Pour rendre ses arguments plus « convaincants ». Par la force.
MAIS …
Sur ce terrain, échec et mat. Les Etats de Navarre (l’assemblée nationale des Béarnais) n’acceptent pas  de voter cet édit, considérant, à juste titre, que cette annexion est illégale, ayant seuls la capacité de l’accepter ou de la refuser. N’ayant plus d’armée, ils vont donc avoir un roi commun avec les Français, comme les Bretons, encore. C’est ce qu’on appelle une union personnelle, fondée sur un rapport de force. Rien d’autre. Comme pour l’Edit de 1532 pour la Bretagne, les Béarnais n’ont JAMAIS CONSENTI à devenir français. Comment l’auraient-ils pu ? Ils ne l’étaient pas, ils détestaient la France, qui voulait s’emparer d’eux, et s’enrichir de leurs dépouilles.
En 1789, donc, ils se sentent résolument étrangers à la France, qui reste leur ennemi, occupant leur pays malgré eux.  Comme en Bretagne : La même année, le Gouverneur civil nommé par les Français en Bretagne (sous le nom « d’Intendant »), …. s’enfuit de Rennes, car sa vie est menacée.
Et voila ce qu’il advient de la belle légende française, lorsqu’un Louis Mélennec, Breton intransigeant sur les problèmes d’honneur, fouille les archives. Légende selon laquelle la France détestée en Bretagne, a apporté à ce merveilleux pays LA LIBERTE, ET LES DROITS DE L’HOMME.
RIEN MOINS !
ET BOUM ! En 1789, au nom de la Liberté, la France ECRASE LES BEARNAIS, comme des PUNAISES, comme des PYGMEES. Comme elle l’a fait de la Bretagne. Ils n’en peuvent mais. Que faire contre un ennemi puissant et malhonnête ? 
SUBIR, à défaut d’accepter.
Puis vient l’affreux LAVAGE DES CERVEAUX BEARNAIS – comme des cerveaux bretons – de 1789 à nos jours.
Aujourd’hui, presque tous ont oublié cette tragédie abominable. Pas les historiens Béarnais (Tucoo-Chala, Christian Desplat …) qui partagent mon analyse, sinon mon indignation (Tucoo-Chala, en tout cas). Pas comme les historiens bretons, ni comme les députés, qui rampent sur le sol, et n’ont même pas le courage d’affronter la vérité historique. Une HONTE.
Comme l’a souligné notre admirable compatriote Ernest Renan, la recherche historique, tôt ou tard, révèle aux victimes la vérité.
Et cela fait mal à ceux qui ont menti, qui perdent la face, et davantage. Voila pourquoi ces crimes restent cachés, tant que le criminel est en mesure de s’opposer à leur divulgation. Ce qui n’est plus le cas, grâce à Internet. En dépit des complicités coupables – dont celle, lamentable, des truqueurs malhonnêtes et ignares de Wikipédia : des PLOUCS.
La légende de la France inventrice des droits de l’homme, terre de liberté et de tolérance a maintenant volé littéralement en éclats. Quel bonheur d’avoir contribué à la vérité !
Il ne faut pas plaindre la France : elle l’a cherché. Mais il faut la plaindre les Français d’être « gouvernés » (gouvernés, en vérité ?) par des débiles mentaux, qui détruisent leur Pays : cela, tout le monde le sait, n’est-ce pas ????
Je suis indigné que les Français aient tant subi de la part de tant d’imbéciles. Comment pourrais-je leur en vouloir, eux qui ont subi les mêmes sévices que nous ?
La jeunesse bretonne a compris la vérité. Elle est en train de l’imposer. Partout les blogs s’en font l’écho. Avant qu’il soit peu, les « hystoriens » bretons vont copier à qui mieux mieux ce qui est  écrit ici. Et tous revendiqueront d’avoir eu la clairvoyance d’avoir été les premiers ! Cette loi du genre est incontournable.
– Un lecteur du Pays basque, qui a vécu longtemps en Bretagne. A ses dépens.
 » Une conférence sur l’histoire du Béarn, en plein pays Béarnais ? ?? Des Hommes comme vous me rassurent sur l’Humanité : l’originalité, qui va de pair avec l’ouverture d’esprit, est une richesse ! Les Bretons sont renfermés sur eux-mêmes, bien qu’ils clament sans cesse le contraire… Difficile d’y trouver plus de quelques uns, qui soient dignes d’être de véritables  Ambassadeurs pour leur pays.  Il leur faudrait revoir (et cesser d’entretenir) leur identité ploucarde. Un docteur en Droit indépendantiste breton ? Vous n »y pensez pas cher Monsieur !… Avec de telles réactions primaires, voire primitives, les Bretons peuvent bien rêver d’un gouvernement à eux : il n’aura pas plus fière allure que celui des français !!!! Ce qui n’est pas peu dire ! »
– Un Basque de Bayonne.  » Vous avez démontré, sans que personne puisse vous apporter la démonstration contraire, que le fameux Edit de 1532, dit de « réunion perpétuelle de la Bretagne à la France » n’est rien d’autre qu’une imposture : une loi française, sans effet possible en Bretagne. En aucun cas un traité, librement conclu entre deux nations souveraines. Vous avez détruit  ce texte, en démontrant  qu’il était un chiffon de papier. Maintenant, vous sortez de vos dossier cet « Edit de 1620 », promulgué également en violation du droit, par un roi français, édit de valeur juridique NULLE en Béarn, texte violemment déclaré – avec raison -,  illégal par les Béarnais, qui ont toujours refusé de s’incliner. 
Réponse. C’est en effet la trouvaille incroyable de ces recherches. Il y a peu de temps que j’ai fait cette découverte, qui est capitale pour comprendre ce qui s’est passé en 1532 en Bretagne : deux coups de force, deux rois – François Ier et Louis XIII -, se transportant en Bretagne et en Béarn à un siècle de distance, pour annexer d’une manière illégale ces deux pays souverains, à la tête de leurs armées, et pour faire accroire, sous couvert d’un pseudo-acte juridique, pour donner apparence légale à leurs crimes.
La France a tout manipulé, toujours menti, toujours utilisé des moyens ABJECTS  pour s’emparer des biens des autres. Ma démonstration pour 1532 était irréfutable, elle l’est encore plus aujourd’hui. Si cela était nécessaire, elle sort renforcée de ce qui s’est produit en Béarn.
J’exploiterai cette découverte plus tard.
BREF COMPTE RENDU DE LA CONFERENCE DU 6 AOÜT A ARHEZ DE BEARN.
Votre  conviction a-t-elle emporté votre auditoire?
REPONSE. GROSSE SURPRISE, lors de cette conférence ! Un public peu nombreux, mais de qualité, dont deux historiens au moins. Comme vous le savez, les Bretons sont effrayés par la vérité.  Pire : ils mentent, pour ne pas lever le voile. L’université marxiste, qui a fait de « l’entrisme » pendant tant d’années, et s’est emparée de tous les postes, contrôle encore le discours, le choix des thèses, des candidats admis à les soutenir, les carrières. Tous ont peur de cette pieuvre qui, dieu merci, se délite.  Elle  continue à tricher; c’est incroyable ! La version frelatée par la France, imposée de force, entretenue par des complices – députés et sénateurs, principalement -,  continue à être enseignée en Bretagne. Les Bretons sont encore victimes d’un matraquage mental effrayant. RIDICULE, inapproprié, stupide, anachronique.
Les débiles mentaux de Wikipédia, chargés de « contrôler » leur officine absurde, sont des IGNARES ABSOLUS. Ils apportent la complicité de leur sottise, de leur ignorance, de leur malhonnêteté – qui va jusqu’à éliminer des pièces dont la véracité est démontrée. Des NULS, des MENTEURS.

Ici, en Béarn, beaucoup de gens savent la vérité. Le retard de la Bretagne, le refus encore actuel des maires, professeurs, conseillers généraux, municipaux, régionaux, d’enseigner leur histoire aux jeunes Bretons, crée une situation consternante : les Bretons sont maintenus à l’état d’esclaves. Ce sont donc les jeunes qui vont se faire leurs professeurs.

Je n’ai donc pas été contesté, mais chaleureusement approuvé par plusieurs personnes au moins, historiens élèves des Prs TUCCO-CHALA et DESPLATS, de PAU, qui enseignent à leurs élèves, depuis des dizaines d’années  la Nation béarnaise indépendante, l’annexion par la France en 1620, les turpitudes de la France, notamment, la persécution culturelle et linguistique perpétrée par la France des droits de l’homme. Ces  historiens béarnais, s’exprimant publiquement, c’est comme du baume sur ma peau et mon cerveau. APRES TANT D’INJURES BRETONNES, TANT DE SILENCE COUPABLE DES GENS QU’ILS ONT ELUS pour les représenter à Paris.  Les autres  Béarnais ont fait confiance à mon intransigeante honnêteté morale, et n’ont pas contesté, me remerciant, EUX, d’avoir appris ce qu’ils ne savaient pas. Aucune trace d’agressivité de leur part, à aucun moment.

Je les ai tous félicités pour leur ouverture d’esprit; ils m’ont renvoyé le compliment, et remercié d’être venu !
Lorsqu’on voit les injures bretonnes, là où il a été question d’apprendre seulement la vérité aux Bretons ! C’est consternant.

Les historiens béarnais ont RI des Bretons, lorsque je leur ai fait part de la négation féroce de la vérité historique. ON NE COMPREND PAS cette attitude, qualifiée de RIDICULE et d’incompréhensible. Les Béarnais sont comme les Français : courtois. Du baume sur le coeur pour moi.

Les députés Béarnais ne sont pas venus : because : 10 000 euros d’avantages de toutes sortes, par mois, en partie exempts d’impôts, en violation de la Constitution.

Je commenterai davantage. Nous trainons dernières nous, en Bretagne, des masses de ploucs et de COLLABOS.
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MELENCHON Jean-Luc, l’imbécile heureux, l’idiot inutile. Lettre ouverte à ce « sçavant » ignare, qui se permet de donner des leçons aux Bretons, sans rien connaître des atrocités dont ils ont été victimes.

LECTURES PRELIMINAIRES : taper dans Google ces deux mots : mélennec mélenchon

Il en sortira des fleurs pour Mélenchon.

Citation préliminaire du bon docteur Mélennec :

« Il n’est plus acceptable qu’on laisse la France prétendre qu’elle est la pays des droits de l’homme : elle fait partie des pays criminels, comme toutes les puissances qui se sont agrandies aux dépens des autres, qui ont anéanti des langues, des cultures, assassiné des hommes et des femmes par centaines de milliers, détruit des cerveaux par un lavage systématique et organisé, pour en faire des esclaves à sa dévotion. Elle a été en guerre, contre ses voisins, pendant toute son histoire, d’une manière pathologique…. Il faut que cela soit dit, car c’est la vérité. Nous, Bretons, avons une mission particulière à dire cela, si d’autres n’osent pas (encore) le faire « .

 

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I – LETTRE DU 29 JUIN 2015.

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Le docteur Louis MELENNEC

à

M. Jean-Luc MELENCHON Député européen

Rue Wirtz BRUXELLES (60 1047) Bureau WIB 07 M 025

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Objet : lettre ouverte : la langue bretonne, patrimoine de l’humanité, écrasée par la France coloniale.

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PARIS, le lundi 29 juin 2015
Monsieur le Député,

Nous savons que vous êtes un grand admirateur de la Bretagne et des Bretons. Ce qui n’est pas peu dire : vous ne cessez de débiter sur la Bretagne ce que l’on dénomme en français des « sornettes », pire : des « conneries ».

Cette vieille Nation et Civilisation bretonne est identifiée dès l’antiquité, par Jules César, qui lui consacre de longs développements, avant même la naissance du Christ, dans son célèbre ouvrage La guerre des gaules. Cet ouvrage manquant probablement à votre culture, nous vous signalons son existence, à toutes fins utiles ; il est édité en format de poche : il vous en coûtera quelques euros, qui ne pèsera pas une goutte de buée dans vos énormes revenus de député européen (12 340 euros par mois, si l’on en croit internet), vous le défenseur des petites gens et des opprimés, comme ces malheureux Tibétains, détruits par la Chine impérialiste, comme la Bretagne l’a été par la France coloniale.

Les Bretons arrivent en Armorique à partir du 3ème siècle. Ils parlent leur langue, pas la vôtre, qui n’existe pas encore, même à l’état d’embryon. Il sont un peuple – on dit aujourd’hui : une nation -, très conscient de ce qu’il est, luttant férocement pour se défendre contre les Francs, puis les Français, envahisseurs perpétuels, leur administrant des défaites cuisantes, jusqu’aux invasions de la fin du quinzième siècle, et la destruction de nos armées nationales, le 28 juillet 1488 à Saint-Aubin-du- Cormier. Cette date est la plus funeste de notre histoire, avant la shoah bretonne de 1789, qui détruit tout en Bretagne : nos institutions, notre législation, notre fiscalité (deux fois plus avantageuse que la fiscalité française, car les Bretons, contrairement aux Français, sont des gestionnaires aussi rigoureux que les Ecossais, et aussi habiles que les Suisses), notre fierté, extrêmement ombrageuse.

Surtout, notre dignité d’hommes.

Savez-vous, monsieur Mélenchon, ce qu’est la Dignité d’un être humain ? Personne ne peut supposer que vous sachiez en quoi cela consiste.

Commencent à cette époque de la prétendue « invention » des droits de l’homme par la France, des persécutions linguistiques, culturelles, des flots d’injures, dont les rois de France nous avaient dispensés. Injures qui se prolongent encore, puisque vous êtes l’auteur d’un certain nombre d’entre elles, et pas de la meilleure éducation, loin s’en faut : vous en recevrez un catalogue avant qu’il soit peu. (Mieux : tapez dans Google : « injures anti-bretonnes, ce qui m’évitera de perdre du temps à vous les adresser).

C’est votre pays qui a osé faire cela, non les Bretons qui ont infligé ces horreurs aux Français.

 

 

 

Mélenchon J.L.

L’homme au masque de fer et au sourire radieux, admirateur inconditionnel de l’oeuvre « civilisatrice » de la Chine au Tibet, dans l’ un de ses exercices préférés, dans l’attente d’un nouveau paradis sur terre.

Les langues sont des joyaux de l’humanité. La France, mère des arts, des armes et des lois, ne le savait pas en 1789 ; constamment occupée à contempler son nombril, elle ne le sait toujours pas. Votre incurie n’a pu élever votre esprit à cette découverte, qui excède vos capacités de compréhension.

La langue bretonne est antique. Elle est bien plus ancienne que le français, qui nait péniblement à partir du 10 ème siècle.

Madame Henriette Walter, l’une des plus grandes linguistes françaises, désigne très justement cette langue tardive, comme « un patois qui a réussi » . Un jargon, en quelque sorte, qui doit sa réussite au fait que la famille capétienne réussit a capter la royauté à cette époque, puis à s’emparer des principautés à l’entour, le plus souvent par la ruse, la force, la malhonnêteté. Un patois que les criminels de 1789 promeuvent d’une manière insensée comme « la langue universelle », « la plus belle langue de l’humanité », « la langue de la Liberté », « la langue digne d’être parlée par tous les êtres humains », « la langue qui a apporté la liberté au monde » (!!!)

RIEN MOINS, mon bon monsieur.

Il est juste de rappeler que ces détraqués ne parlent qu’une seule langue – leur patois, baptisé par eux langue française -, qu’ils ignorent toutes les autres ; notamment, ils ne savent pas que le monde compte, à cette époque, 7000 langues, dont ils ne connaissent aucune. Leur expérience se compare aisément à celle de ceux qui gouvernent le malheureux pays de France aujourd’hui, qui n’ont jamais exercé le moindre métier, que celui de mettre sur pied des combines politiques, dans leur intérêt exclusif, et qui n’occupent leurs fonctions qu’à la faveur de ces jeux stériles et nocifs, sûrement pas de leur compétence.

La France ne vient nullement, comme le croyait ce bon Charles de Gaulle, « du fond des âges ». Elle n’est née, ni le jour du baptême de Clovis, roi des Francs saliens, envahisseur, cruel, étranger et sans foi, auteur d’atrocités de la même nature que celles de Daech, et de celles perpétrées à Nantes, notre capitale historique, et en Loire Atlantique, sur ordre de Paris, en 1793 et en 1794. Encore moins du jour de l’accession du duc de France Hugues Capet, en 987, sur le trône du royaume fantomatique de France, qui n’a d’existence que dans certains esprits, en aucun cas dans la réalité des faits.

La France de ce temps est un confetti territorial, qui s’étend, d’une manière discontinue d’ailleurs, de Senlis à Orléans. Si exigu que le bon roi, voyageant du nord au sud de ses territoires, dont il aurait pu faire le tour à cloche-pied, est obligé de prendre des chemins détournés, par exemple pour contourner le donjon de Montlhéry, afin d’éviter qu’on lui donne là une râclée, administrée par un seigneur plus puissant que lui. Votre pays se crée très progressivement autour de la monarchie capétienne, à partir du 12ème siècle. C’est donc un pays très tardif, comme sa langue : vous comprenez que les Français et les Bretons ne jouent pas dans la même cour.

La langue bretonne a été massacrée des œuvres de la France, à partir de 1789, par une volonté féroce de faire disparaître le peuple breton en l’assimilant, avec une cruauté qui a peu d’exemples dans le monde. Elle ne renaîtra pas : soyez donc un homme heureux.

Nous avons entendu de votre bouche, des formules qui feront de vous un homme célèbre, bien après votre disparition, et qui vous garantiront une place honorable dans les dictionnaires qui collectionnent les sottises :

«La langue bretonne unifiée a été créée par les Allemands » (!) (sous entendu : c’est un langue « nazie »).

Non, cher monsieur, la langue bretonne est née en Bretagne (l’Angleterre actuelle), plusieurs siècles avant notre ère. Elle n’a eu aucun besoin des dictats de l’Académie française, ou ses succursales, ni des persécutions de la prétendue révolution des droits de l’homme pour croitre, embellir et se développer. Elle était parlée par toute la population bretonne dans mon enfance, en 1950, dans la partie ouest de la Bretagne. Mes parents étaient brittophones. Pour les avoir entendu s’exprimer dans cette langue admirable, je peux attester que l’idiome français, raboté et emprisonné par l’Académie française et autres organismes similaires ou succédanés, n’atteindra jamais la subtilité de notre langue nationale, née plus de mille cinq cents ans avant la vôtre.

« Le breton est la langue de la collaboration » (!)

Non, cher monsieur. La Bretagne a compté seulement quelques centaines de ce que vous dénommez des « collaborateurs ». A dire vrai, même s’il y a eu parmi eux des salauds – comme chez les « résistants » coupables en 1944 et en 1945 de crimes pour lesquels ils n’ont pas encore été pendus -, des patriotes, qui ont commis l’erreur de croire que les Allemands, liés avec le régime de Vichy, sauveraient leur pays. Votre pays, la France, a compté plusieurs millions de collabos : Quarante millions de pétainistes en 1940, quarante millions de pétainistes en 1944, dit la formule célèbre. Pas un allemand de cette collaboration ne parlait le breton, langue inconnue pour l’Allemagne. La collaboration s’est faite totalement, exclusivement, absolument en Français, par vous, en tout cas par les vôtres. Et c’est un Français – d’ailleurs admiré par toute sa population, porté au pouvoir par le Parlement à une majorité écrasante -, le vieux maréchal Pétain, qui a serré la main de Hitler à Montoire, sur le territoire français. Pas un Breton. (Il est honnête de dire ici que Philippe Pétain n’était en aucun cas un allié de l’Allemagne, pays qu’il détestait tout autant que son chef).

« L’école Diwan est une secte. » (!). Sûrement ! Comme l’académie française, les ministères de l’éducation nationale, et tous les gouvernements et préfets français, et les escouades d’instituteurs français, dont les préfets rappelaient sans cesse leur mission : « Vous n’êtes ici que pour tuer la langue bretonne« , qui ont oeuvré, avec fureur de 1789 à nos jours, pour éradiquer totalement la langue bretonne, et toutes les officines qui ont réussi à mener à bien cette tâche si glorieuse pour votre pays.

Il vous est enfin donné de compléter votre immense culture sur les Bretons et la Bretagne.
Le livre bleu de la Bretagne, présenté par mes soins à Bruxelles en 2009, a été réédité en 2014. Il est recommandé en téléchargement gratuit par 25 sites dans le monde, et téléchargé plus de 200 000 fois. Il a été analysé en Allemagne, en Russie, en Belgique, en Suisse, au Canada, aux USA … En France : zéro compte rendu ; ce qui ne peut vous surprendre, attendu que votre pays est celui qui a « inventé » (sic!) les droits de l’homme, et qui, selon ses laudateurs furibonds, a « apporté la Liberté au monde » (incroyable, mais vrai !). La chance qui vous est donnée est exceptionnelle : vous trouverez en annexe un exemplaire PDF de cet ouvrage, dont vous ferez vos délices.

En prime : mon article sur le thème : « Les armées de la Liberté en Bretagne, les nazis avant les nazis, ou Comment les Bretons sont devenus Français ». Lisez le, surtout communiquez le partout : tous seront frappés d’horreur et d’épouvante, et se demanderont si ce que j’écris est vrai, tant fut abject cet épisode de votre histoire française.

Nous savons tous, cher monsieur, que vous êtes l’un des génies de ce temps. Remerciez nous de le reconnaître. Vos ennemis sont plus cruels : «Jean-Luc Mélenchon a la plus grosse circonférence crânienne de l’hexagone ; ne vous y fiez pas : l’intérieur est creux ».

Les insultes que vous proférez contre les Bretons, m’autorisent, au nom de mes compatriotes, à vous donner une réplique dans des termes, plus élégants que ceux que vous utilisez pour les désigner – esclaves, nigauds, nazis, etc. -, que vous osez utiliser à l’égard de ce peuple martyr, encore tenu prisonnier par la violation quotidienne de ses droits nationaux et internationaux, garantis péremptoirement par le droit international en sa qualité de Nation, l’une des plus vieilles d’Europe.

Mélennec Bruxelles 8

Louis Mélennec, à Bruxelles, en 2009, expose devant les Congressistes les crimes contre l’humanité perpétrés par la France en Bretagne, et le silence criminel sur ces faits monstrueux. Il annonce la parution du Livre Bleu de la Bretagne. Tous les merdias français se sont tus, car ils sont achetés pour celà.

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J’ai la réputation d’être un homme courtois, un homme qui n’injurie jamais personne, mais qui passe aussi pour ne jamais travestir sa pensée.

Lisez bien ceci, cher monsieur Mélenchon : lorsqu’un être humain s’exprime par la parole, il se sert d’un organe qui s’appelle la bouche ; lorsque vous, vous parlez des Bretons, de leur langue, de leur culture, il semble à d’aucuns que vous émettez des sons que vous devriez émettre par un autre de vos orifices, qui sert habituellement à d’autres usages. Pardonnez moi : comparaison n’est pas raison, vous avez compris que je n’oserai, moi si réservé, dire une chose pareille, même si je le pensais : je ne fais que vous transmettre ce que l’on dit habituellement du côté de la frontière qui sépare les Bretons de votre aimable personne. Une frontière virtuelle. Car la frontière mentale qui nous sépare, cher monsieur Mélenchon, est plus qu’un gouffre, plus qu’un abîme : un univers, une galaxie.

Nous sommes nés de la civilisation raffinée de Tristan et Iseult. Vous appartenez à une espèce qui n’a pas encore atteint le degré de la finesse.

Les génies, dont vous êtes, même vivant dans l’empyrée, comme vous, se trompent aussi : soyez donc un homme résigné ; la résignation est une vertu.

Les Bretons ne sont pas français, ils ne l’ont jamais été, ils ne le seront jamais : tenez vous le pour dit. Et n’y revenez plus.

Croyez, je vous prie, à mes bien fidèles sentiments.

Louis MELENNEC, dit « le bon docteur », défenseur acharné du respect du à la personne humaine, et du droit des Peuples et des Nations.

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II – LETTRE DU 25 SEPTEMBRE 2016 à Jean-Luc MELENCHON, HUMANISTE ET HUMORISTE.

Bien cher monsieur Mélenchon,

 

Vous vous êtes signalé il y a peu, au moment du soulèvement des Bonnets rouges, par des propos peu amènes sur les Bretons – que vous ne connaissez pas -, les traitant notamment de « nigauds », et de sujets « manipulés par le grand capital », ou quelque chose de ce genre.
Avez-vous jamais essayé de manipuler un Breton – je ne parle pas des députés et des sénateurs, qui obéissent au doigt et à l’oeil, et qui sauteraient dans un cerceau si on le leur demandait ? Si oui, vous avez, sûrement, éprouvé bien du plaisir.
Vous avez proclamé, aussi, que la langue bretonne est la langue de la collaboration, pour refuser qu’elle soit reconnue parmi les langues de la France. Opinion hardie, si l’on sait que les citoyens de votre pays ont collaboré par millions jusqu’en 1944, et que c’est le chef de l’Etat français, qui a serré la main de Hitler à Montoire – personnage qu’il détestait d’ailleurs -; précision étant faite qu’aucun Allemand ne parlait breton, et que la collaboration s’est faite exclusivement en français ! Et que, de plus, le Breton, langue antique, n’est sûrement pas une langue de la France, puisque la Bretagne n’en fait juridiquement pas partie, étant une colonie occupée, rien d’autre.
Vous trouverez ci-joint le film-interview réalisé par la Pravda le 19 septembre 2016 sur la Bretagne, colonie de la France depuis cinq siècles :
 
Pour nos lecteurs, je vous rappelle ma bonne lettre du 29 juin 2015, diffusée sur la toile : ils s’en réjouiront, les Bretons n’aiment pas qu’on se moque d’eux, sort qu’ils partagent avec de nombreux autres peuples qui ont été persécutés, et qui sont encore honteusement bafoués.
Vous êtes plus bête que méchant. Comment en vouloir à une bête ?
Les bêtes font souvent du mal.
J’ai entrepris de vous rééduquer. On me dit que le processus a produit ses effets, et que vous propos sont désormais plus mesurés. Au moins sur la Bretagne. Il y a aussi chez les Bretons des gens très bien, et qui ont une morale.
Il reste encore à réaliser le grand déballage de la SHOAH bretonne. Nous n’en sommes qu’au début. Quoi que fassent les imbéciles, ils ne peuvent empêcher que cela se propage dans le monde entier. Cela prend tournure : la Turquie, la Russie, l’Ukraine, le Canada, les pays de l’Est, et tous ceux auxquels la France, qui a tant à se reprocher, notamment par ses génocides en Bretagne, en Vendée, au Cameroun …, s’est permise de faire la morale ….
Le roman de LA-FRAN-CE-QUI-A-IN-VEN-TE-LES DROITS-DE-L’HOM-ME-, c’est fini et bien fini.
 
Comment un pays comme la France a-t-il pu se comporter d’une manière si sotte, inventer tant d’inepties, et penser qu’un jour la vérité n’éclaterait pas au grand jour ? Il aurait suffi de raconter l’histoire telle qu’elle s’est passée, et de la condamner, avec une extrême fermeté encore.
Et comment avez-vous pu embaucher des complices en Bretagne ?
Votre pays est gouverné par des brêles et des pieds nickelés, c’est une tradition chez vous; ce gouvernement est conduit par le capitaine d’une équipe de pédalos : l’expression est de vous, un grand bon point, donc : sur ce point, tous sont d’accord avec votre analyse.
Au fait, savez vous que le mot « collabo » a changé de sens en Bretagne ? J’ai contribué à cette évolution.
La présente va figurer dans les lettres ouvertes publiées par le site « Bretagne, culture, histoire », et dans le site intitulé « Les bonnes paroles du bon docteur Mélennec ». Exclu de tous les merdias totalitaires, ledit docteur est largement diffusé sur la toile.
Bien à vous.
VOTRE BIEN SYMPATHIQUE DOCTEUR MELENNEC, dit « le bon docteur ».
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Documents à lire absolument, pour tous ceux qui aiment encore la Liberté. (Les collabos « bretons » les ont déjà lus, étant aux premières loges) :

– La Bretagne libre, bientôt la Corse, la Lorraine .. http://www.lesprotocolesdesion.com/main.aspx?page=text&id=881&cat=ataraxie
– La Baule plus, numéro de mars 2014, page 30.

LA BAULE PLUS mars 2014 ****

LA BAULE PLUS mars 2014 ****
– Les armées de la Liberté en Bretagne, les nazis avant les nazis : Comment les Bretons sont devenus français. http://louis-melennec.fr/2015/07/14/4731/
– Le Livre Bleu de la Bretagne (version PDF, téléchargeable gratuitement sur la toile) :

https://www.google.fr/#safe=off&q=livre+bleu+de+la+Bretagne

Tout lecteur de la présente est invité à taper dans « Google » : Injures anti-bretonnes. On comprendra à quel point les Bretons, peuple très antérieur aux Français, n’est pas une composante de la France, qui les a envahis, persécutés, détruit leur langue, lavé leurs cerveaux avec une lâcheté infâme, de 1789 à aujourd’hui. Ceux qui couvrent ces crimes par leur silence, ou sont apointés pour celà, sont maintenant désignés sous le nom de « collabos » : le temps passe, le vocabulaire reste, mais avec un contenu adéquat.

http://www.breizh.info/wordpress/?p=248

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WIKIPEDIA. Biography of Louis MELENNEC .

De petits génies ayant délibéré dans Wikipédia,  sur le cas du bon docteur Louis Mélennec, dans des conditions hilaresques – voir notre blog « actualités et politiques » -, après maints frelatements de sa biographie, ont décidé de la supprimer. Supprimant la biographie, on croyait avoir supprimé l’homme.
Las ! Deux jours plus tard, elle reparaît dans plusieurs sites bretons, français et étrangers, en français et en anglais, mais cette fois totalement expurgée des inexactitudes, des fautes d’orthographe, de syntaxe, de style, et, bien sûr, de toute hypocrisie. Pour le coup, voila nos censeurs contraints de lire les articles de Louis Mélennec. Car ils avaient commis l’imprudence d’établir sa « biographie » non seulement sans avoir lu aucune ligne de lui, mais sans rien connaître de sa personne. Il faut l’inventer ! Ces « sçavants » l’ont fait.

Ne sait-on pas que Wikipédia est l’encyclopédie des encyclopédies ?

Merci à tous ceux qui veulent faire connaître les horreurs commises en Bretagne par l’Etat colonisateur de diffuser le Livre Bleu, et la présente biographie, plus concise et plus claire.

La Bretagne est sous régime esclavagiste, depuis cinq siècles. Mais surtout depuis 1789, année des droits de l’homme « made in France » – c’est à dire totalement frelatés -, la fameuse année où « La France a apporté la liberté au monde », et supprimé d’un coup les Institutions bretonnes, sa législation, sa fiscalité, humilié nos parlementaires, et commencé à persécuter notre langue, notre culture, tandis que toute initiative, toute décision ou action utiles dans la gestion de nos affaires nous étaient interdites. Un Etat totalement incompétent et corrompu, depuis lors, commande nos destins. L’histoire le démontre : dans cette sorte de régime, ce sont les nationaux esclavagisés qui sont les pires. Dans les camps de concentration, les nazis recrutaient des juifs pour frapper les juifs, des polonais pour frapper les polonais. Dans la France des droits de l’homme, les médias bretons sont « subventionnés » pour mentir, et mentent effrontément; les députés et les sénateurs perçoivent de grosses pensions pour se taire, et se taisent effrontément ..

Et les « sçavants » de Wikipédia ? Vous êtes maintenant au courant : eux sont les ignares de service. Ils n’ont rien lu, ils ne savent RIEN : n’ayant aucune culture, on peut donc les manipuler, en faire des garde-chiourmes absolus. Ils jouent ce rôle dans l’ignorance totale de ce qu’ils font : quelle merveille pour le pays qui a inventé les droits de l’homme !!!

Triste à mourir : les recherches historiques sur l’histoire de Bretagne ont été faites, non dans l’intérêt de l’auteur – qui en a chèrement payé le prix, le sachant, d’ailleurs, longtemps à l’avance -, mais pour rendre aux Bretons, y compris ceux qui manipulent si bêtement Wikipédia, humiliés et détruits par l’Etat colonial, leur Dignité et leur Honneur. Leur malhonnêteté dans cette affaire est lamentable. Savent-ils ce que signifie la Dignité pour ce peuple martyr ? Savent-ils ce qu’est l’Honneur ? Qu’ils aillent consulter Jean-Yves Le Drian et Marilyse Lebranchu, ces deux « espécialistes » de l’honneur breton : ils tomberont de haut !

HAPPY BIRTHDAY TO WIKIPEDIA !

 

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Biography of Docteur Louis MÉLENNEC

 

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Louis Mélennec was born in Guilvinec, on March 18th 1941. Mélennec is his patronymic and Louis de Beyre his name of singer as a  concert performer.
After his schooling in Pont-l’Abbé, he joined  in 1959 the Faculty of Medicine of Nantes, where he was  first of the class throughout all  his studies. He  followed at the same time the courses at the faculty of law. He succeeded in the doctorate of medicine and the law degree on the same day. The Faculty of Medicine awarded him for his thesis, supported in January 1967, the « very honourable distinction »,  with congratulations of the jury.

He studied then in Paris. From 1967 till 1969, he obtained  the specialist qualification of forensic medicine, the specialist qualification of working medicine, the diploma of repair of the physical injury, the diplomas of higher education of private law, public law (supervised by international lecturer in law, N’ Guyen Quoc Dinh), as well as of criminal sciences.

From 1968, he taught at  the faculty of law of Orléans and the Faculty of Medicine of Paris the forensic medicine, the occupational medicine, the civil law, the medical expertise, the social affairs law …

In 1971, he  managed, with the Dean Hornero, at the Faculty of Medicine Lariboisière-Saint Louis in Paris  a special education, intended to train the expert doctors near the courts in the law of the expertise, the then embryonic discipline, for which he made his contribution, by his regular publications in the « Gazette du Palais  » newspaper , and several legal and medical magazines. These accumulated magazines touched a wide public of magistrates, lawyers, doctors.

At the same time, from 1969, he pursued a career of expert doctor near the courts, and with the main doctor of several big groups of insurances.

He published works of law and medicine. He is the author of several legal and forensic theories, which are quickly applied by the courts and the expert doctors (in 1978, at the international Congress of Djerba, he explained a theory of the handicap, which revolutionized  the valuation methods of the infirmities, and was  very quickly applied by everybody medical expert, and the jurisdictions asked to estimate and to indemnify the damages.

He is one of the medical law pionneers . As such, he managed  a Treaty of medical law, in eight volumes, which he co-drafted  with a jurists team (whom  the dean Véron, the professor Mémeteau, the president Jean Sicard: see these names, and the works published by Google).

The international scale of evaluation of the handicap, published in 1983 by Masson editor , is completely based on his  theories ; the scientific committee which participates in it contains one hundred professors of Faculties of Medicine, and hospitable department heads, among whom several members of the academy of medicine and the academy of surgery (see the front pages of this work).

From 1978 till 1984, he was a member of the Court of the dispute of the incapacity (ex CRI) , then hospital departments, among which several members of the academy of medicine and the academy of surgery (see the front pages of this work).

From 1978 till 1984, he  was a member of the Court of the dispute of the incapacity (ex C.R.I ), then appointed by successive orders of Minister of Social Affairs, of the Court of the incapacity (ex CNT).

From 1984 till 1992, he was  the first reporter of the CNT.

He was  consulted by the French or foreign ministries, as well as by the CNPF, for important reforms (in labour law, mainly).

From 1992 till 1998, he was Consultant near the Ombudsman, Jacques Pelletier. He was candidate in his succession in 1998.

He supported his doctoral thesis in  law, in Nantes, in 1996, on the report handed to public authorities, the  previous year, on the reform of the law of the handicap. He advocated a social revolution: the total abolition of all the compensation systems of the handicap, and their replacement by a only regime , the same for all. The Ombudsman was  present, as member of the jury (see the directory of the » médiature » and the report of the jury of thesis).

The president, professor Jean-Philippe Hesse, of the university of Nantes, gave  up  with elegance the chair  to professor André Tunc, world celebrity of the law of the responsibility, the reformer known for the civil liability, come from Paris. Madam Vice-chancellor Yvonne Lambert-Faivre, of the faculty of Lyon was also present . Professor Tunc, drafted the foreword of the thesis, published by Desclée de Brouwer when it was  published by Desclée de Brouwer in 1997 (see below).

In 1995 and in 1996, he collaborated regularly with Prime Minister Alain Juppé and with Jacques Barrot (Minister of Social Affairs), so that were  replaced the uncountable compensation systems of the handicap which were currently  in France, by one only , egalitarian, the same for all. His interlocutor at Alain Juppé’s cabinet was Frédéric Salat-Baroux, future General Secretary of Jacques Chirac, and son-in-law of this one since 2011, which supports strongly this project. Number of his theses passed little by little in texts. He asserts that all the French regimes of compensation of the handicap are, in France, not only unconstitutional, but opposite in the general principles of the law, which forbid the discriminatory dealings , and which impose, all being equal in front of the law, that two identical handicaps must be legally dealt with  (that is indemnified) in a equal and identical way. What implies, considering the constitutional reform of 2010, that every French handicapped person is from now on authorized, on the occasion of a judicial authority, to raise the unconstitutionality of the regime which we apply him , this one being inevitably discriminatory.
(Louis Mélennec was a member of the UDF since 1994 . He is at present a member of the MODEM. He was expert near the Court of Appeal of Paris from 1990 till 2011 up to and including.)

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QU’EST-CE QU’UNE NATION, QU’EST-CE QU’UNE IDENTITE NATIONALE ? Tout être humain a le droit sacré à son identité nationale.

 

WIKIPEDIA. Biography of Louis MELENNEC . →

 

QU’EST-CE QU’UNE NATION, QU’EST-CE QU’UNE IDENTITE NATIONALE ?

Tout être humain a le droit sacré à son identité nationale.

Publié le 2 juin 2015 par Louis Mélennec. Actualisé le 11 juin 2016.

(Extraits d’une conférence enregistrée de Louis Mélennec).

LECTURES PREALABLES INDISPENSABLES : Le livre bleu de la Bretagne, téléchargeable gratuitement (300 000 téléchargements à ce jour dans le monde) ; Les armées françaises de la Liberté en Bretagne : pire que Daesh.

L’approche des élections présidentielles donne un coup de fouet salutaire à ce problème central pour tous les Français : l’amour indéfectible de la très grande majorité d’entre eux, pour leur pays, leur patrie, malgré le matraquage indécent  des médias « subventionnés », c’est-à-dire achetés.

« Tout être humain a le droit sacré à son identité. Il a le droit d’être lui même, de penser ce qu’il veut, d’adhérer – à condition qu’elles respectent les droits d’autrui et qu’elles ne lui nuisent pas -, aux valeurs qui sont les siennes. Il a le droit d’avoir une identité familiale … Par dessus tout, il a le droit à son identité nationale.

Les malades mentaux qui, à Paris, au cours de ce qu’on appelle encore – par dérision -, la « révolution française », ont prétendu anéantir les droits et l’identité nationaux des Bretons, des Corses, des Basques, des Alsaciens, ont violé et violenté d’une manière éhontée les consciences, torturé des centaines de milliers de personnes humaines au nom de leurs principes stupides, essentiellement violents, et violateurs du droit des gens … Ces malades mentaux ont d’ailleurs, pour le grand nombre, eu la tête tranchée par la guillotine …

 

Mélennec 1987

Par cette loi universelle que le plus fort tente toujours d’écraser le plus faible, leurs idées délirantes ont persisté jusqu’à aujourd’hui, et même parasité de nombreux pays européens.

1 – Définition de la Nation : qu’est-ce qu’une nation ? La destruction définitive d’un concept faux de fausseté absolue : la République Une et Indivisible .

 » Qu’est-ce qu’une nation ? Je vais vous le dire très simplement. Nos historiens bretons (les autres aussi, de même que les politologues, jusqu’à notre époque) ont prétendu que les Nations sont une création des temps modernes, et que la Bretagne ne peut revendiquer cette qualité, puisqu’elle a été engloutie – ou presque – par la France, à la fin du 15ème siècle.

Voici qui va vous permettre de comprendre ce dont il s’agit : lorsque vous jetez de l’eau dans une casserole, puis des poireaux, puis des pommes de terre ou d’autres légumes, et que vous mettez le tout sur le feu, qu’arrive-t-il ? Tout simplement, au bout d’un temps, une excellente soupe de légumes.

La nation, c’est cela : un groupe humain vivant ensemble, sur le même territoire, partageant les mêmes valeurs , les mêmes joies, les mêmes épreuves, parlant ou non la même langue, sous un gouvernement commun. Au bout d’un temps, ces hommes et ces femmes se lient ensemble par ce que nous appelons un sentiment d’identité commune,distinct de celui des peuples voisins, qui ont subi la même évolution, et qui sont vécus comme des étrangers.

Point n’est besoin de connaître à fond l’histoire des sociétés anciennes ni modernes pour comprendre ce phénomène : il est lié consubstantiellement à l’espèce humaine : les peuples – ou nations – ont existé de tous temps, de même que le droit international, au moins sous une forme rudimentaire.

C’est une absurdité de dire qu’il n’y a dans l’espace hexagonal dénommé « La France » qu’une seule nation. La nation française existe, c’est vrai, elle est, grosso modo, située au centre de l’ « hexagone ». Mais à la périphérie, il y a d’autres nations : les Basques, les Bretons, les Corses, les Flamands, les Alsaciens, les Savoyards et les Niçois …. La liste n’est pas close.

Les Bretons et les Basques sont identifiés avant les Francs et les Français, leur histoire est beaucoup plus ancienne, leur langue aussi. Les Corses, pas davantage que les Bretons, les Savoyards … ne sont pas ce qu’on appelé absurdement des « composantes du peuple français », ce sont des Nations à part entière, au même titre que les Ecossais, les Gallois, les Catalans …. La négation des nations périphériques dans l’espace hexagonal est l’effet d’une imposture, d’une manipulation mentale nées de l’accaparement par le pouvoir de Paris d’enseigner une religion fausse, faite d’inexactitudes et d’approximations …


Les Ecossais, les Gallois, les Irlandais ne sont pas et n’ont jamais été Anglais; les Anglais n’ont jamais sombré dans le ridicule, l’absurdité, la sottise de vouloir imposer à ces peuples une identité qui n’est pas la leur, et qu’ils détestent .. Les Catalans ne sont pas des Castillans, les Castillans ne sont pas des Catalans .. Les Bretons, les Alsaciens, les Savoisiens, les Corses, les Niçois ne sont pas Français. En Bretagne, nombre de personnes qui ont maintenant librement à leur histoire, par la publication du Livre Bleu de la Bretagne, en 2009 et en 2014 (un classique, défini par un auteur « une catastrophe pour la France », en raison des révélations qu’il contient), en arrivent à détester l’identité française qu’on leur a imposée : c’est très bien ainsi, la France l’a cherché et voulu ..

Ce que les Anglais n’ont pas fait – ni même pensé réaliser une telle stupidité -, la France – prétendue « inventrice » des droits de l’homme – l’a imposé, en violation des droits les plus élémentaires de la personne humaine. Les dégâts, pour tenter d’inclure les Nations périphériques dans ses propres limites territoriales et nationales, c’est à dire pour les dominer et pour écraser leurs cerveaux, sont colossaux. 

Le temps de la reddition des comptes est maintenant arrivé  ..

Les Nations, sous des noms divers, existent depuis des dizaines de milliers d’années, probablement davantage. Le droit international a existé de tous temps …. (NB. Voir : Mélennec Savoie, Qu’est-ce qu’une nation ? Et nos publications sur l’histoire des nations) …

2 – La persécution des Nations par les dérangés mentaux de 1789, au bénéfice d’une seule, qui n’en est pas une : La France.

Une loi, un décret, une « constitution » ne créent jamais une Nation ex nihilo, si elle n’existe pas au moment où ces textes sont publiés.

Ce ne sont pas les mots ni les affirmation claironnantes qui font les nations. Ce n’est pas parce que des dérangés mentaux ont bramé, beuglé, mugi sur tous les modes, en 1789 que tous les peuples du royaume de France font une seule et même nation, que cela est vrai. L’inverse est tout aussi faux : les affirmations négationnistes sont de la gesticulation verbale, sans aucun effet sur la réalité des choses. Ce n’est pas parce que des insuffisants intellectuels clament que les Bretons ne sont pas une nation que cela est vrai. La nation béarnaise a été détruite (Mélennec Béarn), mais les autres subsistent.

Le peuple breton est une Nation, au sens le plus fort du terme, depuis l’antiquité. Ce terme le désigne en tant que tel, depuis Jules César (La guerre des Gaules), jusqu’à 1789. Cette année-là, dénommée année de la Grande Shoah bretonnepar le fer et par le feu, les Bretons sont dépouillés par l’occupant français de leur identité, et de tous leurs droits nationaux. La persécution de la langue est enclenchée, jusqu’à sa disparition quasi totale en 2016. Par le lavage des cerveaux ininterrompu jusqu’à aujourd’hui, beaucoup de Bretons se croient encore Français. Mais le Livre Bleu est là, enfin, qui exhume la vérité, aussi peu « ragoûtante » que possible ..

Les Bretons sont toujours là, soudés par un sentiment d’appartenance extrêmement puissant, alors que la France déliquescente se désagrège et se suicide, par la faute des débiles que des élections non démocratiques ont porté au pouvoir, pour le malheur des Français.

Le drame absolu pour l’humanité a été l’avènement des théories marxistes. Cent millions de morts, au minimum, en Russie, en Chine, dans les pays de l’Europe de l’Est, au Cambodge, en Corée du Nord … La théorie marxiste, totalement inouïe : les nations sont une invention de la bourgeoisie, pour profiter des « classes travailleuses » !!! Au nom de cette ridiculesque théorie, des gens qui n’ont pas la cervelle en place, prétendent abolir cette institution vénérable et spontanée, née de l’histoire de l’humanité, générale sur la totalité du globe : la Nation.

Je l’ai amplement démontré, avec d’autres auteurs, dans la tradition du géant Ernest Renan : ce sont les critères – les éléments constitutifs si l’on préfère -, qui déterminent si un groupe humain est une nation ou non : la possession d’un territoire pendant des siècles, les valeurs civiles, morales et religieuses, l’histoire, les malheurs et les succès vécus ensemble pendant des siècles, surtout : le sentiment d’appartenance commun, c’est à dire l’adhésion intime, comme à une famille, du groupe dont on se sent membre de toutes ses fibres … .  Mais lorsque Le terme nation se retrouve  dans les textes, les documents diplomatiques, les traités, – pour ceux qui on lu, ce qui n’est pas le cas pour les « hystoryens » marxistes actuels, des centaines de fois depuis l’antiquité, tant dans le textes bretons que français ou autres, cela renforce indiscutablement la démonstration, même si cela est loin d’être essentiel. Pour le peuple breton, j’ai dénombré au moins deux cents citations depuis Jules César, qui ne laissent aucun doute sur ce qu’a été et sur ce qu’est la Nation bretonne.

Les persécutions, les exécutions, la corruption, le lavage des cerveaux perpétrés par cette entité d’un genre spécial créée par la prétendue révolution française, par la force et la violence, ont échoué, mais laisseront à jamais des cicatrices douloureuses. La France a beau inventer des termes nouveaux, des concepts nouveaux pour culpabiliser ceux qui aiment leur Patrie, en Bretagne comme ailleurs, l’échec de cette politique infligée est patent …

Elle a réussi, pendant longtemps, par la manipulation, le violence, la corruption, à identifier les nationalistes bretons, alsaciens, corses, savoisiens, comme des criminels, et à les faire désigner comme tels par une populace abrutie par sa propagande à sens unique, enseignée dans les écoles, les lycées, les facultés, les radios, les médias sous contrôle, largement subventionnés pour mentir … Parce qu’elle détenait les clés de l’enseignement, la maîtrise de toutes les carrières, la définition des crimes, des délits, des sanctions, elle a failli détruire ces vieilles Nations, plus anciennes qu’elle.

Mais La nature est toujours la plus forte. D’une manière certaine, tout le monde voit clair aujourd’hui dans cette monstrueuse manipulation, étalée sur plusieurs générations. Les Corses viennent d’infliger une leçon cinglante à tous ceux qui prétendent que les nations n’existent pas.

Les crimes ont été décidés et planifiés à Paris, par des dérangés mentaux, des cinglés. Les victimes se comptent par centaines de milliers : voila la vérité, voila ce qu’a été l’action « civilisatrice » de la France dans ces vieilles Nations, aujourd’hui renaissantes de leurs cendres, et fières enfin de leur identité retrouvée. Il était possible de faire une autre révolution, celle des coeurs et des esprits, celle qui auraient rapproché ces peuples si différents, qui eussent sans aucun doute, par l’évolution naturelle des choses, des faits et des idées, élaboré des règles positives de coexistence amicale et de coopération, en attendant, sans doute, de créer des liens encore plus étroits.

Les Français ont droit, comme les autres, à leur identité. Je les ai toujours défendus, avec ardeur, dans la vénération qu’ils ont pour leur identité sacrée, distincte de celle des nations périphériques incluses dans « l’hexagone », mais qui est actuellement bafouée par ceux qui les dirigent, malgré eux, et contre leur volonté criante, exprimée avec force dans les sondages, même si le droit à la parole est bafoué par les merdias « subventionnés » et unanimement méprisés : on voudrait la noyer dans une entité cosmopolite, qu’ils rejettent avec horreur, même s’ils sont plus que largement ouverts aux autres Nations. 

Je vis en France, je m’exprime au nom de mes amis Français, parce que je suis Breton, et fier de mes valeurs, et parce que la plupart sont paralysés par une propagande honteuse. Les »identitaires » d’un type spécial, les nationalistes furibonds, ne sont ni les Bretons, ni les Alsaciens, ni les Basques : ce sont les idéologues qui veulent à tout prix détruire l’identité des autres, et lui substituer leur propre délire, à commencer par l’identité française, aussi noble que l’identité bretonne  …

Le droit international consacre ces principes sacrés. » .

LOUIS MELENNEC, docteur en droit et en médecine, historien, ex-consultant près le Médiateur de la république auto-proclamée des droits de l’homme.

(Extraits d’une conférence enregistrée de Louis Mélennec).

 

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COMMENT LES BRETONS SONT DEVENUS FRANCAIS : PIRE QUE DAESH : massacres, noyades, décapitations, viols, écrasements sous des pressoirs, tueries d’enfants devant leurs mères, êtres vivants jetés dans des puits : une vraie joie pour le peuple breton .

Article numéro 1 @@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@

 

Entretiens sur les droits de l’homme, avec Louis Mélennec, docteur en droit et en médecine, diplômé d’études supérieures de droit public, de droit privé, de sciences criminelles, diplômé d’études approfondies de droit, ex- enseignant des facultés de droit et de médecine, historien de la Bretagne, ex-consultant près le Médiateur de la République française.

Ces entretiens inaugurent une série d’articles qui sont destinés à être connus et diffusés dans la monde entier. Les « journalystes » français les ont reçus. Un jour, ils auront la main forcée : rien ne peut arrêter la vérité, lorsqu’elle atteint ce degré d’horreur. Nous connaissons par coeur le processus : il suffit d’attendre. Il est infantile de croire que leurs manigances vont arrêter quoique ce soit.

EN 1789, 1793, 1794, LES ARMEES FRANCAISES DE LA LIBERTE ONT FAIT PIRE QUE DAESH, ET SUR UNE BIEN PLUS GRANDE ECHELLE : MASSACRES, PERSECUTIONS, DECAPITATIONS, PENDAISONS, VIOLS, NOYADES, DESTRUCTION DES CERVEAUX, HUMILIATIONS, ACCULTURATION, INSULTES IGNOBLES.

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D’emblée, prévenons nos lecteurs : toute l’histoire de la Bretagne, sur Wikipédia, est étroitement contrôlée, maîtrisée, falsifiée. Cette entreprise de falsification est le fait de qui ? Devinez ? DE BRETONS !

Le martyre du peuple breton commence à peine à être connu. Par bonheur, des articles sont enfin parus en Russie, au Canada, en Suisse, en Allemagne, en Belgique, bientôt aux Etats Unis. La France, pays des non-droits de l’homme, a tout fait – comme la Turquie, et bien d’autres pays -, pour qu’on ignore l’ampleur des effroyables dégâts qu’elle y a commis, et pour que l’on croie à l’imposture absurde qu’elle a réussi à imposer aux Français et à de nombreux pays du monde : qu’elle a inventé les droits de l’homme , alors que ceux-ci sont une conquête de plusieurs millénaires de notre civilisation occidentale toute entière, à laquelle notre civilisation bretonne, par sa littérature des chevaliers de la table ronde, du roi Arthur et autres héros, de leur idéal élevé, a fortement contribué.

La France a envahi la Bretagne à trois reprises à la fin du 15ème siècle. Les armées bretonnes ont été anéanties à Saint-Aubin-du-Cormier, en juillet 1488, par un envahisseur très supérieur en nombre, qui préparait cette invasion depuis des générations. Le pays a été annexé en 1532, par un acte camouflé en un faux traité. Une longue colonisation, a suivi, jusqu’en 1789, année durant laquelle s’est produite une « révolution », ridiculement dénommée par les Français jusqu’à ces dernières années comme la révolution des droits de l’homme. (Cf. L’article de Louis Mélennec sur la colonisation de la Bretagne, par Google).

Le martyre du peuple breton commence précisément cette année là. La monarchie française, après l’annexion, n’avait pas osé abolir toutes les institutions bretonnes. Les Bretons avaient conservé une Assemblée nationale (dénommée « Etats de
Bretagne »), et le droit de légiférer et de voter ses impôts. La « république » – ce que les Français désignent sous ce vocable – fait entrer les Bretons dans un long calvaire, qui n’est pas encore terminé. Les séquelles ne guériront jamais, pas davantage que celles des Juifs et des Arméniens. La langue bretonne, objet de persécutions incessantes à partir de 1790, conduites avec une grande cruauté, est en voie d’extinction programmée. L’interdiction d’enseigner l’histoire du peuple breton dans les écoles entretient une ignorance dramatique de la population, qui n’accède à la vérité que peu à peu, avec stupéfaction, et avec réticence, tant il est vrai que leur cerveau a été labouré par la France de 1789 à nos jours.

Les complices – en particulier ceux qu’on dénomme les « subventionnés -, se taisent.

A l’heure actuelle, le génocide breton n’a fait l’objet d’aucun film. Cela va venir. Les Bretons sont responsables de ce silence, par leur lâcheté, mais aussi par une peur très réelle, entretenue par la France. La complicité des politiques, qui se taisent, et des médias « subventionnés », qui collaborent, est effrayante.

La shoah bretonne de 1793 et 1794. En 1789, quelques philosophes, des hommes de lettres, des politiques, rédigent un texte devenu célèbre, sous le nom de « Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen ». En quelques pages concises, ces hommes, résumant les idées de leurs prédécesseurs – qu’ils n’ont en aucun cas inventées -, énoncent et définissent ce que doivent être les droits de tous les êtres humains, sans exception. C’est de ce texte, d’une grande élévation de pensée – ce que personne ne conteste -, qui recopie à peu de choses près, la déclaration des Etats Unis de 1776, laquelle dit exactement la même chose, que va naître l’imposture française. Les Français attendent toujours la mise en application de ces principes : en vain.

Après la mise à mort du roi Louis XVI, en 1793, une répression terrible s’abat sur la partie Ouest de la France, particulièrement la Vendée « militaire », au sud de la Loire, et sur les Bretons appelés « Chouans » au nord.

Le Comté de Nantes a été rebaptisé «Loire inférieure», appellation particulièrement ridicule, par les révolutionnaires. Ces populations, habituellement pacifiques et accueillantes, sont coupables de se révolter contre les massacres commandités par Paris, de défendre leurs convictions religieuses, de rester attachées au régime monarchique, et, pour les Bretons, de rester attachés aux Libertés et privilèges de leur Pays, – ce dont ils ont témoigné avec force dans leurs cahiers de doléances, en 1788 et en 1789 -, dont ils ont été sauvagement privés, d’une manière humiliante, par les doctrinaires et les dérangés mentaux qui se sont emparés du pouvoir à Paris…

Des crimes sans nombre sont commis par les soldats français, sur les ordres réitérés de Paris.

Les abominations commises dépassent, de loin – non par leur nombre, certes, mais par leur caractère monstrueux -, celles causées par les nazis en Europe.

Des hommes sont émasculés ; d’autres sont coupés vivants en morceaux ; d’autres sont jetés dans des fours, dans des brasiers, ou dans des chaudrons d’huile bouillante; la graisse humaine est récupérée pour lubrifier les canons, les roues des charrettes, les fusils. Ceux qui cherchent à s’enfuir, ont les bras et les jambes coupés. On introduit des charges explosives dans le corps des individus, et on y met le feu ; les femmes sont violées en série, si possible collectivement, devant leurs familles; on les embroche avec des fourches, alors qu’elles sont vivantes ; mieux : pour empêcher cette vermine de se reproduire, on éclate avec des fusils leurs organes génitaux… Des femmes enceintes sont écrasées sous des pressoirs. Le ventre d’autres femmes enceintes est ouvert, on y met de l’avoine, et on y fait manger les chevaux. Les enfants sont des proies de choix : on les tue, sans pitié, souvent devant leur mère, parfois en les écrasant, comme des insectes (on rapporte un cas atroce : celui d’un enfant au sein, transpercé par la même baïonnette que sa mère, sous les applaudissements du commandant). La peau des hommes est utilisée comme le cuir des animaux : après dépeçage des « brigands » (ainsi les dénomme-t-on, ce qui économise le temps de toute procédure judiciaire), on tanne, on traite, on se sert du cuir obtenu pour différents usages, notamment pour fabriquer des culottes aux officiers français (le musée Dobrée, à Nantes, a conservé l’une de ces reliques).

Nantes, métropole économique de la Bretagne, qui fut la capitale politique brillante du Duché, en même temps qu’un centre important de la diplomatie européenne, est particulièrement visée. Les agissements du sinistre Carrier, en Loire Inférieure – département éminemment breton -, sont restés célèbres : outre les traitements ci- dessus, pour gagner en efficacité, on met au point une technique spéciale de noyade, adaptée à la vermine bretonne : on enferme une centaine de malheureux sous le pont d’un bateau, on condamne les sorties, on coule le navire dans la rivière; on perfectionne le procédé : on jette par centaines des habitants, non sans les avoir brutalisés avec une cruauté inhumaine, dans des barges qui s’ouvrent par le fond ; la méthode est rapide, le bateau est récupéré intact, et sert à d’autres exercices ; des hommes et des femmes sont liés ensemble, avant d’être jetés à l’eau, dans des positions souvent impudiques, le père avec la fille, la mère avec le fils : c’est la technique dite du « mariage révolutionnaire »; des noyades pour enfants sont organisées. La Loire est baptisée « baignoire nationale ». Carrier commente, admiratif : « Ah! La Loire ! Quel beau fleuve révolutionnaire ! ».

Au total, en Vendée, sur une population de 815 000 habitants, 117 000 sont tués : les éléments du crime de génocide, tels que définis par la Convention de l’ONU de 1948, sont réunis (Golnadel, Sécher et Courtois). L’intention prouvée des révolutionnaires de Paris est bien d’exterminer totalement les populations de l’Ouest, et de les remplacer par d’autres populations, jugées en harmonie avec les malades mentaux de Paris.

En Bretagne, il est malheureusement impossible, pour le moment, d’établir un bilan des disparus, tués, torturés.

A Nantes, on parle de 4000 à 5000 noyades ; le total des victimes dépasse sûrement plusieurs dizaines de milliers pour tout le pays.

Voici maintenant qui constitue pour les Bretons de 2008, une révélation effrayante : le génocide des Bretons est programmé par Robespierre, malade mental avéré, dont le nom orne encore de nombreuses rues, places et divers lieux (travaux de Reynald Secher, communiqués aux auteurs, aujourd’hui rendus publics). Les Bretons d’aujourd’hui doivent peut-être d’exister grâce à l’exécution de Robespierre.

Parmi les centaines de phrases prononcées par ces dérangés mentaux, on cite volontiers celle de Carrier :

« Nous ferons de la France un cimetière, plutôt que de ne pas la régénérer à notre façon ».

Et celle du général Westermann, passée à la postérité par l’horreur qu’elle suscite, qui commande les armées à Savenay, en Bretagne, en 1793 :

« Il n’y a plus de Vendée; elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants Je viens de l’enterrer dans les marais de Savenay. J’ai écrasé les enfants sous les pieds de mes chevaux, massacré les femmes, qui n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé… Les routes sont semées de cadavres ; il y en a tant qu’en plusieurs points, ils font des pyramides ».

L’imagination des français dans l’accomplissement des atrocités fait même appel aux ressources de la science.  Pour faire plus vite et plus fort, on fait appel à des chimistes : bien avant les nazis, on imagine de mettre au point des gaz mortels. Le chimiste Fourcroy, député à la Convention, est chargé de les fabriquer – afin, dit un humoriste nantais de « tuer les femmes, les chiens et les chats de Vendée et du comté de Nantes, s’il en reste ». Mais les essais échouent. Il faudra donc attendre les nazis pour développer la technique au niveau industriel. Fourcroy a été décoré du nom d’une rue à Nantes ! Jean-Marc Ayrault, maire de .. à … , n’a jamais eu la velléité de demander sa suppression. Pas plus qu’il n’a évoqué les abominations commises à Nantes sur ordre des malades mentaux de Paris.

Les bleus, toujours en avance, sont donc précurseurs, encore un fois, largement.

On est saisi d’incrédulité lorsqu’on apprend que les criminels nazis, que les criminels cambodgiens, n’exprimèrent, lorsqu’ils furent jugés, aucun remord, aucun regret. Ce qui s’est passé sous l’Allemagne nazie s’est passé en Bretagne et en Vendée : les monstres Robespierre, Carrier, Westermann, mis à mort à leur tour dans la folie meurtrière créée par la révolution, n’ont exprimé que le sentiment d’avoir fait leur devoir. Ces réactions incompréhensibles pour les humains « normaux », sont fréquents chez les criminels : à Nuremberg, les nazis essayèrent de sauver leur peau, mais n’exprimèrent aucun regret.

La France n’a toujours pas avoué ses crimes en Bretagne.

Tous ces faits sont ignorés en Bretagne, ils sont encore occultés, en 2009, et valent encore à ceux qui les dénoncent des injures. Il y a en Bretagne comme en Vendée, un crime de mémoricide, par la volonté affirmée de la France d’empêcher que la vérité soit dite. Les députés de France doivent d’urgence voter un texte de condamnation sans appel, comme ils l’ont pour les Juifs, les Arméniens, l’esclavage.

Les armées françaises et les armées turques, par l’horreur des abominations commises, sont à égalité. Les communistes ont été beaucoup plus efficaces, en nombre de victimes innocentes. Mais ils n’ont pas atteint ce degré d’abjection.

VOIR DANS GOOGLE : LIVRE BLEU DE LA BRETAGNE, téléchargeable gratuitement sur la toile, recommandé par vingt cinq sites dans le monde. 200 000 téléchargements ont été effectués à ce jour. Pas un seul média « subventionné » n’ a dit un mot de cet ouvrage majeur.

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LOUIS MELENNEC, défenseur féroce des droits de l’homme, du respect de l’être humain, des droits des peuples et de leur identité, auteur de cet article, est inscrit sur une liste noire, pour n’aimer que la vérité. Mais il occupe une place éminente sur internet, par quoi se fait l’information dans les états totalitaires.

Le présent article est destiné au Canada et aux USA. Il contient des extraits du livre bleu de la Bretagne, présenté à Bruxelles en 2009, lors du congrès annuel des nations persécutées par leurs Etats centraux.
Merci de le diffuser largement. Les faits ci-dessus sont une honte pour l’espèce humaine, qu’ils salissent dans sa totalité.

Nul doute que les sçavants, les experts et surexperts de Wikipédia, dont la science illumine l’Univers, vont s’empresser de faire savoir la Vérité au Monde.

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur COMMENT LES BRETONS SONT DEVENUS FRANCAIS : PIRE QUE DAESH : massacres, noyades, décapitations, viols, écrasements sous des pressoirs, tueries d’enfants devant leurs mères, êtres vivants jetés dans des puits : une vraie joie pour le peuple breton .

LA FRANCE INFILTRATRICE PAR NATURE, INFILTRE TOUT. Evitons qu’elle dépense inutilement les deniers des contribuables !

LA FRANCE, PAYS DES ARTS, DES ARMES ET DES LOIS (ET DES DROITS DE L’HOMME !!!), INFILTRE TOUT !

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Lettre de Louis Mélennec, publiée sur internet (24 mai 2015).@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
Vous me dites, dans votre lettre, que la France infiltre tout : les partis bretons, Bretagne réunie, 7 seizh, etc.Pas les journaux « subventionnés », car là, ça marche tout seul !
Ce n’est pas nouveau du tout, encore moins inquiétant.
En ce qui me concerne, pas besoin d’infiltration : mes opinions sont sur internet, et, si on n’a pas compris, ils peuvent me téléphoner !
Faites en autant : donnez leur des documents, faites leur des conférences de presse; pour les moins doués, faites leur des petits dessins sur le tableau noir, comme aux enfants. Et ne vous énervez jamais. (Ou faites seulement semblant !)

La France, pays totalitaire, a toujours été dans l’illégalité. En Bretagne, dès les invasions de 1487; cela n’a jamais cessé. Cet inventeur des droits, d’un autre type, n’a jamais été une démocratie. Par le lavage des cervelles, liquéfiées à force d’être lavées, il a pu le faire croire pendant des générations. Mais qui ne comprend aujourd’hui la vérité, en regardant ces attristantes chaines de télévision !

NOUS, BRETONS, SOMMES VICTIMES, ET N’AVONS RIEN A NOUS REPROCHER. Sauf les vitrines que nous brisons, A TORT.

La donne change : nous avons raison sur toute la ligne. Nous devons plaider le Droit, qui est pour nous à 1000 pour 100. Les instances internationales le savent, en particulier l’ONU. Les filous sont les Français. Presque tous les Bretons le savent aujourd’hui : les mensonges n’opèrent plus, ils nous font rire.

Voyez à quel point nous recueillons aujourd’hui les fruits de cette attitude, conforme à notre Civilisation.

LA VIOLENCE EST STRICTEMENT CONTRE PRODUCTIVE : LA POPULATION EST CONTRE, ELLE PREFERE LA DICTATURE FRANCAISE AU TERRORISME : tout carreau cassé est exploité contre nous. Donc : éduquons, expliquons, enseignons, démontrons ! Mais surtout aucune violence, qui se retournerait immédiatement contre nous.

Nous sommes beaucoup plus malins que les bandits; nous sommes beaucoup plus obstinés; et nous avons une morale, ils n’en ont pas; ils perdent du terrain chaque jour. Inspirons nous de Gandhi, et autres pacifistes. Notre population nous sera reconnaissante.
Louis Mélennec.
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UN MESSAGE DE AN ALARC’H : selon l’ABP, Le Drian a sauvé la BRETAGNE : INCROYABLE, MAIS VRAI :

AN ALARC’H

« Le 3 Juin restera sans doute dans l’histoire de la Bretagne comme une date clé » ai-je lu sur le site de l’agence Bretagne Presse !!!

Malgré des rebondissement digne d’une série « B » américaine, Jean-Yves Le Drian aurait sauvé la Bretagne !  ! ! Ah tiens ! Bonne nouvelle pour les bretons, ou bonne nouvelle pour Jean-Yves ?

En réalité, Le Drian a sauvé « sa » bretagne administrative, « sa » terre d’électeurs, « sa » carrière et « son » avenir politique, dans l’optique de son retour triomphal prévu en 2015, une fois servi la patrie et les intérêts des jacobins pour lequel une nouvelle fois, un breton se sera prostitué.

En réalité, Jean-Yves à évité le naufrage ou plutôt l’effondrement des baronnies socialistes bretonnes et pédéliennes, et participer au maintien d’un système de castes qui conduit notre pays vers les abysses.

Oyé ! Oyé ! braves gens, Il faut annoncer le retour du sauveur, ou plutôt du « Messie » breton, afin que la bretagne organise les festivités et offre un retour triomphal à son nouveau Nominoë (comme le surnomme le bon Docteur Mélennec)

« 
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NOMINOE, CHEF DE TOUTE LA BRETAGNE, DUX TOTIUS BRITTANIAE. LA NATION BRETONNE SOUS LE DUX NOMINOE.

louis mélennec 1 
Louis Mélennec, historien de la Bretagne.
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 NOMINOE
Dux totius Brittanniae ou
Roi de Bretagne ?
L’étude qui suit est strictement fidèle aux textes – nombreux -, que nous avons conservés et retrouvés. L’essentiel de ce travail de recherche est dû à la Borderie. Notre vision diffère assez profondément, sur plusieurs points importants, des interprétations qui ont eu cours jusqu’à ces dernières dizaines d’années.
Contrairement à ce que l’on croit parfois, Nominoé n’est pas du tout un chef inconnu ou fantomatique. On va en juger. Alors que les sources historiques bretonnes sont peu nombreuses du début du cinquième siècle au début du huitième siècle, elles se multiplient – au moins d’une manière relative – à partir de 818.  Elles ne se suffisent certes pas à elles-mêmes. Il est nécessaire de les commenter, au regard de ce que l’on sait aujourd’hui de l’histoire des peuples et des nations, et surtout du fonctionnement des institutions politiques des sociétés depuis l’antiquité, et pas seulement d’Europe. Partout, lorsque les sociétés auxquelles ils appartiennent sont parvenues à des stades comparables, les hommes se gouvernent sinon selon des règles identiques, en tout cas très largement similaires. On ne peut plus écrire l’histoire sans des connaissances plus que solides en sociologie. Ce que l’on sait sur certaines sociétés, permet de comprendre les autres, au delà de la sécheresse des textes.  Mais pour n’être pas très détaillées, les sources dont on dispose sont précises, et surtout concordantes.
La parfaite continuité de l’histoire des relations franco-bretonnes – qui n’a cessé d’être une haine vigilante, des contentieux et des conflits permanents, en dépit de quelques accalmies au moins apparentes -, donne une cohésion quasi parfaite à l’exposé ci dessous, qui s’intègre dans cette histoire, que le vol des territoires de Nantes et de la Loire Atlantique par le prédateur colonial vient de raviver, et de rappeler aux Bretons qui il est, et ce qu’ils sont.

La période 825 – 830 coïncide à quelques années près, avec l’ascension d’un chef breton qui va jouer un rôle considérable dans l’histoire de la Bretagne : Nominoë.

LIRE LA SUITE DE L’ARTICLE CI-DESSOUS : http://blog-louis-melennec.fr/2015/04/21/nominoe-chef-de-toute-la-bretagne-dux-totius-brittaniae/

NOMINOE, CHEF DE TOUTE LA BRETAGNE, DUX TOTIUS BRITTANIAE. LA NATION BRETONNE SOUS LE DUX NOMINOE.

De ses origines, on ne sait rien : prince ou simple laboureur ? Les documents ne permettent pas de trancher. Pourvu du titre de « comes » ( = comte) par l’empereur franc Louis le Pieux, on pense qu’il est issu d’un grande famille bretonne, peut-être même royale ou souveraine : il n’était pas d’usage, chez les Francs, de nommer à ces fonctions des gens du peuple. Il a pu paraître plus glorieux, pour certains historiens bretons, d’affirmer qu’il est sorti du peuple : rien ne corrobore cette hypothèse. Aux yeux de certains, cela fait très « chic » d’être sorti d’une masure. C’est absurde : seule la valeur des individus compte.

On ne sait ni pourquoi, ni comment cela s’est réalisé, ni quelles sont ses motivations au début de sa « carrière ». Le fait est que, étant reconnu comme comte par l’empereur franc, il est censé représenter celui-ci dans la ville de Vannes et dans le territoire qui en dépend. On le trouve au « service » de l’empereur Louis le Pieux aux alentours de 830 (probablement en 831) . Il apparaît dans les actes, à partir de cette époque, sous des titres divers : comte de Vannes (Comes Venetice civitatis), prince de la cité de Vannes (princeps Venetice civitatis), délégué de l’empereur Louis (missus imperatoris Ludovici), gouvernant en Bretagne (gubernans in Brittaniam), régnant en Bretagne (regnans in Brittaniam), maître en Bretagne (magister in Brittaniam), duc en Bretagne (dux in Brittaniam), dominant la Bretagne (dominans Brittaniam). Plusieurs textes francs, rédigés par des abbés, le désignent sous le titre de « dux ».

S’agissant de l’étendue de ses pouvoirs, il exerce certainement – comme les autres comtes, agents ordinaires et délégués généraux du roi dans leurs circonscriptions, assez comparables aux « préfets » actuels – la plénitude des compétences, l’ensemble de la judiciara potestas, c’est à dire de la puissance publique, sans limitation ni spécialisation, soit comme exécutant des instructions impériales, soit pour son propre compte, soit les deux, qui ne s’excluent nullement .

Mais a-t-il exercé son autorité sur toute la Bretagne, comme le laissent entendre les titres – quelque peu pompeux – qu’il utilise, notamment celui de “Dux in Brittaniam? “. Cela est plus que douteux. « Fonctionnaire » révocable d’un souverain étranger – mais seulement pour la région de Vannes, et seulement pendant une durée limitée, il faut le souligner avec force, cette région étant traditionnellement sous domination ou sous influence franque  -, il est improbable qu’il ait pu exercer un contrôle effectif sur un peuple ingouvernable, jaloux de son indépendance, divisé en tribus, chefferies ou royaumes souvent en conflit les uns avec les autres, et qui n’acceptera un gouvernement ducal centralisé que de nombreux siècles plus tard. La vérité est qu’il a exercé son autorité comme il l’a pu, et là ou il a pu le faire, au gré des alliances toujours fragiles avec les chefs locaux, jaloux de leurs prérogatives, rétifs à toute autorité au dessus d’eux, et d’ailleurs prêts en permanence à sortir de ces alliances conclues.

Les actes semblent démontrer qu’il est resté fidèle à l’empereur franc jusqu’à la mort de celui-ci, les liens étant certainement très lâches entre le Dux et l’Empereur, puisqu’il n’y a à l’époque aucun pouvoir central digne de ce nom, ni aucune administration, au sens ou nous l’entendons aujourd’hui, mais seulement des relations de personne à personne. S’il n’y a pas de traces dans les textes de conflits violents ni de guerres entre les Bretons et les Francs de 830 à 840, actes n’ont conservé aucune trace de conflits violents entre les Bretons et les Francs, cela signifie-t-il qu’il n’y en a pas eu ? Le silence des archives sur ce point ne permet en aucun cas de l’affirmer. Et cela signifie-t-il que la Bretagne a été  soumise aux Francs durant cette courte période ? Comment et par quels moyens aurait-elle pu l’être? Plusieurs auteurs écrivent que Nominoé a été parfaitement fidèle à l’homme qui l’a chargé de gouverner la Bretagne en son nom durant cette période : Louis le Pieux, empereur. Nous ne pensons pas que cela soit vrai, ni même possible. Il est beaucoup plus probable qu’en sa double qualité de breton et de chef nominal d’un pays étranger à l’Empire, chroniquement agité, rebelle et fortement hostile aux Francs, Nominoé ait joué durant cette période un double jeu, attendant l’heure propice pour s’émanciper d’une tutelle qu’il ne peut avoir sincèrement ni souhaitée, ni acceptée. Il serait totalement incohérent qu’après plus de trois siècles de conflits guerriers avec les Francs, de l’an 500 à l’an 800 -, il se soit trouvé un chef de la stature de Nominoé, pour courber le front et se soumettre à ses ennemis; plus encore : les guerres féroces qu’il conduit contre les Francs à partir de 840-843, démontrent qu’il n’est pas du tout devenu un « fidèle » de l’empereur franc, mais qu’il est resté fondamentalement un ennemi furieux du peuple qui jouxte les frontières bretonnes à l’est. Les  temps n’ont pas changé : les préfets des départements bretons de 2016 sont français, ils ne sont pas bretons, ils ne sont jamais que les représentants de la puissance qui tient encore le manche du marteau aujourd’hui.

Comme nous allons le voir, à la lecture des lettres et archives qui persistent de cette époque, la haine que Nominoé et les Bretons éprouvent à l’égard de leurs voisins et ennemis est implacable : elle se maintiendra jusqu’à la révolution française, et est loin d’être éteinte aujourd’hui. Cette haine que se vouent ces deux peuples est naturelle dans le contexte du temps, elle est un mode de « fonctionnement » constant dans l’histoire des peuples. Personne n’a à s’en excuser : ce fut une loi de l’humanité toute entière.

L’ « émancipation » de Nominoë ; les campagnes militaires contre les francs.

La mort de l’empereur Louis le Pieux, le 20 juin 840, inaugure entre ses trois fils une suite de conflits. Conformément aux usages du temps, ils se disputent l’héritage avec férocité. Chacun, écrit Nithard, «guidé par sa cupidité, cherchait son propre avantage». Par le traité de Verdun, signé en août 843, l’empire est divisé en trois parties. A Charles (dit le Chauve) est dévolue la partie occidentale du regnum Francorum (la France actuelle, approximativement). Louis (dit le Germanique) reçoit le royaume oriental, correspondant, grosso modo, à l’Allemagne actuelle. Lothaire reçoit en partage un royaume médian, situé entre ceux de ses frères, s’étendant de la mer du Nord au nord de l’Italie ; le titre impérial lui est dévolu : les Francs maintiennent la fiction d’un Empire unique, mais le divisent en royaumes, leurs rois étant souvent en conflits violents et destructeurs.

Nominoë fait mine de rester fidèle à Charles pendant deux ou trois ans. C’est du moins ce que l’on croit, cette période n’étant marquée par aucun conflit violent entre les Bretons et les Francs.

En 841, le roi franc Charles le Chauve se rend au Mans, pour s’assurer de l’alliance de ses très turbulents voisins bretons, qui ne lui est évidemment pas acquise :

“(Charles) envoya des émissaires auprès de Nominoë, duc (c’est à dire chef) des Bretons, pour savoir s’il accepterait de se soumettre à son pouvoir. Celui-ci, écoutant les conseils de la majorité des siens, expédia des présents à Charles et promit par serment de lui garder fidélité”.

Une sorte de « bail », en quelque sorte, fut donc reconduit entre les deux hommes, d’une commune volonté. En tout : un accord temporaire, un contrat.

 Mais dès cette époque, les conflits entre les Francs et les Bretons reprennent, et se succèdent à un rythme accéléré. De 830 à 843, l’accalmie a duré moins de quinze ans. La sanglante défaite infligée par les Francs aux Bretons en 818, n’a donc eu aucun effet durable, ce qui est toute l’histoire de ces deux peuples, jusqu’à aujourd’hui. Ceci s’ajoute au reste : l’Empereur, souverain théorique d’un vaste empire, n’a, en fait, exercé AUCUNE AUTORITE dans les zones frontières de cet empire, soumises par des peuples hostiles, ayant leurs propres souverains, leurs propres coutumes, et un sentiment d’appartenance remontant presque toujours à loin dans le temps. En Bretagne pendant la période considérée, contrairement à ce qu’affirment encore quelques historiens bretons, l’empereur franc n’a, en réalité exercé aucune autorité réelle.

En 843, une bataille se déroule à Messac :

« L’an 843 de l’incarnation du sauveur … Renaud, duc éminent de Charles (= c’est à dire lié au roi par un serment de fidélité, pour s’exprimer simplement), originaire d’Aquitaine, comte de Nantes, ayant réuni contre les Bretons une nombreuse troupe d’amis et de proches, livre bataille au lieudit Messac, en bordure de la Vilaine . Au premier engagement, les Bretons, vigoureusement pressés, tournent le dos . Lambert amène du renfort. Alors seulement, il résiste activement à ceux qui jusque là le poursuivaient, si bien qu’il force à la fuite ceux qu’il fuyait auparavant . Ils en font un tel carnage qu’une foule immense tombe avec ce chef, et qu’ils peuvent emporter chez eux un butin considérable, ayant réservé un effectif important en vue de l’échanger contre rançon » (Chronique de Nantes).

La chronique d’Aquitaine et les annales d’Angoulême observent :

 «Cette année là … Renaud fut tué par Lambert.»

L’empereur Charles le Chauve vient en Bretagne, et cause dans le pays des dégâts importants:

« Charles, pour la première fois, dévaste la Bretagne par le fer et par le feu » (Chronique d’Aquitaine).

Mais dès l’année suivante, en 844, ce sont les Bretons qui remportent des succès importants :

« Lambert, avec des Bretons, tue certains des marquis du roi Charles, interceptés au passage d’un pont sur la Maine ». (Chronique de Saint Bertin).

La même année, les annales de Saint Bertin notent :

« Le Breton Nominoë, transgressant de façon insolente les frontières qui lui avaient été assignées, ainsi qu’à ses prédécesseurs, parvient jusqu’au Mans, pillant tout de long en large, brûlant même la plus grande partie. Arrivé là, il est contraint de revenir sur ses pas, à cause d’une irruption menaçante des Normands sur ses terres ».

Au mois d’octobre 844, les trois rois francs, Lothaire, Charles, Louis se réunissent à Thionville. Ils adressent un mandement commun à Nominoë, et le somment de se soumettre (Annales de Saint Bertin).

 En 845, a lieu une importante bataille à Ballon, près de Redon :

«Charles, ayant imprudemment attaqué la Bretagne de Gaule, avec des forces limitées, les siens lâchent pied par un renversement de fortune ; en hâte, il retourne au Mans, puis son armée, reconstituée, il se prépare à une nouvelle attaque ». (Annales de Saint Bertin).

« … Les Francs, étant entrés en Bretagne, engagent le combat avec les Bretons ; le 22 novembre, aidés par la difficulté des lieux et les emplacements marécageux, les Bretons se révèlent les meilleurs » (Annales de Fontenelle).

En 846, un accord intervient entre les deux chefs belligérants. Charles tient une assemblée à Epernay, près de Reims, dans le courant du mois de juin. Puis, il gagne avec son armée les contrées bretonnes, et conclut un traité avec Nominoë, duc des Bretons. Les clauses de cet accord ne sont pas connues.

À la fin de l’année 846, des Bretons occupent le Bessin et ravagent la région. L’histoire ne dit pas si ce sont des Bretons agissant de leur propre chef, ou si Nominoë est seulement complice de cette expédition.

En 847, les trois rois Lothaire, Louis et Charles se réunissent à Meerssen, du 27 février au 5 mars. Louis le Germanique déclare :

 « Nous dépêchons aux Bretons nos envoyés. Nous les exhortons à poursuivre l’intérêt commun ainsi que la paix ; que ceux-ci l’entendent ou non, nous voulons agir en conséquence avec l’aide de Dieu et de votre conseil ».

Cette même année 847, au palais de Baizieux :

« … arrivèrent des messagers adressés au seigneur roi, lui annonçant la mort du Breton Mangil et de ses compagnons, tués par le comte Geoffroy » (Premières annales de Fontenelle).

En 849, Charles se rend vers l’Aquitaine. Au mois de juin, il tient une assemblée générale à Chartres :

« Nominoë, le tyran des bretons, parvient jusqu’à la ville d’Angers, la Marche (= la zone frontère) est rendue au comte Lambert » (Premières annales de Fontenelle, année 849) .

Les annales de Saint Bertin confirment :

« Le Breton Nominoë, avec sa perfidie habituelle, envahit Angers et les lieux avoisinants ».

L’année 850 est marquée par plusieurs évènements importants : Le Comte Lambert de Nantes fait sédition, se détourne des Francs, et s’allie avec Nominoë :

« Le Comte Lambert et son frère Garnier, visant à la tyrannie, manquent à la foi jurée et s’allient avec Nominoë, tyran des Bretons… Le Roi Charles, avec l’armée, parvient jusqu’à la ville forte de Rennes et y place une garnison . Mais lorsqu’il s’en éloigne, Nominoë et Lambert, avec une troupe de fidèles, entreprennent le siège de la ville. Effrayés par la crainte, nos défenseurs se résolvent à capituler et sont relégués en Bretagne » (Premières annales de Fontenelle).

« En ces jours, le Comte Amaury et beaucoup d’autres sont pris dans la ville de Nantes par Nominoë, duc des Bretons, et par le tyran Lambert. Puis ils gagnent le Mans, avec une indicible furie appuyés par le tyran Lambert, traître (à sa foi). Les grands, capturés, sont dirigés sur la Bretagne, le reste du peuple est renvoyé désarmé » (Annales de Fontenelle).

« En l’année 850, Charles le Chauve, pour la troisième fois, vient avec une grande armée en Bretagne » (Annales d’Angoulême).

À peu près à cette époque, Nominoë dépose l’évêque de Nantes, Actard, et le remplace par son homme Gislard, venu de Vannes. Nantes et Rennes sont prises, une partie des murs sont détruits, ainsi que les portes des deux villes (Annales d’Angoulême).

Les relations avec la Bretagne se sont à ce point détériorées, et la haine a atteint un tel sommet, qu’en juillet-août 850, les évêques francs, faisant corps derrière leur souverain, adressent à Nominoë une lettre très violente, en forme de factum, pour dénoncer ce qu’ils appellent ses « méfaits » – omettant, bien entendu de mentionner ceux commis par les Francs, qui ne sont certainement pas moindres : les moeurs militaires du temps sont également cruelles partout, les Francs ne sont sur les champs de bataille, pas plus doux que les Bretons.

La lettre qui suit est d’une importance capitale. Elle décrit admirablement le haine que les deux peuples se vouent; même si le destinataire en est Nominoé, c’est le peuple Breton tout entier qui est visé :

« Ta damnable cupidité et ton horrible cruauté ont tourmenté des nobles et des non nobles, des riches et des pauvres, des veuves et des orphelins…. Par ta cupidité, la terre des chrétiens a été dévastée, les temples de Dieu en partie détruits, en partie incendiés avec les ossements des saints et les autres reliques… les biens des églises … ont été détournés à ton usage d’une manière illicite ; les nobles ont été dépouillés de leurs héritages; une très grande multitude d’hommes ont été tués ou réduits en servitude ; les plus cruelles rapines ont été commises ; des adultères et des viols de jeunes filles ont été perpétrés un peu partout … Tu as blessé toute la chrétienté, en méprisant le vicaire de Saint Pierre, le pape Léon. Tu as offensé les évêques…. Mets un terme à tes mauvaises actions ; tournes-toi vers Dieu …. Nous portons tout cela à la connaissance des hommes de Lambert, et à ceux de toute la nation, parce que, s’ils font cause commune avec lui et participent à sa rébellion, ils seront frappés de l’anathème et livrés à Satan…. »

Nominoë est sûrement peu impressionné par cette philippique. Les Francs, en effet, ont conquis leur Empire, et envahis les territoires qu’ils occupent, par le fer et par le feu, par les mêmes moyens que les Bretons, sans aucune indulgence, pitié ou sentiment humain. La France auto-proclamée pays des droits de l’homme, est d’ailleurs familière de ces massacres cruels, on sait maintenant ce qu’elle a fait à Nantes et en Loire Atlantique, en 1793 et en 1794 : des crimes abominables, de même nature que ceux des Turcs sur les Arméniens, et que ceux de DAESH ces dernières années.

En 851, reprenant les armes, Nominé ravage la Mayenne, l’Anjou, le Maine. Sans aucun doute, les armées bretonnes commettent des actes violents. Ce comportement est celui de toutes les armées en campagne, ni plus, ni moins. Malheureusement. On ne peut les juger selon nos critères actuels.

LOUIS 10

LA POLITIQUE RELIGIEUSE DE NOMINOE. 

Dans le domaine religieux, le principat de Nominoë est marqué par deux affaires importantes :

LA PREMIERE EST CELLE DES EVEQUES SIMONIAQUES.

Une partie non négligeable du clergé breton, par le canal des plus élevés dans la hiérarchie ecclésiastique – les évêques et les abbés, nommés par les francs ou acquis à leurs intérêts -, subissent de longue date la tutelle du royaume voisin. La Bretagne, au plan religieux, appartient à la province ecclésiastique de Tours; à ce titre, le métropolitain, l’évêque de cette ville est franc. Le moins qu’on puisse dire est qu’il a témoigné à de multiples reprises son antipathie, voire son aversion pour les Bretons. C’est réciproque. On décide, pour se débarrasser d’eux, de susciter des difficultés à plusieurs évêques francs occupant des sièges ecclésiastiques en Bretagne ( parmi lesquels Susannus de Vannes), en leur cherchant noise. On les accuse d’avoir abusé de leur ministère en percevant d’une manière illégitime des dons et des présents indus, plus précisément à l’occasion des ordres conférés à leurs clercs. Le roi franc n’est pas en état de leur prêter secours, car il ne dispose de rien en Bretagne, et n’y exerce aucune autorité effective.

Les prélats sont convoqués par Nominoë, et invités à se défendre; l’accusateur, n’est autre que Convoion, abbé de Redon. Deux d’entre eux – Susannus de Vannes et Félix de Quimper – partent pour Rome, pour s’expliquer, et pour se justifier auprès du Pape. Convoion, de son côté, fait le voyage pour soutenir l’accusation.

Le pape réunit une assemblée de prélats pour délibérer de l’affaire. Il est confirmé, dans le principe, que l’évêque qui a reçu des présents pour les ordinations doit être destitué et remplacé dans l’exercice de ses fonctions. Mais dans la forme, il est clairement dit que la sentence ne peut être prononcée que par une assemblée de douze évêques. La Bretagne ne comptant que sept évêchés, cela rend un procès dans les formes canoniques impossible, sauf à recourir à des juges étrangers.

Autoritairement, d’une manière canoniquement irrégulière – tout comme avait été irrégulière la destitution de l’évêque Actard de Nantes, et son remplacement par Gislard de Vannes –, Nominoë convoque une assemblée à Couët-Louh. Terrorisés, les accusés avouent, et sont destitués.

Deux d’entre eux vont chercher refuge dans le royaume du roi franc Charles le Chauve. Nominoë place sur les sièges vacants quatre créatures à sa dévotion, portant des noms bretons.

Bien plus tard, en 866, un climat plus apaisant ayant été rétabli, Salomon, devenu roi de Bretagne, rétablira deux de ces évêques, parce qu’ils étaient Bretons, de nation et de langue.

LA DEUXIEME AFFAIRE EST LA CREATION D’UN ARCHEVÊCHE A DOL.

Les Bretons avaient toujours témoigné dans leur pratique religieuse d’une certaine originalité. A plusieurs reprises, ils avaient fait l’objet d’admonestations et de mises en demeure de la part des évêques francs, et du Métropolitain de Tours, dont ils dépendaient au plan religieux, quoique Tours fût situé dans le royaume franc, et non en Bretagne.

Un concile, réuni à Tours en 567, avait ordonné qu’aucun Breton ne fût « sacré évêque en Armorique sans l’autorisation du Métropolitain et des co-provinciaux », sous peine de « la sentence prévue dans les lois canoniques ».

Les limites des provinces ecclésiastiques, héritées de l’empire romain, ne coïncident pas avec celles des Etats, d’ailleurs très instables, sans cesse modifiés dans leur étendue et dans leurs frontières par les guerres, les querelles, les héritages. L’intérêt évident de la Papauté – et de la Chrétienté, qui souhaite une gouvernance stable – est que ces limites ne soient pas changées au hasard, et que les provinces ecclésiastiques, non confondues territorialement avec les royaumes, les principautés, gardent les mêmes limites, facteur d’équilibre pour tous.

A partir du moment où les Bretons furent nombreux dans la péninsule armoricaine, devenue leur pays et leur patrie, il leur devint insupportable d’être régentés, fût-ce seulement au plan religieux, par le Métropolitain étranger de Tours, dont le siège était situé hors des frontières bretonnes, et, de surcroit, était le sujet d’une nation ennemie.

Ici qu’apparaît dans toute sa lumière la volonté farouche des Bretons de ne dépendre en rien des Francs, et d’être totalement Maîtres chez eux.

Nominoë témoigne avec fermeté de la ferme volonté de rompre toute attache avec le métropolitain de Tours, et d’établir une métropole bretonne à Dol, c’est à dire de créer de toutes pièces une nouvelle province ecclésiastique, dont les limites se confondront exactement avec le territoire de la Bretagne, et dont le Chef religieux, breton, sera l’évêque de cette ville: toute ingérence franque, ainsi, sera expurgée de Bretagne, d’une manière radicale.

La Borderie situe l’événement en 848. On est assez mal informé de la chronologie des faits. On sait, d’une manière certaine, que la rupture entre le clergé franc et le clergé breton survient avant 850. Cela déclenche l’ire des évêques francs, qui réagissent avec une extrême aigreur.

La lettre synodale adressée par ces évêques à Nominoë en juillet-août 850, document capital pour comprendre les conflits de cette époque, fait allusion à la rupture des relations des églises bretonnes et franques dans des termes sévères :

« L’ancienne province ecclésiastique de notre patron Saint Martin (= Tours), dont vous ne pouvez nier faire partie, a été violemment déchirée ; tous les ordres ecclésiastiques ont été bouleversés ».

 Plus violente encore : la lettre du concile de Toul (ou de Savonnière) de 859 dénonce les Bretons comme ayant abjuré depuis vingt ans (!). La lettre rédigée lors du concile national des Gaules à Soissons, en 866, destinée au pape, exhorte celui-ci à intervenir avec fermeté auprès des Bretons. Elle est extrêmement injurieuse, et dépasse toute mesure :

« Les Bretons, barbares gonflés d’une férocité extrême, méprisent tous les préceptes sacrés, toutes les prescriptions des Saints Pères… Ils ne sont chrétiens que de nom. Ordonnez à leur chef (Auctor Brittonum) de revenir à la coutume de ses prédécesseurs ».

Les correspondances papales, postérieures, mais peu éloignées des faits, énoncent clairement les prétentions bretonnes.

La lettre du pape Nicolas 1er, écrite au roi Salomon de Bretagne, en 863, est claire :

« La loi de l’Eglise, notre mère, est que tous les évêques de votre Royaume (= observez, en passant, que le pape désigne la Bretagne sous son appellation de Royaume, et non autrement), doivent être soumis par vous à l’archevêque de Tours et à sa juridiction … c’est leur métropolitain, et ils sont leurs suffragants ».

La lettre du même pape à l’évêque Festinien de Dol, datée du 17 mai 866, affirme d’une manière très nette :

«Nous ne voyons pas dans la tradition ecclésiastique de fait qui vous autorise à avoir une métropole … »

« Vous nous avez écrit que l’évêque Restoald, votre prédécesseur, comme on le voit dans nos registres, aurait été consacré archevêque de Dol par le pape Séverin, Pontife de la Sainte Eglise romaine, et qu’un certain Juthmaël, a été gratifié du Pallium (= c’est à dire du grade d’archevêque) par le pape Adrien. En vain, avons-nous feuilleté les registres de ces deux papes: nous n’y avons rien trouvé de cela. »

LES REACTIONS.

Ces deux affaires suscitèrent dans le monde chrétien une émotion considérable.

S’agissant de la première, tous les commentateurs sont d’accord sur le fait que la destitution des évêques accusés de simonie, avait pour but de débarrasser la Bretagne de prélats acquis aux intérêts des francs, et de les remplacer par des Bretons, supposés plus dociles. Les évêques étaient-ils coupables de ce dont on les accusait ? Des indices multiples donnent à le penser, notamment leur aveux d’avoir perçu ce que l’on nommait des « eulogies ». Mais il est probable que le clergé breton était aussi corrompu qu’eux : la simonie était une pratique très répandue ; les mœurs des Bretons de ce temps n’étaient pas plus vertueuses que celles des francs, peut- être était-ce l’inverse.

Le pape, de longues années plus tard, dans une lettre adressée à Salomon, Roi de Bretagne, successeur d’Erispoë, émet des doutes très sérieux sur la manière dont leurs aveux des évêques furent « extorqués » en leur temps. Ce qui est sans doute vrai.

 La mort de Nominoé. 

Le 7 mars 851 (selon la tradition), Nominoë meurt brutalement à Vendôme, dans des circonstances mystérieuses, alors qu’il se prépare à envahir la région de Chartres. Ce fut, selon l’abbé Réginon de Prum, l’oeuvre de Dieu : alors qu’il se préparait à une damnable entreprise, il vit surgir devant lui Saint Maurille, premier évêque d’Angers qui, l’ayant apostrophé en lui disant qu’il ne pillerait plus les églises, l’abattit d’un coup de crosse. Selon les annales d’Angoulême et d’Aquitaine, il mourut frappé par l’ange d’iniquité (!). C’est dire qu’il était fort peu aimé de ses ennemis. Ces légendes sont plaisantes. Pour les Bretons, il est un grand ancêtre, et fait partie de leur Panthéon.

En Gaule, ce fut un grand soulagement, comme en attestent toutes les annales conservées.

L’OEUVRE DE NOMINOE.

Le rôle de Nominoë a été diversement interprété. L’historien romantique La Borderie, au siècle dernier, exaltant ses actions d’une manière emphatique, a voulu en faire le père de la patrie (tad ar vro), pire, le père de la nation (pater patria). Les chroniques franques et les actes du cartulaire de Redon, les quelques lettres émanant des évêques francs et du Pape sont très suffisants pour brosser d’une manière assez « objective » ce que fut son “œuvre”.

Au plan politique, il a, indiscutablement, totalement libéré la Bretagne de l’emprise des francs. Ceux-ci, à vrai dire, en dépit de quelques succès militaires, n’avaient jamais pu la réduire au rang de province. Ils avaient toujours été refoulés chez eux. La nomination de Nominoë en qualité de Comte de Vannes visait à instaurer, si l’opération avait réussi, une sorte de “gauleiter”, de gouverneur local qui aurait mieux tenu les hommes de son peuple qu’un fonctionnaire étranger.

Les multiples victoires remportées après 853 firent voler en éclat les prétentions du Roi franc.

D’une certaine manière, Nominoë a été le Vercingétorix des Bretons. A ceci près que Vercingétorix a été vaincu, trainé à Rome, et assassiné, et que Nominoé a battu magistralement, à plusieurs reprises, la formidable puissance franque, lui infligeant des humiliations sanglantes.

 

Il a, d’autre part, réussi à imposer son autorité, peu ou prou, à toute la Bretagne, non certes en qualité de chef d’un gouvernement “centralisé”, mais de chef militaire unique, ce qui ne s’était jamais vu auparavant.

Nominoë a-t-il été le premier roi des Bretons, comme on l’a laissé entendre ?

Il faut répondre à cette question, très importante pour les Bretons – plus encore aujourd’hui, où le sentiment national subit une renaissance spectaculaire, après l’étouffement moral dont ils ont été victimes pendant plusieurs siècles de la part de leurs voisins (comme les Grecs et les Bulgares de la part des Turcs, les Gallois et les Ecossais de la part des Anglais, les Catalans de la part des Castillans ….) -, d’une manière aussi claire que possible.

D’après des sources très postérieures (la chronique de Nantes, rédigée au 11ème siècle), Nominoé aurait écrit au Pape pour lui demander l’autorisation de porter le titre de Roi. Léon IV aurait répondu qu’on ignorait à Rome s’il y avait eu autrefois des rois dans la petite Bretagne, que les archives pontificales n’en contenaient aucune mention, que cette province avait été soumise aux rois francs depuis la constitution du royaume. En conséquence, il lui permit seulement de prendre le titre de Duc et de porter le cercle d’or. D’après les mêmes sources, Nominoë fut sacré roi par l’archevêque de Dol . Tout ceci est plausible, mais les preuves concernant ces affirmations, contradictoires manquent. Il est possible, mais non certain, que l’histoire a été plus ou moins « réécrite » après coup pour permettre aux Bretons de se défendre contre les prétentions des rois capétiens, qui, en effet, n’ont cessé, pendant des siècles, d’émettre des prétentions fantaisistes, revendiquant la propriété d’une Principauté dont on sait aujourd’hui, avec la certitude la plus absolue, que si elle a souvent dû faire face aux assauts des Francs, ceux ci n’ont jamais obtenu que des succès limités, dans le temps et dans l’espace, ont toujours été refoulés, et ont subi de cruelles défaites. Ce qui n’est pas glorieux pour eux, qui disposaient de si vastes territoires, et des forces colossales, là ou les Bretons, peu nombreux, n’avaient pour eux que leur courage et leur détermination à défendre leur pays.

Sur un autre point, il est hors de doute que les Bretons d’outre-manche, avant les émigrations en Armorique, ont eu des rois, comme presque toutes les nations. On en connait un certain nombre par leurs noms, et certains de leurs actes et de leurs victoires ou de leurs défaites militaires contre les Romains, et plusieurs autres de leurs ennemis. Emigrés en Bretagne Armorique, les Bretons ont également eu des princes et des rois. Il s’agissait alors de petits royaumes, souvent en lutte les uns contre les autres. D’après les documents qui nous restent, deux au moins ont eu une grande importance, attestée d’une manière certaine : le roi Judicael, qui a régné sur le royaume bifide de Domnonée, établi sur les deux rives de la Manche (le nord de la Bretagne et le sud de l’Angleterre actuelle), et le roi Morvan, dans la région de Vannes, qui a mobilisé contre lui les formidables armées de l’Empereur franc Charles le Chauve, fils de Charlemagne, et qui a été tué en 818 par ses armées.Ce qui a pu donner l’illusion aux Francs qu’ils allaient enfin réduire la Bretagne : il n’en fut rien. Ces deux chefs bretons sont désignés, d’une manière très explicite, par les textes francs, sous leur titre de « rex », c’est-à-dire de roi.

Dans la forme, d’après les actes conservés, Nominoë ne semble pas avoir porté le titre de Roi, c’est à dire, selon la terminologie de l’époque, de « Rex ».

Cela n’a aucune importance. Ce qui compte, c’est de savoir si, oui ou non, IL A EFFECTIVEMENT EXERCE LES ATTRIBUTS DE LA PUISSANCE SOUVERAINE EN BRETAGNE, au moins au plan militaire.

La réponse, INDISCUTABLEMENT, est positive : Même s’il est n’est habituellement désigné que sous le titre de “princeps”, de “gouvernans”, de «dux»…etc., Il a réusi à devenir le chef suprême, au sens générique, de la Bretagne. Nul autre que lui n’a exercé, avant lui, des pouvoirs aussi étendus. En tout cas, nous ne pouvons l’affirmer, au vu des sources, fort lacunaires pour certaines époques. Il a eu la préoccupation de faire apparaître qu’il a exercé son autorité sur toute la Bretagne, ce qui résulte sans équivoque de sa titulature: «Dux totius Britanniae», «Principe in totius Britanniae», «Nominoë comes in tota Britannia»… Parmi les chroniqueurs francs, quel que soit le titre sous lequel on le désigne, il n’y a aucun doute : tous le reconnaissent, sous des titres divers, comme le chef suprême des Bretons.

A plusieurs reprises, les chroniqueurs francs le nomment sous l’appellation de « Rex ». le Pape Nicolas 1er, écrivant en 866, à son successeur le Roi Salomon, le désigne sous le nom de Roi, quinze ans seulement après sa mort; cette lettre est d’un poids considérable dans le débat. L’abbé Réginon de Prum, bien informé de tout ce qui se passe en Bretagne, se sert – au moins une fois -, du titre de « Rex » pour désigner sa fonction. Ces éléments, indiscutables, sont concordants.

Quand au fond, ayant exercé le pouvoir souverain sur tout son peuple, ayant en tout cas conduit les armées bretonnes réunies aux combats et à aux victoires, il ne fait pas de doute qu’il a été « Roi » de Bretagne – comme Judicaël l’avait été de la Domnonée (= le nord de la Bretagne), comme Morvan l’avait été pour le Vannetais, si l’on dépouille ce mot du sens sacral qu’il a pris par la suite. Son fils Erispoe, d’ailleurs, lui succède avec le titre de Roi, que l’empereur franc Charles le Chauve est contraint de lui reconnaitre, après la défaite militaire humiliante et terrible qui lui fut infligée en 851.

(Les historiens bretons actuels divaguent lorsqu’ils écrivent que le Royaume unifié de Bretagne a été créé par une « concession » de l’Empereur franc. Les Bretons ont conquis par le armes de nouveaux territoires; l’Empereur a été contraint de reconnaitre sa défaite, et que Erispoe, fils de Nominoé, est bien Roi en Bretagne. L’acte par lequel il reconnait la royauté du fils de Nominoe a la signification, tout au plus, ce que nous dénommons une « reconnaissance internationale », ce n’est EN AUCUN CAS un acte créateur: les Bretons ne doivent leur territoire agrandi (par les comtés de Rennes, et de Nantes, ainsi que du pays de Retz) qu’à leurs victoires militaires; l’empereur franc n’a aucune qualité pour CREER un roi des Bretons puisqu’ils en ont un; le Traité d’Angers de 851 est un traité de paix conclu par les deux souverains, l’empereur vaincu étant contraint, par sa défaite, de faire de larges concessions territoriales à ses vainqueurs bretons.

Nominoë n’a certainement pas été le fondateur de la Patrie, pas plus que celui de la Nation bretonnes. Le peuple breton existait avant lui. Les nations sont le fruit d’une longue existence en commun. Il peut arriver qu’un homme les révèle à elles-mêmes, et les consolident. Mais l’histoire du monde ne compte aucune nation qui ait été créée par un seul homme. La Nation bretonne, sans aucun doute, désignée d’ailleurs dans les textes sous le terme de « gens » avant Nominoé possède, dès cette époque, à un haut degré, ce que nous désignons aujourd’hui sous le terme de « sentiment d’appartenance ». Les auteurs bretons qui nient cette réalité doivent retourner à leurs études, et lire les sources – beaucoup ne l’ont pas fait -, en s’informant tout d’abord de ce qu’est une Nation, comment elle nait, se développe, et meurt, et ce qu’a été la nation bretonne dans l’histoire. (Par Google : Mélennec nation).

La plus grande qualité qu’on puisse attribuer à Nominoé est celle d‘Unificateur de la Principauté Bretonne. Avant lui, la Bretagne était extrêmement divisée. Après lui, même s’il est vrai que le pays se disloquera à nouveau (notamment lors des invasions normandes), il formera territorialement et affectivement un tout. C’est en cela que Nominoé a joué un rôle historique capital dans l’histoire du peuple breton, et qu’il occupe une place si importante dans l’inconscient collectif. Pour les Francs, ayant rompu sa foi, s’étant dressé contre leur Roi après lui avoir été fidèle pendant quelques années, et lui ayant infligé de cruelles défaites, il fut un traître, doublé d’un être pervers et cruel.

La mort de Nominoe. 

Louis3b copie

Le 7 mars 851 (selon la tradition), Nominoë meurt brutalement à Vendôme, dans des circonstances mystérieuses, alors qu’il se prépare à envahir la région de Chartres. Ce fut, selon l’abbé Réginon de Prum, l’oeuvre de Dieu : alors qu’il se préparait à une damnable entreprise, il vit surgir devant lui Saint Maurille, premier évêque d’Angers qui, l’ayant apostrophé, lui donna un violent  coup de crosse.

On ne possède aucun témoignage contemporain de ce qu’il fut en réalité. Sans doute fut-il un prince cruel. Les rois et les chefs de ce temps ne sont pas des tendres. C’est à ce prix qu’ils survivent. Les atrocités commises sur les champs de bataille sont atroces. Il n’y a aucune preuve, malgré la virulence des attaques franques à son encontre, que les propres généraux de ceux-ci aient été plus humains que lui, au fort des conflits qui ont opposé les deux peuples. La France, nous ne le rappellerons jamais assez, a commis d’innombrables crimes contre l’humanité en Bretagne et à Nantes, au moins jusqu’en 1794, crimes imprescriptibles pour lesquels les Breton attendent encore que ce pays soit jugé comme il se doit.

Personne n’a défendu Nominoe pendant longtemps. Les Bretons n’en ont pas fait un Saint. Il ne le fut pas. Les chefs francs ne le furent pas non plus. Comme pour tant d’autres personnages historiques importants, sa mémoire s’était presque perdue. Il fallut attendre le 14ème et le 15ème siècles pour que les historiens bretons s’en emparent et en fassent un héros.

Il est temps maintenant que son nom soit donné à nos rues, nos places, nos monuments. L’évocation de son seul nom rappellera que la Bretagne n’est pas française, et qu’elle ne l’a jamais été. Cruel ou non, c’est un personnage remarquable de notre histoire nationale.

Dr Louis MELENNEC 

Louis Mélennec est docteur en droit et en médecine, diplômé d’études approfondies d’histoire, diplômé d’études supérieures de droit public, de droit privé, de droit pénal, ancien chargé de cours des facultés de droit et de médecine, ex-consultant prés le médiateur de la République française, ancien élève de la Sorbonne et de l’École des Chartes de Paris.

NOTES.

Les notes ci-après seront adaptées au texte lorsque le loisir le permettra. Il y a tant à faire pour remettre d’aplomb l’histoire de Bretagne, falsifiée par ces auteurs pressés, non formés aux sciences historiques, peu scrupuleux, que je remets cette tache à plus tard. Je ne peux pas pourvoir à tout en même temps. Et le temps m’est compté, comme à tout le monde.

(1) CHEDEVILLE et GUILLOTEL, 58.

(2) Il semble que la marche de Bretagne n’ait été organisée qu’à la fin du huitième siècle ; Eginhard est le

  1. premier à y faire mention, dans le passage cbre relatant la mort de Roland : voir plus loin. Chédeville et Guillotel soulignent qu’il est impossible de déterminer avec précision la frontière britto-franque pour plusieurs raisons ; la principale étant que le peuplement de la partie « romane » a été progressif, et qu’il s’est fait d’une manière inégale selon les régions, les Bretons et les Francs coexistant – plus ou moins pacifiquement – (104). Dans les zones bretonnes ont probablement subsisté des « enclaves romanes » (Guillotel, 108) dont les habitants ne se considéraient pas comme Bretons.
  2. PLANIOL, Tome 1, 181.
  3. CHÉDEVILLEetGUILLOTEL,68.
  4. xv
  1. xvi Voir également : MORICE, Tome I, 203
  2. xvii Annales de Metz. Voir aussi la BORDERIE, Tome I, 499. Bien entendu, le rédacteur – franc – de ce texte en porte l’entière responsabilité. Ce qu’il affirme quant à la « soumission » des Bretons et quant à leur « rébellion », n’engage que lui et ne vaut pas preuve.
  3. xviii EGINHARD, Vie de Charlemagne. 9.
  4. xix K.F WERNER, 409.
  5. xx CASSARD (J.C.), Les Bretons de Nominoë. 11.
  6. xxi CASSARD (J.C.), 12.
  7. xxii CHÉDEVILLE et GUILLOTEL, 202 et suivantes.
  8. EGINHARD, Vie de Charlemagne. chapitre 9 ; Roland est désigné comme « Hruodlandus britannici limitis praefectus ».
  9. xxiii La BORDERIE, Tome II, 3.
  10. xxiv Annales du royaume Franc, année 811. La BORDERIE, Tome II, 5.
  11. xxv La BORDERIE, Tome II, 23.
  12. xxvi La BORDERIE, Annales d’Eginhard. 24.
  13. xxvii Voir aussi les extraits des annales d’Eginhard reproduits par La Borderie, Tome II, 24 et 25.
  14. xxviii L’Astronome, vie de Louis le Pieux, cité par La BORDERIE, Tome II, 25.
  15. xxix Les historiens bretons du quinzième siècle, en particulier, Alain Bouchart (67) ont voulu en faire « l’un des plus prochains de la ligne des rois de Bretagne ». Voir CHÉDEVILLE et GUILLOTEL, 231et 232, et J.C CASSARD, 31.
  16. xxx CHÉDEVILLE ET GUILLOTEL, 229.
  17. xxxi Voir La BORDERIE, Tome II, 27, 28, 30, 38, 39, 58.
  18. CHÉDEVILLEetGUILLOTEL,233,234,235….
  19. Cartulaire de Redon, n° 4, 5, 7, 11, 27, 41, 79, 97, 123, 148, 177, 179, 180, 194, 199, 249, 250, 251, 252, 264,
  20. xxxii MAILLET (J.), Histoire des institutions. Paris, 1956, 578 et suivantes.
  21. xxxiii Les comtes dépendaient directement du roi, la tendance se développa à grouper plusieurs comtes sous l’autorité d’un agent supérieur, le Duc. Une telle fonction resta longtemps épisodique, temporaire et particulière à certaines régions ; la fonction de Duc était principalement militaire et restait temporaire ; on la supprimait une fois le besoin passé. MAILLET (J.), Histoire des institutions. Paris, 1956, 579.
  22. xxxiv NITHARD, Histoire des fils de Louis le Pieux. Paris, 1964, 13.
  23. xxxv NITHARD, Histoire des fils de Louis le Pieux. Paris, 1964, 53.
  24. xxxvi La BORDERIE, Tome II, 46.
  25. CASSARD (J.C.), 46.
  26. xxxvii Voir cependant, l’allusion contenue dans la lettre adressée à Nominoë en juillet-août 850 par les évêques Francs : « Par amour de la paix, le seigneur notre Roi avait, à ton instigation même, éloigné (Lambert) de tes frontières et l’avait investi d’autres charges ». Ce passage est généralement interprété comme étant l’une des causes du traité de 846 : c’est à la demande de Nominoë que Lambert aurait été nommé comte d’Anjou et abbé de Saint Aubin d’Angers, et ainsi éloigné de la Bretagne.
  27. xxxviii CHÉDEVILLE et GUILLOTEL, 266.
  28. CASSARD (J.C.), 48,
  29. La BORDERIE, Tome II, 59 ; notes 2 et 3.
  30. xxxix Cité par Chédeville et Guillotel (266) et par J.C Cassard (48), sans indication de source.
  31. xl La BORDERIE, tome II, 60, Chédeville et Guillotel, 273.
  32. xli La BORDERIE, Tome II, 60.
  33. xlii A. De La Borderie, Tome II, 52 et suivantes ; 62 et suivantes ; 95 et suivantes.
  34. B.A Pocquet du Haut-Jussé, Les papes et les ducs de Bretagne, 13 et suivantes.
  35. J.C Cassard, Les Bretons de Nominoë, 200 et suivantes.
  36. xliii Gesta S.S. Roton. II, 10 ; Morice I, preuves , 253.
  37. xliv Selon la chronique de Nantes, il était chargé d’une mission plus importante : demander au Pape l’autorisation de porter le titre de roi. Rien n’exclut que cela ait pu être le cas, mais aucune preuve n’en subsiste, la lettre de Nominoë au Pape n’ayant pas été conservée (voir Morice I, 37 et 38).
  38. xlv En 866, le Pape Nicolas 1er écrivant au Roi Salomon de Bretagne confirme qu’il est prêt à recommencer les procès des évêques simoniaques, devant douze évêques, présidé par l’Archevêque de Tours (Morice I, preuves, 317).
  39. xlvi Nicolas 1er écrivant le 15 mai 866 à Festinien, évêque de Dol, revient très clairement sur cette nécessité:  » vous qui n’avez que sept évêques, surtout quand il est prescrit qu’un évêque doit être jugé non pas par sept mais par douze de ses collègues… si une telle occurrence se présente chez vous, vos

divisions avec le royaume voisin vous empêchant de vous adjoindre des évêques de ce pays, il y a là un

danger pour l’ordre ecclésiastique » (Morice, Preuve I, 320).

  1. xlvii Chronique de Nantes, CAP. 11, Edition Merlet, 37.
  2. xlviii La Borderie, 100.
  3. xlix Vers 511 – 520, les évêques d’Angers et de Rennes, ainsi que Métropolitain de Tours, écrivent à deux prêtres Bretons une lettre agressive, dans laquelle ils dénoncent la pratique des Bretons d’aller  » de cabane en cabane, sacrifier le divin sacrifice de la messe, sur certaines tables » (des hôtels de bois), et les somment d’y renoncer. Pire : les Bretons osent associer au divin sacrifice de la messe, des femmes, appelées conhospitae , ce qui apparaît à ces francs, violents anti-féministes, comme  » une nouveauté, une superstition inouïe » , une pratique qu’on ne peut  » entendre ni prononcer sans une certaine frayeur d’âme propre à diffamer le clergé et à jeter la honte et le discrédit sur notre sainte religion » (sic !).
  4. l Planiol, Tome I, 199 et suivantes. Concilia Galliae, Edition de Clercq, Tournais, 1963, 179.
  5. li La Borderie, Tome II, 100, note 1, peu après la bataille de Ballon.
  6. lii Morice, Preuves, I. 309.
  7. liii La Borderie, Tome II, 95 et 96. Morice, Preuves, I. 321.
  8. liv La Borderie, Tome II, 97. Morice, Preuves, I. 317.
  9. lv Morice, Preuves, I. 323. La Borderie, Tome II, 99.
  10. lvi La Borderie, Tome II, 56. Morice, Preuves, 317.
  11. lvii Les sources sont perdues. C’est Le Baud qui décrit cette dernière campagne dans son histoire de Bretagne (111).
  12. lviii La Borderie, Tome II, 66 et 67.
  13. lix Morice, Preuves, I, 140. Planiol, Tome II, 27. La Borderie, Tome II, 58.
  14. lx Chronique de Nantes, chapitre 11, Edition Merlet, 39. Le Baud, 109.
  15. lxi Dans ce sens, voir Chédeville et Guillotel, ; J.C Cassard, . Planiol considère (Tome II, 28) que le sacre de Nominoë ne peut être mis en doute, sans justifier son opinion. F. Lot est très septique sur toute l’affaire (Mélanges d’histoire bretonne, 82).
  16. lxii La Borderie, Tome II, 58 .
  17. lxiii Réginon de Prun relatant sa mort écrit : « Nominoë, Roi des Bretons, meurt »(La Borderie, Tome II, 70).
  18. lxiv Morice, Preuves, I, 317. La Borderie, Tome II, 56.
  19. lxv La Borderie, Tome II, 65.
  20. lxvi J.C Cassard, 50 et 51.
  21. lxvii On dispose de jugements multiples sur sa personne, tous suspects :
  22. – Annales de Saint Bertin (année 844)
  23. – Lettre synodale adressée à Nominoë par les évêques en 850 (Loup de Ferrières, Correspondances, Tome II, Paris 1964, 57)
  24. – Geste des Saints de Redon
  25. – Chronique de Réginon de Prun
  26. – Annales d’Angoulême et d’Aquitaine.
  27. Tous les jugements postérieurs sont suspects, en particulier, ceux d’Alain Bouchart (Les grandes chroniques de Bretaigne, 67), de Pierre Le Baud (Chapitre XIV, 83), de d’Argentré. Les envolées lyriques de La Borderie sont absurdes :  » Ce qui est plus remarquable encore, peut-être, c’est l’enchaînement logique des actes et des pensées, des dessins et des exploits de ce grand homme. On y reconnaît cette unité puissante et forte, caractère des génies de premier ordre… Après Dieu, le génie seul sait maîtriser à ce point les circonstances et plier ainsi les faits extérieurs à son vouloir… »etc (Tome II, 66 et 67).
  28. lxviii La Borderie, Tome II, 73 et suivantes. Planiol, Tome II, 29 et suivantes. J.C Cassard, 57. Chédeville et Guillotel,
  29. lxix La Borderie, Tome II, 70.
  30. lxx Annales de Fontenelle.
  31. lxxi Réginon de Prun.
  32. lxxii La Borderie, Tome II, 51. Chédeville et Guillotel, J.C Cassard,
  33. lxxiii Saint SIMON, Traités politiques et autres écrits. Paris, 1996, 1 342 :  » La Bretagne relevait directement du Duché de Normandie, et médiatement par elle de la Couronne. Bien loin donc que les comtes de Bretagne ne fissent que des princes dans toutes leurs branches, personne n’ignore quelle était alors, et longtemps depuis, l’extrême disproportion de rang et de fonction des vassaux immédiats de la Couronne d’avec les vassaux médiats, qui, quelques grands qu’ils fussent, ne possédaient que des arrière-fiefs. »
  34. lxxiv La FONTAINE (Jean de

BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE.

L’auteur du présent article ne pratique pas le procédé minable, constant dans l’université de Bretagne, qui consiste à rayer de la bibliographie les auteurs qui apportent des interprétations nouvelles ou des idées non conformes à la doxa, le discours officiel. Les écrits des auteurs qui pratiquent ces méthodes sont méprisables. Il ne restera rien de leurs travaux. …

 

Argentré (Bertrand d’A.). 

Cet très éminent juriste breton, l’un des plus brillants et des plus intelligents de la Bretagne, a écrit une histoire de la Bretagne, sur commande des Etats de Bretagne (Planiol Marcel, tome 5, pages  ….; Mélennec Louis, mémoire de DEA ..). Comme tous les historiens de son temps, d’Argentré accorde un crédit immodéré aux mythes et aux légendes sur lesquelles les Bretons ont fondé leur légitimité. Ce sont les moeurs du temps, et cela nuit à la compréhension de ses travaux. Les historiens français appliquent les mêmes méthodes à cette époque; la recherche historique existe, mais elle est encore très imparfaite. En l’absence d’archives, les historiens croient vrai ce qui est tenu pour tel, y compris certains mythes et légendes. Mais pour les faits dont il a eu connaissance, soit directement, soit par les témoins du temps, soit par les archives auxquelles il a eu accès, son témoignage est précieux. Notamment, ses analyses juridiques s’ajoutant à celles des autres (Saint-André, Alain Bouchard, Le Baud…), permettent de savoir ce que sont les relations juridiques des deux Etats : le Duc de Bretagne et le roi de France sont les souverains de deux Etats strictement distincts, le roi de France n’exerce aucune prérogative régalienne en Bretagne. Le Duché n’est en aucun cas un fief donné en « bénéfice » au Duc souverain, qui est roi dans son pays comme le Roi de France l’est dans le sien. (Voir par Google : L’hommage des ducs de Bretagne aux rois de France).

Mais on en revient toujours au même constat : pour comprendre ce qu’il y a de génial dans l’oeuvre de d’Argentré, il faut savoir trier le bon grain de l’ivraie : il faut être juriste, et avoir d’immenses connaissances en droit médiéval. J’avoue être redevable de ses écrits, dans ce qu’ils ont de pertinent, et qui n’est pas mince !

Catalogue de l’exposition de 1985 pour le 15ème centenaire de la fondation de Landévennec. Indispensable. A comparer aux ignominies ridicules du « catalogue » de 2007, écrit et publié par des ignares et des idéographes.

 Cassard J.C. Les Bretons de Nominoë. Editions Beltan, Brasparts, 1990. C’est l’ouvrage le plus sérieux sur Nominoë, extrêmement fourni, et qui n’oublie aucune source fondamentale. On relève la très bonne analyse du caractère très relatif du titre de roi en Bretagne, pages 299 et 300 : ce titre n’a de signification véritable que dans l’Empire carolingien. Les Ducs sont les chefs de leur pays, tout comme le roi de France l’est du sien : ils portent un autre titre, voilà tout. Dux, ducis, duc, duce, doge, ces mots signifient chef.

Le Duc de Bretagne est le chef de la nation bretonne, point n’est besoin qu’il porte le titre de roi pour le faire savoir.

Chadwick Nora, Early Brittany, Cardiff, 1977.

Chedeville André et Guillotel Hubert, La Bretagne des saints et des rois, 5ème-10ème siècle, Rennes Ouest-France, 1984. Guillotel échafaude des interprétations inutiles, et fort hasardeuses. Tout est questions dans la chapitre qu’il consacre à Nomimoé dans son livre -d’ailleurs bien documenté – sur « La Bretagne au temps des saints et des rois (5ème-10ème siècle). Il n’y a guère d’interprétations qui satisfassent. Guillotel « comble les trous » de la documentation, par des interprétations à lui. Il suffit, la documentation étant abondante, de citer les textes, et de les commenter brièvement. Ils sont suffisamment explicites pour qu’on en rajoute.

Cornette Joël. Un jeune auteur breton a écrit de lui : « Cornette rime avec sornette ». C’est  très excessif. En poids et en volume, son histoire de la Bretagne témoigne d’un énorme travail, et contient une bibliographie précieuse, à laquelle on se reporte volontiers. Le génie n’y est présent nulle part. Ce travail est celui d’un historien très appliqué, auquel manquent totalement les connaissances juridiques et en histoire des institutions, sans lesquelles on ne peut comprendre ce que sont les relations entre les deux Etats voisins. On me dit que Cornette aime la Bretagne, et qu’il se sent breton. Je veux bien le croire. Mais son gros livre est globalement raté, comme ceux des idéologues héritiers du marxisme.

 Croix Alain. A notre connaissance, cet auteur n’a rien écrit sur Nominoé, ni sur les institutions politiques bretonnes du moyen-âge. Cet auteur, qui a écrit quelques excellents ouvrages sur les problèmes de sa compétence, ne sait rien de la période ducale, ni de l’histoire des peuples, des nations, du monde, pas davantage des modes de gouvernement des peuples, de l’histoire des institutions, des concepts fondamentaux du droit international, etc. Il prend place ici en tant qu’ignorant de ce qu’est la Bretagne nation-peuple-pays, de son antiquité, de sa constitution. Beaucoup d’étudiants l’ont cru, comme ceux qui ont gobé l’imposture selon laquelle l’histoire du monde commence en 1789 : beaucoup de bruit et de dégâts pour la honte de l’humanité. Les écrits de Croix sur maints sujets qu’il ignore frisent le ridicule (Anne de Bretagne, dans le catalogue de l’exposition de 2007 à Nantes,  Bertrand d’Argentré, dans le volume publié par Ouest France, quoique ce livre contienne de très bons chapitres aussi …)

Ermold Le Noir, Poème en l’honneur de Louis le Pieux. Texte précieux. Le chef breton Murman est désigné, sans ambiguité, sous son titre de « rex », et son épouse sous son titre de « reine ». A preuve – notamment -, que les bretons ont eu des rois bien avant Nominoé et Erispoé. Ils avaient, bien entendu des rois et des reines avant Jules César et Jésus-Christ.

La Borderie Arthur Lemoine de, Histoire de Bretagne, Rennes, 1898. L’effort de recherche de La Borderie est colossal. Presque toutes les sources sont reproduites dans son ouvrage. Dans son enthousiasme de découvrir tant de sources nouvelles, qui justifient de longs siècles plus tard son amour sans condition pour son pays, La Borderie s’est laissé aller à quelques excès, attribuant à son peuple et à ses chefs des qualités parfois excessives. Mais son oeuvre est irremplaçable. Aucune histoire de Bretagne ne peut se passer de son apport. Lui aussi mérite de figurer dans toutes nos villes bretonnes, comme l’un de nos grands hommes, même s’il fut contraint de composer avec l’Etat colonial, qui l’aurait écrasé comme un pou s’il n’avait accepté de faire quelques concessions mineures, inéluctables à son époque.

Dupuy Antoine,

Guillotel Hubert, Les cartulaires de l’abbaye de Redon, MSHAB, tome LXIII, 1986, pages 27-48.

Kerhervé Jean. A notre connaissance, Kerhervé n’a rien écrit d’immortel sur Nominoé. Son nom figure ici pour qu’on ne pense pas, comme on le fait dans l’université marxiste, qu’on « scotomise » le nom des historiens dont on ne partage pas les idées, ce qui serait un procédé indigne. En tout cas l’ historien nommé Mélennec ne pratique pas ce genre d’exercice. Nous avons relaté ailleurs comment cet historien, recevant par erreur, par mail un de mes articles, a répondu immédiatement par une lettre grossière qu’il se dispensait de lire mes articles, mais … que je pouvais lire les siens ! Il a reçu une réponse cinglante. (Taper dans Google : Mélennec Kerhervé). Ceux qui ne lisent pas les travaux des autres se condamnent eux mêmes à disparaître de la scène.

Planiol Marcel, Histoire des institutions de la Bretagne, tome II, Mayenne, 1981. Remarquable, même si quelques analyses méritent d’être actualisées.

Pocquet du Haut-Jussé Barthélémy, Nominoé et la naissance de la Bretagne, MSHAB, tome XXV, 1945, pages 1-25. Indispensable, mais manque de rigueur.

Tonnerre Yves-Noël, Naissance de la Bretagne, Angers 1994. 626 pages. Une analyse très intéressante de cet ouvrage est publiée pat Cassard …

Tourault Philippe,

LES LECTEURS ECRIVENT.

Jean-Yves LE DRIAN MEPRISE ET INTERDIT LE DRAPEAU BRETON.
Après l’interdiction du Drapeau Breton lors de la cérémonie commémorative du 16 Octobre 2014 à Sainte Anne d’Auray, c’est de nouveau son interdiction lors de la cérémonie du 11 Mai 2015 à Saint Nazaire, en mémoire de la Libération. Des personnes, membres de BRETAGNE REUNIE, ont été agressées avec violence par les forces de l’ordre, se sont vues confisquer leurs drapeaux, et pour finir trainés au commissariat, alors qu’elles manifestaient pacifiquement sur une plage. Souffrant de contusions et de troubles psychologiques, ces personnes attendent réparation de cette agression policière non fondée. BRETAGNE REUNIE les soutiendra dans leurs démarches en justice. BRETAGNE REUNIE met en demeure Jean Yves Le Drian de s’expliquer sur son comportement, contraire à ses engagements pour la BRETAGNE et sa réunification, son manque de reconnaissance des efforts et sacrifices Bretons, notamment lors de la Libération de la Poche de Saint Nazaire, ainsi que de la violence exercée ce 11 Mai dernier sur fond de mépris du Drapeau Breton.
Jean François LE BIHAN
Président de BRETAGNE REUNIE
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DE 1532 à 1789 : LA BRETAGNE ANNEXEE et COLONISEE, SOUS UNE DICTATURE, qui préfigure en beaucoup moins cruel la Shoah de 1789.

FRAPPER LES BRETONS, REDUIRE LA BRETAGNE DE 1532 A 1789 : DES ENFANTILLAGES, DANS L’ATTENTE DU GENOCIDE BRITO-VENDEEN DE 1793-1794, non encore reconnu par la France, qui accuse la Turquie d’avoir génocidé les Arméniens.

 

(Extraits de la troisième édition du livre bleu de la Bretagne, actuellement en préparation).

 

Ces extraits sont dédiés à M. Bernard Poignant, conseiller personnel de M. François Hollande, qui a écrit que la Bretagne a été rattachée à la France par … Anne de Bretagne, en 1532, soit dix sept ans après sa mort, et à madame Appéré, maire de Rennes, qui ne sait rien de notre héroïne, qui sûrement va apprécier les moyens mis en œuvre par la France pour frapper sur les Bretons, avant la sanglante révolution des non-droits de l’homme, qui fera beaucoup mieux, et beaucoup plus fort.

 

L’INCROYABLE PANOPLIE DE LA FRANCE,  « mère des Arts, des Armes et des Lois », POUR TENTER DE MATER LA BRETAGNE ET LES BRETONS, un pays et un peuple indomptables.

 L’exposé savant et détaillé des auteurs plusieurs fois cités dans le présent ouvrage (Rébillon, Le Moy, Carré, Fréville .. , ainsi que Quéniart, notre contemporain, voir ci-après) apprend au lecteur étonné, sinon stupéfait – contrairement à ce qu’enseigne l’université bretonne -, non seulement que l’hostilité des Bretons à l’égard de la France, qui s’est introduite comme un voleur dans le pays, est intacte, mais qu’elle est devenue féroce au fil des générations.  Tous les auteurs reconnaissent qu’ils appartiennent à un autre univers que les provinces françaises, cet  « univers  » n’étant rien d’autre que l’appartenance à une nation antique, antagoniste de la nation française, c’est à dire pourvue d’un sentiment national extrêmement puissant. La Bretagne, contrairement à la France, est une et indivisible, là où le pays voisin, comme le souligne un de ses premiers ministres, n’est qu’ « un agrégat de provinces désunies ».

Quelques insuffisants intellectuels – je pense à l’un d’eux, en particulier -, ont cru, dans leur incroyable ignorance – pouvoir écrire :

« Le traité franco-breton de 1532 a « marché » ; il faut donc de rétablir, et exiger sa mise en application ».

Il est impensable de lire des inepties pareilles : il n’y a jamais eu de traité juridiquement valide en 1532 entre la Bretagne et la France; le régime monarchique capétien, quoique beaucoup plus libéral que la dictature totalitaire issue de la révolution des non-droits de l’homme, a été un régime implacable, malgré sa relative capacité de dialogue avec les nations périphériques annexées.

La situation, de 1532, année de l’annexion de la Bretagne par François Ier, n’a cessé de se dégrader de génération en génération : les Français, en 1789, sont tout aussi détestés que lors des invasions de 1491. On n’aspire qu’à une chose : les chasser.

« Ils ne tendent qu’à l’indépendance », écrit le maréchal de Montesquiou, commandant en chef nommé par Versailles (cité par Queniart, page 54). Le pays occupant use de tous les moyens malhonnêtes à sa disposition, d’une manière répugnante, pour réduire les  « têtes mal voulantes », et les oppositions qui se renouvellent sans cesse, comme une hydre à sept têtes, qu’il ne sert à rien de décapiter, car elles repoussent aussitôt.

Le  « répertoire »  de la France pour tenter de  « tenir » les Bretons est incroyablement varié, et s’adapte aux circonstances.

La liste ci-après n’est donnée qu’à titre d’information, tant elle est riche. Pourtant, asseyez vous pour la lire, car la démocratie française ne vous apprend pas cela à l’école : massacres militaires (Saint – Aubin – du Cormier : 6000 soldats de notre armée nationale massacrés par les armées de Charles VIII), menaces, intimidation, révocations, suppression des fonctions dont vivent leurs titulaires, destitutions, confiscation des biens meubles et immeubles, achat des consciences, corruption, pots de vin, emprisonnements, nomination de français ou de collabos dans les fonctions importantes, exils répétés des opposants, dissolution des corps constitués, emprisonnement sans explication, par des lettres de cachet, exécutions capitales (dans l’affaire Pontcallec), interdiction faite à certains députés (jusqu’à plusieurs dizaines) de se présenter aux séances des Etats (notre Assemblée nationale), interdictions faites à certains magistrats de siéger au Parlement, enregistrements forcés des lois françaises, pour leur donner force obligatoire, alors que, selon le droit, le consentement des Etats et du Parlement est obligatoire, mise en recouvrement forcé des impôts imposés illégalement par le gouvernement de Versailles, refusés par les Etats et le Parlement de Bretagne …..

A plusieurs reprises, les magistrats bretons sont sommés de se rendre en corps à Paris pour se faire  « laver la tête », et recevoir les ordres du roi de France (Planiol, tome 5, page 224), ce qui constitue une humiliation abominable (seuls nos lecteurs bretons patriotes comprennent ce que nous écrivons ici, car d’autres, aujourd’hui, se rendent à Paris pour toucher leurs sous) …

A tout cela s’ajoute la menace, très réelle, de nouveaux massacres en cas de soulèvement de la population. Dans l’affaire Poncallec, qui ne réunit pourtant que peu d’insurgés, la France envoie en Bretagne une véritable armée : QUINZE MILLE SOLDATS !!!

Les souvenirs des horreurs de 1675 sont dans tous les esprits : DIX MILLE SOLDATS sont déversés sur ce malheureux pays, coupable de s’être soulevé parce que Louis XIV, en guerre contre la Hollande, a « ponctionné » d’une manière illégale, à deux reprises, deux sommes énormes (deux millions de livres, deux fois). Les atrocités commises sont telles, que madame de Sévigné, qui séjourne alors dans sa propriété des Rochers, près de Rennes, stupéfaite des barbaries perpétrées par les armées françaises – aussi abominables que celles des  islamistes radicaux d’aujourd’hui – évoque les malheurs de Jérusalem, et écrit, en substance : « les armées du roi se comportent comme en pays étranger », et encore : « on en pendit tellement, qu’il n’en resta plus à pendre ».


Ce n’est encore qu’un hors d’oeuvre, de maigres exemples des talents réels du futur pays des droits de l’homme. En 1793 -1794, la France commettra cet abominable génocide en Bretagne et en Vendée, qui est maintenant, grâce à internet, connu dans le monde entier. Comme le souligne Queniart (page 55), sous l’ancien régime, chaque grande famille a beaucoup à perdre d’un conflit durable avec la monarchie : le pays est donc solidement tenu, même si les individus concernés sont bretons irréductibles, et solidement anti-français.

La situation de la Bretagne actuelle n’est pas différente : beaucoup de Bretons, leur histoire enfin retrouvée, n’aspirent qu’à être débarrassés des Français. Le peuvent-ils ? Qui les en empêche ? Les Français ? Mais non : ceux là même qui ont fait échec à la réintégration de Nantes dans notre territoire national.

De 1532 à 1789, le rapport de force est très nettement en faveur de la France, c’est la clé, la seule, de la situation : les Bretons ne sont pas Français, ils ne veulent pas l’être. Pourtant, rien de cela ne les décourage, ils ne lâcheront jamais prise jusqu’à la fin de l’ancien régime, en 1789, époque à laquelle ils ont reconquis une véritable autonomie administrative, à force de résistance à l’arbitraire de la France.

 

Après 1789, comme nous le verrons plus tard, un véritable rouleau compresseur s’abat sur les Bretons; plusieurs dizaines de milliers de victimes innocentes sont massacrées en Bretagne, la langue nationale est anéantie, les cerveaux sont systématiquement lavés…. Tout cela produit les effets que l’on sait : la liquéfaction des esprits, c’est à dire la Bretagne actuelle. La surface des hémisphères cérébraux est devenue lisse comme un miroir, au point qu’on peut s’y contempler : la France lave plus blanc, c’est là le secret de son oeuvre civilisatrice.

(Cette étude sera complétée. Mais les Bretons savent-ils lire leur histoire?)

Fort peu de Bretons sont au courant de ce que j’écris ici. On met à leur disposition une documentation énorme, on leur donne les moyens de la lire, dans des ouvrages et des recueils d’archives : presqu’aucun ne lit, pour le bonheur du colonisateur. Que les menteurs et les fatigués génétiques se mettent au travail, comme je l’ai fait : on n’en meurt pas, la preuve. On trouve des complices, en quantité, pour accréditer ces mensonges, pour tirer parti de leur inertie ou de leur lâcheté.

 

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BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE.

 

 

La littérature sur le sujet est très abondante ….. mais comme toujours non exploitée par l’université de Bretagne, qui, négationniste, se tient strictement à l’écart de ces sujets, qui devraient, au contraire, constituer une priorité, dans l’intérêt des jeunes générations.

Les thèses négationnistes sont connues : la nation bretonne n’existe pas, le peuple breton de l’antiquité n’existe pas, la Bretagne n’existe pas, le sentiment national breton n’existe pas, la Bretagne n’a pas été envahie en 1491, l’Edit de 1532 a été librement conclu entre deux Etats libres et consentants …… etc. La Bretagne, en bref, est un fantôme, une construction de l’esprit, l’histoire relatée par des archives colossales est PURE INVENTION.

Pour rire : les négationnistes affectent de ne jamais citer les noms des historiens qui démontrent leurs erreurs. Le bon docteur est sur la liste des auteurs interdits. Peut-on tomber dans un ridicule aussi infantile ? C’est minable. On verra, ci-après, que des historiens, honnêtes, citent tous les livres, et ne pratiquent pas ce triste genre. Y compris les livres et articles de Alain Croix, dont la méconnaissance de l’histoire de la Bretagne ducale est absolue. Quel historien serais-je, quel sorte d’individu serais-je, si je ne lisais pas avec la plus grande attention, la plume en main, tous les écrits publiés sur les périodes et les faits que j’étudie ? A quel mépris je m’exposerai si j’agissais autrement ? Certains affrontent ce mépris, sans état d’âme. Par bonheur, plusieurs pays étrangers ont diffusé et analysé le Livre bleu de la Bretagne.

 

 

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BONVALLET Yves, Des contraventions au traité d’union entre la Bretagne et la France, de 1532 à 1715. Paris, 1942. Fondamental, jamais cité par les historiens négationnistes.

CARRE Henri, Essai sur le fonctionnement du Parlement de Bretagne après la ligue, 1590 – 1610, Paris 1888.

CROIX Alain, L’âge d’or de la Bretagne, Rennes, 1993, éditions Ouest – France. Voir, en particulier, pages 517 et suivantes, 532 et suivantes (interdictions de commercer avec l’étranger …)

EVAIN Brice, Deux héros … Ce mémoire, est cité ici comme ce que peut produire le négationnisme de l’histoire de Bretagne. Il a été inspiré par M. Gauthier AUBERT. Personne ne soutient que la conspiration de Pontcallec ait été un évènement brillant : mais elle est un symptôme, par l’appel à l’Espagne, même s’il est le fait d’une petite minorité, par la cruauté et l’injustice de l’exécution de la place du Bouffay, un témoin supplémentaire de la violence des conflits franco-bretons. Il eût été bénéfique d’orienter les travaux de M. EVAIN dans des directions utiles pour la Bretagne. Il a perdu beaucoup de temps, et M. AUBERT, en neutralisant son énergie dans une entreprise inutile, n’a apporté aucune contribution à l’histoire de la Bretagne. Mais les jeunes Bretons savent aujourd’hui qu’on les a trompés, et demandent des comptes à leurs ex-professeurs : comment a-t-on osé ?

FREVILLE Henri, L’intendance en Bretagne, Rennes, 1953, trois tomes, éditions Pilhon. Très complet, très compact, indigeste : un livre que presque personne n’a lu, par conséquent.

MELENNEC Louis, Le livre bleu de la Bretagne, 2014 (téléchargeable sur la toile).

MELENNEC Louis, nombreux articles sur la toile. Lire, en particulier : Mélennec 1532, Mélennec la colonisation de la Bretagne

MELENNEC LOUIS, nombreux articles sur la falsification de l’histoire, et sur la manipulation des citoyens. Voir en particulier : mélennec colonialisme, esclavagisme ..

LEMOINE de la BORDERIE Arthur, Histoire de Bretagne, réimpression Mayenne, 1975, six tomes.

LE MOY A. Le Parlement de Bretagne et le pouvoir royal au 18ème siècle, Paris, 1909, éditions Champion, pages 3 et suivantes ….

PLANIOL Marcel, Histoire des institutions de la Bretagne, cinq volumes, Mayenne 1981 à 1984.

QUENIART Jean, La Bretagne au 18ème siècle, Rennes, 2004, éditions Ouest – France. Pages 53 (affaire Pontcallec)

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ANNE DE BRETAGNE, héroïne des Bretons. Conférence du dr Louis MELENNEC, le 9 avril 2015, à PARIS .

La censure française ne laissera rien passer de cette information, comme elle n’a pas reproduit une seule ligne du Livre Bleu de la Bretagne : diffusez-là, donc.

La conférence aura lieu à la Mairie du 7ème arrondissement de Paris, au 116 rue de Grenelle, métros Solférino et Varenne, sous la haute présidence de Didier BEOUTIS, président de la société littéraire et artistique.

La conférence durera une heure (de 18 heures à 19 heures). Elle sera suivi d’un débat libre, de 19 heures à 19heures 45, au cours duquel toutes les questions pourront être posées, préférence étant données à celles qui ont été occultées par les médias.

Au cours de cette conférence, une légende sinistre et honteuse, colportée en Bretagne comme en France, sera brisée en morceaux : La Duchesse Anne n’est pas celle qui a apporté la Bretagne dans l’escarcelle malhonnête de la France, mais la souveraine altière qui, jusqu’à son dernier souffle – je répète, pour que cela soit bien compris : jusqu’à son lit de mort -, tentera par tous les moyens de sauver son pays des griffes de la France.

PRESENTATION.

 

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ANNE DE BRETAGNE, reine des Romains, deux fois reine de France, avant tout Duchesse de Bretagne, et héroïne des Bretons, est la Jeanne d’Arc de la Bretagne. Elle est connue dans le monde entier, en dépit de l’occultation complète de l’histoire de la Bretagne, et devient peu à peu l’un des symboles mondiaux de la lutte des peuples pour leur Liberté.

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Anne de Bretagne, reine de France ? Bien plus que cela. Née en 1477, élevée à la cour splendide de Nantes, descendante des rois et ducs de Bretagne, des rois d’Ecosse, d’Angleterre, de France, de Navarre, d’Aragon, de Castille, fiancée très jeune aux fils des grands souverains d’Europe, elle monte sur le trône de Bretagne à la mort de son père, en 1488, alors que le Duché est envahi par les armées françaises, et que les armées nationales bretonnes sont détruites à Saint-Aubin-du-Cormier. La Bretagne est alors l’une des principales puissances européennes. La jeune Duchesse, âgée de 12 ans, est couronnée à Rennes en 1489. Toute la Bretagne lui prête serment.

Mariée en 1491 à Maximilien d’Autriche, roi de Rome, futur empereur du Saint Empire, afin de mettre le Duché à l’abri de la France, elle se voit contrainte, l’année suivante, pour sauver son duché, d’épouser son ennemi, le roi Charles VIII de France, qui a envahi ses Etats pour la troisième fois. C’est le début de la mise à mort du Duché Souverain. En 1499, Charles VIII étant décédé quelques mois plus tôt, elle épouse son successeur Louis XII. Ce prince est son parent ; il a glorieusement servi contre les armées françaises, dans les armées bretonnes lors des invasions françaises de 1488. Anne négocie avec lui un traité qui rétablit le duché souverain dans ses droits, et garantit ad vitam aeternam l’indépendance du pays, en stipulant que la Bretagne aura à jamais ses propres institutions, et son propre souverain, « sans que les rois de France puissent rien y redire » (janvier 1499).

Mais la France veille. Sur son lit de mort, elle négocie encore pour marier ses filles à des princes étrangers, ne voulant en aucun cas que la Bretagne soit réunie à la France. En janvier 1514, lorsqu’elle rend l’âme, à 37 ans, ses deux filles sont mineures. Elevées à la cour de France, comme filles de Louis XII, inconscientes de la spoliation monstrueuse dont elles sont victimes, elles sont dépouillées de leur immense fortune par François Ier, spécialiste en malversations, qui a succédé sur le trône de France au roi Louis XII, en janvier 1515.

En 1532, à Vannes, la Bretagne est annexée contre son gré, par un acte déguisé en traité. Le roi François Ier s’est transporté sur les lieux, pour surveiller de près l’annexion; il est à proximité, au château ducal de Suscinio, avec son armée et sa cour, prêt à intervenir en cas de résistance. La Bretagne, sous ferme domination française depuis la mort de la Duchesse, 17 ans auparavant, est contrainte de plier, ce dont ce peuple hypersusceptible, à la fierté si ombrageuse, n’a pas l’habitude; elle n’a plus ni institutions, ni armée. Le canon dans le dos, force est de faire semblant d’accepter cette prétendue « réunion », en attendant des temps meilleurs.

L’histoire est écrite par le vainqueur, toujours à son avantage. Le cas de la France et de la Bretagne est un cas d’école, qui pourrait être enseigné dans le monde entier.

Anne de Bretagne a été vilipendée par nombre d’historiens français, en particulier Michelet, qui lui rendait au moins cette justice de reconnaître qu’elle ne pensait qu’à son pays, mieux, qu’elle était atteinte d’une monomanie, qui portait un nom : la Bretagne. On sait aujourd’hui qu’elle fut une personnalité très exceptionnelle, comme il en est peu dans l’histoire des Nations. Elle n’est pas seulement l’héroïne adulée des Bretons ; elle est entrée dans la légende ; elle est un symbole pour tous, elle appartient au patrimoine de l ‘humanité. D’une rigueur intellectuelle intransigeante, elle fut aussi, honnête à l’égard de la France, et de son mari Louis XII, avec qui elle avait renégocié l’indépendance définitive de la Bretagne. Duchesse adulée, elle fut aussi une très grande reine; au point qu’elle est considérée par Brantôme comme l’égale de Blanche de Castille, la mère de Saint Louis, dont la réputation a traversé les siècles, comme un modèle.

LE CONFERENCIER. Louis Mélennec, universitaire, auteur de nombreux ouvrages et articles, docteur en droit et en médecine, historien diplômé par la Sorbonne, ex-consultant près le médiateur de la république, a étudié l’histoire bretonne pendant quarante ans, et est considéré comme l’un des auteurs les mieux informés de cette période de conflit violent avec la France, période méconnue, occultée et largement falsifiée avant ses travaux. Il a démontré, notamment, que la prétendue « réunion » de la Bretagne à la France, en 1532, est la suite de longues malversation calculées, en aucun cas d’un traité librement consenti, comme on l’a enseigné partout jusqu’à ces dernières années.

LE LIVRE BLEU DE LA BRETAGNE.

Ceux qui s’intéressent à l’histoire de la Bretagne, et aux conflits qui ont opposé ce pays à sa voisine la France, du 6ème siècle à nos jours, peuvent s’informer du sujet par Google, en tapant les simples mots :

Livre bleu de la Bretagne.

Ce livre, très bref (98 pages) est offert en téléchargement gratuit par vingt sites. Il n’a donné lieu à aucune analyse de la presse française, ni des médias bretons « subventionnés » (comme on dit, par euphémisme), mais a été téléchargé plus de 150 000 fois, l’information se faisant désormais par Internet, non par la presse contrôlée et maîtrisée. C’est un véritable petit traité des relations brito-françaises, rédigé par un universitaire strict, peu enclin à manipuler la vérité.

La manière dont la France, par des manipulations grossières, a annexé la Bretagne en 1532 est « désossée » dans la conférence princeps faite à Vannes en 2006. Pour y avoir accès, faites dans Google :

 Mélennec 1532

… ET DIFFUSEZ !

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