QU’EST-CE QU’UNE NATION, QU’EST-CE QU’UNE IDENTITE NATIONALE ? Tout être humain a le droit sacré à son identité nationale.

 

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QU’EST-CE QU’UNE NATION, QU’EST-CE QU’UNE IDENTITE NATIONALE ?

Tout être humain a le droit sacré à son identité nationale.

Publié le 2 juin 2015 par Louis Mélennec. Actualisé le 11 juin 2016.

(Extraits d’une conférence enregistrée de Louis Mélennec).

LECTURES PREALABLES INDISPENSABLES : Le livre bleu de la Bretagne, téléchargeable gratuitement (300 000 téléchargements à ce jour dans le monde) ; Les armées françaises de la Liberté en Bretagne : pire que Daesh.

L’approche des élections présidentielles donne un coup de fouet salutaire à ce problème central pour tous les Français : l’amour indéfectible de la très grande majorité d’entre eux, pour leur pays, leur patrie, malgré le matraquage indécent  des médias « subventionnés », c’est-à-dire achetés.

« Tout être humain a le droit sacré à son identité. Il a le droit d’être lui même, de penser ce qu’il veut, d’adhérer – à condition qu’elles respectent les droits d’autrui et qu’elles ne lui nuisent pas -, aux valeurs qui sont les siennes. Il a le droit d’avoir une identité familiale … Par dessus tout, il a le droit à son identité nationale.

Les malades mentaux qui, à Paris, au cours de ce qu’on appelle encore – par dérision -, la « révolution française », ont prétendu anéantir les droits et l’identité nationaux des Bretons, des Corses, des Basques, des Alsaciens, ont violé et violenté d’une manière éhontée les consciences, torturé des centaines de milliers de personnes humaines au nom de leurs principes stupides, essentiellement violents, et violateurs du droit des gens … Ces malades mentaux ont d’ailleurs, pour le grand nombre, eu la tête tranchée par la guillotine …

 

Mélennec 1987

Par cette loi universelle que le plus fort tente toujours d’écraser le plus faible, leurs idées délirantes ont persisté jusqu’à aujourd’hui, et même parasité de nombreux pays européens.

1 – Définition de la Nation : qu’est-ce qu’une nation ? La destruction définitive d’un concept faux de fausseté absolue : la République Une et Indivisible .

 » Qu’est-ce qu’une nation ? Je vais vous le dire très simplement. Nos historiens bretons (les autres aussi, de même que les politologues, jusqu’à notre époque) ont prétendu que les Nations sont une création des temps modernes, et que la Bretagne ne peut revendiquer cette qualité, puisqu’elle a été engloutie – ou presque – par la France, à la fin du 15ème siècle.

Voici qui va vous permettre de comprendre ce dont il s’agit : lorsque vous jetez de l’eau dans une casserole, puis des poireaux, puis des pommes de terre ou d’autres légumes, et que vous mettez le tout sur le feu, qu’arrive-t-il ? Tout simplement, au bout d’un temps, une excellente soupe de légumes.

La nation, c’est cela : un groupe humain vivant ensemble, sur le même territoire, partageant les mêmes valeurs , les mêmes joies, les mêmes épreuves, parlant ou non la même langue, sous un gouvernement commun. Au bout d’un temps, ces hommes et ces femmes se lient ensemble par ce que nous appelons un sentiment d’identité commune,distinct de celui des peuples voisins, qui ont subi la même évolution, et qui sont vécus comme des étrangers.

Point n’est besoin de connaître à fond l’histoire des sociétés anciennes ni modernes pour comprendre ce phénomène : il est lié consubstantiellement à l’espèce humaine : les peuples – ou nations – ont existé de tous temps, de même que le droit international, au moins sous une forme rudimentaire.

C’est une absurdité de dire qu’il n’y a dans l’espace hexagonal dénommé « La France » qu’une seule nation. La nation française existe, c’est vrai, elle est, grosso modo, située au centre de l’ « hexagone ». Mais à la périphérie, il y a d’autres nations : les Basques, les Bretons, les Corses, les Flamands, les Alsaciens, les Savoyards et les Niçois …. La liste n’est pas close.

Les Bretons et les Basques sont identifiés avant les Francs et les Français, leur histoire est beaucoup plus ancienne, leur langue aussi. Les Corses, pas davantage que les Bretons, les Savoyards … ne sont pas ce qu’on appelé absurdement des « composantes du peuple français », ce sont des Nations à part entière, au même titre que les Ecossais, les Gallois, les Catalans …. La négation des nations périphériques dans l’espace hexagonal est l’effet d’une imposture, d’une manipulation mentale nées de l’accaparement par le pouvoir de Paris d’enseigner une religion fausse, faite d’inexactitudes et d’approximations …


Les Ecossais, les Gallois, les Irlandais ne sont pas et n’ont jamais été Anglais; les Anglais n’ont jamais sombré dans le ridicule, l’absurdité, la sottise de vouloir imposer à ces peuples une identité qui n’est pas la leur, et qu’ils détestent .. Les Catalans ne sont pas des Castillans, les Castillans ne sont pas des Catalans .. Les Bretons, les Alsaciens, les Savoisiens, les Corses, les Niçois ne sont pas Français. En Bretagne, nombre de personnes qui ont maintenant librement à leur histoire, par la publication du Livre Bleu de la Bretagne, en 2009 et en 2014 (un classique, défini par un auteur « une catastrophe pour la France », en raison des révélations qu’il contient), en arrivent à détester l’identité française qu’on leur a imposée : c’est très bien ainsi, la France l’a cherché et voulu ..

Ce que les Anglais n’ont pas fait – ni même pensé réaliser une telle stupidité -, la France – prétendue « inventrice » des droits de l’homme – l’a imposé, en violation des droits les plus élémentaires de la personne humaine. Les dégâts, pour tenter d’inclure les Nations périphériques dans ses propres limites territoriales et nationales, c’est à dire pour les dominer et pour écraser leurs cerveaux, sont colossaux. 

Le temps de la reddition des comptes est maintenant arrivé  ..

Les Nations, sous des noms divers, existent depuis des dizaines de milliers d’années, probablement davantage. Le droit international a existé de tous temps …. (NB. Voir : Mélennec Savoie, Qu’est-ce qu’une nation ? Et nos publications sur l’histoire des nations) …

2 – La persécution des Nations par les dérangés mentaux de 1789, au bénéfice d’une seule, qui n’en est pas une : La France.

Une loi, un décret, une « constitution » ne créent jamais une Nation ex nihilo, si elle n’existe pas au moment où ces textes sont publiés.

Ce ne sont pas les mots ni les affirmation claironnantes qui font les nations. Ce n’est pas parce que des dérangés mentaux ont bramé, beuglé, mugi sur tous les modes, en 1789 que tous les peuples du royaume de France font une seule et même nation, que cela est vrai. L’inverse est tout aussi faux : les affirmations négationnistes sont de la gesticulation verbale, sans aucun effet sur la réalité des choses. Ce n’est pas parce que des insuffisants intellectuels clament que les Bretons ne sont pas une nation que cela est vrai. La nation béarnaise a été détruite (Mélennec Béarn), mais les autres subsistent.

Le peuple breton est une Nation, au sens le plus fort du terme, depuis l’antiquité. Ce terme le désigne en tant que tel, depuis Jules César (La guerre des Gaules), jusqu’à 1789. Cette année-là, dénommée année de la Grande Shoah bretonnepar le fer et par le feu, les Bretons sont dépouillés par l’occupant français de leur identité, et de tous leurs droits nationaux. La persécution de la langue est enclenchée, jusqu’à sa disparition quasi totale en 2016. Par le lavage des cerveaux ininterrompu jusqu’à aujourd’hui, beaucoup de Bretons se croient encore Français. Mais le Livre Bleu est là, enfin, qui exhume la vérité, aussi peu « ragoûtante » que possible ..

Les Bretons sont toujours là, soudés par un sentiment d’appartenance extrêmement puissant, alors que la France déliquescente se désagrège et se suicide, par la faute des débiles que des élections non démocratiques ont porté au pouvoir, pour le malheur des Français.

Le drame absolu pour l’humanité a été l’avènement des théories marxistes. Cent millions de morts, au minimum, en Russie, en Chine, dans les pays de l’Europe de l’Est, au Cambodge, en Corée du Nord … La théorie marxiste, totalement inouïe : les nations sont une invention de la bourgeoisie, pour profiter des « classes travailleuses » !!! Au nom de cette ridiculesque théorie, des gens qui n’ont pas la cervelle en place, prétendent abolir cette institution vénérable et spontanée, née de l’histoire de l’humanité, générale sur la totalité du globe : la Nation.

Je l’ai amplement démontré, avec d’autres auteurs, dans la tradition du géant Ernest Renan : ce sont les critères – les éléments constitutifs si l’on préfère -, qui déterminent si un groupe humain est une nation ou non : la possession d’un territoire pendant des siècles, les valeurs civiles, morales et religieuses, l’histoire, les malheurs et les succès vécus ensemble pendant des siècles, surtout : le sentiment d’appartenance commun, c’est à dire l’adhésion intime, comme à une famille, du groupe dont on se sent membre de toutes ses fibres … .  Mais lorsque Le terme nation se retrouve  dans les textes, les documents diplomatiques, les traités, – pour ceux qui on lu, ce qui n’est pas le cas pour les « hystoryens » marxistes actuels, des centaines de fois depuis l’antiquité, tant dans le textes bretons que français ou autres, cela renforce indiscutablement la démonstration, même si cela est loin d’être essentiel. Pour le peuple breton, j’ai dénombré au moins deux cents citations depuis Jules César, qui ne laissent aucun doute sur ce qu’a été et sur ce qu’est la Nation bretonne.

Les persécutions, les exécutions, la corruption, le lavage des cerveaux perpétrés par cette entité d’un genre spécial créée par la prétendue révolution française, par la force et la violence, ont échoué, mais laisseront à jamais des cicatrices douloureuses. La France a beau inventer des termes nouveaux, des concepts nouveaux pour culpabiliser ceux qui aiment leur Patrie, en Bretagne comme ailleurs, l’échec de cette politique infligée est patent …

Elle a réussi, pendant longtemps, par la manipulation, le violence, la corruption, à identifier les nationalistes bretons, alsaciens, corses, savoisiens, comme des criminels, et à les faire désigner comme tels par une populace abrutie par sa propagande à sens unique, enseignée dans les écoles, les lycées, les facultés, les radios, les médias sous contrôle, largement subventionnés pour mentir … Parce qu’elle détenait les clés de l’enseignement, la maîtrise de toutes les carrières, la définition des crimes, des délits, des sanctions, elle a failli détruire ces vieilles Nations, plus anciennes qu’elle.

Mais La nature est toujours la plus forte. D’une manière certaine, tout le monde voit clair aujourd’hui dans cette monstrueuse manipulation, étalée sur plusieurs générations. Les Corses viennent d’infliger une leçon cinglante à tous ceux qui prétendent que les nations n’existent pas.

Les crimes ont été décidés et planifiés à Paris, par des dérangés mentaux, des cinglés. Les victimes se comptent par centaines de milliers : voila la vérité, voila ce qu’a été l’action « civilisatrice » de la France dans ces vieilles Nations, aujourd’hui renaissantes de leurs cendres, et fières enfin de leur identité retrouvée. Il était possible de faire une autre révolution, celle des coeurs et des esprits, celle qui auraient rapproché ces peuples si différents, qui eussent sans aucun doute, par l’évolution naturelle des choses, des faits et des idées, élaboré des règles positives de coexistence amicale et de coopération, en attendant, sans doute, de créer des liens encore plus étroits.

Les Français ont droit, comme les autres, à leur identité. Je les ai toujours défendus, avec ardeur, dans la vénération qu’ils ont pour leur identité sacrée, distincte de celle des nations périphériques incluses dans « l’hexagone », mais qui est actuellement bafouée par ceux qui les dirigent, malgré eux, et contre leur volonté criante, exprimée avec force dans les sondages, même si le droit à la parole est bafoué par les merdias « subventionnés » et unanimement méprisés : on voudrait la noyer dans une entité cosmopolite, qu’ils rejettent avec horreur, même s’ils sont plus que largement ouverts aux autres Nations. 

Je vis en France, je m’exprime au nom de mes amis Français, parce que je suis Breton, et fier de mes valeurs, et parce que la plupart sont paralysés par une propagande honteuse. Les »identitaires » d’un type spécial, les nationalistes furibonds, ne sont ni les Bretons, ni les Alsaciens, ni les Basques : ce sont les idéologues qui veulent à tout prix détruire l’identité des autres, et lui substituer leur propre délire, à commencer par l’identité française, aussi noble que l’identité bretonne  …

Le droit international consacre ces principes sacrés. » .

LOUIS MELENNEC, docteur en droit et en médecine, historien, ex-consultant près le Médiateur de la république auto-proclamée des droits de l’homme.

(Extraits d’une conférence enregistrée de Louis Mélennec).

 

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