COMMENT FAIRE COMPRENDRE à la FRANCE quelle est étrangère en BRETAGNE, pays qu’elle a envahi, détruit, ruiné, colonisé, et qu’elle doit QUITTER CE PAYS DANS LEQUEL ELLE A FAIT TANT DE MAL ?
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Malgré la féroce volonté de la France de tronquer la vérité, et de ne présenter qu’un aspect partiel et partial de l’actualité, des dizaines de millions de Français, cette fois, ont vu le drapeau national, le gwen à du – le drapeau blanc et noir -, flotter sur la Bretagne.
Avant toute chose, nous rappelons ici que la totalité du peuple breton est fondamentalement pacifiste, ennemi de la violence, respectueux des processus démocratiques.
La France est entrée en Bretagne à la fin du 15ème siècle par la violence, elle s’est maintenue dans ce pays indépendant par la force, la concussion, le chantage, les pressions de toutes sortes exercées sur les élites et sur les habitants. L’évolution de la Bretagne se fera exclusivement par le respect de la volonté des Bretons, exprimée d’une manière démocratique, très exactement l’inverse des méthodes dont la France a usé pendant plusieurs siècles pour maintenir sous sa coupe un peuple beaucoup plus ancien que le sien. Les violences de ces derniers jours en Bretagne sont très regrettables, mais elles ne sont rien à coté de l’océan infini des abominations commises dans notre pays par l’Etat colonial : que cela soit bien clair, pour tous. Le bourreau ne peut, à la faveur d’un soulèvement occasionnel, qu’il a provoqué par ses insuffisances notoires et connues de tous, être confondu avec la victime.
Soyons plus clairs encore : la Bretagne ne veut en aucun cas d’une indépendance acquise par la violence. Ceux des Bretons qui, amers de tant de malheurs de cinq siècles de colonisation, seraient tentés d’user d’actes violents, doivent, une fois pour toutes, savoir que la population est résolument opposée à des comportements de cette nature, et qu’ils sont, par essence, contre-productifs : gare, donc, à ne pas se perdre dans cette voie, qui conduit droit dans l’impasse. Notre marche vers notre libération doit être exemplaire.
Les chantages sont toujours venus de la France depuis les invasions, non l’inverse. Sous les rois capétiens, puis sous la révolution, les oppositions féroces des Bretons à l’arbitraire furent détruites par des troupes françaises, qui se livrèrent à des atrocités inouïes : ces sinistres méthodes, que nous avons éprouvées, nous sont parfaitement connues : elles ne sont plus de saison. Et laissons cela en héritage affreux à notre voisin de l’Est, de même que les honteuses exploitations des quelques actes violents que les Bretons ont accomplis, qui ne sont pas même un fétu de paille, un minuscule grain de sable dans l’océan des horreurs que nous avons subies.
Nous renvoyons ci-après à quelques articles rédigés ces dernières années sur les invasions françaises, les massacres de 1675 (la révolte des Bonnets rouges), les crimes contre l’humanité perpétrés par la France en 1793 et en 1794, la destruction de nos Institutions, la destruction de notre langue, de notre culture, le lavage des cerveaux opéré sur les jeunes Bretons …).
Il est temps que les Français de bonne volonté – qui sont la grande majorité de la France – sachent, et que les médias français se réveillent enfin, et s’ouvrent à ces vérités qu’il continuent à occulter.
Je rappelle que les Bretons ne confondent pas le gouvernement de la France avec le peuple Français, le premier lamentable, les seconds dignes de notre sympathie et de notre amitié, car ils comptent la même proportion de braves gens que nous, et subissent de la part de leurs politiques les mêmes avanies que nous.
Le soulèvement des nouveaux bonnets rouges n’est pas encore d’inspiration nationaliste, ni indépendantiste. Mais il marque une étape importante dans la prise de conscience nationale des Bretons, après des siècles d’abêtissement voulu. Nous entrons dans une nouvelle phase de l’histoire bretonne, annoncée ici depuis des années : de nombreux autres pays nous ont précédé dans cette voie, qui est normale et inéluctable (confere : l’Ecosse, la Catalogne, le Canada français, l’Algérie, la Tunisie, le Maroc, la Slovaquie, l’Estonie, la Lettonie …). Comme je l’ai énoncé maintes fois, vous verrez de moins en moins de drapeaux français flotter sur la terre de Bretagne, non par notre faute, mais par celle de l’Etat colonisateur. Il n’est pas exclu qu’avant peu, quelques maires décident de remplacer le symbole de la république française – Marianne – par la Haute figure d’Anne de BRETAGNE, notre héroïne nationale. On la coiffera dans un premier temps – parce qu’il n’y aura pas de meilleur moyen de ménager la transition – par le bonnet phrygien. Puis, le bonnet sera remplacé par sa célèbre coiffure, immortalisée sous le nom de « cape bretonne », qu’elle introduisit à la cour de Charles VIII, puis de Louis XII, ses deux maris français (elle en eut un autre avant eux, rappelons-le : MAXIMILIEN, roi de Rome, puis Empereur du Saint Empire Romain Germanique, grand père de CHARLES QUINT, auquel fut promises les deux filles d’ANNE et de LOUIS XII, les princesses Claude et Renée, mariages qui ne se firent pas, parce que la France les fit échouer).
Vous allez avoir, de la manière la plus pacifique qui soit, lecteurs français, le privilège d’entendre notre hymne national, le BRO GOZH MA ZADOU – dans votre langue : Le VIEUX PAYS DE MES AIEUX : cliquez sur le lien ci-après :
http://videos.animation-
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Le thème du présent article m’est suggéré par une correspondance qui me parvient ce jour, de Marcel TEXIER, breton comme moi à hauteur d’au moins 800 pour cent, ex-Président des Bretons de l’extérieur, aujourd’hui « Bretons du Monde » : à propos de la révolte actuelle des Bonnets rouges, il m’écrit : « les Français, une fois de plus, ne comprennent RIEN à ce qui se passe .. sûrs d’eux et de l’histoire fabriquée et falsifiée qu’on leur a enseignée à l’école de Jules FERRY, le chantre de la supériorité éminente des hommes blancs, ils ne peuvent imaginer, ils imaginent encore, alors que notre pays, riche, prospère, pacifique, respecté partout en Europe avant les invasions françaises, disposait au moyen âge d’institutions en avance de plusieurs siècles sur les leurs, qu’ils ont fait notre malheur cinq siècles durant, et qu’il recommencent un nouveau cycle, à cause de la nullité des dirigeants qu’ils se donnent, presque toujours parmi les plus fats et les plus incapables, .. ……… »
LES SEPT SHOAHS DE LA BRETAGNE : La France, la France, la France, ….. ainsi jusqu’au numéro 7.
Dans leur orgueil insensé, les Français pensent avoir apporté au monde la liberté, les droits de l’homme, l’ordre, la clarté, la pensée lumineuse qu’ils s’attribuent à eux-mêmes.
Je cite souvent cette phrase ridicule de MICHELET, autrefois réputé comme historien, aujourd’hui considéré comme un romancier :
« Le jour où, se souvenant quelle fut et qu’elle doit être le salut du genre humain, La France s’entourera de ses enfants, et leur enseignera la France comme foi et comme religion, elle se retrouvera vivante et solide comme le globe » (!!!!!!!) (Jules MICHELET, Le peuple, 1846).
La France, salut du genre humain ! Il faut oser le faire, tout de même !
En ce moment, les Français s’apportent à eux mêmes, par la voie de l’élection, messieurs HOLLANDE et AYRAULT, honnis un an et demi plus tard par 75 pour cent de la population, ridiculisés par toute la presse internationale : voyez le travail, admirez le génie de la France !
Il est, dit-on, malsain de se citer soi-même. Il y a des exceptions. Aussi m’auto-cité-je parfois, principalement lorsqu’il s’agit de se moquer de l’orgueil, qui va de pair avec la sottise :
Une citation du bon docteur Mélennec :
» Ainsi les Bretons, par l’action civilisatrice de la France, furent arrachés à leur néant, et, après tant de milliers d’années d’obscurantisme, de perversité et d’incurable sottise, ils furent, par la grâce de leur bienfaitrice, admis à contempler le Soleil, dont ils n’avaient pas même soupçonné l’existence. Ils en pleurèrent de joie et de reconnaissance. Ces populations arriérées, dont on avait désespéré, plus proches de l’animal que de l’homme, abandonnant le patois des hommes de Cro-magnon, commencèrent même, quoiqu’avec beaucoup de difficultés, à articuler la langue Universelle, le plus beau chef-d’oeuvre de l’humanité, depuis sa création : celle de la Nation française. La colonisation de ces êtres frustes, à mi-chemin entre l’homme et la bête, était donc en bonne voie » ….. Etc. (Extrait du Blog de Louis Mélennec, 1er janvier 2010).
Je me répète ? Certes, c’est voulu et pensé. C’est ainsi que les Bretons ont été privés de leur histoire, après la Glorieuse révolution de 1789 : par un lavage méthodique des cerveaux, on parvint, en un siècle, à effacer toute trace de leur histoire bi-millénaire de leurs têtes, à y substituer une autre, qui n’était pas la leur : on en fit un peuple malheureux, complexé, acculturé, névrosé dans sa totalité, persuadé de son infériorité génétique et native : car tels étaient les buts du colonisateur ……….
Comme je ne veux pas, malgré tout, écrire sans cesse la même chose, et que le présent blog compte quelques nouveaux lecteurs – voire d’adeptes -, je me contente ici de renvoyer à quelques articles antérieurs, qui éclaireront quelques Français de plus sur quelques points d’histoire, et qui permettront aux plus intelligents d’entre eux de comprendre – et d’admettre – que le problème breton est consubstanciellement lié à ce peuple, et qu’il n’a qu’une issue possible : la récupération de tous ses droits nationaux et internationaux.
(Le présent article est adressé aux cinquante journalistes les plus connus en France, car ils ne sont pas plus de trois à s’être informés de ce que fut la révolte des bonnets rouges : ainsi vont les médias français : à hue et à dia).
LA REVOLTE DES BONNETS ROUGES DE 1675 : UN MASSACRE ABOMINABLE PERPETRE PAR LE FUTUR PAYS DES DROITS DE L’HOMME.
Tout d’abord, que fut la première révolte des Bonnets rouges, en 1675 ? Lisez dans son intégralité cette horreur française, qui a mis la Bretagne à genoux, par des cruautés inouies, qui ont été amplifiées par la sublime révolution universelle de 1789, pendant un siècle et demi :
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Que ceux qui veulent continuer à se fermer les yeux passent leur chemin : cela nous est égal : l’histoire et le droit sont pour nous.
Dans les circonstances présentes, il est opportun de rappeler les faits dramatiques qui se sont déroulés en Bretagne en 1675, connus sous le nom de révolte du papier timbré. Madame de Sévigné je ne sais si vous avez entendu parler de cette grande dame de la littérature, mariée à un Breton , et d’autres auteurs contemporains, relatant les horreurs commises par les soldats français déferlant sur la Bretagne sur les ordres de Louis XIV, pour les punir de s’être insurgés contre le même impôt illégal, qu’il avait osé imposer deux fois à la Bretagne, à deux années de distance, alors même que la Bretagne avait racheté cet impôt, par le versement au trésor royal, la somme énorme de deux millions de livres, ont écrit ce qui suit:
Pour lire la suite de l’article, cliquer sur le lien ci-après. Ce travail est entièrement composé de citations, en particulier de celles des acteurs et des témoins des faits : ainsi la France est dans l’impossibilité de nier les crimes commis en Bretagne.
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J’adresse toute ma sympathie au peuple français, qui n’est en rien responsable des abominables événements que leur pays nous a infligés, et qui a souvent, lui aussi, été victime de ses dirigeants veules et insipides, notamment à la faveur de guerres imbéciles et impérialistes, qui ont massacré des millions d’être humains innocents : les Bretons ont toujours été férocement hostiles à ces massacres inutiles.
Louis MELENNEC, ex-consultant près le Médiateur de la république française.