REMARQUES SUR LA STRATEGIE POUR FAIRE AVANCER L’  » AFFAIRE DE BRETAGNE « .

A PROPOS DE L’INTERVIEW TRES DURE DE EVA JOLY SUR LE PROCUREUR COURROYE, ET LES CONNIVENCES MALSAINES ENTRE LE POUVOIR ET L’APPAREIL JUDICIAIRE.

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1 – L’INTERVENTION FREQUENTE de ce qu’en France on dénomme  » les pouvoirs publics  » dans le fonctionnement de la justice, n’est en aucun cas une hypothèse d’école : C’EST UNE CERTITUDE.

Quiconque veut gagner du temps, et s’initier à la matière, pourra, s’il est totalement ignare du phénomène, commencer son parcours initiatique en lisant et en relisant cet article terrifiant, qui dressera ses cheveux sur sa tête, publié par le journal Le Monde (si partial dans nombre de ses analyses, encore inspirées par le marxisme, en dépit des 100 millions de victimes causées par cette doctrine mortifère, le 23 juin 1999 (page 9) :  » Des archives dévoilent comment François Mitterand abusait des interventions individuelles « .

Il apprendra comment ce triste sire, investi de la confiance du pays,  garant au sommet de l’Etat français de l’impartialité de la Justice, est intervenu d’une manière  » FREQUENTE ET VARIEE  » (sic),  » dans un champ d’action QUASIMENT SANS LIMITE  » (resic), non pas seulement pour influencer les magistrats, mais POUR DETOURNER LA JUSTICE DE SON COURS. En clair, dans nombre de cas, pour faire du coupable un innocent, et de l’innocent un coupable. L’effet vomitif de cet article, rédigé à la suite de longues recherches effectuées par Alain BANCAUD, sociologue au CNRS, est destructeur.

Il serait infantile de croire que la mort du sinistre Mitterand – dont Michel Rocard, son ex-premier ministre, homme respecté et respectable, a dit publiquement qu’il s’aimait à s’entourer de personnes à la moralité douteuse, ce qui était un doux euphémisme – a mis fin à ces sinistres pratiques. De même serait-il aberrant de croire que les chefs des Etats occidentaux, même lorsqu’ils font boutique de prétendre détruire les paradis fiscaux – alors qu’ils savent que celà est impossible, et qu’il existera TOUJOURS à leur bénéfice des paradis spéciaux rendant la saisine de leurs fraudes impossible, en raison des complicités croisées et des moyens techniques hyper-sophistiqués dont ils jouissent (pour information, on estime de 20 à 40 milliards de dollars par an le montant des sommes volées par les dictateurs du tiers-monde, ce chiffre étant très inférieur à la réalité et, sans aucun doute, à ceux dérobés dans les pays industrialisés).

2 – L’OCCASION NE M’A PAS ETE DONNEE D’ADMIRER BEAUCOUP DE MONDE DANS MA VIE. Eva JOLY fait partie de ces rares personnes. Je ne l’ai pas caché. Alors qu’elle enquêtait sur les crimes de la République (je parle de la République des Droits de l’Homme, auto-proclamée telle), je lui ai écrit à plusieurs reprises, pour le lui dire, alors que j’étais candidat à la succession du Médiateur de la République, et qu’elle ne se déplaçait plus que protégée par une garde prétorienne.

Par bonheur, elle est toujours en vie, juridiquement à l’abri des attaques, mais non pas des attentats. Plusieurs personnes sont mortes de mort mystérieuse sous les septennats et sous les quinquennats récents (Boulin, Pelat, de Grossouvre, Bérégovoy …..); ces morts ne sont élucidées que par un petit cercle de témoins, ou de personnes informées. Les archives du Crédit lyonnais, qui recelaient la preuve de transactions criminelles, ont brûlé; on ne compte pas le nombre de pièces compromettantes qui ont disparu des armoires blindées dans lesquelles elles étaient conservées; le pouvoir a l’audace d’invoquer le secret militaire pour se protéger, à tout propos … Prions le ciel qu’il n’arrive rien de mal à Eva JOLY, ET QU’UN MOUVEMENT SE LEVE pour que nos voisins les Français la désignent comme candidate aux élections présidentielles. Elle ne sera pas plus ouverte que les autres à l’émancipation de la Bretagne : mais de cela, nous nous en foutons, puisque les Bretons commencent à comprendre le dessous des cartes, et ont entamé, au dela de cette prise de conscience, des actions déterminées en vue de se débarrasser de ce qui doit être jeté au caniveau.

3 – Si l’appareil judiciaire français est loin d’être pourri dans sa totalité, comme on l’entend dire parfois – il y a autant de magistrats honnêtes que dans le reste de la population, de cela j’ai eu la preuve formelle et répétitive depuis 1970 -, toutes les personnes informées savent que les affaires importantes sont verrouillées d’en haut, par une multitude de mécanismes que j’ai patiemment décryptés, et dont j’ai fait l’inventaire, du temps où je cultivais, à la Médiature de la République, l’illusion que cela pourrait être utile, jusqu’au moment ou j’ai été persuadé, en effet, que la montagne est trop haute pour être franchie, si les personnes en mesure d’agir et de peser sur les affaires ne s’y mettent, avec détermination.

Certains de nos voisins – les Anglais, en particulier -, peuvent se prévaloir d’un appareil judiciaire qui fonctionne correctement. Qu’adviendra-t-il de la Bretagne, lorsque sa Justice sera administrée par elle, et non de l’étranger ?

4 – IL N’Y A AUCUNE DEMOCRATIE EN FRANCE. Le jeu du pouvoir y est foncièrement malhonnête et truqué, entièrement entre les mains de quelques uns. Les dés sont pipés. Il y a, me disait un haut magistrat proche du pouvoir, à l’époque où, l’idéalisme de ma jeunesse étant en train de s’évanouir, qu’une FACADE, UNE MISE EN SCENE, qui s’apparente à des jeux de cirque,  dont le peuple est entièrement victime : une partie de la population croit que la démocratie existe, que son bulletin de vote lui permet d’y participer, et qu’il y joue un rôle. Je me souviens du geste accompagnant ces propos : pointant les deux mains en avant sur son bureau, faisant rouler d’une manière significative ses deux pouces sur ses deux index, comme s’il actionnait deux vis invisibles, il commenta brièvement :  » TOUT EST BOUCLE D’EN HAUT « . Cet homme était de ceux qui savaient de quoi il parlait. J’avais acquis cette conviction depuis plusieurs années; mais là, ma conviction devint une certitude, et ce fut désormais une clé, avec laquelle je me suis mis à comprendre beaucoup mieux ce dont j’étais le témoin direct ou indirect.

5 – EVA JOLY VIENT DE DONNER UNE IMPORTANTE INTERVIEW au journal  » Le Monde  » (16 juillet, page 10), en apparence sur l’affaire BETTENCOURT,  en réalité sur les mécanismes de fonctionnement du pouvoir, qui est détenu par une caste de quelques dizaines de personnes, et de valets serviles, qu’on décore de quelques hochets, qu’ils agrafent à leur boutonnière, comme des coqs de basse-cour, et qu’on gratifie de prébendes de toutes natures, certaines d’autant plus juteuses qu’elles échappent en totalité ou en partie à l’impôt, ou qu’elles SONT OCCULTES. Je parle de la France, mais plus encore de la Bretagne, qui connaît les mêmes comportements, et où les clientèles politiques, à base de services rendus et de complicités croisées fleurissent.

LA NAIVETE DES BRETONS – je pense, en particulier à feu Bernard LE NAIL , un homme honnête, mais TOTALEMENT désinformé de la réalité des choses, qui croyait, apparemment avec sincérité,  que mes recherches historiques et politiques étaient inspirées par la nostalgie du passé, que je rêvais de ramener la Bretagne au XV ème siècle. Cet homme intelligent n’a même pas soupçonné le but de mes travaux. Je ne m’en étais jamais expliqué, car IL TOMBE SOUS LE SENS, d’une manière aveuglante, que l’avenir de la Bretagne repose, avant toute chose, sur son histoire bi-millénaire.

LE NAIL pensait aussi, comme tant d’autres qui sont tombés dans la même erreur, que si la Bretagne se montrait conciliante, si les Bretons se montraient « gentils » à l’égard du pouvoir de Paris, on saurait les payer de retour, et qu’au moins, un statut d’autonomie serait au bout du chemin, de même qu’une  » réunification administrative  » du pays. En réalité, cette manière d’exprimer les choses n’est pas une attitude stratégique; ce vocable exprime la lâcheté actuelle de certains Bretons, qui imaginent que la France leur saura gré de ne pas dire les choses comme elles doivent l’être : la restitution pure et simple du Comté de Nantes, exclu du territoire national par l’effet d’un vol honteux perpétré en 1941 sous le régime du maréchal Pétain; comme si, pour le gouvernement de Paris, la mollesse des Bretons, leur profil bas permanent et chronique pouvait créer la moindre velléité de leur restituer quoi que ce soit, ou de mettre un terme à l’éradication de la langue nationale, qui va devenir totale avant peu !!!). L’affaire des  » tags  » de Nantes nous donne un démenti cinglant :  la répression FEROCE qu’elle a provoquée, est un scandale, si on la compare aux dizaines de millions d’euros que coûtent à nos finances – bretonnes en particulier -, les énormes destructions des biens privés et des équipements publics dans les banlieues, les blessures et les homicides commis contre les forces de police, et ces héros que sont les pompiers, mais elle est orthodoxe au regard de la loi.

Beaucoup plus grave : parce que Nicolas SARKOSY a déclaré, lors d’un voyage dans l’ouest de l’espace hexagonal actuellement dénommé  » LA  » France « , qu’on lui a dit que Nantes est située en Bretagne, parce que Edouard BALLADUR a esquissé un redécoupage des régions de l’hexagone (je n’écris pas : des  » régions françaises « , puisque la Bretagne n’est pas française), certains médias (l’Agence Bretagne Presse, en particulier), ont crié impudemment à la victoire. Ceux qui ont vécu près d’un demi-siècle à Paris, ne l’ont certes pas fait, de même qu’ils ont prévenu avec une grande fermeté ce qui allait advenir de la prétendue révision de l’article 2 de la Constitution ; rien de bon pour la langue bretonne (Voir : Errances, les réformettes).

Vivre dans son village permet parfois de bien connaître ce qui se décide – au moins en apparence – au conseil municipal (en apparence, car on sait que nombre d’affaires donnent lieu à des manoeuvres occultes, avec certains  » fournisseurs  » amis, notamment); on peut même acquérir des compétences multiples, devenir expert en adduction d’eau, en assainissement des eaux usées, en chemins vicinaux, voire en installation de lignes électriques. Mais il y a des raisons de penser que l’on a davantage de compétence dans les affaires de gouvernance d’un Etat, si l’on vit dans une capitale, encore plus si l’on est consulté par les cabinets ministériels plusieurs dizaines d’années durant; à plus forte raison pour les consultants qui sont appelés à l’étranger, dans le cadre des connaissances qu’on leur reconnaît.

DANS SA PHASE ACTUELLE, le débat, politique breton manque totalement de maturité, de talents sachant agir avec efficacité, de compétence, de détermination.

Les Bretons doivent hausser le ton, sans cesse plus haut, mais dans le cadre de la légalité internationale la plus rigoureuse. En y mettant toute la volonté inébranlable dont ils sont capables, s’ils agissent avec PERTINENCE,  ILS GAGNERONT.

DE TELLES ERREURS DE RAISONNEMENT, celles qui consistent à penser que nos concessions et notre mollesse vont se traduire par une contrepartie de la part des Français, sont IMPARDONNABLES : elles mènent droit dans le mur, elles conduisent à un échec certain et cuisant. Je répète cette vérité élémentaire, sans me lasser : les Bretons n’obtiendront RIEN, RIEN, RIEN de ceux qui les ont envahis en 1491, pillés de 1532 à 1789, anéantis de 1789 à nos jours. Sans jamais céder sur la vérité historique, sans jamais rien concéder de leurs droits immémoriaux, mais aussi en se gardant PEREMPTOIREMENT de toute action violente, de tout attentat aux biens comme aux personnes, la tête toujours levée, en usant D’UNE MANIERE INLASSABLE, REPETITIVE, SANS JAMAIS MONTRER LE MOINDRE SIGNE DE FATIGUE, LA MOINDRE VELLEITE DE FLECHIR SUR QUOI QUE CE SOIT,  ils doivent brandir haut et fort les principes du droit international, les droits de l’homme et des peuples, les principes généraux du droit. Maintenant que l’humiliation est vaincue, que la fierté est revenue, que le sentiment national d’appartenance est redevenu extrêmement puissant, ils doivent avancer d’une manière déterminée vers leur émancipation totale. ILS DOIVENT PRENDRE POSSESSION DE CE QUI LEUR APPARTIENT DEPUIS TOUJOURS, en aucun cas – EN-AU-CUN-CAS – s’humilier à se présenter en solliciteurs.

6 – Voici quelques propos que j’ai relevés dans l’interview d’Eva JOLY, qui nous ramènent droit en Bretagne, et la politique de patachons qu’on y mène, allègrement :

–  LA MISE EN PLACE DE COMPLICES DANS LES POSTES DANS LESQUELS UNE RIGUEUR PARTICULIERE EST NECESSAIRE. Courroye a été nommé procureur du tribunal de grande instance de Nanterre, poste particulièrement sensible, en raison de la proximité du quartier de la défense, où se traitent des affaires qui mettent en oeuvre des sommes phénoménales.  » C’est un procureur aux ordres; sa position va même jusqu’à fournir des arguments à ceux qui voudraient annuler la procédure » écrit Eva Joly.

– LA PERTE DE TEMPS. Pour voir clair dans l’affaire Bettencourt, il fallait aller vit, se déplacer personnellement chez les principaux protagonistes, et saisir les documents susceptibles de faire avancer les choses. Or, le temps perdu a été considérable : on a, manifestement, traîné les pieds …..

– L’INADEQUATION DES MOYENS EMPLOYES POUR FAIRE AVANCER LES PROBLEMES……

– LA PROXIMITE ET LA COMPLICITE (passive ou active) AVEC LE POUVOIR. Il est notoire que Courroye est  » proche du pouvoir « .  » Que Courroye se réveille, sa place n’est pas à la table des Chirac !  » écrit Eva JOLY. En effet. On prête à Bernadette d’avoir dit :  » Si les socialistes arrivent au pouvoir, Jacques et moi nous nous retrouverons en prison « . Plût au ciel que celà fût vrai. Mais celà n’arrivera pas. Combien d’affaires visant explicitement Jacques Chirac ont été classées, jetées aux oubliettes ? Dominique COUJARD, ancien président de la Cour d’assises de Paris surenchérit :  » Les enquêtes menées par un procureur ami (du président de la république) ne passent pas; elles SCANDALISENT, autant que le cumul des fonctions de trésorier du parti majoritaire et de ministre du budget  » (Le Monde, 23 juillet 2010).

Il est particulièrement scandaleux que Nicolas Sarkosy ait déclaré au micro de la télévision que Courroye ne peut pas être soupçonné, PARCE QU’IL EST UN JUGE. Un procureur n’est pas un juge. D’abord, il ne juge pas. D’autre part, il est placé sous la subordination du ministre de la justice, qui lui donne des directives. Ce n’est pas un lapsus de Nicolas Sarkosy, c’est une déclaration VOLONTAIRE, destinée à tromper. Il y a plus de quinze ans que les juristes partisans d’une justice indépendante, souhaite fortement que les procureurs soient DECHUS DE LEUR QUALITE DE MAGISTRATS. …..

– LA SOUMISSION A CEUX QUI VOUS EXPLOITENT, CONSCIEMMENT, SANS AUCUNE MORALITE. Le rapport de l’Inspection générale des financesn’est absolument pas fiable.  » L’IGF travaille sous les ordres du ministres des finances. Son rôle n’est pas n’est pas de vérifier ses actions. Cette procédure n’est pas contradictoire; elle est suspecte « .

– LE CARRIERISME. Le débat démocratique français est immature.

7 – QUEL RAPPORT AVEC LA BRETAGNE ?

– LES BRETONS DOIVENT DEFINITIVEMENT RENONCER A TOUTE ACTION ILLEGALE GRAVE, portant atteinte à l’intégrité des personnes et aux biens publics ou privés. Les bombes, les attentats, les destructions sont condamnées avec SEVERITE par la population, et sont fortement contre-productifs. Ces moyens ont pu, dans un passé récent, être utilisés par des désespérés. On comprend qu’ils en soient arrivés à ces extrémités. En particulier, pacifiste et légaliste convaincu, je pense que fut une oeuvre louable de supprimer cette offense aux Bretons que constituait la statue de notre héroïne Anne de Bretagne, à genoux devant la France. Je rêve au jour où, la Bretagne s’étant débarrassée des incompétents de Paris, elle reconstruira l’édifice, mais inversé : La France à genoux, éplorée, en larmes, demandant humblement pardon à la Bretagne pour les guerres, les invasions, les crimes commis.

– LES BRETONS DOIVENT SAVOIR, une fois pour toutes, que la France, qui occupe leur pays depuis CINQ SIECLES, ne leur concédera RIEN, s’ils ne prennent eux mêmes les initiatives pour que leurs droits soient respectés, et S’ILS NE PASSENT PAS AUX ACTES : au stade où sont rendus les Bretons, dans la prise de conscience de ce qu’ils sont et de ce qu’ils veulent, les déclarations vertueuses d’intention deviennent non pas inopportunes, mais ridicules.

– LE NOUVEAU STATUT DE LA BRETAGNE, NE SERA CERTAINEMENT PAS ACQUIS PAR LA VOIE D’UNE NEGOCIATION HONNÊTE. Nous avons parlé plus haut des dysfonctionnements graves qu’entrainent dans la justice la proximité malsaine avec le pouvoir. Pour la Bretagne, dans la situation actuelle, c’est pire : les politiques bretons n’entretiennent pas seulement un proximité malsaine avec le pouvoir, ils en sont LES VASSAUX OBLIGES. Dans la mesure ou ils doivent obtenir  » l’onction « du chef de l’Etat français (pour l’UMP), et surtout de l’appareil des partis (le parti socialiste, l’UMP, le front national et les autres, le Modem étant un cas à part puisque M. Bayrou, béarnais, est favorable à un redécoupage du territoire fondé sur l’histoire ….), pour avoir une chance d’être élus, ils sont entièrement DEPENDANTS de ceux à qui ils doivent leur situation. Ils en sont les SERVITEURS, et, en cours de mandat, ils doivent en permanence démontrer à leurs Maîtres qu’ils le sont effectivement, s’ils veulent être reconduits dans leurs prébendes.

La conséquence qui s’impose, si on souhaite que la Bretagne récupère la Souveraineté qui lui a été enlevée par la force, et par une série de violation graves de ses droits, est qu’elle n’accepte plus d’être représentée par ces personnes, qui doivent être priées de rester chez elles, même si certaines d’entre elles sont parfaitement honorables, dans le cadre de leur circonscription locale, dans la gestion des intérêts de leurs administrés. La nécessité de promouvoir des partis strictement BRETONS, qui ne doivent leur légitimité qu’aux Bretons, qui refusent catégoriquement tout ordre ou toute directive de Paris,  est ABSOLUE. Il existe actuellement au moins trois partis qui se situent dans cette ligne : l’UDB, le Parti Breton, l’Adsav. Les trois ont leur utilité. Il leur reste à élargir leur base électorale.

Il est évident que les valeurs défendues par l’UDB ne sont pas celles de l’ADSAV. Mais – c’est à croire qu’ils ne l’ont pas encore découvert, tant la haine réciproque est vive -, ils sont d’accord sur le principal : un nouveau statut pour la Bretagne, statut qui fera entrer le Pays, à nouveau, dans la communauté internationale. Quelle importance, à ce stade de l’évolution politique de la Bretagne, d’être en désaccord sur le reste ? La démocratie est à ce prix : la pluralité des opinions est notre meilleure sauvegarde A TOUS. L’unité de doctrine (le communisme, le nazisme ….) conduit à la dictature, à l’écrasement des êtres humains, dans tous les cas de figure. Continuer à s’invectiver et à s’injurier, C’EST SE DONNER DES PRETEXTES POUR BLOQUER LA SITUATION, pour empêcher que rien de positif ne se fasse. C’est une attitude très franchement INFANTILE. Tout bulletin de vote breton est une voix bretonne. A ce stade, il est plus qu’impératif de de faire taire les antagonismes, et de se réunir sur ce qui fait l’accord de tous : le total transfert à la Bretagne de ses prérogatives gouvernementales, lui permettre de se reconstruire entièrement, d’élaborer une Constitution qui lui soit propre, et qui ne soit – certainement pas -, copiée sur celle de nos voisins, véritable mic-mac qui a changé d’aspect au moins vingt fois en un demi siècle !

– LA LIBERATION DE LA BRETAGNE DE SES OCCUPANTS ILLEGAUX PASSE PAR LA VOIE DEMOCRATIQUE DES ELECTIONS. Là aussi, la vertu en paroles est inopérante à faire régner l’ordre dans un Etat. Quiconque est invité à dîner, n’invective pas l’invitant, ne pose pas ses souliers sur la table, et ne met pas ses pieds dans la soupe. Le maintien de l’identité bretonne retrouvée pose les mêmes problèmes que chez nos voisins. On ne peut éluder le problème, pas plus que se mettre en dehors de la mondialisation. Aucun pays voisin n’a pu résoudre la très difficile coexistence de personnes appartenant à des cultures différentes. Le racisme n’a rien à voir à l’affaire. En temps utile, la population, seule, pourra décider de ce qu’elle souhaite pour le pays, à la suite d’un débat strictement honnête, les options étant très clairement posées, les questions soumises à consultation populaire étant claires et loyales. L’expérience suisse, qui organise des consultations fréquentes, dans le cadre des cantons et du pays,aidera à organiser la forme et le contenu de ces consultations.

– LES BRETONS NE DOIVENT TOLERER CHEZ EUX QUE SONT QUI SONT DIGNES D’ETRE ACCUEILLIS EN BRETAGNE. Malgré tous ses défauts, le breton est en règle générale un être moral. Il est vécu comme celà à l’extérieur…….. Un vrai système de contrôle des flux migratoires doit être instauré, avec exclusion rapide des voyous, des criminels, des délinquants. Tous les pays d’Europe réalisent que nombre des problèmes graves qui se posent à eux sont la conséquence d’un laxisme tous azimuts, qu’il a été impossible de dénoncer dans les médias, depuis une quarantaine d’années. Plusieurs gouvernements européens (dont celui de la France, depuis peu), se prononcent en faveur de la déchéance de la nationalité pour ceux qui, par leurs actes anti-sociaux, ont gravement perturbé la société qui les a généreusement accueillis. Doit-on laisser le bordel français s’instiller en Bretagne ? Le processus est déjà très avancé, mais ces situations se traitent, si elles ne peuvent se guérir.

– LE VRAI PROBLEME – LE SEUL, A VRAI DIRE -, est le suivant : LES BRETONS SOUHAITENT-ILS QUE LEUR PAYS RETROUVE LES PREROGATIVES GOUVERNEMENTALES qui leur ont été enlevées par LA VIOLENCE, LA FORCE, LA CORRUPTION ??? SOUHAITENT-ILS QUE SOIT RECONSTITUEE LEUR INTEGRITE TERRITORIALE ????

A ces questions, je réponds :

En 2006, dans un interview accordée au parti breton – mais non exlusive, contrairement à ce qui est encore répété inexactement -, intrerview aujourd’ui  » geffée sur le site de l’Agence Bretagne Presse, j’ai déclaré exactement ceci :

– Au lieu de faire de la figuration humiliante et honteuse, le CONSEIL REGIONAL DE BRETAGNE, appendice français implanté en Bretagne ……

……………………………….

(A suivre).

L’HOMMAGE DES DUCS DE BRETAGNE : LE MOMENT EST VENU D’EN PARLER. L’UN DES PROCHAINS ARTICLES, TRAITANT D’UN SUJET TOTALEMENT INCOMPRIS EN BRETAGNE : L’HOMMAGE DES DUCS SOUVERAINS à leurs voisins LES ROIS DE FRANCE.

C’est un cours de droit médiéval que j’entends donner aux « hystoriens » bretons, afin que tout rentre enfin dans l’ordre sur ce point. Si faire se peut. Lors du Congrès de Brest, en 1982 (Paris, ENSB – CTHS, 1984), Philippe CONTAMINE, (devenu plus tard membre de l’Institut et professeur à la Sorbonne), soulignant que l’histoire n’est pas une suite de dates, de batailles, de mariages et autres évènements, remarque, avec pertinence, que les rapports entre Etats (ici : entre la France et la Bretagne), sont en en soi un vaste sujet d’études, et qu’il doit en sortir un éclairage extrêmement important pour la compréhension des choses. De fait, en dépit de ses mérites immenses, LA BORDERIE, quoique fort explicite sur l’existence de la Nation bretonne, et sur l’Indépendance de la Bretagne médiévale, n’a pas bien compris la signification de l’hommage des Ducs de Bretagne, ni que cet hommage ne mettait en rien en cause la souveraineté  totale de la Bretagne, ni le fait que les Ducs ont été d’authentiques chefs d’Etat. La seule étude publiée depuis la Borderie  – à ma connaissance – , est celle de Paul JEULIN (Annales de Bretagne, 1934, pages 380 – 473, soit … 93 pages !). Ce travail est méritoire, mais raté, l’auteur ne connaissant manifestement pas l’aspect juridique de ce qu’est un hommage, condition sine qua non pour y voir clair. Il a commis l’erreur de répéter cette grossière inexactitude :  » L’hommage des Ducs de Bretagne est LA CLE des relations brito-françaises jusqu’aux invasions de la fin du 15 ème siècle « . En revanche, de nombreux auteurs français, allemands, anglais ….. ont publié depuis un siècle de ouvrages de très haute tenue sur la féodalité, et, dès lors, sur le lien féodal, et ce que nous dénommons (en français) l’hommage (je les cite à nouveau, quoiqu’étant assuré que PERSONNE ne les lira en Bretagne : Bloch; Olivier Martin; Luchaire; Timbal; Guillot; Rigaudière; Sassier; Némo; Poli; Touchard; Ganshof, cinquième édition en 1982; Boutruche, Aubier 1970…..). Nous allons replacer l’hommage dans sa signification vraie, et démontrer, une fois de plus, que la  » clé  » des relations brito-françaises n’a pas été l’hommage, mais UN RAPPORT DE FORCE entre les deux pays, rapport de force qui a tourné en défaveur de la Bretagne, lorsque Louis XI (mort en 1483), a conféré à son royaume une puissance telle que le vieux rêve des Français, d’envahir et de conquérir la Bretagne, est devenu une réalité.

Si l’on veut se distraire, on peut se reporter à l’immense poubelle qu’est WIKIPEDIA, en lisant les deux  » articles  » consacrés à l’hommage et à l’hommage lige. A défaut de s’instruire, on pourra se distraire.

QUELQUES QUESTIONS sont en attente, depuis longtemps, formulées par écrit par des correspondants NORMAUX, savoir : possédant un patronyme, un prénom, une adresse, un téléphone, une adresse mail; s’exprimant dans un français correct, sans fautes d’orthographe, ni de syntaxe, ni de style; possédant souvent des connaissances affirmées de l’histoire bretonne; enfin, ayant une parfaite connaissance des règles de la courtoisie. Fait amusant : l’un de ces correspondants descend des Ducs de Bretagne, et sait manifestement de quoi il est question. Il sera répondu à celles de ces questions qui éclairent le débat.

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