COMMENT LA FRANCE DES DROITS DE L’HOMME A HUMILIE UN PEUPLE FIER, ET L’ A TRANSFORME EN UN PEUPLE HONTEUX DE LUI-MÊME .

DE LA BRETAGNE AUTONOME SOUS LA MONARCHIE, A LA BRETAGNE-PLOUKISTAN OCCIDENTAL DE LA REPUBLIQUE DES DROITS DE L’HOMME. LE LAVAGE DES CERVEAUX OPERE PAR LADITE REPUBLIQUE.

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RESUME DES PRECEDENTS ARTICLES. On sait aujourd’hui que la Bretagne n’a JAMAIS été juridiquement  » réunie  » à la France, encore moins par un  » traité  » librement consenti entre deux Etats agissant de leur pleine et souveraine volonté. Les députés Bretons, après une longue  » préparation  » de la part de la France, ennemi héréditaire détesté, dans laquelle ont été associés pressions, menaces, concussion, achat des consciences ont été convoqués à Vannes, en août 1532, sans bien savoir ce qui allait s’y passer. Le pays occupant, dirigeant tout et toute chose depuis la mort d’Anne de Bretagne, en janvier 1514, le gouvernement français, dirigé par le corrompu cardinal DUPRAT, décide en août 1532, de frapper le grand coup.

Le roi François I er de France, monté sur le trône à la mort de son oncle le 1 er janvier 1515, mari de la Duchesse légitime, Claude, depuis le mois de mai 1514,  fille d’Anne de Bretagne et de Louis XII de France, se transporte en Bretagne, avec une smala immense, extrêmement impressionnante et intimidante (10000 à 12000 personnes, autant de chevaux, plusieurs milliers de soldats). L’affaire a été méditée et soigneusement préparée. Il ne s’agit, en aucun cas d’une expédition touristique, ni de prendre des bains de soleil sur les plages bretonnes. Les principaux complices bretons (Jean de Laval-Chateaubriand, nommé gouverneur militaire l’année précédente, à raison des services immenses qu’il rend au roi, le  » Président-traître » des Déserts ….) mis dans la confidence, au nombre de quelques uns, sont convoqués au Château de Chateaubriand. Puis, le roi français, QUI N’EST RIEN EN BRETAGNE, sauf le veuf de la Duchesse Claude, et surtout le père de l’héritier légitime du Duché souverain, le deuxième enfant que lui a donné Claude de Bretagne, se transporte dans la superbe résidence ducale de Suscinio, très proche de Vannes. Le prince Henry, fils de Claude, petit fils d’Anne de Bretagne, héritier légitime du trône de Bretagne, a été dépossédé de ses droits au profit du dauphin de France, François (ces faits sont connus, principalement, grâce à Chantal Reydellet, archiviste à Rennes).  Le roi français, son père, est présent sur les lieux, et se tient prêt à intervenir, si besoin est, CAR IL EST VENU POUR CELA. Tous les contemporains savent cela (y compris à Paris, cf le journal du Bourgeois de paris), sauf à se taire, s’ils veulent conserver leur tête sur leurs épaules : voilà le climat dans lequel se passe toute cette affaire, dans laquelle la prude Bretagne, bien loin d’aller à l’autel comme une vierge vers son fiancé (quelle honte que le remarquable Gabory, que le savant Pocquet et tant d’autres aient pu écrire cela, et apposer leur signature sous ces sottises), va se faire engrosser par la France (on a compris que nous pensons ici à un mot beaucoup plus explicite, mais passons ……). (Pour gagner du temps, lire le petit ouvrage de Dominique Lepage et de Michel Nassiet, intitulé  » L’union de la Bretagne à la France », livre honnête, très bien documenté, et, par bonheur enfin, un peu plus audacieux que les autres (Skol Vreizh, Morlaix, 2003; erreur importante, toutefois, page 163, sur le prétendu  » traité « ; Lepage est l’auteur d’une thèse assez remarquable sur cette période).

Le 4 août, date de sinistre mémoire, les députés bretons, apeurés, sont réunis. AUCUNE NEGOCIATION entre les Bretons et les Français n’a lieu. Aucun texte commun n’est discuté, rédigé, paraphé, raturé, corrigé, parachevé par les représentants des parties, comme cela EST OBLIGATOIRE DANS LA CONCLUSION DES TRAITES; la Bretagne, d’ailleurs, a été privée de tout ambassadeur régulièrement accrédité pour cela, ELLE N’A AUCUN MINISTRE PLENIPOTENTIAIRE. François I er n’est pas venu consulter les Bretons – certainement pas ! -, mais pour faire main basse sur la Bretagne, et la mettre dans son escarcelle. C’est UNE PROCLAMATION UNILATERALE, rédigée par le gouvernement français (la Chancellerie), QUI EST LUE A LA TRIBUNE par un prélat complice (ce texte, qui ne traduit en aucun cas le fruit d’une libre discussion entre la Bretagne et la France, est publié par Morice, voir Preuves, page ….). Une deuxième proclamation UNILATERALE  intervient peu après, sous la forme d’un EDIT ROYAL, c’est à dire UNE LOI FRANCAISE, édictée par un Etat étranger, sans aucun effet juridique possible en Bretagne, PAYS TOTALEMENT SOUVERAIN. C’est une authentique imposture, que certains  » gogos  » continuent encore à désigner, en 2010, sous le nom de  » Traité de Réunion de la Bretagne à la France  » (Cassard, par exemple, dans un ouvrage récent; regrettable : cet historien fait partie des gens sérieux, et des chercheurs plus qu’estimables).

LA PERIODE INTERMEDIAIRE (1532-1789) voit la déchéance progressive de la Bretagne. La monarchie française, à partir de Louis XIV et de Colbert (1660-1680), l’exploite comme une carrière à ciel ouvert : elle devient une AUTHENTIQUE COLONIE : gouvernée exclusivement au temporel par des français (les  » gouverneurs « , plus tard les  » Intendants « ), au spirituel par des évêques de même naturalité, les forces militaires sous le commandement de français, les impôts aspirés en grande partie par Versailles (sur le pillage fiscal de la Bretagne par la France, voir, en particulier : Planiol, tome 5, pages 95 et suivantes, la thèse très documentée de Bonvallet, etc.), les richesses et les hommes drainés vers la France, le commerce entravé sévèrement au bénéfice du pays occupant (obstacles importants à l’exportation des toiles, du sel, à la plantation des vignes (Alain Croix, pages 530 et suivantes; Planiol, tome 5, page 95), etc). Le tout sur fond de crainte et de menaces (les massacres de 1675 par les armées françaises, d’une cruauté extrême, mettent la Bretagne à genoux). Tous les critères de la colonie sont réunis, il importe que les historiens bretons le proclament HAUT ET FORT, et cessent de trembler dans leur culotte : ils ne seront pas guillotinés pour ces babioles, aujourd’hui sous le boisseau d’un tabou ridicule : de 1514 à 2010, LA BRETAGNE EST UNE COLONIE FRANCAISE, rien d’autre.

Cependant, durant toute cette période, la Bretagne résiste, d’une résistance que l’on peut qualifier de FURIEUSE, même si elle n’a plus d’armée. Cette période, surdocumentée par des archives pléthoriques, est mal connue des Bretons. Elle est fertile en péripéties de toutes sortes, au cours desquelles le pouvoir royal se heurte d’une manière qui  le surprend et l’étonne, tant les Bretons sont obstinés, entêtés, intraitables, ne cédant que sous la contrainte, après avoir épuisé tous les moyens pour mettre en échec les Français, résistance couronnée de succès après la mort de Louis XIV, en 1715 (pour les lecteurs pressés, soucieux de s’informer sans se fatiguer à lire les archives, sur cette résistance furibonde : Jean Queniart, pages  16 et suivantes, 60 et suivantes, 11 et suivantes …..; Michel Denis, Rennes, berceau de la liberté, Editions Ouest-France, Rennes, 1989, pages 18, 19, 20, 37 et suivantes, 43 à 46, 145, 158…..).

En 1789, quoique rayée de la carte internationale depuis 1514-1532, elle a sauvé l’essentiel : sa fierté, et une partie non négligeable de ses droits. Elle n’a plus de Souverain breton, ni de Premier ministre, ni de gouvernement, mais elle conserve encore des Institutions importantes (Les Etats de Bretagne, le Parlement …..). Elle continue à discuter avec âpreté les décisions royales, à voter les impôts que la France n’obtient qu’à l’arraché, à s’opposer ou à accepter la législation qui lui est proposée par les fonctionnaires de Versailles (thèse de Bonvallet …). En 1788, elle a la maîtrise quasi totale de son administration, et a récupéré, par une obstination féroce, une partie de ses droits. Elle inspire crainte et respect aux bureaux de la monarchie étrangère, et aux fonctionnaires délégués par la France, en particulier l’Intendant ( = le Super-préfet de cette époque), qui rase les murs, et craint pour sa vie (voir Queniart, précité, mêmes pages ….). En 1789, LA BRETAGNE EST UN PAYS AUTONOME, ne dépendant plus du pouvoir royal que dans les domaines que celui-ci a conservé. Ses impôts ? Deux fois moindres que ceux payés par les provinces françaises, comme le Languedoc (Rapport Necker …) : cet exploit n’est pas seulement dû à l’avarice connue des Bretons – cousins proches, sur ce point, des Ecossais -,  mais à leur capacité exceptionnelle (dans ces temps heureux !), de s’y opposer avec énergie, et de réussir souvent à faire plier le prédateur.

On l’ignore totalement en Bretagne, à l’exception de quelques lettrés : pour reprendre l’excellente formulation de Loeiz LE BEC, la BRETAGNE N’A PAS CESSE DE LUTTER POUR SA LIBERTE DEPUIS L’INVASION DE 1491. Malgré de nombreuses trahisons au cours des siècles, malgré les collabos (dont une famille très bien connue, qui ne sera pas nommée ici, pour des raisons que l’on comprendra sans peine), j’atteste de l’exactitude de cette formule (Comte René-Jean du PLESSIS-BOTHEREL, Protestations adressées au roi et au public; présentation (excellente) de Loeiz LE BEC; Editions An Here, Le Relecq Kerhuon, 2000).

VIENT ALORS LA MERVEILLEUSE, LA SUBLIME, L’UNIQUE, L’EPOUSTOUFLANTE  REVOLUTION DES DROITS DE L’HOMME : CELLE-CI VA, EN PEU DE TEMPS, TOUT DETRUIRE.

Il est loisible aux idéographes de ressasser leurs sempiternels couplets et refrains. Ce sera en vain, car les textes sont là, IL N’Y A PLUS DE RETOUR EN ARRIERE POSSIBLE. La vérité avance maintenant toute seule.

Le présent texte va être complété, au fur et à mesure, par des CITATIONS. On en a demandé ? Comme pour la mise à mort de la langue et de la culture bretonnes, ON VA LES SERVIR SUR UN PLAT, car c’est assez d’attendre.

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– 1790, 9 janvier : LES BRETONS-PYGMEES. En 1789, les  » révolutionnaires  » français, sans avoir consulté personne en Bretagne, prenne la décision – EFFARANTE, HALLUCINANTE -, de supprimer les deux Institutions sacrées qui protègent depuis des siècles – bien avant l’annexion, d’ailleurs -, les droits et prérogatives immémoriales de la Nation bretonne : Les Etats de Bretagne, le Parlement. Le Comte de Mirabeau est monté à la tribune de l’assemblée constituante. Les députés bretons, conduits par le vieux Président de la Housaye, étant venus dire aux Français que leurs droits sont sacrés, que la Bretagne possède sa Constitution propre, que la France n’a aucun droit de suspendre les réunions du Parlement de Bretagne, comme elle prétend le faire, que le Parlement est le gardien vigilant des lois et de la Constitution bretonnes, et que seuls les Bretons possèdent la prérogative de modifier leurs Institutions, Mirabeau, avec une vulgarité propre à son personnage, s’adresse à eux comme on ne parlerait pas à des porcs :

 » Eh ! Que sont tous ces efforts de PYGMEES, qui se raidissent pour faire avorter la plus belle, la plus grande des révolutions, celle qui changera infailliblement LA FACE DU GLOBE, LE SORT DE L’ESPECE HUMAINE ?

(Les Bretons) ne veulent pas enregistrer ( nos décisions) !!! Eh ! Qui leur parle d’enregistrer ? QU’ILS INSCRIVENT, QU’ILS TRANSCRIVENT, QU’ILS COPIENT …… QU’ILS OBEISSENT A LA NATION QUAND ELLE LEUR SIGNIFIE SES ORDRES.

Vous êtes Bretons ?  LES FRANCAIS COMMANDENT ! « 

Ce texte EFFARANT est fondateur : il ouvre pour les Bretons une ère nouvelle : non pas celle des droits de l’homme, mais celle de la DESTRUCTION DES DROITS qu’ils avaient su préserver depuis la fatale invasion de 1491, celle des Bretons pygmées et esclaves des décisions prises hors de leur territoire.

– 1790 et 1790 : LA SUPPRESSION DES ETATS DE BRETAGNE ET DU PARLEMENT. La splendide révolution des droits de l’homme va ici frapper un coup DESASTREUX, dont nous ne sommes toujours pas sortis, en 2010, et qu’il faut expliciter, car ce ne sont certes pas les ouvrages universitaires qui vont éclairer ces évènements, catastrophiques pour notre pays. Ce qui se passe est exposé dans les livres, c’est exact. Mais PERSONNE N’A DECRIT LES CONSEQUENCES de ces évènements calamiteux, c’est à dire en quoi ils ont anéanti les droits de la Bretagne. Quelques phrases vont permettre de tout comprendre.

LA SITUATION POLITIQUE DE LA BRETAGNE A LA FIN DE LA MONARCHIE CAPETIENNE. Ne craignons pas de nous répéter, sans cesse et sans cesse : car il faut suivre pas à pas la démonstration, pour bien réaliser la situation dans laquelle nous sommes maintenus depuis 1789, en violation de nos droits fondamentaux.

La Bretagne, nous l’avons vu, a été annexée contre son gré par la France en 1532, au prix d’une tromperie grossière, dont on retrouve des MILLIERS d’exemples dans l’histoire du monde, et que les spécialistes du droit international connaissent par coeur : les armées françaises entourant la ville de Vannes, il ont, le canon dans le dos, été contraints d’accepter – avec horreur -, que le roi de France soit également leur roi.

Il a fallu, toutefois, leur garantir d’une manière solennelle que leurs droits immémorianx seraient respectés, et que, pour être brefs, RIEN DANS LE DUCHE NE SE FERAIT QUE COMME CELA SE PASSAIT DU TEMPS DES DUCS, c’est à dire que tout s’y déciderait de leur consentement, condition sine qua non : lois, impôts, justice, nominations aux fonctions grandes et petites, etc….. (Morice, Preuves, ….; Planiol …..).

Durant les 257 années de cette annexion, les violations par la France de ses engagements se comptent PAR MILLIERS, sans aucune sorte d’exagération (confere, une fois de plus, les irremplaçables ouvrages et thèses, surabondamment documentées, de Planiol, Bonvalet, A le Moy, Rébillon, Fréville, etc.).

Du moins les Bretons ont su conserver deux Institutions essentielles – quoique menacés, maintes fois, par les manigances de l’occupant, de les perdre : Les ETATS DE BRETAGNE; Le PARLEMENT DE BRETAGNE. Or, ces deux Institutions sont l’âme de la Résistance aux empiètements français, dont l’oeuvre, obstinée, acharnée, est fondamentale.

( A SUIVRE ….).

LA STIGMATISATION DES BRETONS COMME UN PEUPLE ARRIERE, STUPIDE, SALE, PLUS PROCHE DE L’ANIMAL QUE DES HOMMES.

La monarchie avait, toute proportions gardées, tenu les Bretons relativement en paix, et ne les avait pas vraiment maltraités, au moins par rapport aux provinces françaises, beaucoup plus à plaindre. Les Bretons surprennent et irritent par leur volonté de se proclamer une nation et un peuple distincts, et de ne renoncer à aucune des prérogatives qui leur avait été conservées par l’Edit de 1532 (l’Edit, non pas le  » traité « , puisqu’il n’y a juridiquement jamais eu de réunion consentie). Il n’existait de la part de la Monarchie capétienne, aucun mépris patent à l’égard des Bretons.

Le régime sanguinaire issu de la Révolution, les régimes qui suivent (l’Empire, la Restauration, la monarchie de Philippe, la Deuxième République ….), vont précipiter les Bretons dans un abîme. Au fil des décennies, se déversent sur eux non seulement des jugements plus que dévalorisants, mais de véritables insultes, par tombereaux entiers. Ces insultes sont littéralement incroyables. on se demande comment des êtres humains ont pu sécréter des horreurs pareilles.

– LA BRETAGNE : UN PAYS MAUDIT. LES BRETONS : TOUS COUPABLES.

Fouché, désignant la Bretagne et les Bretons, en 1794 :

 » Il ne s’agit pas de faire le tri des bons et des méchants : DANS CE PAYS MAUDIT, il ne peut y avoir que des coupables « .

Coupables de quoi, ce pays pacifique, qui n’a pas été en guerre depuis 1457 – une guerre défensive contre Louis XI, qui ne cache plus son intention de s’emparer de son voisin -, et qui a tant enduré de la France depuis son annexion ????

– LA BRETAGNE : UNE COLONIE. LES BRETONS : UN PEUPLE PRIMITIF A COLONISER.

Michelet, 1831 :  » La Bretagne est une colonie, comme l’Alsace et les Basques, plus que la Guadeloupe « .

Auguste Romieu, sous-préfet de Quimperlé, 1831 :

 » La Bretagne est une contrée à part, qui n’est plus la France. Exceptez-en les villes, LE RESTE DEVRAIT ETRE SOUMIS A UNE SORTE DE REGIME COLONIAL « .

– LES BRETONS : UNE RACE A ENGRAISSER, COMME LES ANIMAUX :

Auguste Romieu, 1831 : « Créons, POUR L’AMELIORATION DE LA RACE BRETONNE, quelques unes de ces primes QUE NOUS RESERVONS AUX CHEVAUX « .

– LES BRETONS : DES SAUVAGES, TOUT JUSTE DES ANIMAUX.

Malte BRUN, 1831 :

 » Les Bas-Bretons ont un langage dur et difficile à comprendre. Leurs habitudes, leurs coutumes, leur crédulité et leurs superstitions leur laissent A PEINE UNE PLACE AU DESSUS DE L’HOMME SAUVAGE « .

– LES BRETONS : DES ETRES SALES, DEGOUTANTS, MALPROPRES :

Malte Brun, 1831 :

 » Le paysan y est d’une malpropreté dégoûtante; son habitation peut presque se comparer à celle des Hottentots … les paysans ont une mauvaise physionomie, stupide et brutale à la fois « .

– LES ENFANTS BRETONS ET LES PORCS : des frères de race, qu’on peine à distinguer :

Prosper MERIMEE, lettre à Jubert de Passa, 1835 :

 » On voit dans les villages les enfants et les cochons se roulant pêle-mêle sur le fumier; la pâtée que mangent les premiers serait probablement refusée par les cochons du Canigou « .

Poitrineau, inspecteur d’académie à Vannes, Instruction, 1897 :

 » Le petit breton ……. dès qu’il peut marcher, à peine vêtu, malpropre, il patauge toute la journée par les chemins, mange à l’écart un morceau de pain noir, joue peu, ne parle pas ….; s’il a huit ans d’âge physiquement, il en a trois à peine pour le développement intellectuel « .

M. BUSSON, Manuel de géographie à l’usage des lycéens, 1929 :

 » Les principaux traits de la race bretonne sont la malpropreté, la superstition, et l’ivrognerie « .

– LES FEMMES BRETONNES : sales, répugnantes, puantes :

Prosper Mérimée, lettre à Requien, 1836 :

 » J’ai fait quatre cent lieues en Bretagne sans déboutonner ma braguette. Impossible de toucher sans pincettes les personnes du sexe de Brest, Morlaix, Saint Brieuc, Rennes, Vannes, Quimper. Ce n’est qu’à Nantes que la Providence m’a envoyé soulagement …. Au lieu de votre joli patois, dont on comprend toujours quelque chose, c’est une langue que le diable a inventée là-bas ….. »

– LES BRETONS : UN PEUPLE ANIMAL, QUI PARLE LE LANGAGE DES POULES. L’abomination qui m’a le plus ému, moi qui ai vécu mes dix-huit premières années dans la campagne bretonne, je la tiens de Morvan-Lebesque, le journaliste de génie (de gauche), longtemps collaborateur très estimé du  » Canard enchaîné « … (à suivre).

– LE BRETON : UN DEBILE MENTAL, irrécupérable, irrémédiable, définitif.

Victor Hugo, Quatre-vingts treize, 1874 :

 » D’un côté la Révolution française, de  l’autre le paysan breton. En face de ces évènements incomparables (le père Hugo ferait-il allusion aux deux millions de morts provoqués par la  » révolution », aux milliers de Bretons noyés dans la Loire, avec une sauvagerie INIMAGINABLE, aux quatre cinquième des habitations nantaises détruites par les Français, aux enfants et aux femmes écrasées sous les pas des chevaux dans les marais de Savenay, aux horreurs abominables commises en Vendée et en Bretagne ????) …

 » Qu’on place ce SAUVAGE, parlant une LANGUE MORTE (elle est bien loinde l’être, puisque le Drian vient de créer QUARANTE bourses bretonnes, pour combler un déficit de 20 000 locuteurs par an), ce qui est faire habiter UNE TOMBE A SA PENSEE (!!!!!!!)……. (Ce paysan) VENERANT SA CHARRUE D’ABORD, SA GRAND MERE ENSUITE ……..  On se demande SI CET AVEUGLE PEUT ACCEPTER CETTE CLARTE « .

On est frappé d’HORREUR de lire ces abominations sur les Bretons. Hugo est-il seulement jamais venu en Bretagne, sa race, puisqu’il est breton par sa mère, née à Chateaubriand ?

– DES ETRES GROSSIERS, DES DEMEURES :

Raymond CARTIER, Les 19 Europes, Plon, Paris, 1960 :

 » Ils vivaient dans leur langue pataude et leurs vêtements grossiers, COMME DES ESPECES DE BAS-BRETONS « .

– LES BRETONS, NEGRES DE LA FRANCE :

Laurent TAILHADE, authentique débile mental, au sens médical du terme, chroniqueur du journal  » L’assiette au beurre « , 3 octobre 1903 :

 » Il n’est pas de meilleur chrétien que cette crapule de Bretagne; il n’en est pas de plus réfractaire à la civilisation. idolâtre, lâche, sournois, alcoolique et patriote, les cagot armoricain ne mange pas : IL SE REPAÎT; il ne boit pas : IL SE SAOULE; il ne se lave pas : il se frotte de graisse; il ne raisonne pas : il prie (!!!); et, porté par la prière, il tombe au dernier degré de l’abjection.

 » C’EST LE NEGRE DE LA FRANCE, cher aux noirs ensoutanés, qui dépouille à son bénéfice de véritables miséreux « .

– LES BRETONS : DES PORCS, PAR NATURE ET PAR HEREDITE :

Pasqua, professeur de morale, oie blanche parmi les hommes politiques français, l’homme du SAC, de la tuerie d’Auriol (voir Google),  aux innombrables procès, rejoint et condamné par le justice (enfin !), en 1992, à la suite du traité de Maestricht :

 » Les Bretons, C’EST COMME LES COCHONS « .

– 2007 : l’innénarrable Mélenchon,  allié mental des Chinois au Tibet, le plus gros cerveau de la planète, expose ses innénarrables théories sur les origines de la langue bretonne :

 » Le vocabulaire et la grammaire de la  » pseudo-langue bretonne « ,  …..furent fixées à la demande de l’occupant NAZI, en 1941 « .

Au fou !!!! Mais où donc est passée la camisole de force ????

L’IGNOMINIE est dépassée, non pas pour ce pauvre type,  insurpassable dans l’ordre de la nullissimité, qui a écrit (ou aurait écrit) ce texte minable – citer son nom serait se SALIR, ce que les Bretons ne peuvent faire -, mais pour les suites que cette histoire débile a eu en Bretagne et en France :

 » Connaissez-vous bien la Bretagne, avec ses femmes en coiffe et ses hommes vêtus de pagnes, leurs enfants sont hydrocéphales, les garçons aussi méchants que les filles sont sales ….

 » De Quimper à Concarneau, on voit passer des femmes promenant des porcs dans des landaus, pendant que leurs maris se soulagent dans les flots, et refusent de signer le protocole de Kyoto.

 » Ah ! Les Bretons sont vraiment immondes : ils mangent leurs enfants au lieu de se fournir au Tiers Monde. Si on leur reproche ça, ça les fait marrer, c’est leur humour moche noir comme leur marée « .

En 2006, alors que la France a créé un arsenal juridique considérable, si épais, dont la célèbre  » Halde « , en …. pour lutter contre les discriminations (!), que même les spécialistes ont cessé d’y voir clair, les imbéciles peuvent encore traiter les Bretons de gorets, d’ivrognes, de porcs, d’êtres immondes, de cannibales …. sans que la France, « mère des Arts, des Armes et des Lois « , inventrice se proclamant telle devant le monde (à la risée générale, désormais), bouge d’un iota pour faire jeter en prison les auteurs de ces ignominies.

Une plainte a été déposée contre l’imbécile auteur de ces insultes à tout un peuple, qui depuis cinq siècles a été assassiné de toutes les manières par l’envahisseur, au point de ne plus savoir parler sa propre langue. Le texte de cette plainte, signée et endossée par Angèle Jacq-Gouerou, présidente du collectif breton pour la démocratie et les droits de l’homme, sur le fondement des articles 23, 24, 42, 43, de la la loi du 29 juillet 1882, est reproduite in extenso par Internet (voir : Google). Si j’en crois ce qui est écrit dans le site de Jean Pierre LEMAT (contre culture.org), Gérard TOUBLANC, connu en son temps pour son combat pour la Dignité de la Bretagne et des Bretons, avait été interpelé par les autorités coloniales …… pour avoir demandé que soit remis en application l’Edit de 1532 ( = la loi française, promulguée après l’annexion non consentie du pays, garantissant aux Bretons leurs droits, dont les principaux : consentir ou refuser l’impôt, déterminer eux mêmes le droit applicable sur leur territoire) (Je n’ai pas vérifié cette information, mais elle me semble plus que plausible).

Cette plainte visant ces insultes IMMONDES contre les Bretons et la Bretagne, a été ……. CLASSEE !!!!!! On a peine à seulement IMAGINER une pareille monstruosité : et pourtant, C’EST VRAI. Et, hélas, c’est toute la France.

La France, dans cette affaire comme dans bien d’autres,  s’est comportée comme une sous-république bananière. C’est hallucinant (voir les arguments fallacieux employés par le Procureur de la République dans le site de Jean Pierre Le Mat). Qui peut s’étonner, aujourd’hui, que j’aie été, il y a quinze ans, alors Consultant près le Médiateur de la République, et candidat à sa succession, de ceux qui ont réclamé PUBLIQUEMENT sur les ondes des rarissimes radios qui acceptaient de braver la censure, avec deux ou trois autres juristes (dont l’avocat SOULEZ-LARIVIERE et Hubert DALLE, Le livre vérité sur la justice française, Robert Laffont, Paris 2002), que les Procureurs, placés sous les ordres directs du ministère de la justice, soient DECHUS DE LEUR QUALITE DE MAGISTRATS, ne soient plus considérés que comme ce qu’ils sont – les avocats de l’Etat, soumis à lui et recevant ses ordres -, ne soient plus admis à prendre place à côté des magistrats du siège, ni à entrer dans le tribunal par une autre porte que celle du public, et à siéger à côté des avocats ordinaires, nulle part ailleurs : CETTE POSITION, AUJOURD’HUI, EST CELLE DES INSTANCES EUROPEENNES ( J’étais aux premières loges dans les détournements de la loi par la France elle-même : Colloque tenu au Sénat de la République le 14 avril 2003, voir Googl; il semble que le Premier Président de la Cour de cassation, CANIVET, était dans la salle, incognito (je n’ai pas eu la preuve formelle qu’il était présent, mais un ami m’a assuré, a plusieurs reprises, l’avoir reconnu; à cette époque, Canivet avait la réputation d’être un très gros travailleur, quittant le Palais le dernier – après avoir éteint lui-même les derniers lampions ! -, et honnête, selon la presse, ce qui est plausible. Lors du procès Mélennec/Aubry/Gayssot, jai longuement rencontré au palais sa principale collaboratrice, à qui j’ai exposé longuement – sans qu’elle bronche – comment l’Etat français était le plus gros employeur  » au noir « , de très loin, de toute la France.

Le thème de la partialité de la justice française dans les affaires dites  » sensibles  » (!!!!) est aujourd’hui une préoccupation majeure de toute la presse, qui s’exprime désormais sans gêne et sans contrainte, là ou la prudence commandait de se taire il y a quinze ans, même si tous étaient au courant. (Voir notamment les formules extrêmement dures utilisées par le journal  » Le Monde « , dans ses numéros des 16 janvier, 23 janvier, 29 août, 3 et 4 septembre, 2 novembre, 30 octobre 2009; 17 janvier, 1 er février, 3 février, 17 février, 3 mars, 31 mars 2010. On peut y lire, désormais, des formules telles que celles-ci :  » la communauté judiciaire (est) réduite aux laquais « ;  » la justice ne juge plus, elle condamne « ;  » un parquet omnipotent et sans contre-pouvoir serait dangereux « ;  » la justice (est) menacée de devenir l’instrument du pouvoir politique « ;  » nous sommes devant ces nominations (judiciaires) comme des vaches regardant passer un train « ;  » le parquet n’est que l’avocat de la société, la justice doit ETRE RENDUE PAR DES JUGES  » (Daniel Soulez-Larivière);  » le parquet à l’heure du soupçon « ;  » les magistrats DENONCENT UNE JUSTICE SOUS CONTRÔLE « ;  » parquet subordonné = justice niée « .

LA FRANCE, TOMBEAU DE LA BRETAGNE DEPUIS LA MORT DE LA DUCHESSE ANNE, HEROÏNE NATIONALE, LE 9 JANVIER 1514. Ses complices les plus abjects : les BRETONS EUX-MÊMES.

Un pays capable, pendant un siècle et demi de traiter les Bretons d’êtres sales, puants, répugnants, abjects, crapuleux, débiles, demeurés,  sournois, grossiers, menteurs, ivrognes, de les traiter de sous-animaux, d’hommes préhistoriques, de Hottentots, d’hommes des cavernes, de Cro-magnon, de porcs …..; un pays capable d’ordonner à ses fonctionnaires de classer une plainte déposée par les Bretons dans une affaire dans laquelle on traite leurs enfants de gorets, d’hydrocéphales,  est un pays QUI PUE LE MEPRIS D’AUTRUI, qui s’infecte lui-même de sa suffisance et de son narcissisme, et qui pourrit parce qu’il est un corps putrescible. (Je parle du pays dénommé  » La France « , non des Français, car de vivre parmi eux depuis 44 ans, m’a fait concevoir pour ce peuple la plus haute estime, lui qui m’a écouté chaque fois que la parole m’a été donnée en public (y compris au Sénat de la République, en 1997), qui ne m’a jamais insulté pour mes idées, et qui m’a tellement plus gratifié que mes propres compatriotes, dont je dis du bien, sans y croire toujours ). Quel est le juriste normal qui, en justice, classerait une telle affaire sans en avoir reçu l’ordre de sa hiérarchie, dont on connaît les interventions honteuses dans le fonctionnement de l’appareil judiciaire ? (Relire l’article terrifiant qui résume tout, dans Le Monde, sur les interventions quotidiennes de François Mitterand, prétendu garant de l’impartialité de la Justice, pour en DETOURNER LE COURS). Il est heureux que les Bretons, si riches eux-mêmes en défauts de toutes sortes, ne fassent pas partie de cette étrange entité, et qu’ils n’en ont, au regard du droit international, jamais fait partie, malgré les tentatives d’ « intégration « , de néantisation, dont ils ont été les victimes, par la force, la violence, l’intimidation, ou seulement la nécessité de survivre, avec, au bout du chemin, un destin de peuple acculturé, névrosé, privé de sa langue, de sa culture, de son identité ……. L’honorable Président du Conseil régional et ses  » associés « , qui connaissent sans l’ombre d’un doute, l’histoire de LEUR PAYS, se sont-ils couchés par terre, de honte, pour faire une grève de la faim ? Se sont-ils jetés de la cendre sur la tête et le visage ? NON : laissant mourir la langue nationale, s’associant à l’interdit venu d’ailleurs d’enseigner aux Bretons ce qu’ils sont, c’est à dire leur appartenance immémoriale à un autre peuple, leur histoire, ils ont créé QUARANTE BOURSES POUR LES ETUDIANTS EN LANGUE BRETONNE !

La encore, je dis et je redis – contrairement à de nombreux pays africains qui ne voient qu’un seul coupable dans le malheur permanent dans lequel ils vivent – la France coloniale -, refusant de avec obstination de balayer devant leur porte – : on n’a que ce qu’on mérite. La France a fait du mal, comme tous les pays colonisateurs. Elle a fait beaucoup de bien aussi – Bretagne exceptée, pour être juste, car celle-ci n’a tiré que des maléfices de la présence française. Les tyrans qui occupent le pouvoir dans les anciennes colonies françaises, ont multiplié par dix, par vingt, par cent, les malheurs de ces pays. Les Bretons ont toutes les armes juridiques pour se débarrasser de cette situation : ILS NE LE FONT PAS. TANT PIS POUR EUX. Pire : tant mieux, C’EST DE LEUR FAUTE : leur lâcheté conduit à cela.

(A suivre …….)

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LETTRE ADRESSEE AU SIEUR MELENCHON, aux bons soins du Secrétariat du Sénat de la République, 15 rue de Vaugirard, Paris (75006).

A PARIS, ce premier juin 2010.

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Mon bon Mélenchon,

On me dit que vous vous êtes senti quelque peu  » isolé  » d’avoir osé afficher ouvertement dans les gazettes votre admiration pour la magnifique oeuvre civilisatrice de la Chine au Tibet, pays dans lequel la langue, la culture, les coutumes et la religion sont en voie de disparition. Comme dans notre si aimé Pays, la Bretagne, si cher à votre coeur.

Consolez vous : ces pauvres Tibétains sont maintenant proches du paradis terrestre, grâce à vos Amis les tortionnaires chinois.

Nous avons apprécié en Bretagne, vous vous en doutez, d’avoir porté à la connaissance de  l’Univers, que la langue bretonne, dont l’origine remonte bien au dela de l’invasion de la Grande Bretagne par les Romains, au premier siècle avant Jésus Christ est enseignée par une secte infâme, dénommée  » DIWAN « . (Un nom à coucher dehors, vous a-t-il semblé). Et surtout que notre langue est une invention ……. DES NAZIS !!!!!!!

Ces découvertes font de vous un authentique HEROS.

Croirez vous ce que je vais vous dire ? PERSONNE NE LE SAVAIT ! Quelle cruauté pour l’homme que vous êtes, si unniversellement admiré !

Indigné d’une telle ingratitude, un groupe s’est formé en Bretagne, pour proposer votre candidature …….. au PRIX NOBEL.

A Stockholm, nos interlocuteurs ont marqué quelque surprise en recevant notre lettre, ne sachant pas dans quelle discipline vous candidater : nous leur avons suggéré de créer pour vous une section spéciale : celle des PLUS GROS COEFFICIENTS INTELLECTUELS DE LA PLANETE.

Vous n’imaginez pas, mon bon, le degré de notoriété auquel vous vous êtes hissé en Bretagne, en si peu de temps, au prix de si peu d’efforts, et de tant de sottise.

TOUS LES BRETONS VOUS AIMENT.

Croyez, mon bon Mélenchon, etc…

LE BON DOCTEUR MELENNEC, votre ami de toujours.

Ci-joint quelques citations des tombereaux de conneries émanant de ceux qui, comme vous, de la glorieuse  » révolution des droits de l’homme « , ont conçu une si haute idée, et si convergente, des mérites des Bretons.


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