LES BRETONS VONT SIGNER LEUR ARRET DE MORT : PAR LEUR VOTE, ILS SE PREPARENT A RECONDUIRE LEUR STATUT D’ESCLAVES, ET LE STATUT DE COLONIE DE LEUR PAYS.

On ne pourra pas dire que l’on n’a rien fait, depuis des années, pour mettre les jeunes Bretons au courant de leur histoire, et de ce qu’il advint, à partir du Duc François II, mort en septembre 1488, après la destruction des armées bretonnes par la France, au champ d’honneur (un esprit faible, mais chevaleresque, sincère défenseur de son pays, même si ce fut sans aucun génie; la seule biographie que je connaisse est celle de Jacques Choffel, Le dernier Duc de Bretagne, F. Lanore, Paris 1977, très bien écrite, mais privée de ses références par un éditeur soucieux d’économiser du papier, pour réduire ses coûts d’impression) (1), et de sa fille, l’admirable Anne de Bretagne, que la télévision française, dans une émission qui aurait pu être un chef d’oeuvre, a qualifié – à juste titre, pour une fois -, de  » passionaria  » du Duché INDEPENDANT de Bretagne , a consacré, après avoir annoncé dans une introduction ronflante que le  » patrimoine historique, architectural, naturel … de la Bretagne, est TOUT A FAIT EXCEPTIONNEL « , et que ce pays   » NE RESSEMBLE A NUL AUTRE  » … pour consacrer quasiment TOUTE L’EMISSION à ………. la culture du goémon dans le Finistère-nord (le Léon, en réalité), et le retour de quelques dizaines ….. de phoques et autres bestioles sur nos 3000 klm de côtes. Lamentable.

Du moins les jeunes branleurs qui ont tant tenté de faire échec, il y a peu d’années, par leurs bavardages intempestifs, à ce qu’on leur disait enfin, après plusieurs siècles de censure et d’autocensure, ont appris PAR LA TELEVISION FRANCAISE, dans l’émission de CAROLIS (Les racines et les ailes,   Mars 2010), que LA BRETAGNE ETAIT UN DUCHE INDEPENDANT sous ses Ducs, qu’elle a été annexée par la France à la fin du 15 ème siècle, qu’elle avait construit en face de la France un formidable appareil défensif constitué de forteresses formidables, dont il subsiste encore Vitré, Fougères, Ancenis, Nantes, les ruines de Machecoul … Et qu’il serait question de classer au patrimoine de l’UNESCO ce qui reste de ce formidable appareil de défense, face à la frontière ennemie. On voulait, il y a déjà des années, faire d’eux des hommes, leur permettre de relever la tête, en leur révélant ce que fut leur passé, là où la doctrine des facultés bretonnes est si lamentablement défaillante (Cet échec de l’école historique bretonne, pour l’analyse des rapports brito-français durant le moten âge sera longtemps symbolisée par la très malheureuse phrase d e Jean Kerhervé, dans la préface de la thèse de Laurence MOAL :  » La Bretagne NE REMET PAS EN CAUSE SON APPARTENANCE au royaume de France; elle fait FIGURE D’ETAT, NON DE DROIT, MAIS DE FAIT (! ! ! !) : incroyable, mais vrai; Jean Kerhervé a écrit celà !). Leurs réflexes d’esclaves l’ont emporté.

Je n’ai jamais accusé la France d’avoir induit l’alcoolisme des Bretons, en envahissant leur pays. (C’est ce que laissait entendre Marcel TEXIER, un ami de très longue date, dans une conférence remarquable qu’il fit en face du Sénat dans les années 1995). Il est exact que les peuples colonisés, anéantis psychiquement, infériorisés, méprisés, perdent leur créativité, et sombrent souvent dans une tristesse morbide, qui les conduit à ce que l’on dénomme aujourd’hui des  » conduites addictives « . Des exemples ? Les Indiens d’Amérique du Nord, les Inuits … Pour les Bretons, les auteurs antiques (César en particulier) ont souligné leur appétence particulière pour les fêtes, les boissons fortes et les orgies. Madame de Sévigné a écrit cette phrase immortelle – on rectifiera la citation, car je cite ici de mémoire – :  » Il passe CHAQUE JOUR dans l’estomac des Bretons, davantage de vin qu’il ne coule EN UN AN d’eau sous tous les ponts de France réunis  »

Leur situation lamentable de peuple colonisé, de peuple couché sur le sol, sans honneur, c’est à la nullité de la très grande majorité d’entre eux, qu’ils le doivent. Le travail des minorités actives, si remarquable soit-il (Diwan …), n’a pas porté ses fruits.

Les pronostics électoraux sont connus : les jeux sont faits. Les fautes commises par les Bretons, au cours de cette  » campagne  » simiesque, sont IMPARDONNABLES. De tous temps, les chroniqueurs ont dénoncé leur tendance maladive à la bordellomanie, à la jalousie, aux querelles ridicules, aux  » guerres picrocholines  » ( = minuscules, mesquines, misérables) comme me le rappelait hier dans sa correspondance, le méritoire Paul CHEREL, le rédacteur et éditeur convaincu et savant de la revue DIHUNOMP (trop peu lue, en partie de la faute même de son rédacteur, toujours trop  » clean  » dans l’exposition de ses idées intelligentes et fortes.

IL N’Y AVAIT QU’UNE SEULE STRATEGIE POSSIBLE : L’UNION SACREE. L’a t-on rappelé et rappelé sans cesse, des MILLIERS DE FOIS ! ! ! ! Les Bretons N’ONT PAS ATTEINT LA MATURITE INTELLECTUELLE pour comprendre ce principe élémentarissime de toute situation politique en voie de devenir désespérée.

Je l’ai dit et redit : les Bretons sont devenus les esclaves des Français PAR LEURS FAUTES  INNOMBRABLES, ACCUMULEES, ET SCANDALEUSES. Toute leur histoire est faite de zizanies idiotes, qui les ont conduit à des malheurs que je proclame TOUT A FAIT MERITES. En lisant l’excellent traité de Achille LUCHAIRE sur LES INSTITUTIONS FRANCAISES, publié à Paris en 1892, republié à Genève en1979, par Mégariotis Reprints, je lis ces phrases magnifiques de l’éminent auteur, professeur en Sorbonne, sur les Bretons, extraits du chapître  » Les Etats féodaux; formation et évolution « :

 »  LES COMTES DE BRETAGNE. Jadis rois, ils s’intitulaient souvent Ducs dans leurs actes officiels, et gardèrent ce titre depuis la fin du 13 ème siècle. Malgré cette étiquette pompeuse, il y a peu d erégions féodales où l’autorité du souverain soit restée aussi longtemps inefficace, ou même absente. … Les guerres incessantes que se faisaient entre eux les nobles bretons, les compétitions éternelles … s’opposèrent, pendant plusieurs siècles, au développement du pouvoir général sur la province entière …  Ce pays était pourtant TRES BIEN PREPARE A L’INDEPENDANCE PAR SA SITUATION GEOGRAPHIQUE. La Bretagne ne devint un Etat véritable qu’au siècle suivant, lorsqu’elle se trouva aux mains de Pierre Mauclerc, un capétien  ( = exact : Mauclerc, arrière petit fils du roi Louis VI le Gros, ayant épousé en 1213 la Duchesse en titre, la princesse Alix, gouverna la Bretagne, en tant que  » baillistre  » (c’est à dire gardien du Duché au nom du fils qu’il eut de la Duchesse sa femme), d’une main de fer, renforça l’autorité du gouvernement ducal, jusqu’à son départ pour la France, en 1237, laissant le Duché à son souverain légitime, son fils Jean I er, dit  » le Roux « ) (Voir Google).

Je tiens de Gérard Gautier cette phrase sur les Bretons, au cours d’une émission où nous fûmes conviés l’un et l’autre par le célèbre Pierre Guillaume, dit  » le crabe tambour  » (voir Google et Wikipédia) pour parler de la Bretagne :  » Ils sont à eux mêmes leurs pires ennemis. En Bretagne, le seul moyen d’avancer, est de ne jamais regarder en arrière « . C’est trop d’indulgence ; je dis, en spécialiste que je suis :  » l’homme est un loup pour l’homme; les bretons sont pires que des loups pour les Bretons « . Chacun comprendra de quoi je parle.

Ce que je vais écrire ici sur la fin de l’indépendance bretonne est très pénible, pour le peuple dont je suis issu, à plus forte raison pour moi. Les historiens connaissent ces faits, non la population, même passionnée par son histoire.

Les Français ont envahi, détruit, conquis la Bretagne. Ils ont acculé les Etats, en 1532, par des manoeuvres honteuses ……

(à suivre).

LA BRETAGNE : UN EXEMPLE HONTEUX DE LA CULTURE DE SOUMISSION.

Nicolas Sarkosy, au cours d’une séance de rentrée solennelle de la Cour de cassation de France (la nôtre n’est pas encore à l’état de projet), a prononcé cette phrase, passée à la postérité, au sujet des magistrats docilement assis devant lui :  » On dirait des petits pois  » (!). Garant de la justice, il a désigné les coupables dans l’affaire Clearstream, l’opposant à Dominique Villepin, il a désigné les coupables AVANT MEME QUE LE TRIBUNAL SE REUNISSE.

Les petits pois, ce sont les Bretons : on les envahit; on oblige leur duchesse souveraine à se marier avec le roi du pays ennemi, alors qu’elle est déjà mariée, et destinée à devenir Impératrice de Saint Empire; on lui interdit, jusqu’à la mort du susdit, de porter sontitre de Duchesse; morte en 1514, son gendre François I er dépouille ses deux filles, Claude et Renée, de leur immense fortune (deux millions de livres, soit l’équivalent du budget annuel du royaume de France); on organise une comédie pour singes à Vannes en 1532 …

…………… on détruit leurs institutions; on pille leurs impôts et leurs richesses; on détruit leur commerce (à partir de Louis XIV); on les expédie sur les champs de bataille et les mers, au service de l’occupant; ……… en 1789, on détruit ce qui leur reste de Dignité; on abolit définitivement leurs institutions; on leur ôte tout pouvoir de se gouverner; on DETRUIT LEUR LANGUE ET LEUR CULTURE; on réduit leur pays en ploukistan de l’Europe, pire, en trou du cul de l’occident …..

Que disent-ils, ces braves Bretons ?  » Ah ! que la france est belle ! Qu’elle est bonne de s’intéresser à nous !  »

Ainsi, la victoire – notre fière renaissance en tant que Nation, la récupération de tous nos droits nationaux, la restitution de la province volée par le régime fasciste de Vichy …… » –  étaient à notre portée, une fois de plus.

Il eût suffi que les Bretons, au lieu de se manger bêtement le nez, se mettent d’accord sur l’essentiel, et aillent ensemble au combat.
Hélas, hélas, hélas ! Deux  » candidats  » principaux sont en lice. Tous deux clients et sous la dépendance absolue de Paris : ils sont, l’un et l’autre, par leur carriérisme effréné, les symboles de notre HONTE et de notre DESHONNEUR.

DANS LE CONTEXTE ACTUEL, un seul candidat – je dis UN SEUL CANDIDAT – symbolise l’honneur de la BRETAGNE : le maire de CARHAIX. Il est de gauche ? Et alors ? On s’en fout, on s’en contrefout ! Serait-il de droite ? On s’en foutrait, on s’en contrefoutrait de la même manière : toutes les voix bretonnes sont bretonnes; TOUTES SONT A PRENDRE, y compris celles de l’extrême droite et de l’extrême gauche …………

Mon vieil ami Jean PICOLLEC, l’éditeur courageux et téméraire, originaire de Concarneau, à quelques encablures de mon village natal, le Guilvinec, me reproche souvent mon image de breton orgueilleux, de breton  » triomphant « , qui indispose, car on l’interprète mes propos comme une manifestation d’orgueil. Combien je voudrais que celà soit vrai ! La vérité est tout le contraire : si je pense qu’il est bon pour la Bretagne que je me présente ainsi en public, surtout des Français, je suis en réalité HONTEUX. Honteux  du comportement minable des Bretons, de leur INCAPACITE à rien construire, à passer tout leur temps à trouver les moyens de se détruire. Je l’ai caché soigneusement. Soyez sûrs que c’est l’exacte vérité.

Il est très palpable, aujourd’hui, que je vais me consacrer  au droit international et aux autres Nations qui, elles, ont encore envie de vivre, et n’ont pas perdu tout Honneur.

Louis MELENNEC.

( J’espère n’être pas tenté de donner suite à cet article : que ceux qui sont morveux se mouchent).

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(1) J’ai très bien connu Jacques CHOFFEL. Ayant lu plusieurs de ses livres, je l’ai rencontré de nombreuses fois, et nous sommes devenus des amis. J’ai insisté pour qu’il devienne membre de l’association des Ecrivains bretons, présidée alors par Yann Brékilien, avec lequel j’ai écrit de nombreux articles juridiques et deux ouvrages. mais les Bretons, résolument XENOPHOBES, ne raisonnent pas ainsi. Yann Brékilien, breton jusqu’aux moelles, ne l’était pas. C’était un homme doux, tolérant et bon. Pour tout dire, malgré sa timidité déconcertante, qui pouvait passer pour de la froideur, c’était un homme remarquable – si j’écris un jour mes mémoires, j’aurai plus à dire que cette pauvre madame Mona OZOUF, dont je pense qu’il eût mieux valu qu’elle jetât un voile pudique sur son parcours raté -, je rapporterai ce que furent nos longues relations, et publierai une partie de notre abondante correspondance, notamment notre projet saboté par des Bretons de l’opéra Anne de Bretagne …….

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