A ALGER, UN DEPUTE un député du FLN de l’Assemnlée nationale, a déposé une proposition de loi signée par 125 de ses colègues appartenant à la majorité présidentielle, pour criminaliser la colonisation, de 1830 à 1962. C’est absurde, c’est ridicule. Les Français ont commis des exactions en Algérie, mais ils ont fait mieux que la bande de bandits qui, depuis l’invasion par les Turcs, exploitaient les régions sous leur coupe, avec rien moins que de la tendresse. On est très bien renseigné sur ce point. Pendant des décennies, la France a dépensé une partie importante de ses ressources fiscales, pour maintenir hors d’eau ce pays en déconfiture chronique. Le bilan, pour le moins, est équilibré, si l’on constate le pillage des richesses algériennes par la mafia qui s’en est emparée. La situation n’est en rien comparable chez nous, qui avons été ruinés, anéantis, néantisés par la puissance coloniale. Mais EN BRETAGNE, PRIVEE DE SA LANGUE, DE SA CULTURE ET DE SA DIGNITE, DES » CANDIDATS » FONT JOUJOU AVEC PARIS, QUANT A SAVOIR LEQUEL VA ETRE » ELU « . Ils tomberaient beaucoup plus bas encore si on les laissait faire. LE PAYS, DANS SON ENSEMBLE, BAISSE LA TETE, COMME D’HABITUDE. LA BRETAGNE VA-T-ELLE ENTRER DANS UNE NOUVELLE PHASE DE COLLABORATION ? ? ? LES BRETONS, EN CETTE EPOQUE OÙ L’ON NE PEUT PLUS TRICHER AVEC NI AVEC L’HISTOIRE NI AVEC LE DROIT INTERNATIONAL, VONT-ILS SE DEBARRASSER DE LEURS POUX ? ? ?
L’écrivain brito-français, Victor HUGO – plus breton que français, car né d’une mère bretonne aux principes austères, et élevé par elle, les mères étant les transmettrices naturelles des valeurs – , a écrit il y a un siècle et demi » le paysan breton aime ses poux « . Rien n’a jamais été plus vrai.
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Ce qui se passe en Bretagne depuis une cinquantaine d’années n’est ni de près ni de loin un phénomène original. Tout le monde se souvient de l’évolution fulgurante de l’Europe au 19 ème siècle : cette période marquée par ce que l’on a dénommé L’ EVEIL DES NATIONALITES. Des peuples soumis par la force des armées étrangères, souvent au prix de carnages et de massacres, se mirent à prendre conscience qu’ils constituaient des Nations, et à rêver d’un avenir de Liberté, et de Libération du carcan imposé depuis des siècles par les envahisseurs. Le phénomène fut particulièrement marqué dans l’Empire turc déliquescent …. La Grèce, soumise à la fin du quinzième siècle, devint indépendante, avec le secours de plusieurs pays européens, en 1830. La Bulgarie, après des révoltes multiples, en 1908 ….
Nous avons vu, de nos yeux vu, de très nombreuses nations renaître à la Liberté pendant tout le siècle écoulé, particulièrement lors de la désintégration des empires austro-hongrois, turc, britannique, russe …. La carte du monde a toujours été en perpétuelle recomposition. Celle de la France a pu paraître stabilisée depuis plus d’un siècle; les jacobins ne doivent pas se bercer d’illusions : c’est un simple effet d’optique; si cette situation franchement anormale se maintenait, le cas serait tout-à-fait étrange. Deux nations au moins vont se séparer de la France : les Basques et les Bretons; l’Alsace renforce son identité : elle a trop souffert, elle aussi, de la France, pour souhaiter appartenir à ce pays, qu’au fond d’elle-même, elle rejette avec violence.
La Bretagne est dans la même situation que la Grèce de 1830 : envahie et occupée en 1488 puis en 1491, annexée une première fois par Charles VIII de France, en 1491, largement autonome sous la Duchesse Anne de Bretagne, de 1498 à 1514, soumise par François I er dès la disparition de la Duchesse, la mère de sa femme Claude de France, puis annexée à nouveau en 1532, sous un régime de semi-autonomie jusqu’en 1789 – la » révolution des non droits de l’homme « , elle est occupée depuis CINQ SIECLES par un Etat étranger. Si le Sultan Abdul-Hamid II de Turquie, en raison des massacres dont il se rendit responsable, mérita son surnom de » GRAND SAIGNEUR « , la France révolutionnaire mérite bien le surnom de » GRANDE SAIGNEUSE « , par les massacres atroces perpétrés en Vendée et en Bretagne à partir de 1793 (Voir le chapître EFFRAYANT consacré à ces épisodes dans le LIVRE BLEU, publié dans le site FOUERE ACTUALITES).
LA CAMPAGNE ELECTORALE (pardon: la comédie électorale) est commencée. On est consterné par la veulerie des » propositions faites par les » candidats « . Personne ne bronche. La névrose bretonne a disparu. Mais une autre forme de honte l’a remplacée : l’incapacité d’assumer son destin de pays LIBRE et FIER DE LUI-MÊME. On est couché, on ne veut plus se relever. Nos cousins Gallois et Ecossais se demandent quelle parenté peut bien les lier encore à ce peuple allongé sur le sol, des trouillards qui ne veut même plus se relever, sur lequel on pourrait cracher sans qu’il lève le petit doigt.
La France n’est plus qu’un prétexte commode.
Les Bretons vont-ils, cette fois, se débarrasser de leurs parasites ? Si l’on excepte ceux qui, combattants nés, ou devenus tels par la découverte de leur histoire, et des horreurs subies depuis l’annexion de 1491, il y a apparence que, comme par le passé, nous allons assister à la lâcheté et à la veulerie d’un match de pauvres bougres, sans que les principaux intéressés – les Bretons eux mêmes -, lèvent le petit doigt pour dissiper cette honte. L’intégrité du territoire national ? La langue bretonne ? La récupération par le pays du droit sacré de s’administrer lui-même ? Le problème de plus en plus évident de doter la Bretagne, non d’un statut d’autonomie, mais d’une CONSTITUTION ? Un statut écossais ? Gallois ? Andalou ? Catalan ?
Les candidats » officiels « , pré-désignés par la volonté de Paris, n’ont jamais entendu parler de ces PROBLEMES MAJEURS pour l’avenir de la Bretagne. On se prépare à taper sur l’adversaire, à être élu : voilà toutes leurs préoccupations. D’y penser seulement, on est mort de HONTE. » NOS » candidats NE SONT PAS les candidats des Bretons : CE SONT CEUX DU POUVOIR CENTRAL. Ils là en service commandé, en tout cas avec la connivence de ceux qui veulent que la statut colonial de la Bretagne reste inchangé.
Les temps ont pourtant beaucoup changé. Pendant tout le 19 ème siècle, puis pendant la première partie du 20 ème siècle, les Bretons étaient interdits de parler, de s’exprimer. Le pays que l’on sait avait, pour ainsi dire, aspiré la substance grise des Bretons, héritiers d’une civilisation vieille de plus de deux millénaires, et injecté à sa place de la gélatine, comparable en tous points – non quant au contenu, mais quant à la méthode utilisée pour la rendre efficace – à celle infusée dans les esprits des japonais à la fin du 19 ème siècle par le gouvernement de l’empereur Meiji, dans l’esprit des russes par Lénine et son entourage, dans l’esprit des Allemands par le führer de détestable mémoire – fabriquée sur les débris idéologiques d’une » révolution » dont le passif ne peut être dénoncé, même aujourd’hui, sans provoquer les hurlements de ceux qui n’arrivent pas à se débarrasser du ramassis de sottises dont ils sont le vecteur, tant la contamination mentale a été profonde.
LES » COLLABOS « . J’ai évoqué, dans un chronique précédente, ce phénomène universel, qui a existé à toutes les périodes de l’histoire : LA COLLABORATION. Nous avons vu que chaque époque a inventé les termes adéquats pour désigner cette pratique qui soulève de dégoût les hommes normaux : apporter son concours à l’ennemi – surtout lorsqu’il a envahi le pays dont on est » originaire « , comme on le disait au moyen-âge. Cette » collaboration » ne désigne pas les actes matériels que l’on accomplit au service d’un pays étranger, en récompense légitime de son travail et de ses talents. Les Bretons émigrés en Chine, au Maroc, au Guatemala, au Japon, en Allemagne et ailleurs, ne sont pas des » collaborateurs » au sens où nous l’entendons ici. Pas davantage les Français exportés comme de la viande humaine dans le Reich allemand, dans des fourgons, dans le cadre du travail obligatoire extorqué par l’envahisseur. Pas davantage les Bretons qui travaillent en Grande Bretagne, aux Etats Unis, et en France.
La collaboration suppose UNE VOLONTE CLAIRE ET LUCIDE d’ apporter son concours, ses manoeuvres, son énergie, pour obtenir des avantages, en connaissance de cause, à l’envahisseur ou à l’occupant du pays et du peuple auquel on appartient, et auxquels la morale de tous les temps, de toutes les civilisations, de toutes les religions, de toutes les philosophies commande d’ être fidèle. Collaboration et trahison sont quasi-synonymes. De Brinon fut un collaborateur notoire, nommé » délégué général du gouvernement français dans les territoires occupés » en 1940, condamné à mort et exécuté en 1947; l’évêque Cauchon, responsable du supplice de Jeanne d’Arc fut un collaborateur des Anglais, qui occupaient alors la Normandie (un » Français renié » (ou renégat), selon la terminologie de l’époque); les hauts seigneurs Bretons qui, pendant et après la mort de Louis XI, et sous le règne de son fils Charles VIII, acceptèrent de fortes sommes d’argent de la France, ennemi mortel de la Bretagne, savaient ce qu’ils faisaient : ils étaient, largement, des traîtres (Sur ce thème battu et rebattu, voir l’étude récente de Jean-François Lassalmonie : Les comptes des » pensionnaires » bretons de Charles VIII , in Mélanges offerts à Jean Kerhervé, Rennes, PUR, 2008, pages 231 et suivantes). Pour mémoire, parmi les » pensionnaires » de la France, trois Rohan : le vicomte Jean II, proche parent du Duc François II, mais candidat déclaré pour éluder du trône sa nièce Anne de Bretagne; son demi-frère Pierre; son fils Jacques.
(Lire et relire dans Google l’article, tout à fait actuel, puisqu’il parle de la restauration trahie de l’identité, de la langue, de la récupération par la Bretagne de son territoire et de son DROIT de se gouverner elle-même : » Josselin de Rohan, président du conseil régional de Bretagne, perd son procès en diffamation contre le journal Marianne « . Le journaliste très connu Périco Legasse, Basque et ouvertement pro-breton, avait accusé les Rohan d’être des traîtres à leur pays, de tous temps. Il avait usé de termes particulièrement vigoureux, notamment à légard de Josselin de Rohan : » … (voir le texte de l’article, qui n’a pas eu la publicité qu’il méritait) ….. » . Alors que l’affaire était pendante devant le tribunal correctionnel de Rennes, j’ai été consulté dans cette affaire par l’une des parties, et ai eu l’honneur de rédiger deux brefs mémoires sur les circonstances dans lesquelles Jean II de Rohan, premier vassal de son parent François II de Bretagne, qui aurait dû être le principal soutien du trône, se rangea avec son immense richesse aux côtés des Français lors des guerres d’invasion, et fut l’un des acteurs importants de la défaite de Saint-Aubin-du-Cormier et de ce qui arriva alors à la Bretagne; ce souvenir laisse une plaie encore très largement saignante en 2010). (Sur cet épisode honteux et sinistre de notre histoire, relire La Borderie, tome 4, pages 527, 528, 536, 567 et suivantes. Grande patriote, Anne de Bretagne conserva toute sa vie une rancune féroce à l’encontre de ceux qui avaient trahi son pays, son père le Duc François II, elle-même; elle sût fort bien le leur montrer, tandis qu’elle ne cessa de témoigner une reconnaissance profonde à ceux qui l’avaient servi, notamment son Chancelier, premier ministre de Bretagne, Philippe de Montauban).
QU’EST-CE QU’UN » OCCUPANT » ? Les Français connaissent bien ce problème. De 1940 à 1944, leur pays a été OCCUPE par l’Allemagne. Ils en ont gardé un souvenir effroyable, même si l’occupant allemand n’a pas toujours ni partout été cruel. Ils n’ont eu qu’un désir : ETRE LIBERES. La grande fête de la Libération est symbolisée par la descente spectaculaire des Champs Elysées par le général de Gaulle. Nous avons nous mêmes, en 1498, connu ce phénomène, que je ne manque jamais de rappeler dans mes conférences (comme je le fis au Sénat, en 1997, devant 400 auditeurs) : la Duchesse Anne, après la mort providentielle de son deuxième mari, Charles VIII, le 7 avril, faisant son entrée triomphale dans sa bonne ville de Nantes, après une phase d’annexion particulièrement dure, par la France, de 1491 à 1498. Tous les Bretons présents pleuraient : ce jour, de figure légendaire qu’elle était déjà, la Duchesse entra dans le monde des mythes.
SOYONS CLAIRS. Possède la qualité d’ » occupant « , en droit international, toute puissance qui envahit d’une manière illégitime, et s’empare par la force, d’un pays ou d’une contrée sur lesquels elle n’a aucun droit, s’y maintient par la force, s’empare des leviers de commande, les enlevant à leurs légitimes propriétaires, en y plaçant ses propres nationaux (ses » pions « , ou, comme le disait notre glorieux d’Argentré pour désigner ceux que Charles VIII avait installés dans la place, les » hommes de sa forge « , ou encore : » les » non-originaires « , qui est une manière plaisante pour désigner les ETRANGERS ( = les FRANCAIS) (D’Argentré, cité dans Planiol, tome 5, page 212, note 18).
Il y a circonstances très aggravantes si l’envahisseur, ayant pris l’engagement, par des textes solennels, de maintenir aux peuples envahis, pour prix de l’acceptation du malheur qui les frappe, quoiqu’ils aborrhent le sort qui leur est fait malgré eux, le droit de consentir les impôts et de n’accepter que les lois qui leur agréent (ce que fit l’Edit de 1532, inexactement dénommé » traité » d’Union de la bretagne à la France), abolit d’une manière unilatérale les droits des peuples envahis, puis leur ôte les institutions garantissant leur autonomie : ce qui se produisit, dans des conditions infâmes, en 1789, contre la ferme volonté des Bretons (relire le mémoire de DEA de Louis Mélennec, pages et suivantes), pour qui la destruction sauvage de leurs Institutions et de leurs lois constitutionnelles reste un crime d’une extrême gravité, que le temps n’a certes pas effacé.
Nous avons dit ailleurs que les peuples, à moins d’avoir été anéantis totalement, ont presque tous – sinon tous -, résisté avec énergie à l’occupant, en s’opposant, avec des moyens divers – la fidélité à leurs origines, la conservation de leurs symboles nationaux, leur langue …. Le concept de » RESISTANCE « , actuellement accaparé à son profit par la France, a intéressé toute la Bretagne, depuis l’invasion de 1491 jusqu’à aujourd’hui ….
L’invasion d’un pays par les armées étrangères n’a jamais constitué un titre de propriété pour quiconque : c’est une violation grave et flagrante du droit international; ce l’est aujourd’hui; mais ce l’était aussi en 1488, en 1491, en 1789. La destruction volontaire d’une langue et d’une culture, l’assimilation forcée d’une population, notamment en enseignant de force aux enfants une histoire et une religion nationales qui ne sont pas les leurs, la colonisation de tout ou partie du territoire d’un peuple qui l’habite depuis un temps immémorial …. SONT DES CRIMES CONTRE L’HUMANITE. L’oeuvre » civilisatrice » de la Chine au Tibet, tant admirée par le sieur Mélenchon, est une accumulation de crimes contre l’humanité. L’oeuvre » civilisatrice » de la France en Bretagne a été en tout point identique (google : Fouéré actualités, livre bleu de la Bretagne; Jean Luc Mélenchon, Il y a breton et breton; Françoise Morvan, Breizh touch au grisbi : inénarrable).
Dans ce domaine, IL N’Y A PAS DE PRESCRIPTION….
LA CAMPAGNE DES » ELECTIONS » (pardon : la comédie des élections) EST COMMENCEE. Les Bretons sont CONSTERNES par la veulerie des » propositions » qu’on ose leur présenter, sans pudeur aucune. Ils sont EFFARES par le niveau de platitude du vocabulaire rampant au moyen duquel, peuple martyr, les principaux acteurs de cette campagne continuent à s’aplatir comme des limandes devant ceux qui les ont détruits, et ceux qui sont leurs complices dans cette affaire.
Puisque rares sont ceux qui ont l’audace d’appeler un chat un chat, puisqu’il y a carence très manifeste de programme adapté à la situation actuelle de la Bretagne, et du désir très vif de se libérer d’une » tutelle » qui lui pèse de plus en plus, j’offre à tous celui que nous sommes allés présenter au Congrès de la FUEN à Bruxelles, en septembre et octobre derniers, dans le cadre strict du droit international, des déclarations universelles, des Principes généraux du droit, en particulier des du droit des peuples à disposer d’eux mêmes, à l’intention des Institutions internationales (google : ABP : Louis Mélennec présente son résumé de l’histoire de la Bretagne). Plusieurs d’entre elles, au demeurant, se sont emparées à de multiples reprises de la situation très anormale des nations périphériques annexées par la France, au rang desquelles la Bretagne, le Pays basque, la Corse, l’Alsace …, et ont tancé dans des termes répétitivement fermes les violations qu’elles ont dénoncées, notamment dans le domaine linguistique et culturel.
Le programme qui suit est la propriété de TOUS LES BRETONS. Ceux qui s’y reconnaîtront, s’entend. Les autres ont le droit de n’être pas d’accord, comme ils ont le droit de se croire Français.
Ces propositions sont conformes à notre dignité d’êtres humains, et de Bretons, fiers de l’être depuis plus de deux mille ans pour ceux qui sont venus de Grande Bretagne, et depuis douze siècles pour les autres, depuis la victoire décisive remportée par nos armées sur l’empereur franc Charles le Chauve, en 851, qui a unifié la Bretagne qui est la nôtre, jusqu’au régime fasciste de Vichy, qui a volé le Comté de Nantes pour tenter de le « rattacher » définitivement à la France, et que d’autres fascistes, en violation des droits sacrés des peuples, tentent de coloniser par tous les moyens.
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CHARTE POUR LA BRETAGNE DE DEMAIN : CE QUE LES BRETONS ATTENDENT DES INSTITUTIONS INTERNATIONALES.
Ce programme est exposé, in extenso, dans LE LIVRE BLEU DE LA BRETAGNE (pages 46, 47, 48), dont le texte intégral est accessible sur le site de Yann FOUERE (google : fouéré actualité).
1 – DROITS DE L’HOMME : LA FRANCE DOIT ETRE CONDAMNEE A ADHERER D’UNE MANIERE EFFECTIVE, ET A APPLIQUER LES VALEURS UNIVERSELLES, QU’ELLE PRETEND AVOIR INVENTEES.
Les Bretons exigent une condamnation solennelle de la France, afin qu’elle cesse de se prétendre ridiculement l’ « inventrice » des droits de l’homme, dans l’application desquels, comme le démontrent les condamnations internationales dont elle est l’objet, notamment dans le domaine de la justice et des droits des peuples qu’elle maintient par la force, contre leur gré, à l’intérieur des frontières qu’elle s’est définie, elle occupe une place si médiocre dans le respect du droit international.
Les Bretons demandent que la France soit SOMMEE, dans des termes catégoriques, de respecter les valeurs universelles, non sans avoir affirmé qu’elle n’est POUR RIEN dans leur élaboration, qui est le fruit de l’histoire du monde, et que, au contraire, ELLE A DELIBEREMENT trompé les populations dont elle s’est emparées, et qu’elle tient sous le boisseau, refusant de se plier aux règles impératives édictées par la Communauté européenne.
2 – CRIMES CONTRE L’HUMANITE. ….
3 – LANGUE NATIONALE DES BRETONS ; HISTOIRE DE LA BRETAGNE.
– LES BRETONS NE TOLERENT PLUS QUE L’ENSEIGNEMENT DE LEUR LANGUE NATIONALE soit défini à Paris, n’ayant plus le moindre doute que la politique de la France ne vise rien d’autre que son éradication totale.
– LES BRETONS EXIGENT QUE LE BRETON SOIT ENSEIGNE D’UNE MANIERE OBLIGATOIRE DANS LES ECOLES, que leur langue et leur littérature nationales deviennent obligatoires dans tous les lycées, collèges, établissements d’enseignement supérieur, au moins dans l’ex-Bretagne bretonnante.
– HISTOIRE. Les Bretons EXIGENT que l’enseignement de leur histoire leur soit confiée, A EUX EXCLUSIVEMENT, à l’exception de tout autre pays, à plus forte raison celui qui a substitué volontairement, sciemment, sa propre histoire à celle des Bretons, qui n’ont besoin de personne pour s’approprier de cette tâche, essentielle pour leur identité.
4 – INTEGRITE DU TERRITOIRE NATIONAL.
Avant toute autre évolution, les Bretons exigent que l’intégrité de leur territoire soit rétablie, et que les autorités administratives et autres mises en place par les Français soient replacées d’urgence entre leurs mains. Les Bretons décideront SEULS, si les fonctionnaires en poste à Nantes et dans la région nantaise doivent ou non être maintenus dans leurs fonctions.
5 – STATUT D’ETAT FEDERE AU SEIN DE L’EUROPE.
L’occupation sans droit ni titre doit, dans tous les cas, se terminer par la restitution du pays occupé à ses légitimes propriétaires.
Les Bretons, soulignant, une fois de plus, qu’ils SONT PROFONDEMENT européeens – l’ayant toujours été au cours de leur histoire ducale indépendante -, SACHANT QUE LEUR SALUT est en Europe, non en France, qu’ils ont été envahis, annexés, soumis contre leur volonté, EXIGENT, au sein de l’Europe, un statut de nation fédérée libre. Les Bretons veulent décider EUX-MEMES de leur politique, de leur économie, de leur diplomatie aussi largement que possible, au même titre que les grandes régions autonomes européennes, telles l’Ecosse, la Catalogne, la Bavière … La Constitution qu’ils entendent rédiger sera leur oeuvre, et non celle d’un Etat étranger.
6 – GENOCIDE CULTUREL ET LINGUISTIQUE.
L’une des oeuvres les plus exécrables de la puissance colonisatrice ayant consisté, dans des termes extrêmement humiliants, à dévaloriser et à abaisser les Bretons, à accuser leur langue et leur culture vénérables d’êtres des scories de la préhistoire et des grottes de Cro-magnon, à les remplacer par l’idiome français, la littérature française, l’histoire de France, LES BRETONS EXIGENT que la France soit péremptoirement CONDAMNEE, comme celà a été fait pour le peuple juif, pour le peuple arménien, pour les nations indiennes américaines, pour les victimes de l’esclavage, – et comme celà ne manquera pas d’être fait un jour pour les crimes du communisme -, pour GENOCIDE CULTUREL ET LINGUISTIQUE.
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POUR EN SAVOIR PLUS. Google n’est pas un traité de droit international. Le dictionnaire » Wikipédia » est truffé d’un nombre d’inexactitudes EFFARANT. Cependant, de proche en proche, vous pouvez tenter d’essayer d’approfondir les concepts suivants :
– Invasions militaires sans droit ni titre.
– Conditions de validité des traités. Faux traités induits par la contrainte, l’achat des négociateurs, la corruption, l’incapacité juridique des prétendus contractants pour donner apparence de traités à des opérations d’annexion, d’appropriation des territoires sans droit ni titres ……..
– Droits de l’occupant. Situation temporaire de l’occupant. Obligation de restituer les territoires envahis….
…………. (A suivre).