MALGORN et LE DRIAN : LES ENGAGEMENTS SOLENNELS QU’ILS VONT ETRE CONTRAINTS DE PRENDRE POUR LA BRETAGNE, CETTE FOIS SOUS SERMENT, D’UNE MANIERE PUBLIQUE .

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LA GRENOUILLE PLUS GROSSE QUE LE BOEUF.

 » Le jour où, se souvenant qu’elle fut et qu’elle doit être LE SALUT DU GENRE HUMAIN ( !!! ), la France s’entourera de ses enfants et leur enseignera la France comme FOI ET RELIGION ( !!! ), elle se retrouvera vivante et SOLIDE COMME LE GLOBE ( !!!) « .

Jules Michelet, Le Peuple, 1846.

 » Dans l’argile informe des multitudes primitives, Elle ( = La France) modèle patiemment le visage d’une nouvelle humanité « .

Albert SARRAULT, ministre des Colonies, 1931.

Ainsi les Bretons, par l’action civilisatrice de LA France, furent arrachés à leur néant, et, après tant de milliers d’années d’obscurantisme et de perversité, ils furent, par la grâce de leur bienfaitrice, admis à contempler le Soleil, dont ils n’avaient pas même soupçonné l’existence. Ils en pleurèrent de joie et de reconnaissance. Ces populations arriérées, dont on avait désespéré, abandonnant le patois des hommes de Cro-magnon, commencèrent même, quoiqu’avec beaucoup de difficultés, à articuler la langue Universelle, celle de la Nation française. La colonisation de ces êtres frustes, à mi-chemin entre l’homme et la bête, était donc en bonne voie.

Louis MELENNEC, 1er janvier 2010.

LES PAYS OCCUPES ONT VOCATION, EN DROIT INTERNATIONAL, A ETRE EVACUES PAR LEURS OCCUPANTS.

 »  Tous les Ouïgours – écrit le jounal le monde, dans son numéro du 5 janvier 2010, sous la plume de Bruno PHILIP -, sont profondément malheureux de l’occupation qu’ils subissent de la part des Chinois. »

Il en va de même pour tous les pays occupés. La vraie histoire de la Bretagne est en train de resurgir : on ne l’arrêtera pas. Une frange de plus en plus large de l’opinion sait maintenant dans quelles conditions la Bretagne fut envahie, occupée, RAYEE DE LA CARTE INTERNATIONALE PAR L’ENVAHISSEUR. Dire que cette fraction de l’opinion est malheureuse, est très en dessous de la réalité. C’est une obsession lancinante, qui ne la quitte jamais. La France n’est pas chez elle en Bretagne, comme elle n’était pas chez elle en Algérie. Elle a MASSACRE la langue et la culture, et prétend continuer son oeuvre de destruction. Elle prétend, monstruosité effrayante, continuer à garder sous sa coupe la capitale historique de la Nation bretonne et sa région : Nantes et son Comté, rebaptisé grotesquement  » Loire Inférieure « , puis « Loire Atlantique « .

Quelques messieurs de l’Université voudraient, qu’à genoux, nous la suppliions d’accepter nos remerciements d’avoir bien voulu nous laisser , toute la laine étant dévorée, la peau sur le dos, et, par dessus, une sorte de haillon dénommé  » chemise  » : N’Y COMPTEZ PAS,  NOUS NE LE FERONS PAS ! Celà, c’est le travail des  » politiques  » bretons.

 » LA  » FRANCE DOIT PARTIR, et rentrer chez elle.

Bruno PHILIP, spécialiste des colonisations, reçoit ce jour une piqûre de rappel, sous la forme de l’envoi d’un deuxième exemplaire du  » Livre Bleu « , et d’une version du  » Bro gozh « . Tous les autres journalistes cités ci-après reçoivent également leur deuxième rappel vaccinal. Il sont avisés que, contrairement aux réserves de vaccin H1N1 constituées par madame Bachelot, les réserves bretonnes sont INEPUISABLES, et peuvent, le cas échéant, servir plusieurs siècles, voire plusieurs millénaires durant.

Louis MELENNEC , le 6 janvier 2010.

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LECTURE OBLIGATOIRE : LE LIVRE BLEU DE LA BRETAGNE EST PUBLIE IN EXTENSO SUR LE SITE DE YANN FOUERE, HEROS NATIONAL. Taper dans Google les trois mots : yann fouéré actualités. Les lecteurs corrigeront mentalement les quelques coquilles d’imprimerie (en particulier, page 31, lire 1675 au lieu de 165, et déclaration des Etat- Unis  de 1776, au lieu de constitution de 1776). (Le livre est arrivé à Bruxelles sans avoir pu être relu par l’auteur; un ouvrage ultérieur rétablira toutes les références et les citations, et amplifiera certains chapîtres).

La reproduction totale ou partielle de ce texte est autorisée, sans avoir à demander d’autorisation à quiconque, en particulier à celui qui en a  coordonné la rédaction. Ceci vise TOUS LES PARTIS ET TOUTES LES ORGANISATIONS  OU ASSOCIATIONS BRETONS, de l’extrême gauche à l’extrême droite. A ce stade de l’histoire de la Bretagne et de l’Europe, toute division n’est pas seulement stupide, c’est un acte criminel.

QU’EST-CE QUE LE NATIONALISME BRETON ? Depuis quelques années, en Bretagne, LE MOT  » COLLABORATION  » a changé radicalement de sens. Jadis, par l’effet d’un matraquage mental de l’opinion bretonne, on a réussi l’impensable : accuser LE PAYS TOUT ENTIER, sur le fondement des errances intellectuelles de quelques dizaines de pauvres bougres, dont tous d’ailleurs, n’étaient pas de mauvaise foi, de  » collaborationnisme « , voire même de nazisme. Le sentiment de culpabilité MANIPULE et INSTRUMENTALISE de l’extérieur, par des  » idéographes  » machiavéliques – pas même des idéologues, a permis de maintenir les Bretons la tête sous l’eau, où ils se trouvent encore. Un pauvre type, politicard professionnel, honteusement compromis dans l’admiration qu’il a osé afficher sur l’oeuvre  » civilisatrice  » de la Chine au Tibet, a eu l’audace de qualifier la langue bretonne de  » langue de la collaboration « . Qu’on lise bien ceci, une fois pour toutes : il y a eu deux langues de collaboration : la première est LE FRANCAIS; la seconde est L’ALLEMAND. Le breton n’y a été pour rien : les Allemands ne parlent pas le breton; les Français non plus. Parlons plus net encore : ceux qui établirent des contacts avec les Allemands, ne purent le faire au moyen de leur langue maternelle, le breton, mais au moyen des deux langues précitées. Il s’en est suivi, pour celui qui a accusé le breton de  » langue de la collaboration « , pas assez encore, une volée de coups de pieds au cul, dont un certain nombre administrés par le sus-signé. A  » l’oeuvre civilisatrice  »  au Tibet par la Chine, il a omis, à notre connaissance, d’ajouter le travail admirable accompli par ce pays au XINJIANG : sur 20 millions d’habitants, les Ouigours ne sont plus que 8 millions : sortez les lampions jeune homme, dansez la carmagnole, et allumez les devants de votre maison; car çà, c’est de la belle ouvrage !

L’Université bretonne a apporté un très large concours à la culpabilisation des Bretons, pas seulement dans cette affaire de prétendue collaboration à connotation nazie, mais de toutes les manières possibles. Son rôle mérite maintenant de faire l’objet d’une thèse.

Il y a eu quelques sympathisants nazis en Bretagne, comme partout ailleurs, c’est tout à fait exact. Combien étaient-ils ? Quelques dizaines, quelques centaines, peut-être quelques milliers, sur une population qui compte plusieurs millions d’hommes ? Qu’était-ce, à côté des 40 millions de pétainistes de 1940 ? Jamais la population bretonne, résolument pacifique, ne s’est identifiée à l’ idéologie totalitaire nazie; elle l’a a rejetée, comme porteuse d’extrémisme. Même s’il est vrai que quelques Bretons ont cru que faire alliance avec les Allemands allait libérer la Bretagne, et lui permettre de rétablir ses Institutions nationales, sauver sa culture et sa langue, les Allemands furent ressentis, par TOUT LE PAYS, avec violence encore, comme des ennemis. Comme ils le furent en Pologne, en Belgique, en Angleterre, en Yougoslavie, en Roumanie, en Russie ….. Quiconque a connu cette époque, l’a vécu DANS SA PROPRE CHAIR. Ce que l’on a désigné sous l’appellation  de  » nationalisme breton « , équivalent d’une abominable injure, il y a seulement quelques années, devient de plus en plus clair : PERSONNE ne s’était avisé de dire, parmi ces brillantissimes intellectuels des universités,  que si le nationalisme breton avait – hélas – fait quelques victimes (trois, cinq, dix, beaucoup trop, en toute hypothèse), le nationalisme français, lui, a fait PLUSIEURS CENTAINES DE MILLIERS DE VICTIMES, sur tous les continents. Pour la seule guerre de 1914, QUI N’ETAIT EN RIEN CELLE DES BRETONS, la Bretagne a laissé sur l’autel du nationalisme français 200 000 victimes ! ! ! Qui dit mieux ? ? Voilà l’ABOMINATION que l’Université a le devoir IMPERIEUX de dénoncer, non de falsifier des pseudo dictionnaires de l’histoire bretonne.

UNE SEULE STRATEGIE POSSIBLE POUR LES BRETONS : LE DROIT INTERNATIONAL ET LA DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME.

Les moyens utilisés par les Bretons, pour se défendre, ont été très maladroits, il faut l’admettre. Ils ont des circonstances atténuantes. Ceux des leurs qui auraient dû les aider et les guider, bien loin de le faire, les ont lâchés, voire enfoncé la tête sous l’eau. Or, il est un moyen imparable, pacifique, incontournable, incritiquable par quiconque, strictement non sanctionnable, parce qu’il se situe au sommet des valeurs universelles : le respect de la personne humaine, en d’autres termes, ce que l’on dénomme aujourd’hui LA DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME. C’est à quoi nous nous employons depuis des années, selon une démarche réfléchie, qui n’est ni de près ni de loin l’effet du hasard (ce que n’avait pas du tout perçu Bernard Le Nail, excellent homme, à la morale très exigeante, mais d’une naïveté consternante en politique : paix à son âme, il a beaucoup agi, malgré tout).

L’argumentation est un art, presqu’une science. La même thèse, selon la manière dont elle est exposée, peut conduire en prison soit celui qui la défend, soit son adversaire, soit les deux à la fois. Les mots doivent être pesés, les arguments mûris et réfléchis. (C’est pourquoi, dans ma jeunesse, j’ai passé tant de milliers d’heures sur ces matières, de l’antiquité gréco-romaine à l’éloquence et aux procédés oratoires et dialectiques des américains actuels; je possède encore dans ma bibliothèque tout ce que l’histoire nous a transmis, y compris les Philippiques, les discours de Cicéron, etc.etc.).

Les Bretons doivent désormais changer radicalement de stratégie, et ne plus jamais la modifier : foin de ces colloques tenus par des pleunichards, qui nous humilient tous, comme indignes des êtres humains que nous sommes, dans lesquels ils se défendent des crimes que la Bretagne n’a pas commis : la Bretagne a été une colonie, ELLE  DOIT DESORMAIS DEMANDER DES COMPTES A CEUX QUI L’ ONT ENVAHIE, QUI ONT DETRUIT SES INSTITUTIONS, et qui, hélas, les ont humiliés pendant des siècles, et ont détruit leur langue et leur culture. Elle n’a pas à supporter les crimes de la collaboration, qui a été – essentiellement – une affaire franco-française, dans laquelle le rôle des Bretons n’a rien été d’autre que négligeable, pour ne pas dire quasi-inexistant.

Il faut aussi faire définitivement justice de ce qu’une pauvre fille a qualifié de « dérive ethniciste  » en Bretagne. S’il est vrai que, comme l’Allemagne, comme le Japon, et quelques autres pays, quelques extrémistes, par ignorance de ce qu’est l’histoire du monde, tentant de relever l’identité bafouée de leur peuple, ont voulu le hausser au statut d’hommes supérieurs, pendant la deuxième guerre mondiale (Mordrel, Debeauvais et d’autres) ce fut en réaction à l’abaissement qu’ils ont du supporter plusieurs siècles durant : c’est une réaction inadéquate, résolument non productive, mais psychologiquement universelle; je leur trouve, sur ce point, sans partager en rien le reste de leurs théories, des circonstances atténuantes : les psychologues savent que le complexe dit  » de supériorité  » n’est qu’une compensation, souvent, d’un fort sentiment d’infériorité. Il y a fort loin du sentiment naturel de fierté que chaque peuple éprouve à l’égard de lui même pour POUVOIR SEULEMENT EXISTER, et les fantasmagories de race pure, de race supérieure, de race civilisatrice, de  » peuple élu « , qui conduisent à la guerre et au meurtre. Celà n’est pas le nationalisme : C’EST LA FORME DELIRANTE DE L’AMOUR NATUREL POUR SON PAYS, c’est une DEVIATION PSYCHOTIQUE de la psychologie collective, c’est-à-dire une forme de maladie mentale.

Les Bretons ont leurs caractères spécifiques. Jusqu’à présent, ils ont été considérés comme travailleurs et fiables; ceci explique leur forte tendance à réussir mieux que d’autres là où l’on cesse de les brimer, notamment dans le domaine des études, et, désormais, dans le domaine agricole et industriel. Ce n’est pas une raison de les considérer comme  » supérieurs  » : ILS NE LE SONT PAS. Leur coefficient intellectuel n’est pas supérieur à celui des autres. Il n’y a pas d’ « ethnie  » bretonne, encore moins de  » race  » bretonne, comme l’ont chanté quelques poètes, par pure licence littéraire, ce qui n’est pas un péché. Les Bretons sont un mélange d’hommes et de femmes de diverses origines, comme le sont les juifs, et presque tous les peuples et les nations de la terre; c’est TRES BIEN AINSI. Sauf à considérer que l’Armorique et la Bretagne furent moins romanisées que la Gaule, que les Bretons ont pu conserver leur langue jusqu’à une période récente, on ne voit pas en quoi leur très éventuelle  » celtitude  » ferait d’eux des êtres supérieurs aux autres.

MAIS EN TANT QU’ÊTRES HUMAINS, EN TANT QUE PEUPLE ET NATION, possédant une Identité, et ayant droit de l’avoir, ils ont droit au respect, et ont un droit intangible à bénéficier de tous leurs droits nationaux. Leur spécificité, de quelque conviction, de quelque religion, de quelque tradition qu’ils soient, c’est d’avoir partagé ensemble toutes les vicissitudes d’une histoire commune, d’avoir UN SENTIMENT D’APPARTENANCE extrêmement puissant, ce qui fait d’eux un peuple à part entière, sans aucune restriction. Ce n’est ni la France ni aucun autre Etat qui les empêcheront de parvenir au destin qui est le leur, comme celui des autres peuples. L’Europe est pour la Bretagne, parce que le droit européen n’est qu’une variante des principes universels du droit : que celà soit dit, une fois pour toutes.

Aujourd’hui, l’Europe ayant libéré les cerveaux et les idées, à votre avis, QUI SONT LES COLLABOS ??? Permettez que, pour le moment, je n’émette aucune opinion, CAR JE N’EN AI EVIDEMMENT PAS (nota bene : bien sûr, rien ne vous oblige à me croire, en tout cas à me croire entièrement).  La campagne électorale va, brutalement nous ouvrir les yeux ! Les peaux de bêtes ne pourront plus dissimuler la viande qui se cache dedans.

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LES HYPOTHEQUES D’UNE HISTOIRE FALSIFIEE ET REECRITE, A LA GLOIRE DE L’ENVAHISSEUR, SONT MAINTENANT BALAYEES..

La Bretagne a vécu sous plusieurs hypothèques, résultant d’une réécriture malhonnête de l’histoire, par action, par omission, par crainte, par souci de ne pas déplaire à l’envahisseur, par souci de capter ses faveurs, surtout par le grand lavage des cerveaux opéré par la France durant le 19 ème siècle, et la première moitié du 20 ème siècle.

Le grand Marcel PLANIOL, l’un des esprits les plus brillants que la Bretagne ait enfantés, l’un des plus grands juristes de langue française qui aient vécus, né breton, mais professeur à Paris, comme Abélard et tant d’autres, quasi-ignoré dans son pays jusqu’à aujourd’hui, avait écrit, rappelons-le, ces phrases qui devront un jour être gravées dans les mairies, dans les écoles, dans les lieux publics :

 »  Au moment où elle a succombé, la Bretagne constituait réellement UN ETAT A PART, jouissant …. DE TOUTES LES PREROGATIVES DE LA SOUVERAINETE  » (tome 5, page 4).

 » Les Ducs ont succombé …. NATURELLEMENT, L’HISTOIRE N’A PLUS ENTENDU QUE LA VOIX DE LEURS ADVERSAIRES  » (tome 3, page 51, Mayenne 1981).

Les hommes politiques, à partir du moment où ils accepté de s’abriter derrière les mensonges historiques, certains devenus  » collabos  » malgré eux, n’ayant jamais eu accès qu’à l’histoire du pays occupant, ont joué à plein cette carte : tout en se prétendant Bretons, ils ont consenti à ces mensonges, parce qu’ils en ont profité grassement, certains leur vie durant.

Aujourd’hui, celà est impossible : le temps des proconsuls français gouvernant un Etat colonisé, est terminé : les Bretons ont vocation à être citoyens d’Europe et du monde, et à se soumettre aux principes généraux du Droit; ils ne sont pas Français, car ils ne l’ont jamais été; ils proclament la supériorité du droit international, là ou les autres pays du monde l’ont fait dans les déclarations universelles, les accords internationaux, les traités. La France s’est introduite par la force en Bretagne. Elle n’y a jamais été invitée. La Duchesse souveraine Anne, déjà mariée au roi des Romains, futur Empereur du Saint Empire, le Premier prince de la Chrétienté, n’a épousé le roi de France Charles VIII que sous l’effet d’une contrainte morale à laquelle son jeune âge ne lui permit pas de résister……

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Le présent article ne sera publié dans son intégralité qu’un peu plus tard. Si c’est nécessaire. Nous espérons de tout coeur qu’on voudra bien nous en dispenser : la politique ne nous intéresse ABSOLUMENT PAS.

La France part en couilles. Et quel désastre !!!!! Il est encore temps, dans ce pays-ci, d’empêcher de nouveaux dégâts, et de prendre un nouveau départ. Dans quelques années, IL SERA TROP TARD : le bordel institutionnel, qui est maintenant le lot de la France, jadis pays prestigieux, sera bientôt installé en Bretagne, s’il ne l’est déjà.

Journalistes courageux (cf. le magnifique travail des quotidiens  » nationaux  » bretons, en septembre 2008, à Nantes), au travail ! N’avons nous pas lu dans la revue  » Bretons « , il y a deux ans environ, que  nos compatriotes sont des gens tellement exceptionnels, qu’on s’est cru, un moment, revenu au 15 ème siècle (avant les invasions, précisons-le), à l’heureux temps du  » brito-centrisme », où la Bretagne, centre de l’Univers (comme la Chine, qui se définissait elle-même comme  » l’Empire du Milieu « , à tort, puisque l’Empire du milieu était breton !), selon les chroniqueurs, était la reine des terres et des mers, réussissait en tout, et faisait l’admiration du monde entier ? Ni plus ni moins !

(Ceux qui doutent que la Bretagne ait été au Moyen Age un pays fier de lui, orgueilleux même, à condition de ne pas être trop fatigués, doivent se  » fendre  » d’une dépense de 22 euros, lire la thèse de madame Laurence MOAL, préfacée par Jean KERHERVE, Presses universitaires de Rennes, 2008. Attention ! 388 pages, ni plus ni moins !). Il est temps de montrer quela Bretagne a des lettres !

LA CHARNIERE DU PROBLEME : LE DROIT EUROPEEN, LE DROIT INTERNATIONAL, LES DROITS DE L’HOMME, LES DROITS DES PEUPLES.

Lecture prélinimaire : Sabine RIEDEL, Minorités nationales en Europe et protection des droits de l’homme (Politique étrangère 3/2002 : article accessible par Google; Sabine Riedel, spécialiste des droits de l’homme, résidant à Berlin, est évidemment en possession du livre bleu de la Bretagne).

Jusqu’à une époque récente, les pays ont fait, sur les territoires sur lesquels ils exerçaient le pouvoir par la force, N’IMPORTE QUOI. L’URSS – le paradis socialiste, en son temps -, la Chine communiste, les Etats satellites d’Europe, le Paradis Cubain…. Pas seulement : l’Arabie saoudite, le Yémen, le Soudan, l’Egypte, tous les Etas arabes, dont aucun n’a été capable de mettre sur pied le moindre système démocratique, ont couvert et continuent à couvrir les pires exactions … Le sacro-saint principe d’interdiction d’ingérence mettait les Etats à l’abri de l’intervention des autres Etats, et des Institutions internationales.

La campagne qui va se dérouler en Bretagne sera différente des précédentes, si toutefois les Bretons, au lieu de se rouler aux pieds des candidats, relevant enfin la tête, leur rappellent sans cesse et sans cesse qu’au lieu d’être, pour des intérêts bassement carriéristes, les esclaves d’un pouvoir installé ailleurs, ils font partie maintenant d’une communauté beaucoup plus large que celle qui a tant abusé de sa force dans les territoires qu’elle a soumis à sa domination  : ils font partie de l’espèce humaine toute entière, même si c’est un droit sacré pour eux d’appartenir AUSSI à une communauté plus restreinte : leur pays. Non seulement les deux sont compatibles : ils sont nécessaires. LEUR APPARTENANCE AU PEUPLE BRETON EST MAINTENANT UN FAIT. Ils sont à son service, dans le cadre, par ailleurs, des obligations internationales qui incombent à la Bretagne, COMME AUX AUTRES MEMBRES DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE.

Il faut bien que ces candidats comprennent ceci : on ne veut plus d’eux comme des figurants, des soldats de plomb debout devant leurs Maîtres, les petits doigts sur les coutures des pantalons, mais des êtres humains fiers de l’être, pour lesquels la revendication de l’application du droit international N’EST PAS SEULEMENT UN DROIT, MAIS UN DEVOIR IMPERIEUX.

C’est donc par rapport aux valeurs universelles, celles admises et reconnues par les hommes civilisés, que les deux candidats Malgorn et le Drian vont devoir se positionner …

LES CANDIDATS NE SONT RIEN, SI CE N’EST DE SIMPLES INSTRUMENTS AU SERVICE DES ELECTEURS.

1 – PREMIERE REGLE : NUL N’EST AUTORISE, EN DROIT INTERNE COMME EN DROIT INTERNATIONAL, A VIOLER LA REGLE DE DROIT LEGITIMEMENT ADMISE.

En droit interne, les normes juridiques ( = les règles, pour s’exprimer plus simplement, ou encore les obligations résultant des textes à portée obligatoire), sont bien loin d’avoir la même portée, la même force.

2 – LES CANDIDATS COMME LES TITULAIRES DES FONCTIONS QUI LEUR SONT DEVOLUES, N’ONT AUCUN POUVOIR PROPRE, QUE CELUI DE SE CONFORMER AU MANDAT QUI LEUR EST CONFIE PAR LES ELECTEURS.

(A SUIVRE ? ? ?).

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