LE LIVRE BLEU DE LA BRETAGNE RETABLIT L’HISTOIRE DANS SA VERITE. L’HISTOIRE DE FRANCE …. EST UN FAUX ! ! i

NOTE CONCLUSIVE, EN FORME D’INTRODUCTION : LE DOSSIER PUBLIE PAR LE JOURNAL LE MONDE, le 16 DECEMBRE 2009.

Il n’est plus possible, à moins de se rendre ridicule, de soutenir que l’histoire de la Bretagne, telle qu’on l’a lue dans les livres  » classiques « , écrits sous influence, ou par souci de ne pas déplaire au pouvoir, ou par ignorance, ou par recopiage servile d’ouvrages moisis, dont le auteurs n’ont jamais lu  ni consulté une archive, ou pour avoir cru la version infusée dans les cerveaux à partir de la « révolution  » de 1789, ou par simple souci de rester des  » collabos « , alors que cette piste est définitivement obérée, et même de plus en plus dangereuse ( SAUVE QUI PEUT ! Il est encore temps ! QUI SAIT DE QUOI DEMAIN SERA FAIT ? ) soit une histoire vraie, au moins quant à ce qu’elle fut réellement avant d’être envahie, et quant à ce que furent ses vraies relations avec la France, dont le moins qu’on puisse dire est qu’elles ont été  » bricolées « , et  » sur-bricolées « , pour expliquer sa  » digestion  » par son voisin.

Quiconque s’est efforcé de lire l’histoire du plus grand nombre de pays du monde, à toutes les époques connues, sait que, les mêmes causes produisant les mêmes effets, cette mécanique infernale n’est pas un privilège de la Bretagne, MAIS DE TOUS LES PAYS qui se sont trouvés dans la même situation : l’histoire est sans cesse écrite et réécrite par le plus fort aux dépens du plus faible, par celui qui tient la plume pour mettre en pages cette histoire, puis détient le gourdin pour frapper les têtes récalcitrantes, afin de faire entrer de force les   » vérités  » néo-créés dans les cervelles. Cette loi est universelle. Ainsi firent les régimes communistes, les nazis, et autres totalitaires de droite comme de gauche : il n’y a pas de différence entre les uns et les autres : ce furent des criminels de la plus abjecte espèce. Celui qui ne connait pas cette « clé » – et un certain nombre d’autres – ne pourra jamais écrire l’histoire, sauf celle du moment présent, essentiellement dépendante, même si elle n’est pas dictée directement, du pouvoir en place.

COMMENT ON A  » FABRIQUE  » LES FRANCAIS.

Le feuillet intercalaire du journal le Monde, ce 16 décembre, est intitulé :

 » LA FABRIQUE DES FRANCAIS : QUAND L’HISTOIRE RACONTE DES HISTOIRES : Le  » roman national « , construit sous la troisième république (française), a subsisté jusque dans les annnées 1960. Depuis, IL EST APPARU POUR CE QU’IL EST : UNE FICTION …. Un débat Impensable en Allemagne. »

Et voilà : tout le monde sait, en 2008, que si les personnages historiques ont bien existé, si les dates et les faits sont exacts, l’histoire dont la France vous a nourri à l’école de sa généreuse mamelle EST UN FAUX ! C’est ce que nous disons, écrivons, proclamons, avec d’autres, depuis DES ANNEES : qui se sent morveux, qu’il se mouche : la Bretagne a pris un très sérieux retard dans la réécriture de son histoire, il est temps de donner un sérieux coup de collier. L’histoire de France est un faux, non pas totalement, globalement, brutalement, mais dans la manière dont les évènements ont été racontés, agencés, liés les uns aux autres, interprétés, théorisés, pour en faire le corps de doctrine, plus exactement un CATECHISME à la gloire de la Grande Patrie, l’Unique, la Lumineuse, la Géniale, l’Inventrice des Droits de l’homme, celle qui dépasse toutes les autres, celle devant laquelle on ne peut qu’être honoré de s’incliner. Nous avons exposé tout celà, maintes et maintes fois, dans nos chroniques. D’une manière plus nuancée que le journal Le Monde, heureusement !

LE JOURNAL LE MONDE N’EST CERTES PAS LE MIEUX QUALIFIE pour réaliser une réflexion honnête sur l’histoire, ni sur la manière de l’écrire, ni certes sur la manière de révéler la vérité au public. Nombre de ses journalistes sont encore inspirés par la vulgate totalitaire au nom de laquelle plusieurs dizaines de millions d’innocents ont été assassinés. Par curiosité, faites dans Google, les trois termes : Le Monde, Pol Pot, Jean Lacouture. Vous verrez que l’arrivée au pouvoir de Pol Pot au Cambodge a été saluée en son temps par des hourrah ! Quelle importance ? Celà ne fait jamais que deux millions de morts de plus.

Au jour ou nous écrivons ceci, ont reçu le livre bleu de la Bretagne les journalistes suivants, collaborateurs habituels du Monde : messieurs et mesdames :

courtois@lemonde.fr, lemoal@lemonde.fr, kempf@lemonde.fr, jego@lemonde.fr, philip@lemonde.fr, truong@lemonde.fr, dconstantin@lemonde.fr, blanchard@lemonde.fr, floch@lemonde.fr, bonrepaux@lemonde.fr, chopin@lemonde.fr, jpremy@lemonde.fr; tuquoi@lemonde.fr, fressoz@lemonde.fr, médiateur@lemonde.fr, bobin@lemonde, langellier@lemonde.fr, albertini@lemonde.fr, bonrepaux@lemonde.fr et quelques autres. ( Christian Bonrepaux est l’auteur de l’article ci-dessus; voir ce nom dans Google).

Cet envoi de la version Internet est décoré du commentaire suivant :  » Ce Livre Bleu de la Bretagne vous sera adressé  et re-adressé jusqu’au moment où la presse, les politiques, les pouvoirs publics, cesseront de dissimuler la vérité, et feront tomber le tabou des horreurs commises par la France en Bretagne; la Bretagne entend obtenir des excuses publiques, solennelles, et la restitution INTEGRALE de ses Droits internationaux « .

Cette stratégie sera complétée jusqu’à ce que TOUS et TOUTES aient ce document en mains. L’opération sera renouvelée AUTANT DE FOIS QUE NECESSAIRE, aussi longtemps que ce sera nécessaire. Ce que plusieurs bandes de pleutres mises bout-à-bout ne peuvent faire, un homme agissant seul le peut, s’il est décidé à ne pas céder, quoiqu’il advienne.

LA RESISTANCE A LA REECRITURE DE L’HISTOIRE. Ces journalistes vont résister comme ils l’ont fait, dans le passé, pour dissimuler au pays les crimes commis dans les pays dits  » de l’Est  » (Nos chroniques précédentes sur le livre de Kravtchenko, et sur les révélations publiques des crimes de Staline, faites en 1956 par Nikita Krouchtchev). C’est ce qui se passe dans l’esprit de certains Bretons, toujours infestés par le travestissement de leur histoire, non des faits eux-mêmes – qui sont souvent très bien relatés : se reporter aux thèses maintes fois citées ici -, mais de leur interprétation, pour faire accepter l’inacceptable : la phagocytose forcenée, la  » digestion  » de la Bretagne par le pays envahisseur. La résistance à la vérité historique ( à laquelle nous consacrerons une étude plus complète, si nous en avons le loisir) est d’ailleurs un phénomène NORMAL dans l’histoire humaine de l’acquisition de nouvelles connaissances. Mais ce phénomène n’a qu’un temps : quoique l’on fasse, la vérité est appelée à triompher et, certes, un chemin énorme a été accompli ces dernières années, malgré les obstacles et la hargne rencontrés à chaque pas. Certains repères sont désormais solidement en place.

Les journalistes du Monde avaient reçu une entrée en matière, comme un coup de poing, par le canal indirect de Patrick Le LAY (l’homme du Coca-Cola), il y a quelques années. Ces braves gens furent stupéfaits d’entendre parler, pour la première fois, de génocide culturel et linguistique en Bretagne : l’homme qui affirmait cette vérité fut, quasiment, traité d’imposteur (voir : Le Monde, Daniel Psenny, 2 septembre 2005, Le Lay; Mélennec, site, Du rififi dans les relations franco-bretonnes). Nous allons leur faire un nombre inchiffrable de piqûres de rappel. Mais à la puissance n, car ce double génocide ne fut que l’un des malheurs infligés aux bretons. Il est IMPOSSIBLE que la vérité soit dissimulée encore longtemps : le compte à rebours est commencé.

UN JOYEUX CADEAU DE NOEL : LA PROMESSE DE LA LIBERATION DE LA BRETAGNE, PAR LES BRETONS, PAR LA VOIE PACIFIQUE ET DEMOCRATIQUE DES ELECTIONS, ET DU RETABLISSEMENT DE SON INTEGRITE TERRITORIALE NATIONALE, DANS LE CADRE DU DROIT INTERNATIONAL, DES DECLARATIONS DES DROITS DE L’HOMME, DU DROIT EUROPEEN : RIEN DE PLUS, RIEN DE MOINS.

NOTEZ BIEN CECI, qui est écrit le 21 décembre 2009 : l’édifice  » historique  » falsifié de l’histoire de la Bretagne – dans ses rapports avec la France, précisons le à nouveau – VA S’ECROULER, avant qu’il soit peu, avec grand fracas, comme se sont écroulés la version totalitaire et falsifiée de la sanglante révolution française (lire et relire : Le livre noir de la révolution française, éditions du Cerf, 2008, qui mérite une réécriture, d’ailleurs), et la falsification de l’histoire de la Russie de 1919 à 1956, la manipulation et l’instrumentalisation de tout le peuple allemand par un grave malade mental, Hitler, comme le furent Robespierre, Saint-Just, Lénine (mort, comme vous le savez, dans un tableau de démence syphilitique), Staline, Mao, et quelques autres.

(Pour information, Robespierre, Saint Just, Hitler Staline, Kim Il sung, étaient des paranoiaques, c’est à dire des malades psychiatriques avérés, gravement atteints; Lénine, atteint de syphilis dès avant 1900, a sombré dans la détérioration mentale progressive; de nombreuses années avant sa mort, il était dément et délirant. Voir dans Google, pour être mieux éclairés : mélennec, psychiatrie; et : mélennec paranoia; les  » révolutionnaires « de tous poils ont une appétence particulière pour les malades mentaux, car ils le sont eux-mêmes).

MESSIEURS LES POLITIQUES BRETONS, le chemin va vous être bientôt entièrement dégagé, sans guère d’efforts héroïques de votre part : VOUS POUVEZ, DES MAINTENANT, RETOURNER VOS VESTES. Il n’est plus utile d’être à genoux devant Paris, vous pourrez bientôt, ayant changé de cap, vous présenter comme les sauveurs du pays : ce qui s’est passé en 1944 en France va se produire en Bretagne : vous pouvez donc afficher dès maintenant que vous avez été, vous aussi, des résistants : ça ne mange pas de pain. Un grand nombre de ballots (voir les synonymes de ce mot : une vingtaine au moins), vous croiront, et, comme les résistants de de la dernière heure réussirent à tromper la crédulité populaire en 1945, un certain nombre d’entre vous réussiront à se faire réélire, faute de mieux dans la campagne bretonne pour le moment.

LA BRETAGNE mérite un leader CHARISMATIQUE : on n’en aperçoit aucun à l’horizon. Ceux qui étaient prêts à se dévouer corps et âme pour leur Pays, ont fui, épouvantés par les querelles indigènes. Ils ne reviendront pas. Ce n’est pas manquer de respect à M. Jean-Yves Le Drian de dire qu’il n’est pas ce leader charismatique : il ne prétend pas à ce titre. Pour madame Malgorn, nous verrons sur la pièce, lorsqu’elle se mettra à fonctionner. Elle a encore toutes ses chances, à ce stade. Elle aussi a  » fait « sa » carrière à Paris  » (n’est-ce pas, M. N. ?). Elle fut la secrétaire générale de Nicolas Sarkosy, au ministère de l’intérieur (en 2006), qui l’a appréciée. (Nota : M. Sarkosy n’est pas vraiment antipathique; il est plutôt pathétique dans ses maladresses sans cesse répétées :  » je me fous des Bretons  » était une phrase malheureuse, qui ne témoignait d’aucune haine pour la Bretagne, mais d’une impatience de fin de campagne électorale; il a mal parlé, on lui a donné une forte ruade, c’est normal; on a mis un navire breton à sa disposition pour son escapade vers l’île de Malte, au lendemain de son élection; il a reconnu sa faute; c’est au capitaine breton, maintenant, de s’excuser; il n’est pas interdit de fréquenter un président de la république (française), dans le contexte, c’était plus que maladroit; Nicolas Sarkosy est jacobin et centralisateur : il n’a aucune excuse pour nous, mais il est honnête de dire qu’il fait, quelque part, son boulot de français, même de fraîche souche : il n’a pas été élu pour libérer la Bretagne : celà, c’est aux Bretons de le faire, je parle du peuple, les politiques emboîteront le pas, lorsqu’il humeront le fumet de la soupe bretonne).

REGARDEZ, messieurs, VIVRE LE PAYS : il est déjà en train d’écrire une autre histoire que la vôtre : il vous précède, vous n’avez rien à faire, sinon à le suivre, et à monter dans le train en marche.  Si j’écris ceci, c’est pour vous empêcher de vous rengorger le jour où tout aura changé : ne réclamez pas la victoire : ON VOUS RIRA AU NEZ ! Les résistants de la dernière heure sont toujours ridicules, même si leur habileté native leur permet toujours de se retrouver là où est l’auge du festin.

LES AUTRES JOURNAUX font l’objet, également, de notre sollicitude paternelle, bienveillante, et inépuisable.

En cadeau gracieux, ils recevront pour Noël, puis pour le jour de l’an, une très belle version du  » Bro Gozh « , notre hymne national. La version mise au point par ABP vous permet, par un simple « clic », de l’expédier à toute personne de votre choix. Les journalistes et les hommes dits  » politiques  » me semblent des cibles privilégiées. J’ai exempté cette version de tous droits : elle peut donc être reproduite à l’infini.

Plusieurs centaines de Bretons sont en possession de la version  » Internet  » du Livre Bleu, et du Bro gozh. L’opération doit être réitérée, autant de fois que possible, à l’intention de vos conseillers municipaux, de vos maires, de vos conseillers généraux, accessoirement de vos députés et sénateurs, y compris et surtout ceux qui ont voté en défaveur de l’enseignement de la langue bretonne en 2008, lors de la prétendue réforme de l’article 2 de la Constitution française. Ce leur sera une excellente occasion  de compter les jours qui les séparent de la fin de leurs fonctions, qu’ils ont trahies.

LE LIVRE BLEU de la Bretagne, qui aiguisait déjà l’appétit des détracteurs, ne pouvait tomber mieux : il est plus que regrettable que ce soient des Bretons, bien plus que des Français, qui ont créé chez eux cette auto-censure, bête autant que méchante. Depuis longtemps, personne ne l’imposait plus, à l’exception d’eux-mêmes ; l’excès de zèle est leur fait, ils auraient pu faire mieux.

Au moins, dans cet Etat très  » moyennement  » démocratique qu’est la France, il est clair que ne s’aplatissent devant le pouvoir que ceux qui le veulent. J’ai appris, à Paris, quant à moi, qu’il subsiste un espace de liberté qui permet, malgré tout, de s’exprimer largement, sans être jeté en prison, et de garder la tête haute. Y compris pour les Bretons, à condition qu’ils sachent que la France est un pays étranger, que ce pays les accueille, qu’il leur fournit du travail, qu’il les gratifie lorsqu’ils le méritent, et pas seulement par calcul. J’ai toujours dit dans les émissions radiophoniques dans lesquelles j’ai été accueilli, que les devoirs d’un étranger (ce que je suis à Paris) sont doubles, triples, quadruples, quintuples …. de celles du Français de souche, dont les ancêtres ont construit et édifié le pays. Cette règle est valable partout, elle l’a toujours été. Lorsque le pays d’accueil vous donne du travail – et vous permet de faire vivre votre famille, dans quelque continent ou pays qu’elle réside : suis-je bien clair ? -, lorsqu’elle vous attribue un logement – à plus forte raison si ce logement est payé par les contributions des habitants -, lorsqu’elle met à la disposition des descendants des étrangers une école gratuite, une formation professionnelle gratuite, des loisirs gratuits, des soins gratuits, des allocations sociales de toutes natures, y compris pour la polygamie, non reconnue en France …… la reconnaissance de ceux qui bénéficient de tous ces avantages, surtout s’ils n’ont apporté aucune contribution en se présentant aux frontières, DOIT ETRE ILLIMITEE.

Ces phrases, on l’a compris, s’appliquent à tous, et partout, DANS LE MONDE ENTIER. Elles concernent, certes, les Bretons, qui vivent à Paris, mais aussi tous les hommes, dans quelque pays qu’ils s’expatrient. Ces principes, sont ceux de LA MORALE UNIVERSELLE. La France n’a pas trouvé UN SEUL ministre pour les proclamer haut et fort. Elle s’est laissée accuser par des idéologues, dans les médias, soir après soir, jour après jour, de tous les péchés du monde : l’esclavage, la traite des esclaves, la colonisation ….. culpabilisant le pays et se habitants, démoralisant la nation française, la montrant du doigt devant l’univers. Il en résulte le désastre visible par tous, chaque jour, et partout : le pays est en train d’être détruit par ceux qui lui doivent tout. Les nullités politiques qui tiennent les postes de responsabilité se croisent les bras, et laissent faire.

Cette gangrène, ce cancer, A FRANCHI NOS FRONTIERES BRETONNES,  notamment à Nantes, ou sévit la pègre. Les Français ont laissé leurs invités mettre les pieds sur la table, et cracher dans leur soupe; ouvrant généreusement leur système social à tous, ils sont injuriés tous les jours. PAS DE CELA EN BRETAGNE, s’il vous plaît !!! Observez que les Bretons de Paris (plus de 500 000, à ce qu’on dit) ont UNE EXCELLENTE IMAGE DANS LA CAPITALE FRANCAISE : ils ont importé avec eux leur morale ancestrale, et se comportent comme ils doivent le faire : des témoignages innombrables m’en ont été donné, un nombre incalculable de fois, par les pauvres Français de souche, que je plains très amèrement, me sentant solidaire d’eux dans le malheur.

Ce n’est pas ce que les Bretons veulent : ils ont été envahis, privés de leurs institutions, dirigés de l’extérieur par des gouvernements français, de l’intérieur par des fonctionnaires mis en place par le colonisateur et des collabos.

Deux revendications majeures animent maintenant les Bretons : que la vérité soit faite; que l’Etat occupant se retire chez lui. Après les excuses solennelles qui seront exigées – et faites -, l’histoire reprendra son cours normal, sans haine, sans aucun sentiment négatif qui obérerait le futur. La France et l’Allemagne se sont réconciliées; ce fut une joie pour tous. Il en ira de même lorsque le Président de la République française viendra s’agenouiller devant le site de Saint-Aubin-du- Cormier, et présentera au nom de son pays les excuses qu’il doit à la Bretagne. Nous sommes prêts à renouveler l’acte solennel que François Mitterand et Helmut Kohl accomplirent à Verdun, en 1984, si les conditions préalables sont remplies, D’UNE MANIERE STRICTE (voir Google : Mitterand, Kohl, Verdun).

Les principes définis ci-dessus devront s’appliquer en Bretagne lorsque le problème de remettre sur pied ses propres institutions, de faire approuver par le suffrage universel sa Constitution, de choisir librement son destin au sein de l’Europe, ou hors d’elle, se posera, ce qui ne peut plus tarder. Il devra être clair que ceux qui solliciteront son hospitalité, et seront admis à y séjourner, soit en qualité de résidents, soit en qualité de citoyens, après naturalisation, devront respecter SON HISTOIRE, SES LOIS, SES HABITANTS. Les voyous ne seront pas acceptés, et si, par malheur, ils enfreignent les lois de l’hospitalité qui leur est généreusement accordée, ils DEVRONT ETRE JETES HORS DU PAYS, sans aucune hésitation. Lorsqu’on vit en France (c’est le cas du bon docteur), nul ne  doit être autorisé à jeter des bombes sur les voitures des Français, à dégrader les édifices publics, à injurier leur drapeau et leurs symboles nationaux, à réclamer toujours plus, lorsqu’on ne mérite rien. Les futurs dirigeants de la Bretagne devront être intransigeants sur le pacte social qui devra s’imposer tant aux Bretons de souche qu’aux autres. La Bretagne n’entend pas s’entourer d’un mur infranchissable, ce qui serait non seulement ridicule, mais impossible, la mondialisation étant très avancée, au stade où nous sommes. Mais elle a le droit de préserver son identité, et d’en déterminer les modalités par le suffrage populaire – non par les décisions de politiques nuls et irresponsables, comme ce fut le cas en France, désormais réduite à une décadence affligeante, par l’incompétence de ses dirigeants successifs.

LE DEVOIR DE MEMOIRE. La grande règle, celle par laquelle tout commence et tout doit finir, est LE RESPECT D’AUTRUI. Il n’y a qu’un secret, il est simple. Lorsque vous vous trouvez devant un interlocuteur raisonnablement normal, vous devez admettre que ses opinions sont aussi respectables que les vôtres, aussi longtemps qu’il n’aura pas démontré le contraire. Il est assez naturel qu’un français croie, de bonne foi, que la Bretagne est française : on lui a appris celà à l’école. Si vous entamez la discussion avec lui sur ce sujet, ne le traitez pas d’imbécile; surtout, ne l’injuriez pas; prenez le temps de lui expliquer ce qu’est la Bretagne, ce qu’elle a été, ce qu’elle va devenir à nouveau; il ne comprendra pas, la première fois; la deuxième non plus; mais à la troisième, si vous avez – strictement – respecté ce qu’il est, ce qu’il croit, ce qu’il a cru, vous marquerez des points. Je me suis toujours exprimé librement à Paris. Je ne me suis attiré aucune haine de la part de mes interlocuteurs. Tous ont apprécié ma franchise et mon attitude loyale. Je n’ai pas eu ce privilège en Bretagne, comme beaucoup le savent.

TANTE MONA, TANTE MARIE-LOU, OU TANTE BERNADETTE ?

Au secours, tante Mona, vous qui avez tant de belles relations en Bretagne ! Au secours, tante Marie-Lou ! Allez vous être les femmes providentielles qui relèverez l’honneur perdu du pays, après de si brillants parcours que les vôtres ?

Ni l’une, ni l’autre. Aux prochaines élections, votez pour tante Bernadette. Même si vous êtes socialiste. SURTOUT si vous êtes socialiste. Rappelez vous ce pauvre et sympathique M. Le FUR, lâché – d’une manière répugnante – par ses amis lors de la « révision » de l’article 2 de la Constitution française ! Bernadette est une finistérienne. Je connais cette femme là, pour être né en pays bigouden. Il existe un village – m’a-t-on dit – près de Châteaulin, non loin de Pont-L’Abbé, qu’on désigne sous le nom de  » pays des femmes-hommes  » (!).  Sera-t-elle fidèle à ses premières amours, la Bretagne ? Je ne peux imaginer le contraire, même si – comme le disait récemment un ancien directeur de l’Institut Culturel de Bretagne, d’un manière tout à fait inadéquate – elle « a fait « sa » carrière à paris « .

Bernadette est comme presque toutes les finistériennes : une poigne de fer dans un gant …… d’acier ! Cette femme-là, C’EST UN HOMME. Ce n’est pas avec une femmelette qu’on fera de la bonne politique en Bretagne. Je ne peux imaginer qu’elle voudra sauver la langue bretonne, qui perd 20 000 locuteurs par an, en créant, comme l’a fait M. Jean Yves Le Drian ……… QUARANTE BOURSES D’ETUDES !!!!!! Il faut, dans ce domaine, dans lequel nous n’avons pas montré l’exemple, pour notre grande honte (confere : tante Mona, qui fut pourtant munie dès le berceau de l’attirail nécessaire, et même bien davantage), nous mettre humblement à l’école des Flamands et des Catalans, qui eux, ont réussi; à preuve que la réussite DOIT être au bout du chemin, et qu’il faut, résolument, retrousser ses manches). Nicolas n’aura plus qu’à s’incliner, lorsque les choses seront faites. (C’est un homme intelligent, très capable de comprendre une situation, lorsqu’il n’y a plus rien à faire).

Et puis, que risquez vous en votant pour tante Bernadette ? Il y eut autrefois M. Pléven; un homme très bien. Mais on l’appelait le  » Menhir mou  » ! Alors, CELA SUFFIT ! Dans le genre, la Bretagne n’a que trop donné ! Si tante Bernadette ne conduit pas fermement un projet réellement breton, les jeunes électeurs étant de plus en plus conscients de leur Identité, elle sera, comme les autres, jetée après usage : c’est un sort commun, normal et moral en politique.

Prenez garde à vous Bernadette : les promesses veules, vides, c’est TER-MI-NE ! ! ! ! La jeune génération ne veut plus de promesses : elle veut des ACTES. Vous avez devant vous une situation nouvelle, pré-révolutionnaire : la Bretagne, colonisée depuis CINQ SIECLES, comme le furent la Grèce, la Bulgarie, et tant d’autres Etats, par la Turquie, veut maintenant vivre sa propre vie. Prenez garde aussi, que si vous ne saisissez pas la chance exceptionnelle que vous avez devant vous, vous serez MEPRISEE. Par tous. Je serai certainement au premier rang, comptez-y !

Nous ne vous ferons pas l’injure de penser que vous allez manquer d’imagination lors des campagnes électorales qui se profilent. Mais cette fois, VOUS ALLEZ DEVOIR PRENDRE DES ENGAGEMENTS SOLENNELS devant le pays. Pas d’échappatoire, cette fois. Si les journalistes, tremblant de peur devant vous, plats comme ils l’ont été devant tante OZOUF, se contorsionnent comme des limandes, d’autres, croyez le bien , sauront vous acculer à répondre avec la plus grande franchise à des questions non moins franches. A bientôt, donc.

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LES AVEUX SECRETS ET LES REGRETS DE TANTE MONA (Extraits du 5 avril 2009, du journal Le Télégramme, l’un des deux quotidiens nationaux bretons) : TITRE (non inventé) : LE RETOUR AU PAYS (1)

Dans les lignes qui suivent, le Commentateur tient le rôle du choeur de la tragédie antique : il écoute, et fait écho aux complaintes de l’héroïne. Les propos de l’héroïne sont authentiques : confere le journal sus-mentionné. Ils sont cités entre guillemets.

Tante Mona :  » J’aurais pu, en particulier, entretenir le trésor de la langue bretonne, reçu au berceau; je l’ai laissé en friche « .

Le Commentateur : c’est pas bien, çà, tante Mona; ne savez vous pas, à part quelques cas de ressucitation dans l’histoire (le terme exact est : résurrection, mais l’écrivain est autorisé à créer des néologismes, n’est-ce pas ?), d’ailleurs contestés, ne savez vous pas que ce qui est mort l’est d’une manière définitive ?

Tante Mona :  » L’idée a longuement muri « .

Le Commentateur : Hélas, tante Mona, c’est trop tard, beaucoup trop tard ! Il aurait fallu  » murir  » bien avant ! Aujourd’hui, celà n’est plus susceptible d’être rattrapé ! Imaginez qu’on veuille reconstruire les immenses statues des bouddhas détruites par les islamistes en Afghanistan ? Avec du plâtre peut-être ? Ou de la fumée ? (Soupir).

Tante Mona :  » L’idée de régionalisme en France est une question qui m’a constamment « intéressée « .

Le Commentateur : Non ! ? !  C’est ben  vrai, çà ?

Tante Mona :  » Le fossé était profond …… Il y avait un véritable antagonisme, SURTOUT DANS LA MANIERE D’ENSEIGNER L’HISTOIRE : les héros bretons honorés à la maison n’avaient pas cours dans la classe; les grandes figures honorées dans nos livres de classe étaient contestés à la maison : celle-ci ( = la maison) tenait  » nos ancêtres les Gaulois  » pour une imposture, abominait Colbert pour avoir été le persécuteur de nos bonnets rouges, et madame de Sévigné pour avoir célébré la persécution (2) « .

Le commentateur : Savez vous, tante Mona, que ce que vous dites là est ex-tra-or-di-nai-re : plus de 99 pour cent des jeunes Bretons de ce temps ne connaissaient RIEN de leur histoire, alors que vous, vous y avez eu accès alors que vous étiez encore au berceau ? Vous saviez donc qu’il y avait des héros bretons, et pas seulement des ploucs ?

Tante Mona :  » L’enfant que j’étais en était vaguement consciente; persuadée, en tout cas, qu’il y avait là deux histoires que rien ne reliait « .

Le commentateur, admiratif et attendri :  Vous aviez, si jeune, compris celà ! Ah ! Que c’est beau ! VOUS NOUS RASSUREZ ! Votre mère vous a sûrement lu ces extraits des lettres de madame de Sévigné, écrites lors des massacres de 1675 en Bretagne :  » Cette province est un bel exemple pour les autres …. On dit qu’il y a cinq cents ou six cents bonnets bleus en Basse-Bretagne, qui auraient bien besoin d’être pendus pour leur apprendre à parler  …. l’autre jour, ils ont mis un enfant à la broche ….. A force d’avoir pendu, on n’en pendit plus …. La penderie (sic) me paraît maintenant un rafraichissement  » (!!!!!)

Tante Mona :  » Ce que l’histoire nous montre aussi, c’est la longue résistance de la spécificité régionale (sic!), NOTAMMENT bretonne …. malgré son rattachement (sic) à la France en 1532, malgré l’action nivelante de l’école … l’esprit du lieu (je dis  » l’esprit DU LIEU « ), est resté vivace « .

Le commentateur :  » Ah ! Malheureuse ! L’esprit du LIEU ?  » De quoi parlez vous ?

Tante Mona, avec autorité :  » Voyez vous, l’identité est RELATIONNELLE, ce n’est pas l’ESSENCE « .

Le Commentateur, abasourdi : Pardonnez moi, tante Mona, cette dialectique me confond : je ne comprends pas, je n’ai pas dépassé le niveau du certificat d’études !

Tante Mona (rêveuse, elle n’écoute pas son interlocuteur, toute absorbée par sa propre pensée) :  » Le très beau livre de Joël Cornette fait comprendre qu’un pays peut se fondre dans une unité plus grande, mais sans abandonner SES DROITS A LA SINGULARITE « .

Le commentateur :  » Sacrée futée de tante Mona ! On va finir par vous croire ! Vous parlez sans doute de Bécassine ? Montparnassienne à Paris, bretonne en Bretagne ! Quelle belle synthèse ! Notre Bécassine nationale, qui fait un retour en force sur les écrans de la télévision française; vous connaissez, bien sûr, la très belle chanson de madame Chantal Goya, la grande diva ?  » Bécassine est ma cousine, bécassine est ma cousine « , etc. Le style en est alerte, la rime en est hardie !

Tante Mona :  » La France révèle sa vieille allergie à la particularité, son goût constant pour l’uniformité « .

Le commentateur :  » Ainsi, dès votre tendre enfance, VOUS AVEZ ETE, contrairement aux autres Bretons, INFORMEE DE TOUT ! Ah ! Tante Mona, qu’avez vous fait de l’honneur de votre père, de vos ancêtres, de votre pays  ?  »

(Pas de réponse).

Le commentateur :  » Savez-vous, tante Mona, qu’il est question de créer un super collier de l’Hermine ? Serez vous candidate ? (NB. La question n’a reçu aucune réponse; et pour cause : elle n’a pas été posée).

Excusez moi, tante Mona, si je n’ai pas davantage de temps à vous consacrer. Dommage, vous si grande bretonne et si grande historienne ! Ce fut un grand honneur et une grande joie ! Kind regards !

(Le Commentateur se retire sur la pointe des pieds. L’héroïne a placé sa tête entre ses mains, et s’abandonne à ses profondes pensées. Sa tête est lourde, si lourde ! On dirait un sac …. de plomb; en réalité : un sac de pommes de terre; mais chut ! ne le répétez pas !).

L’homme lance à la cantonade :  » On vous enverra le Livre Bleu. Elle n’a pas entendu; d’avoir tant réfléchi, doucement, doucement, elle s’est endormie).

(Fin de la scène 4 de l’acte II). Nota bene : toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé serait purement fortuite : qu’on se le dise.

(1) Ne confondre en aucun cas avec l’opéra du breton Joseph-Guy ROPARTZ, grand compositeur, dont l’oeuvre lyrique, quasi-méconnue, fut saluée par la critique comme un chef-d’oeuvre (voir Google).

(2) Ceci est un trait d’érudition de tante Mona. En effet, madame de Sévigné a écrit : voir ABP melennec massacres 1675.

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Devant l’obstination insensée des médias français – et bretons, ce qui est pire -, de continuer à pratiquer l’omerta ( omerta = loi du silence dans les milieux maffieux) sur l’Histoire de la Bretagne,  la radio Internet  » Lumière 101  » annonce son intention, après avoir déjà longuement traité des problèmes écossais, corse, breton, de consacrer une longue émission au LIVRE BLEU DE LA BRETAGNE, diffusé au Congrès des Nationalités à Bruxelles (FUEN), en septembre et en octobre derniers. Cet ouvrage est diffusé par l’Association Bretonne de Culture (ABC), boîte postale 3, PLOURAY (56770).

Le problème posé : MAIS QUE PEUT BIEN FOUTRE ENCORE LA BRETAGNE, VIEILLE NATION S’IL EN FUT, au sein de ce que l’on dénomme  » l’hexagone « , assimilée à  » LA FRANCE  » , alors qu’il est notoire, dans le monde entier, que LA BRETAGNE a été envahie, détruite, pillée, martyrisée par ses voisins français, alors que tous les pays – ou presque tous les pays -, se trouvant dans la même situation qu’elle, ont été libérés, en application du Droit international, et que  » LA  » France, déliquescente, en quasi cessation de payement, en proie aux affres de du communautarisme, pour n’avoir su ni comprendre, ni voulu comprendre qu’il était impérieux de réguler à temps les flux migratoires, sources de difficultés insurmontables, quelque sympathie que puissent inspirer les populations jadis « colonisées », qui veulent toutes, désormais, s’installer dans le pays jadis honni, et le faire s’écrouler sous leurs revendications ?

Pendant plusieurs siècles, étouffés par un  » Etat central  » étranger, les historiens bretons durent procéder avec la plus grande prudence (Alain Bouchard, pour la dernière partie de son livre; d’Argentré; Lobineau; Morice; La Borderie; Pocquet; Dupuy; Gaborit …..), car il pouvait y aller de leur vie, en tout cas de leur liberté, de leur avenir dans la société, de leur carrière, et des intérêts légitimes de leurs famille, qu’ils avaient le devoir de protéger. Les Etats de Bretagne, brimés sévèrement par la monarchie française, mais soucieux de ne pas laisser se perdre la monumentale histoire de leur pays, sincèrement patriotes, malgré la corruption des plus importants de la noblesse,  les soutinrent dans leurs travaux (en particulier d’Argentré et Dom Morice, en leur versant des subventions importantes, et même énormes pour  Dom Morice et ses collaborateurs).

Mais, avertis par une longue pratique de ce qu’était la monarchie régnant sur leurs voisins, les Français, monarchie très mal tolérée par les Bretons (je répète : TRES MAL TOLEREE PAR LES BRETONS), ils se trouvèrent dans l’obligation d’imposer à ces historiens des  » limites  » à ne pas dépasser, par crainte de représailles qui auraient frappé tout le pays. On lira le détail de cette analyse, que le jury de Sorbonne a qualifié de  » passionnante  » (en tout cas le professeur Bercé, voir ci-après). Ce thème a fait l’objet des 47 premières pages de mon diplôme d’études approfondies (DEA), soutenu devant la Sorbonne en septembre 2001, dans la salle des thèses (voir les références précises plus loin). Il n’est pas utile de répéter celà en détail, il suffit de se reporter au texte.

Aujourd’hui, les moyens modernes de communication ont changé radicalement la situation : grâce à Internet, et à quelques radios libres, non inféodées au pouvoir – et à quelques auteurs que RIEN, srictement RIEN, n’arrêtera dans leur volonté d’affirmer la vérité -, il est possible d’écrire l’histoire véridique de l’annexion de la Bretagne, et de son exploitation, après son invasion, comme une ferme, comme une source inépuisable de prélèvements fiscaux illégaux, et comme un réservoir d’hommes à jeter dans les armées et dans les conquêtes coloniales  du pays voisin. Cette écriture est possible, à condition de bien connaître les lois, de savoir où se trouve le Rubicon, de connaître la rive qu’il ne faut pas franchir, de n’avoir aucun souci de sa propre carrière, ET DE RESPECTER L’OPINION DES FRANCAIS, qui sont aussi respectables que nous (je parle des Français, non de leur gouvernement, qui est en train de  » recentraliser  » à tout-va. (On ne m’accusera pas d’avoir été dupe de la prétendue  » réforme  » de l’article 2 de la Constitution française, sur les langues dites  » régionales « , ni, certainement pas, de l’effet d’annonce que les Bretons naïfs et crédules ont cru voir dans la déclaration de Nicolas Sarkosy sur Nantes, et du texte rédigé par M.  Edouard Balladur sur le  » redécoupage  » des régions, les prémisses d’un avenir radieux, de la renaissance de la langue nationale, et de la restitution de la province volée par les fascistes : voir le site Errances, en dactylographiant dans la case Google les trois mots : Errances le fur mélennec ; le scénario de ces nouvelles duperies y est décrit d’une manière plus que limpide).

Seront exposés, dans cette émission, les grands mécanismes de la FALSIFICATION et de la  » fabrication  » de l’histoire, puis le comment et le pourquoi du  » lissage  » de l’histoire bretonne, afin d’effacer les atrocités qui y ont été commises, notamment les massacres de 1675, les massacres post « révolutionnaires « , le génocide linguistique et culturel du 19 ème siècle, le lavage des cerveaux des Bretons par le pouvoir dit  » central « .

DANS L’ATTENTE, on peut écouter sur Internet les émissions déjà consacrées à la Bretagne, en particulier :  » Le bêtisier des langues « ,  » L’assassinat de la langue bretonne par la France « . Ces émissions sont de celles qui ont été les plus écoutées de  » Lumière 101 « . Cette radio, soulignons-le, est entendue dans le monde entier. Il suffit, pour l’atteindre, d’inscrire dans la case Google la mention : « Lumière 101 « , puis de préciser le thème ou le nom des personnes que l’on souhaite entendre (ici : lumière 101 bretagne; ou : lumière 101 mélennec, etc.). Les auditeurs peuvent – à condition d’être courtois, et d’exprimer de vrais arguments – y inscrire leurs commentaires. Il y est souvent répondu. Le  » webmaster  » a l’esprit vif. Attendez vous, si vous sortez de ces deux règles, à être renvoyé dans vos buts. Les invités de cette radio, contrairement à ce qui se passe en Bretagne, où la censure – exercée par les Bretons eux mêmes – dépasse la férocité et la sottise, ne sont l’objet d’aucune sorte de répression intellectuelle, ni avant, ni pendant, ni après. Aucun directeur, dans cette radio, ne donne à quiconque la moindre directive quant à la  » ligne éditoriale  » à suivre, car il n’existe ni directeur, ni ligne éditoriale : un idéal que les médias bretons atteindront, avec beaucoup de bonne volonté, dans quelques siècles (confere : les manifestations de Nantes, en septembre 2008 ). Il est exigé d’être compétent, honnête, sincère, et de n’avoir pas peur des pédants qui s’abritent derrière les directives d’un parti, d’un catéchisme pré-établi, ou des idées supposées de ceux qui se dévouent à faire  » fonctionner  » cette radio, qui ne connait que le bénévolat.

UN GRAND NOMBRE DE JOURNALISTES ont déjà été rendus destinataires de la version  » internet  » du livre bleu, que possèdent déjà les Bretons. Il est hors de question qu’ils laissent les autres agir à leur place, comme celà a été le cas jusqu’à présent. Il  est indispensable que ce petit livre soit adressé par courriel aux radios, aux journaux bretons et français, aux maires et hommes politiques. Le silence obstiné de ces derniers les condamnera, lors des élections futures. Mais ils changeront, lorsque le plus fort qui tiendra le manche aura changé.

LA PROBLEMATIQUE DE L’ANNEXION DE LA BRETAGNE PAR LA FRANCE a été très clairement exposée dans le « mémoire de DEA « , soutenu devant la Sorbonne en 2001, sous le titre  » lisse  » :  » Le rattachement de la Bretagne à la France « . Il a été sanctionné – non sans avoir provoqué un agacement évident dans cet autre temple du conservatisme historique -, par la mention  » Bien  » par le jury, composé de deux historiens éminents, de notoriété internationale : Yves-Marie Bercé, professeur à la Sorbonne, directeur de l’Ecole nationale des chartes, membre de l’Institut, et Bernard Barbiche, professeur à l’Ecole nationale des chartes ( voir ces noms dans Google ).  On peut accéder au texte intégral de ce mémoire par Google, en tapant simplement  » Louis Mélennec, wikipédia « , puis en actionnant la mention faite à ce mémoire en bas de la page, dans le chapître  » Liens externes « . Il ne s’agit pas d’un ouvrage complet, mais d’une introduction à la thèse que Louis Mélennec devait composer immédiatement après la soutenance de ce mémoire. La violence grossière provoquée en Bretagne par certains lecteurs des chroniques ou émissions de Louis Mélennec (la grossièreté étant proportionnelle à l’ignorance de l’histoire de la Bretagne), ou relevée dans certains blogs, a conduit l’auteur, par un juste retour des choses, à refuser de publier cette thèse, qui est manuscrite, intégralement rédigée, et qui a servi de  » base de données  » pour la rédaction de nombreuses chroniques, et de certains chapîtres du  » Livre bleu de la Bretagne « .

Ce petit livre (48 pages), est un résumé compact d’un travail universitaire très  » serré « , extrêmement détaillé et argumenté sur certains chapîtres de l’histoire de la Bretagne restés dans l’ombre ou totalement incompris, notamment par idéologie ( dans le style :  » Les Bretons n’ont jamais été une nation « ;  » Il n’y a jamais eu de sentiment national en Bretagne  » (pauvre M. Jean Kerhervé, qui a écrit de sa main une thèse de plus de 1000 pages sur l’Etat breton, et une volumineuse chronique intitulée « Aux origines du sentiment national : les chroniqueurs bretons de la fin du Moyen Age « , Bulletin de la société archéologique du Finistère, étude encore timide, mais combien méritoire à l’époque ou elle a été publiée, compte tenu de la fureur anti-nationaliste bretonne de l’époque; ou :  » l’histoire de France commence en 1789 « ; ou :  » Anne de Bretagne, comme toutes les reines, était une  » salope « , qui passait son temps à se marier, à se démarier, et à se remarier, corrélativement à se vautrer dans son lit  » (sur ce thème, voir le compte rendu du film débile jeté en pâture aux visiteurs de l’exposition de 2007 au château de Nantes, intitulé  » une exposition porcine pour un peuple de porcins « ,  etc.; si j’en ai le temps, je publierai la vision d’Anne de Bretagne par l’éminent Professeur Minois : c’est à se rouler ! ); ou par méconnaissance, par les auteurs actuels, du droit médiéval, de la science politique, de l’histoire des Institutions, disciplines devenues indispensables, et qui, de mon point de vue, DOIVENT PRECEDER l’écriture de l’histoire, comme fournissant DES  » CLES  » INDISPENSABLES pour comprendre et interpréter les évènements (cf. notamment, le commentaire rédigé, il y a peu de temps, sur la thèse de madame Laurence MOAL).

Le professeur Bercé et plusieurs universitaires – dont son épouse -, étaient présents lors de la CONFERENCE DONNEE A PARIS LE 14 NOVEMBRE,  sur le thème :  » ANNE DE BRETAGNE, l’invasion et la réduction de la Bretagne, Puissance souveraine « . Aucun horion n’ a été jeté à la cantonade, notamment en direction du conférencier. Les participants ont exprimé le regret sincère de constater que nombre de Bretons souhaitent maintenant retrouver leur liberté pleine et entière, et se débarrasser d’une  » tutelle  » aussi absurde qu’anachronique. Ils ont exprimé très ouvertement l’amitié qu’ils éprouvent pour ce peuple (  » nous aimons les Bretons; nous sommes sincèrement désolés de ce que vous nous apprenez sur leur histoire  » ….), dont ils connaissent l’ardeur au travail et le sérieux – qualités que possèdent encore beaucoup d’entre eux, il est vrai.

EPUISEMENT DE LA PREMIERE EDITION DU LIVRE BLEU. L’association bretonne de culture nous fait savoir qu’à la date du 10 décembre, moins de deux mois et demi après son impression, la première édition est totalement épuisée. Deux mécènes ont dépensé leurs deniers personnels pour permettre cette impression, qui s’est faite dans des conditions très difficiles, ce qui explique son prix de revient élevé, qui laisse un déficit qui était d’ailleurs prévu et assumé. Les grands capitalistes bretons, tous contactés, ont trouvé d’excellentes raisons pour ne pas offrir un kopek. Leur nom sera cité un peu plus tard. Leur attitude n’a pas surpris : les voyages dans les îles coûtent très cher (Nicolas Sarkosy a eu l’honnêteté de reconnaître que sa croisière en Méditerranée au lendemain de son élection était « un faute de goût  » ( = it was), le capitaine du navire, breton, n’a encore rien dit), l’achat de palais somptueux dans divers pays encore plus !

Aux quelques Bretons qui se sont plaints d’avoir dû dépenser 8 euros pour un livre qui, il est vrai, est peu épais (dont trois euros pour les frais de port, ce qui ramène le prix réel à CINQ EUROS (!)), il a été  été répondu que la Bretagne vaut, de l’avis des initiateurs de l’opération, bien plus que cette somme très modique, et que, d’ores et déjà, s’ils estiment que leur patrimoine est gravement lésé, ou que leur pays est indigne d’une dépense aussi considérable, ils peuvent présenter une demande en remboursement, qui sera honorée dès que les finances de l’association le permettront, ou même IMMEDIATEMENT, si on les a précipités dans l’indigence et la misère, ce qui n’était pas le but poursuivi. Il leur est même offert des intérêts « moratoires « , s’ils en expriment le désir, soit au moins 20 ou 30 centimes d’euros, en sus. Il n’est pas souhaité qu’ils commandent la deuxième édition. S’il le font, on fera tout ce qu’il est possible pour qu’ils bénéficient de la gratuité; avec inscription au tableau d’honneur, mieux : organisation d’une tombola en leur faveur. On avait souligné ici l’avarice connue de certains de nos compatriotes, remarquable par le fait qu’elle dépasse celle des Ecossais.

Le premier de ces mécènes est connu de tous; il a consacré sa vie à son pays, et l’a payé très cher. Il ne souhaite évidemment pas qu’il soit parlé de lui, il est totalement désintéressé. Le second nous a surpris : habitant quelque part dans l’est de la France, AVANT MEME que le livre soit terminé, il a envoyé un chèque important, couvrant d’un seul coup le tiers des dépenses éditoriales. Il ne souhaite pas davantage être remercié, c’est pourquoi, ne le suivant pas sur ce point, nous lui exprimons notre reconnaissance et notre amitié, très fortes, l’assurant de surcroît que, les Bretons n’étant pas tous des « ploucs », il est assuré de notre part d’une reconnaissance qui ne se démentira jamais.

Comme celà avait été envisagé, le problème de LA DEUXIEME EDITION se pose. Si elle est mise à exécution, le volume sera plus épais, contiendra de nombreuses références, et sera probablement agrémenté de citations aussi nombreuses que possible,  extraites des archives. Elle sera confiée à un éditeur qui pourra l’imprimer dans des conditions moins onéreuses globalement, mais plus coûteuse en raison de son volume, et qui dispose d’un réseau de distribution.  Elle ne sera faite QUE SI LES AUTEURS PENSENT QUE LEUR TRAVAIL EST UTILE, et est ressenti comme tel. De telles entreprises supposent NECESSAIREMENT que ceux qui les initient soient soutenus moralement par ceux auxquels elles sont destinées. Quoique les auteurs de la première édition répugnent au plus haut point à faire un appel au public, les dons seront acceptés, faute d’aucune subvention de la part des organismes qui ont mission de soutenir cette entreprise plus que désintéressée, au lieu de subventionner leurs « clients » et leurs électeurs, dans le but de se servir à eux-mêmes la soupe, qui sera versée dans leurs assiettes d’une manière différée, aux frais des contribuables. Celà servira d’ailleurs de test, quand aux intentions réelles des Bretons sur l’avenir qu’ils souhaitent pour leur pays.

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