LES PRINCIPES FONDAMENTAUX DU DROIT VIOLES CHAQUE JOUR, CHAQUE HEURE, CHAQUE MINUTE, AUX DEPENS DE LA BRETAGNE, NATION TRES ANCIENNE, PAR QUI L’ON SAIT.

Beaucoup de Bretons pensent que la France n’est coupable, quant à la liberté de parler et d’enseigner leur langue, que depuis que les pays Européens ont adopté à Srasbourg la désormais fameuse Charte des langues minoritaires, en 1992. Jusqu’alors, elle n’était répréhensible que du péché d’ignorance, beaucoup moins grave.

Voici une nouvelle révélation, pour beaucoup de lecteurs, que je trouve personnellement horrible.

La monarchie française n’avait pas eu, à proprement parler, de politique linguistique. Il est vrai que le français, langue du roi, de la cour, de l’administration centrale, avait tout naturellement eu tendance à diffuser dans le royaume de France – comme dans tous les autres pays du monde, qui ont construit leur identité autour de la famille de leurs souverains, et adopté leur langue. L’ idiome français était devenu la langue de l’élite cultivée, de la noblesse,  de la bourgeoisie, du monde des affaires, de tous ceux qui, en rapport avec le reste du pays, avaient nécessairement besoin d’un instrument linguistique commun pour communiquer entre eux.

Mais celà ne touchait qu’une partie peu importante de la population du « royaume » de France. Lors de la « révolution » de 1789, on dénombrait une trentaine de langues différentes en France. Jamais la monarchie française, malgré ses évidents défauts, n’avait eu l’idée stupide de persécuter les sujets du roi à cause de leur langue. Cette invention EFFRAYANTE et LAMENTABLE, sous produit et scorie de l’esprit humain, est l’oeuvre de la géniale « révolution » des Droits de l’homme : au nom de principes bêtes autant que méchants, les sujets du roi, devenus des citoyens français, furent contraints, dans les conditions que l’on sait, d’adopter l’idiome français, baptisé de noms divers, dont les plus sots furent ceux de « langue nationale « , et de langue de la liberté (LA LANGUE DE LA LIBERTE ! ! ! Il faut OSER le dire, quand même ! Les pauvres Français méritaient-ils qu’on écrive de telles conneries en leur nom ? ? ? ).

(Nota bene. Pour répondre à une aimable question d’un lecteur, je ne suis pas monarchiste. Membre du Modem, tout simplement. Cependant, je partage assez largement cette opinion que l’on prête à Georges Pompidou :  » La plus grande C…. que les Français ont faite , est d’avoir aboli la monarchie « . De fait, les monarchies européennes sont bien loin d’égaler, parmi leurs abominables forfaits que d’aucuns leur reprochent,  les 100 millions d’assassinats de victimes innocentes que le marxisme peut revendiquer à son mirifique tableau de chasse. J’ai beau ne pas être aussi intelligent que M. Mélenchon – loin s’en faut, s’pas ? -, je n’ai aucune peine pour classer, dans l’ordre des génies politiques, la reine mamy Elizabeth II très loin devant Jacques Chirac. C’est vous dire, quand même, si je suis honnête !).

……………………………

Le chemin inverse – la reconquête par les individus du droit de parler la langue de leurs ancêtres – a été particulièrement laborieux. Ce processus, qui est exactement la négation de ce que les « révolutionnaires » – pas géniaux du tout -, ont cru devoir imposer, est assez avancé dans de nombreux pays. La France est LAMENTABLEMENT retardataire, comme on va le voir. Le monde entier a découvert que c’est un doit sacré pour les êtres humains, de parler l’idiome de leurs ancêtres. LA FRANCE, géniale en tout : NON ! En Bretagne, la langue, ASSASSINEE, est quasi morte.

A l’intention de ceux qui, couchés sur le sol, sont restés des esclaves Bretons, il est demandé de lire les textes capitaux reproduits ci-après, à haute voix dans les conseils municipaux, les conseils départementaux, le conseil régional. Ces textes sont  à afficher dans les mairies, dans les écoles,  partout ou celà sera nécessaire, y compris les lieux de culte.

Il est tout à fait inutile de les communiquer à vos députés et à vos sénateurs : ils ne sont pas là pour celà : la liberté de parler la langue bretonne, de l’enseigner, de la transmettre, NE LES CONCERNE PAS; CE N’EST PAS LEURS OIGNONS : on ne les paye pas pour celà.

I – ATTEINTES GRAVISSIMES AU DROIT DES NATIONS D’AVOIR LEUR LANGUE, LEUR CULTURE, ET DE LES TRANSMETTRE.

1961. CONSEIL DE L’EUROPE. RECOMMANDATION 285 RELATIVE AUX DROITS DES MINORITES NATIONALES. (Assemblée consultative du CONSEIL DE L’EUROPE, texte adopté par l’Assemblée le 28 avril 1961; discussion par l’Assemblée le 28 avril 1961; voir Doc. 1299, rapport de la commission juridique).

 » Les personnes appartenant à UNE MINORITE NATIONALE ne peuvent être privées du droit, EN COMMUN avec les autres  membres de leur groupe, et dans les limites assignées par l’ordre public, d’avoir leur propre VIE CULTURELLE, d’employer LEUR PROPRE LANGUE, d’OUVRIR DES ECOLES qui leur soient propres, de recevoir l’enseignement dans la langue de leur choix, ou de professer leur propre religion. »

Ce texte fait partie DU DROIT INTERNATIONAL. Nul ne peut y faire obstacle, sans se mettre au ban du droit et des Nations CIVILISEES. Ces normes ont valeur juridique supérieure aux droit nationaux, à plus forte raison retardataires.

Le principe de responsabilité, en droit international, est UNIVERSEL. Quiconque viole ces dispositions fondamentales, qui font partie des droits sacrés de TOUS LES ETRES HUMAINS, engage sa responsabilité. Cette règle ne connaît aucune exception.

1966. DECLARATION SOLENNELLE DE L’UNECO.   …..

1975. ACTE FINAL D’HELSINKI.

 » Les Etats participants reconnaissent la contribution que les minorités nationales ou cultures régionales peuvent apporter à la coopération entre eux dans différents domaines de la culture, se proposent, lorsqu’existent sur leur territoire de telles minorités ou cultures, et en tenant compte des intérêts légitimes légitimes de leurs membres, de faciliter cette contribution. »

1990 : ACTE FINAL DE LA CONFERENCE SUR LA SECURITE ET LA COOPERATION EN EUROPE (CSCE) DE COPENHAGUE. Droits des personnes appartenant à des minorités nationales.

– 1 – Utiliser librement leur langue MATERNELLE tant en public qu’en privé … (à suivre).

 »

1992. CHARTE EUROPEENNE DES LANGUES DITES  » REGIONALES  » OU « MINORITAIRES  » (Strasbourg, 5 novembre).

 » Le droit de pratiquer une langue dans la vie privée et publique constitue un droit imprescriptible.

La protection des langues régionales ou minoritaires historiques de l’Europe dont certaines risquent, au fil du temps, de disparaître, contribue à maintenir et à développer les traditions et la richesse culturelles de l’Europe « .

II – INTERDICTION PEREMPTOIRE DE S’EMPARER DES TERRITOIRES DES MINORITES NATIONALES, DE LES MODIFIER, DE LES RETRECIR, ET AUTRES MANIPULATIONS, AUX FINS DE DESINTEGRATION ET D’ASSIMILATION FORCEE.

Les Instances Européennes (Conseil de l’Europe, CPLRE …) ont promulgué des textes interdisant aux pays dominants de  » triturer  » les territoires historiques des nations et peuples dits  » minoritaires « , à plus forte raison s’ils sont chez eux depuis plus de dix siècles comme les Bretons, et si les dominants se sont constitués, tardivement, par la conquête et autres procédés.

(Le Président Le MOINE fait observer que les Bretons ne connaissent pas ces textes, et, qu’en toute hypothèse, ils ne s’en servent pas. Réponse provisoire du bon docteur : tant que les Bretons s’obstineront à constituer des milliers de groupuscules, de 4 ou 5 personnes au plus – avec autant de petits chefs à leur tête -,  tant qu’ils refuseront de parler courtoisement à leurs adversaires, tant qu’ils seront incapables de voter ensemble pour des propositions constructives, ils ne pèseront D’AUCUN POIDS NI AU PLAN JUDICIAIRE, NI AU PLAN POLITIQUE. Dans l’état présent des choses, ils ont une appétence marquée pour être maintenus dans leur statut d’esclaves volontaires).

1990. CONSEIL DE L’EUROPE, RECOMMANDATION 1134 RELATIVE AUX MINORITES.

(A suivre ….  les condamnations féroces de la France par les ONG., l’ONU …..).

Rappel : L’ouvrage présenté à Bruxelles les 29, 30 septembre : « Breizh : Charte pour l’avenir de la Bretagne; La Bretagne doit accéder dès maintenant au rang de nation fédérée au sein de l’Europe  » est encore disponible à l’Association bretonne de culture, boîte postale 3 (56770), PLOURAY, au prix de 9 euros , port compris. Quelques exemplaires sont encore accessibles.

III – ATTEINTES GRAVES AUX PRINCIPES FONDATEURS DE L’EUROPE,  VISANT A PROMOUVOIR L’AUTONOMIE CULTURELLE, ADMINISTRATIVE, ECONOMIQUE DES REGIONS, NOTAMMENT CELLES QUI, NATIONS AUTHENTIQUES, ONT ETE ANNEXEES PAR LA FORCE.

1978. DECLARATION DE BORDEAUX. CONVENTION DU CONSEIL DE L’EUROPE SUR LA REGIONALISATION (Strasbourg, 30 janvier – 1er février 1978).

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