CHARTE POUR UNE BRETAGNE DEMOCRATIQUE ET LIBRE, MAÎTRESSE DE SES DROITS : LA BRETAGNE DOIT, DES MAINTENANT, ACCEDER AU RANG DE NATION FEDEREE AU SEIN DE L’EUROPE .

LE CONGRES DE L’UNION FEDERALE DES NATIONALITES EUROPEENNES s’est tenu à Bruxelles du 29 septembre au 2 octobre 2009.

La Bretagne délègue toujours plusieurs personnalités à ce Congrès, qui se tient chaque année. Ces personnalités ne reçoivent, bien entendu, aucune mission des instances officielles  bretonnes, qui, comme on le sait, sont entièrement contrôlées par Paris. Elles ne voudraient d’ailleurs en aucun cas être dépendantes d’autre chose que leurs convictions, et  ce qu’elles estiment être leur devoir à l’égard de leur pays, et de leurs compatriotes, même si ceux-ci ne sont absolument pas informées du travail qui s’y fait, et des contacts qui s’y nouent.

Ces participations à ces Congrès – plusieurs dizaines de fois pour certains d’entre eux, depuis la création de la FUEN, -, ne donnent lieu à aucune rémunération, à aucun remboursement de frais : les déplacements – en avion, en train, en bateau, ou par tout autre moyen -, les repas, les frais d’hébergement (le prix d’une chambre d’hôtel atteint désormais 150 euros par nuit dans nombre de capitales étrangères), les frais d’inscription, de documentation, etc., sont entièrement et exclusivement à leur charge. Si, d’aventure, le contraire leur était proposé, pour prix de leur complaisance, c’est une réaction d’horreur qu’on provoquerait immédiatement chez eux. Certains d’entre ces délégués sont loin d’être riches. Il leur est arrivé de traverser la Méditerranée pour se rendre à ces colloques, et aussi en Italie : aucun navire de croisière breton n’a été mis à leur disposition – fût-ce pour l’ile de Malte -, pas davantage un palais vénitien pour les héberger. Tous ont cette qualité en commun : ILS N’ONT JAMAIS RAMPE,  ni collaboré, ni avili leur dignité pour des hochets, des sucre-d’orge, des pompons ou des colifichets, quoique certains, exerçant des fonctions très en vue, ont été particulièrement exposés aux coups de l’ennemi. Ils sont comme ces milliers de Bretons qui sont fiers de servir leur pays, sans être mêlés à aucune forme de compromission. Il existe encore, en Bretagne, des hommes et des femmes remplis de la seule fierté d’être fidèles à leurs principes.

Cette année, la délégation était conduite par PIERRE LEMOINE, ancien président de l’UFCE. Elle comprenait également Louis MELENNEC, juriste et historien, Marcel TEXIER, ex- président de l’OBE, M. Jean KERGREN.

La délégation bretonne a remis entre les mains des congressistes, un rapport de 48 pages, rédigé avec un soin tout particulier, par une commission de personnalités bretonnes, dont des historiens et des juristes. (Les candidats à la rédaction de ce texte n’ont pas été innombrables, attendu que l’audace de certains de ceux qui auraient pu y collaborer ne dépasse pas celle qui consiste à dresser le drapeau breton dans leur jardin, à l’abri – surtout ! -, des regards indiscrets). Le secrétaire de rédaction, coordinateur, est Louis MELENNEC, docteur en droit, diplômé d’études supérieures de droit public, de droit privé, de droit pénal, diplômé d’études approfondies d’histoire, docteur en médecine, ex-consultant près le Médiateur de la république française, et de gouvernements multiples, y compris français.

1 – AVANT PROPOS, par PIERRE LEMOINE, ancien Président de l’Union Fédéraliste des Communautés Européennes (extraits).

 » Pour la célébration de son soixantième anniversaire, l’Union Fédéraliste des Communautés Européennes (UFCE, ou FUEN, ou FUEV), a décidé de tenir son Congrès à Bruxelles, durant la session d’automne du Parlement européen.

Afin d’associer la Bretagne à cette importante manifestation, qui sera un évènement historique pour toutes les minorités, la Fondation de Bretagne a décidé de publier un résumé des évènements qui ont conduit notre pays, qui fut l’un des plus prospères d’Europe lors de son annexion par la France, à devenir une simple communauté minoritaire.

L’UFCE, rappelons-le, a été fondée par un Breton, Joseph MARTRAY, qui vient de nous quitter à l’âge de 95 ans, après une longue vie consacrée à la promotion et à la défense de la Bretagne, et de toutes les communautés minoritaires d’Europe. ……

 » Les Bretons et les Européens qui liront ces lignes, pourront juger librement et avec sérénité, CE QU’ILS N’ONT JAMAIS PU FAIRE JUSQU’A CE JOUR, ayant appris dans les écoles et dans les universités, une HISTOIRE REVISEE, TRONQUEE, FALSIFIEE, qui leur a VOLE LEUR PASSE PRESTIGIEUX; mais aussi parce que la « pensée unique », qui sévit en France, soutenue par une presse qui n’a RIEN COMPRIS A CES ABOMINATIONS QUE SONT LES TOTALITARISMES,  ainsi que dans toutes ses possessions, les empêche d’accéder à la vérité ……… »

LA BRETAGNE EST-ELLE VIABLE, AU PLAN INTERNATIONAL, EN TANT QU’ETAT ET EN TANT QUE PAYS SOUVERAIN OU INTEGRE DANS L’EUROPE ?

 » Après de (très) nombreuses exactions de toutes natures, manoeuvres politiques, massacres de populations qui seraient aujourd’hui considérés comme des génocides, et seraient condamnés par une cour pénale internationale, après une guerre française, perdue par les Bretons contre une armée supérieure en nombre, levée par la France, comportant plusieurs milliers de mercenaires, mais aussi après le mariage forcé de l’héritière légitime du Duché souverain, alors qu’elle était l’épouse du Roi des Romains, fils de l’Empereur du Saint Empire Romain Germanique, la Bretagne fut ANNEXEE….

Malgré cette annexion, traitée en colonie, exploitée, appauvrie par l’effet des politiques désastreuses de l’Etat « tutélaire », écrasée d’impôts démesurés – et illégaux -, enserrée dans une règlementation absurde, toile d’araignée qui paralyse toutes les initiatives, étouffe l’économie ………, quel est le poids de la Bretagne en Europe ?

Une Bretagne Libre est-elle viable ?

C’est une sottise essentiellement française de prétendre, ridiculement, qu’elle ne l’est pas. Les arguments ne manquent pas à ceux qui, ignorants du problème, ou ne voulant pas le  connaître, s’accomodent de la situation actuelle, parce qu’ils en tirent profit, parce qu’ils ont peur, parce qu’ils manquent de courage, parce qu’ils sont INCOMPETENTS, ou pour toute autre raison ….: les Bretons qui demandent l’émancipation de la Bretagne seraient à contre-courant de l’histoire, qui veut que les Etats s’associent et se regroupent, au lieu de se disperser;  la Bretagne est trop exigue, au regard des vastes espaces géo-politiques qui se partagent la planète; elle est trop peu peuplée ………  »

(Voir : Pierre Le MOINE, Google. Essayer de trouver la vidéo de l’intervention de Pierre LEMOINE au Congrès, sur ABP : armez vous d’ingéniosité).

(Un chapître entier sera consacré en temps et en heure au thème :  » La Bretagne, Pays à part entière dans le monde plural d’aujourd’hui).

2 – CHARTE POUR UNE BRETAGNE DEMOCRATIQUE LIBRE. RAPPORT SUR LA DESTRUCTION METHODIQUE DE LA BRETAGNE, DANS TOUTES SES COMPOSANTES, PAR LE PRETENDU  » PAYS DES DROITS DE L’HOMME « .

(Voir sur ABP la vidéo consacrée à la présentation de ce rapport par Louis MELENNEC lors du Congrès; idem : armez vous de patience pour la trouver !).

Le mémoire se présente sous la forme d’un opuscule de format réduit, du type « livre de poche ». Sa couverture figure la statue de la Liberté, tenant le drapeau breton, Gwenn ha du, entre les mains. Il est intitulé : BREIZH, BRITTANY, DIE BRETAGNE. Lorsqu’on aura pris connaissance de son contenu, on comprendra pourquoi le français a été évité dans le titre qui a été retenu par les auteurs.

Il ne faut pas s’y tromper : peu volumineux, il est majeur par son contenu, qui a la densité du plomb. Les « traités » qui visent à être »complets », pour indispensables qu’ils soient, sont toujours illisibles, à raison des faits innombrables qui y sont relatés : ce sont autant d’arbres, qui dissimulent la forêt; au bout de cinquante pages, perdu ou lassé de ce labyrinthe inextricable, le lecteur téméraire abandonne la lecture; le plus souvent, il n’y reviendra plus.

L’ouvrage dont il s’agit ici contient tout ce que les Bretons doivent connaître de leur histoire – dans les relations de leur pays avec la France, principalement -, pour tout comprendre. Toute maison repose sur ses fondations; les fondations des nations et des peuples sont leur histoire. Sans histoire commune, il n’y a ni peuples ni nations; la France le sait bien, qui a enseigné SON histoire aux Bretons pendant plus de deux siècles, et a férocement scotomisé l’histoire de la Bretagne : mais cette greffe cérébrale, pièce maîtresse du décervelage dont elle s’est rendue responsable, est en train d’échouer : le cerveau breton est en train de rejeter ce greffon tout à fait inopportun et malséant.

Le rapport comporte cinq parties :

1 – La première traite des émigrations bretonnes en Armorique, de l’antériorité des Bretons dans cette partie de l’Europe que les Romains dénomment « La Gaule », des conflits violents dans lesquels le peuple Breton et les Francs (plus exactement les peuples qu’ils ont soumis, puisqu’ils ne représentent, eux-mêmes que 0,5 pour 100 de la population de cet espace  » géo-politique « , des victoires décisives des Bretons sur les Francs au 9 ème siècle, des rois Nominoé, Erispoé, Salomon.

2 – La seconde traite de la constitution progressive de l’Etat breton, non comme vassal du « royaume » du roi des Francs », puis du « roi de France « , en aucun cas dans une situation de « subordination « , mais d’alliance féodale entre deux princes dont l’un,  » primus inter pares  » (= premier entre ses pairs »), est seulement plus puissant que l’autre.

3 – La troisième traite des invasions de la Bretagne, de l’asservissement du Pays par  la France, du faux  » traité d’Union perpétuelle  » (!) de la Bretagne et de la France, prétendument concrétisée par une loi française (= un « Edit), promulguée par un Etat étranger, sans aucune consultation de la Bretagne.

4 – La quatrième traite du désastre de 1789, de la répression féroce exercée en Vendée et en Bretagne, de l’imposture française et de sa nouvelle religion d’Etat, de la destruction non consentie de la Bretagne en tant qu’entité politique, de sa phagocytose forcée par la France, de sa destruction en tant que Nation, de l’assassinat organisé de la culture et de la langue, de la destruction des esprits et du sentiment d’identité par un lavage abominable des cerveaux, de la réduction de l’homme breton au rang d’animal, de l’interdit jeté sur l’histoire de Bretagne (la vraie), de la névrose d’acculturation, de l’amputation du territoire national (de 1941 à aujourd’hui).

5 – La cinquième partie est consacrée, en termes particulièrement vigoureux, à une CHARTE POUR LA BRETAGNE, celle-ci étant rédigée EN STRICTE ET ABSOLUE CONFORMITE avec le Droit international, les Principes généraux du droit, les Déclarations Universelles – celle de 1789 exclue, comme n’étant pas appliquée -, les Conventions internationales, la Convention européenne des droits de l’homme.

Cette partie formule un programme politique, pour la Bretagne future – pour les Bretons QUI L’ESTIMERONT CONFORME A LEURS ASPIRATIONS, la liberté d’opinion de chaque breton ayant valeur de religion pour les auteurs de ce mémoire, qui ne s’expriment qu’au nom de ceux qui pensent comme eux, TOUS ETANT LIBRES DE LEURS CHOIX POLITIQUES, dans le cadre de la future démocratie bretonne. La future République-Duché de Bretagne sera particulièrement rigoureuse quant à la définition des Libertés publiques, fondées sur le respect des êtres humains. Ce ne sera pas par rapport à d’autres pays qui violent quotidiennement les principes dont ils se prétendent les inventeurs, mais en référence aux droits légitimes de tous les humains, sans exception.

Au delà de ses frontières, on ne verra pas la Bretagne, au motif que jadis ses rois étendirent leur souveraineté sur ces territoires, tenter de coloniser l’Anjou, la Sarthe, le Cotentin. Les grotesques pourront venir prendre des cours élémentaires dans nos Universités. S’ils ne comprennent pas, la République leur offrira – aux frais des contribuables -, un superbe bonnet d’âne.

……………………

Ce mémoire est destiné – notamment – à permettre aux Bretons qui ignorent encore leur identité, ce qu’ont été leurs ancêtres, ce qu’ils sont, ce qu’ils seront, à retrouver l’usage d’une parole LIBRE, et à exprimer SANS AUCUNE FORME DE CRAINTE ce qu’ils pensent et ce qu’ils ressentent. Certains le font, en adhérant à des formations politiques encore restreintes, mais qui, conduites dans le cadre des principes généraux du droit, et dans le strict respect d’autrui, doivent normalement prendre la relève du système actuel, qui repose tout entier sur le clientélisme, et sur les avantages qu’il procure à ceux qui broutent dans ce pré. Les auteurs souhaitent que les élections futures les éliminent de la scène, comme étant responsables de la situation actuelle, notamment au plan linguistique et territorial.

Ce  rapport a plus qu’ ébranlé ceux qui l’ont lu, ou ceux qui en ont entendu les principaux extraits. Personne ne pouvait imaginer que le pays qui se présente partout comme « l’inventeur » des droits de l’homme, ait pu se rendre responsable de pareilles cruautés, de pareilles barbaries.  Les 115000 personnes assassinées en Bretagne du sud (cette région actuellement dénommée  » Loire Atlantique « , le Comté de Nantes, en Réalité), et en Vendée, la mise à mort de milliers d’innocents noyés dans la Loire, sous les directives du sinistre Carrier, les horreurs abominables commises sur des êtres humains par les soldats des armées françaises, sous les ordres de leurs généraux, commanditées de Paris ……….

Ce rapport est destiné à avoir un grand retentissement. Ceux qui se sont rendus à Bruxelles, pour le porter à la connaissance des très nombreux représentants des minorités nationales européennes, espèrent qu’il sera mondial. Le crime de génocide culturel et linguistique commis en Bretagne, ne peut plus rester dissimulé. Il faut que l’on sache partout que c’est pire qu’un lavage des cerveaux qui s’est accompli en Bretagne : c’est une trituration des têtes, un abaissement monstrueux des individus, qui a abouti à une névrose collective, une honte de soi, que tous les membres de la délégation, âgés de plus de 65 ans ont connu dans leur enfance. Les jeunes, par bonheur, en sont sortis : la persécution culturelle, en effet, s’est atténuée à partir de 1940; elle a cessé, approximativement, après 1950.

Les Bretons pourront-ils pardonner ? Les plus anciens, ceux qui ont vécu cette époque, ne le feront pas. On comprendra pourquoi en lisant ce texte terrible, terrifiant même dans ses passages les plus durs.

LES EXEMPLAIRES RESTANTS peuvent être commandés en écrivant à L’ASSOCIATION BRETONNE DE CULTURE, Boite postale 3, PLOURAY (56770). Joindre un chèque de 9 euros (soit 6 euros plus 3 euros pour les frais de port).

INITIATION URGENTE DES POLITIQUES. Quoiqu’il ne fasse aucun doute que cet ouvrage soit déjà entre les mains de la classe politique, les lecteurs gagneront à l’adresser, en original ou en copie, aux maires des villes bretonnes – de Nantes en particulier -, et aux membres du Conseil régional de la région dénommée « des pays de la Loire », à son président notamment.

Il est temps qu’ils commencent leur initiation à l’histoire de la Bretagne indépendante, et de la Bretagne envahie, puis soumise contre son gré. Ce livre expose les origines du problème brito-français, son fondement, et pourquoi, quoiqu’on fasse, il évoluera comme les contentieux de l’Ecosse et de l’Angleterre, de la Catalogne, du Pays Basque, et de la Castille, QU’ON SOIT D’ACCORD OU NON : un peuple, anesthésié pendant des siècles, se réveille, et se met en marche; cette « déferlante » ne peut plus être arrêtée. Dans le domaine de l’histoire, les mensonges n’ont qu’un temps. Des Bretons se sont rendus à Bruxelles au Congrès des Minorités Nationales pour lever les tabous : c’est fait, et  c’est DEFINITIF.

La volonté – non pas seulement l’ambition – des auteurs de ce mémoire est ferme, claire, nette : la vérité étant maintenant rétablie, la Bretagne doit réapparaître, avec fierté là où est la seule place qui lui revient : LA SCENE INTERNATIONALE. C’est dans ces termes que le problème doit se résoudre; le rétablissement de l’intégrité territoriale, la renaissance et l’expansion de la langue, font partie de ce problème global; ce sont des composantes capitales, mais qui ne sont pas des fins en soi. La Bretagne doit se concevoir comme un pays souverain à part entière, avec tout ce que celà comporte. Le temps des comptes viendra ensuite.

Une deuxième édition est envisagée, dans les délais usuels.

EDITION DES CHAPITRES DE L’OUVRAGE. Plusieurs chapitres seront publiés, dans l’ordre, de semaine en semaine.

PROCHAIN EPISODE : APPEL DES BRETONS AUX INSTANCES EUROPEENNES ET AUX ORGANISATIONS INTERNATIONALES : Discours préliminaire au Congrès de la FUEN à BRUXELLES.

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