BRUXELLES 2009 : POUR LA PREMIERE FOIS DEPUIS L’INVASION FRANCAISE DE 1491, LES BRETONS VONT EXIGER LE RETABLISSEMENT DE L’ETAT DE DROIT EN BRETAGNE.

CHARTE POUR LA BRETAGNE. La Bretagne, un Pays Souverain et libre au sein de l’europe (Association bretonne pour la culture; boite postale 3; PLOURAY (56770). Prix minimal : 7 euros).

On s’était tellement habitué à la vérité officielle, aux propos que les fonctionnaires, les enseignants, les administrateurs, les vassaux en tout genre, clients assoiffés de titres, de décorations, de pensions, de prébendes …….

Les mensonges, dans le domaine de l’histoire, n’ont qu’un temps. De par le monde, des dizaines, des centaines d’historiens s’attachent à détruire les âneries dont ont été constituées, par la force des plus forts, les mythologies officielles, devenues religions d’Etat, infusées par la force dans les crânes des enfants, apprises par coeur, avec force punitions et sanctions de natures multiples en cas de non-conformisme, ou de mal-pensance ….

L’Empereur du Japon n’est plus, depuis quelques décennies, le descendant lointain de la déesse Soleil – pas davantage de la Lune, non plus : il est né de la copulation charnelle  et de la conjonction de l’ovule et du spermatozoïde banalement fournis par ses pères et mère. Le roi du Maroc n’est pas plus sacré que vous et moi. La Bretagne ne s’est pas mariée par amour avec la France; pas davantage par un « Traité d’Union », en 1532, grotesque simagrée imaginée par l’ennemi millénaire …. et par quelques « collabos » peu reluisants, dont les noms, aujourd’hui oubliés, seront un jour prochain divulgués dans nos écoles; car la renaissance de notre identité, si elle repousse avec intransigeance toute haine des autres, est à base de connaissance de notre histoire. La France n’est pas à Nantes par l’effet de la volonté des Bretons, mais par l’effet du décret du mois de  juin 1941, l’une des séquelles honteuses du régime collaborationniste de Vichy (Nota, à l’intention du sieur Mélenchon : ce décret n’est pas rédigé en breton, mais en français, qui FUT LA LANGUE OFFICIELLE DE LA COLLABORATION; ce ne sont pas des Bretons qui se sont déshonorés à Munich, ni à Montoire, ni en Algérie par l’abandon des harkis entre les mains de leurs tortionnaires; les lois anti-juives n’ont été ni élaborées ni sécrétées en Bretagne; OK ?).

Que voulez vous : les modes changent …. Dévoiler haut et fort les impostures fait partie non pas des droits des hommes, mais de leurs devoirs. Ce faisant, ils rendent service à l’humanité toute entière, car ils agissent dans le cadre des valeurs universelles, péremptoirement reconnues à tout être humain, même si elles sont largement bafouées par certain pays bien connu.

La démarche des Bretons qui se sont engagés dans cette voie se situe dans ce courant de pensée. Ils ne sont pas très nombreux ceux qui osent, pour le moment, le faire (un ? deux ? trois ?).  La « TROUILLE BRETONNE », si souvent dénoncée ici, tient lieu encore de religion dans ce beau pays d’Armorique. Le nombre de ceux qui portent une burqa mentale (voyez nos précédentes chroniques), tout en protestant de leurs bons sentiments, est incroyablement élevé, et pas parmi les moins connus. Les correspondances échangées avec eux, ou à nous  spontanément adressées, témoignent souvent d’une peur maladive que leur nom soit dévoilé, alors qu’elles ne contiennent rien qui puisse les mettre en danger : le seul fait, pour ces personnes, de dire leur attachement viscéral à la Bretagne, leur approbation de notre action (il y a presque deux ans que nous n’avons reçu aucune injure, ce qui, au pays des injures, est stupéfiant), les remplit de terreur à l’idée qu’on puisse savoir qui ils sont. Vous verrez, lorsque le travail sera fait, qu’il seront vingt, cent, mille, à prétendre à avoir été les premiers à dénoncer les impostures qu’ils ont, au contraire, couvertes et dissimulées par leur lâcheté.

LE LOUP ET L’AGNEAU.

« La raison du plus fort est toujours la meilleure; nous l’allons montrer tout à l’heure »

 » Un agneau se désaltérait dans le courant d’une onde pure; Un loup survient à jeun, qui cherchait aventure……..

« Là dessus, au fond des forêts, le loup l’emporte et puis le mange, sans autre forme de procès ».

Jean de la Fontaine

Cette fable de la Fontaine, qu’on apprenait jadis aux élèves des écoles, est d’une grande sagesse, et d’une portée immense. La politique est un rapport de force : le plus fort écrase le plus faible. Puis, ses forfaits accomplis, il sécrète une sorte de « sauce », plus ou moins bien mijotée, pour tenter de justifier les violations du droit qu’il a perpétrées. C’est ce qui s’est passé en Bretagne, comme en mille autres lieux de la terre. Presque tous les historiens (exceptons tout de même les meilleurs : d’Argentré; Lobineau; Morice; La Borderie; deux ou trois autres, PAS PLUS) sont tombés dans le panneau – à moins que celà ait été pire : qu’ils aient « truqué » leurs conclusions pour de vils intérêts de carrière, ou, pire, par lâcheté. Pour les Bretons, il aura fallu bien du temps, et beaucoup de volonté, pour que la vérité éclabousse enfin les yeux. La sauce armoricaine, remaniée d’ingrédients étrangers, est en train , enfin, de tourner au vinaigre.

La Bretagne de 1488 et de 1491 est un pays  souverain. Elle est l’une des puissances les plus importantes d’Europe. Mais elle est comme l’agneau de la fable de La Fontaine : naïve, elle s’abreuve « dans le courant d’une onde pure ». La Cour des Ducs de Bretagne n’est pas le Paradis sur terre. Par rapport à d’autres, pourtant, elle cultive les valeurs chevaleresques : celles héritées du roi Arthur, de Lancelot, des Chevaliers de la table ronde, de Merlin, de Mélusine. Le loup survient, à jeun, à l’affut d’ une proie. La Bretagne, la « plus belle Duché de toute la Chrétienté », est alléchante : le « Duché celtique, écrit Bernard Quillet, a de bien beaux yeux ». On lui cherche noise; il n’est pas en situation de se défendre : des hordes sauvages, armées, venues de l’Est, déferlent sur son territoire, détruisant tout au passage, et la dévorent. On aura beau ajouter tous les détails qu’on voudra à cette histoire, c’est ainsi que les choses se passèrent.

Mais la digestion est difficile. L’animal est retors : à l’usage, on s’aperçoit qu’il est rempli d’os de toutes sortes. On s’y casse les dents, maintes fois …. La coexistence des deux peuples est tout le contraire d’être pacifique, comme le pensent – et l’écrivent !!! – les ignorants.

Ces Bretons là, jusqu’en 1789 inclusivement, date à laquelle ils commencent à être broyés, avant d’être détruits, sont bien loin d’être encore réduits à l’état d’esclaves, d’hommes-guimauve, d’hommes-chewing gum, comme le sont ceux de 2008. Il ont conservé la superbe fierté de leurs ancêtres, ceux qui, à le tête de quelques escouades, sur leurs petits chevaux, ont toujours repoussé hors de leurs frontières les empereurs francs et leurs immenses armées, pendant des siècles. Tout ce qui vient de la capitale politique et administrative du royaume voisin – qui se fixe à Versailles, à partir de Louis XIV -, lorsque l’ennemi a envahi le pays de ses miasmes, est continuellement rejeté et combattu. De temps en temps, la brutalité de ceux qui détiennent la force contraint les malheureuses victimes à plier (cf: les atrocités de 1675 : quelques milliers de Bretons, sauvagement mis à mort; en toute simplicité). En tout cas, IL FAUT FAIRE SEMBLANT, jusqu’à la prochaine fois.

Les Bretons se sont attirés, dans le monde, la réputation, justifiée, d’être retors, obstinés, persévérants, coriaces. Quelques-uns – non pas tous -, ont conservé ces vertus antiques. Vous les croyez assoupis; ils semblent endormis : ils souffrent en silence; ils méditent; ILS N’ONT RIEN OUBLIE DE LEUR HISTOIRE; il n’est pas exact qu’ils pansent leurs plaies, car ce qui leur a été infligé ne cicatrisera jamais. Pendant que d’aucuns rêvent à « l’oeuvre civilisatrice de la Chine au Tibet »,  et autres mélenchonneries, ILS ATTENDENT LEUR TEMPS : on a la CERTITUDE qu’il viendra, sûrement avant peu. Rapportée par Marcel TEXIER, cette phrase d’une femme écrivain, au cours d’une vente bretonne : « Nous aurons le dernier mot, PARCE QUE NOUS SOMMES PLUS OBSTINES « QU’EUX « . Vrai : rappelez vous la devise de notre héroïne nationale, Anne de Bretagne : NON MUDERA : « je ne céderai pas ». Cinq siècles plus tard, nous n’avons pas changé.

COMMANDER LE MEMOIRE DESTINE AUX INSTANCES INTERNATIONALES. L’ouvrage en cause porte le titre suivant : « CHARTE POUR L’AVENIR DE LA BRETAGNE. La Bretagne, un pays souverain et libre au sein de l’Europe ».

Ce livre est bref. Il se lit en une heure ou deux. Mais IL A LA DENSITE DU PLOMB. Il résume quarante années de réflexions, quarante années de lectures, de très nombreuses années de recherches dans les archives bretonnes, anglaises, françaises, italiennes, non pas seulement sur l’histoire de la Bretagne, mais du monde. Il est destiné à ceux qui ne connaissent RIEN de l’histoire de la Bretagne, à ceux qui connaissent TOUT de cette histoire, en même temps qu’à ceux qui écrivent cette histoire sans avoir jamais lu un texte authentique.  C’est une oeuvre collective; la plume a été tenue par un seul coordinateur, secrétaire de rédaction, pour en assurer l’unité. On peut le commander dès maintenant à L’Association Bretonne de Culture, boite postale 3, Plouray (56770). Le prix de base, destiné à permettre de couvrir les frais d’impression et d’expédition : 7 euros. On facilitera la deuxième édition en ajoutant un « plus » : dur, dur, dur pour les Bretons, si proches des Ecossais pour leur sens suraigu de l’ « économie » !

Cette première édition, pour être de lecture plus aisée, a été dépouillée de toutes ses références historiques. Celles-ci seront rétablies, en même temps que les extraits les plus significatifs des archives, lors de la prochaine édition, s’il y en a une. Ce n’est évidemment pas une encyclopédie, qui serait illisible, mais une sorte « d’abrégé », strictement adapté à son but. Tout a été vérifié, archivérifié, archicontrôlé. L’ouvrage intègre, d’une manière souvent implicite, des données tirées de l’histoire des sociétés humaines depuis les origines, l’histoire des Institutions, l’histoire comparée, de nombreuses disciplines annexes (sociologie, ethnologie …. psychologie et psychiatrie collectives ou individuelles..). Rien à voir avec les version romancées qui circulent. On verra s’il y a matière à faire davantage, si le besoin s’en fait sentir. Si, pour une raison ou pour une autre, cette édition était « contrariée », les chèques seraient ou retournés, ou détruits.

QUELQUES EXTRAITS  DE « LA BRETAGNE, PAYS SOUVERAIN …. »

Antériorité des Bretons..

 » L’histoire des Bretons ne commence pas avec les immigrations en Armorique. Leur existence est attestée dès l’antiquité par Jules César, au premier siècle avant Jésus Christ ….. Bien qu’ils ne jouissent pas d’un Etat centralisé – ce qui est le sort commun de toute l’Europe celte d’alors -, ils constituent une CIVILISATION : ils parlent la même langue (en tous cas des langues voisines, appartenant au même groupe linguistique), ont des croyances religieuses, des mythes, des moeurs, des coutumes et des lois communes … Les civilisations ne prenant corps et consistance qu’au bout de longs siècles, LES BRETONS EXISTENT DONC bien avant qu’il soit question de france et de français, c’est à dire largement plus de mille ans …….. »

Les conflits brito-francs….

………  » Dès que les deux peuples arrivent en contact, au 6ème siècle, approximativement dans les zones « frontière » du Rennais et du Nantais, les contentieux se multiplient. Peu nombreux à cette époque, les Bretons des « zones de friction » – mais non pas les autres, ceux des côtes et du centre, tout à fait inaccessible aux Francs, semblent devoir composer avec ceux-ci, plus puissants qu’eux. Mais la situation change rapidement. Dans le courant du 6ème siècle, la partie Ouest de l’Armorique change de nom, et devient « la » Bretagne (Grégoire de tours). Il est strictement FAUX que les Bretons de cette époque n’ont pas de rois, comme l’a soutenu l’historien Philippe Tourault dans un ouvrage récent, suscitant une âpre polémique. Simplement, comme la plupart des nations de la terre, avant de fusionner (cf. l’Italie, l’Allemagne ….), ils sont organisés en « Principautés » (c’est le terme aujourd’hui utilisé par les politologues et les historiens), chacune ayant son territoire, son organisation sociale, son CHEF. Ce chef, quel que soit le titre par lequel on le désigne, est ce que nous appelons le « Princeps », le prince. Le prince de ces entités, même peu étendues, est un roi authentique, un « souverain » détenant certaines prérogatives, au même titre, pour user de comparaisons facilement compréhensibles, que les rois du Bouthan, du Népal, du Lesotho, de Wallis et Futuna, etc. Deux siècles avant Nominoé et Erispoé, on sait, d’une manière certaine, que l’un de ces rois Bretons s’appelle Judicael….. »  (Citations à suivre).

De gravissimes méprises sur la nature juridique des relations entre la Bretagne et le France.

 » Des erreurs GRAVES ont été commises sur ce point. Elles ont obéré pendant plusieurs siècles l’histoire de la Bretagne, et continuent à le faire.

Le droit médiéval est une discipline à part entière. C’est une branche particulière du droit, une spécialité qui ne s’acquiert qu’au prix de longues études. Même parmi les juristes des facultés, très peu sont versés dans cette science, aujourd’hui délaissée. Autant dire que les historiens « classiques » NE SONT PAS EN SITUATION d’analyser ce qui se passe réellement au moyen âge entre la France et la Bretagne. Même des historiens éminents, et d’une grande intégrité, comme la Borderie ……..

– La Bretagne n’a jamais été ce que l’on dénomme un « fief » de la France ………..

– Lorsque les hordes françaises, en 1488, en 1491, envahissent la Bretagne, ce SONT DES ETRANGERS, QUI PENETRENT DANS UN PAYS SOUVERAIN, en vue de la conquérir et de la subjuguer . IL NE S’AGIT, EN AUCUN CAS, d’un souverain (le roi de France), qui vient mettre de l’ordre dans un de de ses territoires, pour faire cesser le  désordre de l’un de ses « vassaux ». Il est littéralement scandaleux que des « hystoriens » au petit pied, dont les connaissances du droit médiéval SONT NULLES, de nullité absolue, écrivent encore de telles balivernes, et trouvent preneur dans les grandes maisons d’éditions parisiennes, dont Gallimard…  »

……….

PROGRAMME POUR UNE BRETAGNE LIBRE ET SOUVERAINE. Le programme proposé par les rédacteurs, on va s’en rendre compte, ne présente pas même le mérite de l’originalité. Toutes les exigences fermes formulées SONT STRICTEMENT CONFORMES AUX DROITS DE L’HOMME, tels qu’énoncés – non par la déclaration dite de 1789, qui fut un leurre jamais appliqué -, mais par les Anglais, les hollandais, les Américains, puis les autres pays du monde, dans des déclarations unilatérales, des traités, des conventions multilatérales …. Le texte qui résume aujourd’hui le mieux les exigences des auteurs – non pas les propositions, car les droits péremptoirement imposés par la communauté internationale n’ont pas à être sollicités, en tous cas par un peuple d’une fierté extrême, qui a été si cruellement humilié pendant de si longs siècles ….

A suivre …

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