LES BRETONS SONT-ILS DES TROUILLARDS ????

ASSUREMENT : CEUX QUI ONT TOUTES LES RAISONS DE BRANDIR LE DRAPEAU, ESSAIENT DE SE CACHER DERRIERE LEUR PETIT DOIGT. VITE LA RELEVE ! ! !

(Confere : melennec de la trouille bretonne ) (Google).

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Ne serait-il pas temps que les Bretons, ce peuple que les Francs, qui eurent à regretter maintes fois d’avoir posé les pieds en Bretagne alors bretonnante,  qualifiaient d’  » orgueilleux  » (superbus), d’ ‘insolents « , d’ « intraitables « , de  » bêtes sauvages « , de « vagabonds « , d’ « idolâtres « , de « perfides », d’  » incestueux « , d’ « inconstants « , de  » malfaisants « , d’ « odieux misérables », d’ « impies  » (sic !), de  » fourbes « , de « violateurs de serments jurés « , de  »  peuple sans gloire « , de  » voleurs  » et autres qualificatifs que je trouve personnellement, en raison de leur caractère dérisoire, très flatteurs ( Ermold le Noir, Poème sur Louis le Pieux, Paris, 1964, pages 101, 105, 107, 109, 111, 113, 117, 121, 125, 137 …), eu égard aux moutons que beaucoup sont devenus, sous l’effet du décervelage méthodiquement opéré, d’une manière neuro-chirurgicale, avant même que la neuro-chirurgie fût inventée, après la Glorieuse Révolution des Droits de l’homme ?

Où sont les superbes Bretons d’Antan, si souvent considérés comme fiers et orgueilleux dans les textes du Moyen-âge ?

Tout le monde sait que deux options s’affrontent en Bretagne.

– Les uns – je les appelle les NAIFS, ce qui n’est pas nécessairement péjoratif, car les naïfs sont souvent peu agressifs, amicaux, peu portés à voir le mal, même lorsqu’il est évident – croient à la bonté des hommes, à l’incapacité des êtres humains à faire le mal, sinon même à la beauté des sentiments. Naïveté n’est pas nécessairement synonyme de bêtise, même si ce rapprochement se fait d’instinct, compte tenu du peu de dynamisme qu’ils véhiculent la plupart du temps, de, leur inefficacité en termes de résultats.  Ceux là pensent qu’à arrondir le dos, sans cesse davantage, le pays qui a assassiné leurs Institutions, leur langue, leur culture, va, enfin, touché par la grâce, comprendre ses tragiques erreurs, et rendre à la Bretagne ce qu’on lui a pris. Cette politique peut se résumer par la formule : « donnes moi une claque, je t’en demanderai d’autres, et je te dirai : MERCI ! « .

– Les autres – je les appelle les REALISTES -, sachant que les mêmes causes produisent les mêmes effets, mettent en harmonie leurs actes et leurs paroles avec l’adage :  » Si tu te comportes en esclave, tu sera traité en cloporte; ne t’en plains pas : tu le mérites. Si tu affiches ta fierté et ta dignité, tu seras traité avec déférence, respect et crainte ».

– (Il existe, à dire vrai, une troisième catégorie , que je cite pour mémoire, ne voulant pas être accusé de vouloir l’escamoter : c’est le groupe du Tout-Paris-Breton, ce milieu ultra-chic, qui organise des croisières  en Méditerranée (vers Malte si possible), au lendemain des élections présidentielles, des cocktails entre initiés, etc. Ceux-là, lorsque se profile une bonne nouvelle pour la Bretagne – par exemple la perspective – vite démentie – de la restitution à la Bretagne de notre coeur à tous, le Comté de Nantes), se précipite chez Le Divellec, le restaurant « chic » du septième arrondissement (place des Invalides, prière de réserver vos places à l’avance !), pour un « brunch », une dégustation de champagne, ou toute autre cérémonie, pour bien montrer qu’on est LA CAUSE de la chose, et non LA CONSEQUENCE !). On fait prudemment machine arrière pendant un temps, si nécessaire, attendu que l’avenir de la Bretagne est tout tracé, et qu’il suffit d’attendre, pour recueillir l’héritage, quand il viendra.

L’ami Jean Picollec – avec qui il semble que nous soyons un peu brouillés depuis quelque temps; mais il arrive de nous « défâcher » de loin en loin; ce n’est pas aux Bretons que vous êtes que je vais apprendre que les « fâcheries » entre Bretons sont un spécialité nationale, au même titre que le « Kouing a man » – appelle les gens du premier groupe, les  » Bretons couchés » ou encore les  » Bretons honteux » (son verbe parfois très « vert » use d’expressions souvent plus fortes; pour le moment, je ne vous dirai pas lesquelles). Maurice Barrès, m’a-t-on dit, usait, pour désigner l’attitude de ceux qui n’osent pas déclarer leurs convictions, de l’abréviation : PSTT (ce qui signifierait : Parti des Sphincters Tétanisés par la Trouille). Certains se déclarent Bretons dans les conversations privées, mais ne veulent pas qu’on le sache. De quoi ont-ils peur? L’un d’eux arbore un superbe  drapeau noir et blanc, qu’il montre fièrement à ses visiteurs …. dans son jardin ! Voyez- vous de qui je parle ? S’il habitait Paris je l’admettrai, le provocation de placer un drapeau sur sa façade n’ajouterai rien à la gloire de la Bretagne. Mais il habite notre belle péninsule !

Le même Jean Picollec – dont je tiens à dire que c’est un homme courageux, généreux et sensible, personne ne soupçonnera l’oncle Louis Mélennec d’écrire des choses qu’il ne pense pas  -, désigne ceux du deuxième groupe  » Les Bretons triomphants « .

Dans quel groupe me range-t-il, à votre avis ?

Et dans quelle catégorie doit-on ranger madame Françoise Morvan ? Eclairez ma lanterne : je ne sais pas !

J’ai répondu largement, dans une chronique précédente, à des questions importantes :

– LES BRETONS SONT RESPONSABLES, très largement, de ce qui leur est arrivé dans le passé . Au moment des derniers combats pour tenter de repousser l’envahisseur français, les « Grands » du Duché, victimes de leur sottise, de leur avarice, de leur rapacité, de leur ambition effrénée ( Rohan, Rieux, Françoise de Chateaubriand, Avaugour, fils naturel de françois II, demi-frère d’Anne de Bretagne, Jean de Chalon, neveu de François II, cousin d’Anne et héritier de la couronne après elle, selon les lois de dévolution du Duché,  et quelques autres du même acabit), ont trahi dans des conditions ignobles….

– LES BRETONS SONT RESPONSABLES DE LEUR SORT ACTUEL. Leur responsabilité s’est infiniment accrue depuis un demi siècle, par la libération de la parole, l’invention de nouveaux moyens de communication que les gouvernements ne peuvent plus censurer (voyez sur Internet ce qui est arrivé au président de la république (je parle de la république française, pas de la république bretonne, lors de sa visite éclair dans mon village natal, le Guilvinec,  » incident  » que d’ailleurs je n’approuve pas) (Google : Sarkosy insulté Guilvinec)….

On vient d’apprendre par la presse, une chose que l’on jugerait INCROYABLE si l’on n’était instruit de l’inouie mollesse, à l’image d’une pâte de guimauve quasiment à l’état liquide, de ce que sont les « élus » bretons. Le  président du Conseil régional vient de déclarer que s’agissant de la récupération par la Bretagne du Comté de Nantes (non de la « réunification administrative », dont parlent, sans honte aucune, nos journaleux, alors qu’il s’agit d’un VOL de territoire), « est dans le camp du gouvernement français » (source : ABP).  On se frotte les yeux, on hoche la tête, on a toutes les peines à croire que cette phrase AIT PU ETRE PRONONCEE. Et pourtant, elle l’a été ! Des « sénateurs » ont voté, implicitement, pour la continuation de la politique d’éradication totale de la langue bretonne. M. LE DRIAN, devant la perte annuelle de 20000 locuteurs, a créé, pour combler cet océan, …… 40 bourses destinées à des étudiants en breton.

Voila qui donne la mesure DE TOUT CE QUI EST FAIT par nos élus : leur politique globale en faveur de la récupération par le Bretagne de ses droits est de  40 / 20 000, soit , en une fraction imagée : 0,2 pour 1000. Ce mode de calcul traduit très exactement la réalité : l’action des « politiques » bretons pour faire réapparaitre la Bretagne sur la scène internationale EST NULLE.

Comprenez vous pourquoi les Ecossais, les Catalans, les Gallois, se moquent des Bretons, tout de bon ?

C’est BIEN FAIT : ON N’A QUE CE QU’ON MERITE. La responsabilité de cette situation n’est pas à Paris, MAIS EN BRETAGNE. Les politiques ne sont rien d’autre, en la matière, que des agents de transmission. Si la population n’a aucune conviction forte à transmettre, aucun désir fort à exprimer – pire : si elle A PEUR d’affirmer son identité -,  les politiques ne transmettront rien, si ce n’est  les messages qui les désigneront comme les hommes-liges du pouvoir, tout juste bons à se soumettre aux directives qu’on leur donne, et à se taire.

On est en situation de se demander si la Bretagne n’est pas condamnée à ce sort là.

Je viens d’apprendre une chose plus cocasse encore, qui donnerait à rire, si cette attitude n’était qu’une variante de la manière dont l’esclave plie l’échine, sans jamais se plaindre de son sort.

On me dit :  » nous devons avancer MASQUES (!); on ne doit pas savoir qui nous sommes, ni ce que nous pensons. C’est ainsi qu’on avance le mieux. » « Ils » finiront par comprendre. Et alors, étant les plus forts, nous remporterons la victoire. La formule maîtresse doit est celle-ci :  » Y penser toujours; N’EN PARLER JAMAIS « .

C’est à ne pas y croire !

D’aucuns font de cette attitude ce qu’ils croient être une STRATEGIE ! La main sur le coeur, là, ils soutiennent, mordicus, qu’ils sont Bretons, qu’il n’y a pas plus bretons qu’eux, et qu’en ne disant rien, en ne manifestant rien, en ne dénonçant rien, une Bretagne démocratique, libre, va renaître devant nous; par enchantement, par un coup de baguette magique !

C’est la stratégie de la BURQA. Imagine-t-on nos compatriotes déguisés en femmes orientales, réduites au silence, vêtus de voiles noirs de la tête aux pieds, laissant tout juste apparaître leurs yeux, réduits à des fentes, ou cachés derrière de petites fenêtres grillagées, et ne soufflant mot ? C’est tout bonnement RIDICULE !  » Nos  » hommes politiques , lorsqu’ils se rendent à l’Elysée ou à Matignon (osent-ils, d’ailleurs, demander des rendez-vous aux conseillers des princes français qui gouvernent de Paris la Bretagne, si mal, depuis des siècles ?), revêtent-ils, avant d’entrer, le voile, le tchador, la burqa, ou autres ustensiles propres à faire apparaître avec force la revendication bretonne de se gouverner elle même, sans aucune compromission ? Certains assurent que oui, d’autre que non : un foulard cachant discrètement leurs cheveux suffit, croient-ils, pour ne pas effaroucher leurs interlocuteurs. Mais ceux – ci peuvent ils seulement imaginer qu’ils ont devant eux autrechose que ce qu’ils voient ?

Je n’en veux nullement à ceux qui  sont en désaccord avec moi sur la stratégie à mener quant à l’émancipation tant souhaitée de la Bretagne. La liberté de penser et de dire est la première des libertés humaines. Tout commence, et tout finit par là. Mes anciens élèves à la faculté de droit et à la faculté de médecine attesteront, TOUS, que je n’ai jamais usé de mes fonctions pour présenter mes idées ou mes théories – dissidentes lorsqu’elles furent imaginées, mais toutes, sans guère d’exceptions, validées par les années – pour les présenter comme étant la vérité, car si j’avais agi ainsi, j’aurais été le premier à rire de ma sottise (quand je ris, je ne fait pas semblant, celà s’entend !) Mais il est des attitudes qui mènent droit dans le mur. La fierté bretonne ne peut plus s’accomoder de ces humiliations absurdes.

Le plus sévère contempteur des atrocités nazies a-t-il le droit de condamner les malheureux Allemands de la politique qui leur fut imposée par un fou ? Qui aurait l’idée d’en vouloir aux Allemands d’aujourd’hui de ce qui a été fait en Europe sous le nazisme ? Il faut vraiment être un cornard pour oser affirmer qu’on est anti-français parce qu’on condamne sans AUCUNE concession les invasions françaises, la « francisation » forcée de la Bretagne, son exploitation comme une ferme pendant plusieurs siècles,  la destruction de sa culture et de sa langue, l’interdiction d’enseigner l’histoire dans les écoles. Notre pauvre Bécassine doit en avoir les sangs tout retournés ! Un recyclage des déchets s’impose d’urgence.

Méditez bien ce que je vous redis sans cesse au sujet de la liberté de pensée et de la liberté de parole : quiconque prétend interdire à un individu (il vous est loisible de savoir de quel individu il s’agit), ou à un parti (de droite ou de gauche, la personne visée ici se reconnait en se regardant dans ce miroir), d’exprimer ce qu’il pense et ce qu’il souhaite exprimer, mérite d’être mis à l’écart de tout débat….

Ceux qui prétendent amputer le droit de penser ou de s’exprimer feraient très bien à la tête d’un goulag. Je n’ai aucune sympathie pour ce type d’individus.

La Bretagne ne se fera qu’en se débarrassant des  parlementaires-poubelles , par la maturation des partis qui souhaitent la restitution intégrale aux Bretons de leurs droits immémoriaux, par l’élaboration par ceux-ci, mêmes s’ils sont concurrents sur le terrain, d’un programme commun pour les grandes options, qu’enfin, là ou il a deux tours de scrutin, par le vote pour le mieux placé, QUELLES QUE SOIENT les options philosophiques des candidats. Au stade ou nous sommes, l’union sacrée est la seule stratégie susceptible de produire des résultats.

(A suivre, si Dieu le veut).

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