NANTES – en – BRETAGNE , VILLE MARTYRE du pays DES DROITS DE l’HOMME .

(Article ébauché le 17 mai 2009)

LES DEFAILLANCES DE LA FRANCE DANS LA GESTION DE SON HISTOIRE, PAR SA FAUTE.

a – Les programmes scolaires et universitaires sont truffés d’allusions et de chapitres relatifs à la colonisation, le racisme, l’esclavage.

C’est très bien. Tout ce qui touche à la violation de la Dignité de la personne humaine me révulse. Tout doit être dit et déballé sur ces sujets répugnants.

Mais ce qui s’est passé dans les médias français, depuis plusieurs dizaines d’années, m’a révulsé davantage. Des clans appartenant à une fraction très ciblée du monde des agitateurs politiques, au quotient intellectuel souvent très bas, ont voulu, réussissant à distordre la vérité, retourner le fer d’une manière EXCLUSIVE contre le pays dont ils sont les citoyens, pire : les hôtes, les invités. Pendant des années, des milliers de tonnes de vomissures ont été déversées sur la France, sur les écrans de télévision, dans la presse écrite, sur les écrans de cinéma … Ce n’est pas encore terminé.

Vous les voyez tous les soirs sur les écrans de la télévision française. Je les appelle » les saprophytes de nouvelle génération « ( du grec phytos, plante, et de sapros, pourri).

Selon ces tristes sires, LA France est SEULE coupable de colonialisme, SEULE coupable de racisme, SEULE coupable d’esclavagisme, seule coupable  de TOUT : dans ces matières, ELLE A TOUT FAIT, elle doit, seule endosser toute la responsabilité.

La machine s’est mise à fonctionner à rebours. Une »clientèle », encouragée par ce commerce de la culpabilté, s’est mise à en vivre, et à se faire servir les intérêts, puis les intérêts composés, ainsi de suite.

C’était IGNOBLE. C’est TOUJOURS IGNOBLE : les mêmes continuent. Non pas à essayer de se cultiver, d’élargir leurs horizons, d’essayer de comprendre. Non, d’être des accusateurs publics, au petit pied, à la petite culture, à la petite littérature, dans un pays qui, malgré ses défauts, a été l’un des critères de la culture européenne, pendant longtemps. C’est l’un d’eux qui a proféré cette insanité :  » Derrière tout Breton, je vois un nazi « . Ce commerce répugnant est lucratif : 80 pour 100 de la gent journaleuse – dit-on -, en vit. Mais la situation n’est pas irrémédiable : en 1940, comme en 1944, la France comptait 40 millions de pétainistes; en 1945, ILS AVAIENT TOUS DISPARU ( zéro pétainiste, d’après les chiffres de la préfecture). Comme le dirait Fernand Reynaud  » ça paye encore »; peut-être dira-t-on demain :  » ça a eu payé ! ».

De cette vérité là, nous ne voulons à aucun prix. Le colonialisme, l’esclavage , le racisme, ces phénomèmes lamentables, sont le lot partagé de TOUTE L’ESPECE HUMAINE. Tous doivent en supporter les conséquences, parce que tous y ont participé, probablement depuis que les hommes vivent en groupes, en tribus, en collectivités. L’homme primitif de ce pauvre Jean Jacques Rousseau n’était pas bon : c’était un animal, qui tuait pour survivre.

Dans les rares radios dans les quelles j’ai été reçu –  aucune radio bretonne, il est juste de le dire -, j’ai protesté avec énergie, contre ces accusations à sens unique contre la France, destinées à l’entraîner vers le fond, non pas seulement contre les menteurs, mais surtout les incultes qui ne connaissent RIEN – ce qui s’appelle RIEN – à l’histoire du monde, et qui, au nom de leur nullité se sont crus autorisés à démoraliser leur propre pays des années durant, voulant lui imputer tous les péchés de la Création. Plus encore contre les ministres prétendus, DONT AUCUN n’a protesté, tous laissant accuser leur pays parce qu’ils ignoraient TOUT de l’histoire des sociétés, se frappant la tête contre les murs, acceptant les insanités déversées sur leurs compatriotes, ignorant même que tous les groupes humains qui se sont trouvés en situation de force, en ont abusé, depuis le début des temps. D’où cette lettre ouverte adressée à Jacques Chirac et à Dominique de Villepin, le 30 janvier 2006, pour les sommer de faire cesser ces accusations violemment anti-françaises, grossières et partiales, pour ramener ces discours dans les limites de la vérité historique, dans l’intérêt même des citoyens dont ils ont la charge, et de l’équilibre du monde (Google : melennec lettre ouverte à Jacques Chirac et à Dominique de Villepin). Ils ne l’ont pas fait : ils ont quitté leurs fonctions, gravement coupables à l’égard de leur pays.

J’ai été candidat aux fonctions de Médiateur de la République française en 1998. Nulle ambition, ni de près, ni de loin,  dans cette démarche, sauf d’accomplir un devoir : dire la vérité, éclairer les citoyens, essayer de limiter les turpitudes et les mensonges. Les médiateurs de tous les pays du monde doivent – devraient – avoir la même conception de leurs fonctions  : défendre les valeurs universelles et les droits de l’homme, et en être les gardiens. On peut être assuré que c’est avec la même vigueur que j’aurais défendu ces valeurs partout, en France, en Bretagne, ailleurs. Je ne serais certainement pas resté passif devant le débat sur les thèmes dont nous parlons (Google : melennec lettre à Pelletier médiateur de la république).

La France compte pourtant une dizaine au moins de spécialistes éminents de ces questions (Jacques Heers, (ex-professeur à la Sorbonne, Les négriers en terre d’Islam (Perrin, 2003); Olivier Pétré-Grenouilleau, Les traites négrières, Gallimard, 2004 ….). Aucun n’a été consulté par les cabinets ministériels.

En 2002 (je dis : en 2002), AUCUN ministre du gouvernement français ne savait que la traite arabe a commencé de nombreux siècles avant la traite européenne (au 7 ème siècle, précisément), et qu’elle a fait davantage de victimes que celle-ci (Jacques Heers, ouvrage précité : « 17 millions d’africains ont été razziés et vendus par des négriers musulmans »). Aucun ministre français n’a dénoncé l’esclavage en Arabie saoudite, au Darfour, au Soudan, en Mauritanie, et dans certaines ambassades en plein Paris. (J’espère que nos lecteurs sont au courant des plaintes reçues dans les commissariats du seizième arrondissement, pour traitements dégradants, voire inhumains, déposés par des « domestiques » employés par le corps « diplomatique » de certains pays; et de l’affaire Hannibal Khadafi, emprisonné deux jours en Suisse pour la même raison : sinon, voir Google ou Yahoo). C’est à proprement parler, HALLUCINANT. En 2002, au Colloque de Durban, les  Français ont accepté sans broncher les accusations outrancières de certains pays QUI NON SEULEMENT PRATIQUENT ENCORE L’ESCLAVAGE, mais qui écrasent leurs peuples de tyrannies corrompues et violentes, et dont les rapines, qui se comptent en milliards de dollars, sont connues – et recyclées dans les banques occidentales – voire souvent publiées dans les revues bien informées (dont Le Monde).  On a pu lire dans la presse française, de la part de « responsables » politiques : « Nous sommes coupables, nous ne l’avons pas assez dit, nous ne nous sommes pas assez aplatis sur le sol, nous allons offrir des sommes importantes pour dédommager les victimes ». Bernard LUGAN, spécialiste des problèmes africains, a reçu des menaces de mort pour avoir prononcé cette phrase devenue célèbre  » Les Européens et les Arabes se sont livrés à l’esclavage. Comme TOUS CEUX QUI L’ONT FAIT, ils sont coupables. Mais il y a pire : les Africains ont vendus leurs frères aux esclavagistes, après les avoir capturés, et les avoir transportés dans des conditions inhumaines. LA MOITIE DE L’AFRIQUE A VENDU L’AUTRE MOITIE AUX ESCLAVAGISTES ARABES ET EUROPEENS »….. Olivier Pétré-Grenouilleau, professeur à l’université de Bretagne-sud, a été poursuivi EN CORRECTIONNELLE, pour avoir composé un ouvrage scientifique, sur ce sujet, qui était alors interdit par les plus que méprisables spécialistes de la pensée unique, par le prêt-à-penser qu’enseignent certains personnes peu reluisantes. C’est au nom de cette pensée unique que des dizaines de millions d’innocents ont été massacrés en Chine, en Union soviétique, au Cambodge, et ailleurs. (La plainte contre Olivier Pétré-Grenouileau a été levée, car la vérité sur l’esclavage commence maintenant à être connue; son livre est maintenant publié en collection de poche (Folio histoire, Gallimard 2004; j’ai lu quelques commentaires de ses adulateurs actuels, qui auraient bien aimé le voir en prison il y a quelques années; voir Google).

b – Personne ne souhaite tomber dans ces excès dans notre combat pour la renaissance de la Bretagne, et pour sa réapparition rapide, en tant que puissance souveraine – CE QU’ELLE EST EN DROIT, car elle a été annexée par une invasion militaire, certainement pas de sa propre volonté, la mascarade de 1532 étant une pitrerie, en aucun cas un « Traité » -, sur la scène internationale. C’est dans cet état d’esprit, au nom du devoir de mémoire et de ce que nous pensons tous être juste, que nous faisons procès à la France pour ce qu’elle a détruit en Bretagne. Mais SEULEMENT POUR CE QU’ELLE A FAIT, NON PAS POUR CE QU’ELLE N’A PAS FAIT, et seulement pour le temps ou celà sera nécessaire.

Le jour ou tout aura été dit sur les invasions de la Bretagne, sur les méfaits qui y ont été commis, sur la destruction de nos Institutions, de notre langue, de notre culture, sur la dissimulation et la distorsion de notre histoire , ET QUE LA FRANCE AURA RECONNU que ce que nous disons est vrai, viendra le moment ou il faudra que des  excuses nous soient faites publiquement, DANS LES MEMES TERMES QU’EN AUSTRALIE, à l’égard des arborigènes, c’est à dire à genoux, et d’une manière sincère. Alors viendra sans doute l’heure ou nous serons prêts à réfléchir au pardon. Ces conditions préalables doivent être remplies, impérativement. Je regrette d’être mêlé, malgré moi, qui aurait du être fait par d’autres, depuis longtemps.

Tout contentieux doit tendre à rechercher une fin juste et honorable. Nos conflits avec la France doivent un jour se terminer. C’est à quoi nous travaillerons, même si dans la phase présente, nous sommes contraints d’être parfois très dur dans nos propos.

Nous n’en sommes pas là. Nous avons encore beaucoup de travail devant nous.

Etes vous convaincu, M. Le Nail, que je ne travaille pas, par mes études sauvages sur l’Histoire de Bretagne, à « bloquer » notre pays au temps de la Duchesse Anne, ni à cultiver la haine contre le pays qui nous a occupé en 1488 et en 1491, et qui a détruit ce qui nous restait de nos institutions en 1789 ? (Rappelez vous cette phrase malodorante du comte de Mirabeau :  » Que nous veulent ces PYGMMEES ? …. Etes vous Bretons ? LES FRANCAIS COMMANDENT « .

J’essaie, tout simplement, d’être vrai : nous avons beaucoup souffert de la France, et nous continuons à souffrir; mais lorsqu’on dit des insanités sur ce pays, je manifeste ma désapprobation. avec vigueur.

NOTE. On me fait observer qu’il existe des pays ou les droits de l’homme sont violés beaucoup plus sauvagement qu’en France.

C’est exact. En Iran, par exemple, on condamne des enfants à la peine de mort. Il y a même une « tendance » à la hausse. Comme l’Iran a – bien évidemment – ratifié la Convention des droits de l’enfant, il arrive, lorsqu’on dispose de place suffisante, que les condamnés soient maintenus en prison jusqu’à 18 ans : Joyeux anniversaire !  La lapidation est encore pratiquée. S’il s’agit d’une femme, on l’enterre jusqu’à la poitrine; s’il s’agit d’un homme, on l’enterre jusqu’au ventre. Il est interdit de jeter des pierres trop petites – pour des raisons d’efficacité -; pas davantage des pierres trop grosses – pour des raisons de justice : le coupable risquerait de ne pas souffrir assez longtemps, ce qui serait immoral (Sources : Amnesty international; FIDH ….).

Vous observerez, pour mémoire, que le fondateur du christianisme a condamné la lapidation de la femme adultère … il y a 2000 ans ! Il a ajouté cette phrase : « Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre « .

Et que la France,  » mère des arts, des armes et des lois », géniale « inventrice » des droits de l’homme, n’a toujours pas ratifié la Charte Européenne des langues dites « régionales » ou « minoritaires ». Cela ne servirait à RIEN, dans ce pays, car il est allé beaucoup plus loin …. les langues des ploucs ne sont plus appelées des patois, pas davantage des jargons;  en Bretagne, la langue dénommée par la Grande Révolution  » l’idiome anté-préhistorique », ou encore  » de Cro-Magnon  » est maintenant promue au grade de « langue régionale ». Quel honneur ! De surcroît, on a modifié ….. l’article 2 de la constitution de la République (française). Le bilan,  au bout d’un an est très brillant : 20000 locuteurs en moins ( chiffre duquel il faut soustraire les 40 bourses créées par M. Le Drian). Pour l’année à venir, les chiffres sont prometteurs : 20000 locuteurs en moins. Pour l’année suivante : 20000 locuteurs en moins. Etc.

Quels farceurs ces Français et ces Bretons !

Au Turkestan oriental, ou Xinjang, des millions de ouighours parlent encore une langue préhistorique, sectaire (comme les Bretons), et s’en servent ….. à des fins de collaboration ! Une vraie langue de ploucs ! Et contre-révolutionnaire avec ça ! Aussi les habitants de cet heureux pays font-ils l’objet de soins attentifs de la part des autorités chinoises : arrestations, sévices de toutes natures, fusillades en cas de nécessité, torpillages électriques, emprisonnement, séances de « rééducation culturelle » (affectation à l’élevage des cochons à la campagne, ce qui est très indiqué pour des musulmans …), etc. Ces imbéciles ont constitué un gouvernement en exil, et même rédigé une constitution ! N’ont-ils pas eu l’audace de dire que leur situation est bien pire que celle des Tibétains ? Il y aurait 15 millions de Ouighours dans le monde. Le Turkistan oriental fait l’objet d’une colonisation intensive, attendu la richesse du sous sol en pétrole, en gaz naturel et autres babioles. Ma Doue béniguet ! Que de travail en perspective pour M. Mélenchon, spécialiste international reconnu pour tous ces problèmes !

NANTES, VILLE MARTYRE DU PAYS QUI SE PRETEND L’INVENTEUR DES DROITS DE L’HOMME.

Puisque le problème du Comté de Nantes est revenu à l’ordre du jour, comme nous l’avons fait pour la répression féroce exercée par la France en 1675, c’est au moyen de citations qu’il faut évoquer le sort que le Pays des Droits de l’homme a réservé, à la ville de Nantes, au département dit de  » la Loire inférieure « , à la Vendée, peu d’années après la glorieuse révolution sur laquelle elle a fondé le catéchisme que nous avons tous appris à l’école de la République.  Ces citations, d’abord énoncées dans le désordre, seront ensuite classées d’une manière plus rationnelle.

La cerise sur le gâteau : Reynald SECHER, l’homme qui a été tant persécuté pour sa thèse sur le génocide vendéen, qui l’est toujours par certains, mais qui est fort respecté par d’autres (je fais partie de ceux-là), me communique ses chiffres sur les assassinats des habitants de la « Loire Inférieure », authentiques Bretons, qui furent baptisés  « Vendéens » pour mieux  les supprimer du paysage, au nom de la République et des Droits de l’homme si brillamment conquis par la Grande Révolution Universelle, fierté de la France et du Monde. Patientez ! Les cerises se dégustent au dessert !

Qu’est-ce donc ce que l’on dénomme, par pudeur, la « guerre de Vendée » ?

Certainement pas une guerre pour la liberté de pensée, la liberté d’expression, la liberté de croyance, la liberté de religion. C’est exactement l’inverse : la planification codifiée, pensée, méditée, élaborée pour détruire EN TOTALITE les populations qui aspirèrent à conserver leur droit de croire aux idées qui avaient toujours été les leurs, principalement dans le domaine religieux.

La Déclaration dite « Universelle des Droits de l’Homme », prétend-t-on, a consacré ces quatre libertés comme appartenant au patrimoine universel de l’humanité. Les fous furieux qui détiennent le pouvoir à Paris, à cette époque, ont une conception de la Liberté qui n’est pas celle de la raison raisonnante. Ils vont mettre leurs idées en application, sans aucune pitié.

En 1793, quatre départements – la Loire dite « Inférieure », la Vendée, les deux Sèvres, le Maine et Loire, se soulèvent contre les tyrans.

Ce droit de soulèvement contre la tyrannie, comme on l’enseigne encore dans les écoles de la République – et dans l’hymne national français (  » L’étendard sanglant de la tyrannie est levé contre nous, Aux armes, Citoyens ! Qu’un sang impur abreuve nos sillons « , etc…), que nous avons tous chanté, à l’époque ou chanter le nôtre était considéré comme un crime, N’EST PAS UNE INVENTION FRANCAISE, ni, certes, une création de la  » Grande Révolution Universelle « , pas davantage de la Déclaration de juin 1793 (article 35). De même, c’est à juste titre que nous avons qualifié les invasions françaises de 1488 et de 1491 de guerres « injustes », la notion n’ayant pas été inventée par Jean Paul II pour condamner les Busch père et fils, mais  utilisée par les auteurs antiques, et codifiée par …. Saint Augustin, au QUATRIEME  siècle ! (voir dans Google, entre autres auteurs : Bertrand Lemennicier, La notion de guerre juste ).

(Continuons, non à décevoir ceux qui situent le début de de l’histoire en 1789, parce que, comme nous, ils ont appris par coeur ce cathéchisme à l’école, MAIS A LEUR RENDRE LE SERVICE DE SE DEBARRASSER des idées par lesquelles, eux aussi, ont été victimes d’une « lavage de cerveau ».

Le tyrannicide ( = le meurtre du tyran) est codifié dès l’antiquité; si l’on veut s’instruire sur le sujet, on peut lire, notamment : Clisthène, Démophante, Xénophon, Platon, Isocrate, Aristote, Démosthène, Cicéron, Sénèque, Lucien… Les auteurs chrétiens étant embarrassés par l’ordre divin ( « Tu ne tueras point »),  recommandent presque tous la résistance à l’oppression, réservant la mise à mort du tyran aux cas particulièrement graves. On peut lire sur ce sujet : Lautenbach, Jean de Salisbury, Fortesque, Ponet, Saint Thomas d’Aquin, Suarez, Mariana, Locke … La longue dissertation de l’évêque français Thomas Basin, contemporain de Louis XI est particulièrement intéressante, car elle concerne la guerre dite « du bien public », dont l’un des chefs fut, en 1465, François II, père d’Anne de Bretagne, guerre qu’il considère comme légitime : « Les Princes eurent donc recours à ce droit naturel, qui accorde à chacun de se défendre de se défendre contre les violences, et d’opposer la force à la force … devant une confusion si grande et tant de vices  » ( = de vices du roi Louis XI, s’entend).

Nous avons l’air de nous égarer : il s’agit, tout simplement de remettre les choses à leur place : La déclaration de 1789 est un très beau texte. MAIS LA REVOLUTION FRANCAISE, en matière de droits de l’homme, FUT UNE IMMENSE REGRESSION. Les croyances actuelles sur cette période sont le fruit d’une INCROYABLE MANIPULATION DES ESPRITS. Même M. Mélenchon a le droit, à son âge, de savoir que ceux qui apprennent le Breton ne sont pas une secte, que ce fut en français que se fit la collaboration, durant la dernière guerre mondiale, et que ce qui se passe au Tibet est un crime abominable contre TOUTE l’humanité.

Passons à quelques citations, car nous nous éloignons du sujet : les brigands de Nantes et de la « Loire inférieure » massacrés au nom de la République, version revue et corrigée par Paris. Nos sources les plus solides : les ouvrages de Reynald Secher (entre autres : La Chapelle-Basse-Mer, village vendéen, révolution et contre-révolution (Perrin, 1986); Le génocide franco-français (Perrin 2006); Gracchus Baboeuf (Editions du Cerf, 2008). Secher a fréquenté les archives de cette période pendant près de trente ans. Il est, notamment, docteur d’Etat en histoire, et Lauréat de l’Académie française. Il est catholique convaincu; je suis athée : les gens intransigeants sur le chapître de l’honnêteté intellectuelle  n’ont aucune difficulté à s’entendre. Il est la courtoisie et le dévouement incarnés. Avec des qualités aussi hautes, on comprend qu’il soit peu aimé par ceux qui ont construit leur carrière sur les émoluments et les intérêts qu’ils perçoivent de la Grande Révolution des Droits de l’homme.

( A suivre, mais pas obligatoirement).  Louis MELENNEC.

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