Nous voulons traiter ici d’un thème qui constitue encore un tabou absolu.
Pas seulement pour les Français (les Mélenchon, les Barbier, et autres membres de telle ou telle Académie, le choix ne manquant pas, ici ). En effet, il est encore quasi constant, vus d’ici, mes bons compatriotes, que les Bretons, malgré quelques progrès, restent des ploucs. Le monde entier ne sait-il pas que la France nous a ramassés alors que, vermisseaux, nous étions à terre, et nous a fait la faveur, avec la lumière éclatante qui, d’elle, illumine l’Univers? Ainsi daigna-t-on nous élever vers la Civilisation, nous enlevant de la boue qui était notre lot quotidien, et nous débarrasser de cette langue des cavernes, dite « de Cro-magnon », pour nous inculquer LA Langue des Langues, la beauté incarnée, décrétée la Première dans cette mappemonde qui compte 5 à 6000 idiomes, dont aucun français n’a jamais parlé le premier mot, ce qui donne en effet une qualité toute particulière pour décréter que les autres ne valent rien, n’étant que des résidus, tout au plus des sous produits.
Un auteur connu en Bretagne – qui n’aimerait pas que je cite son nom -, m’a rapporté récemment ce propos entendu par lui, dans la bouche d’un de ces pseudos intellectuels qui peuplent les télévisions d’ici (= je vous écris de Paris): « DERRIERE TOUT BRETON, JE VOIS UN NAZI ».
Comme je ne voulais pas croire cela, je lui ai demandé, plus tard, si je n’avais pas fait un mauvais rêve: il m’a confirmé ce qu’il m’avait dit, cette fois par écrit.
Cette étude paraîtra dans le recueil des chroniques historiques et politiques de Louis MELENNEC ……. si toutefois elles paraissent. Je doute souvent que les Bretons soient intéressés par leur histoire.
Le sujet mérite une thèse très sérieuse et très approfondie, dans le cadre d’une faculté. Cependant, dans le contexte actuel, les lecteurs risqueront d’être frustrés de ce grand sujet, car je vois mal un Professeur (remarquez que j’utilise ici une majuscule) – se lancer dans le patronage d’un sujet si périlleux pour les carrières. Si vous souhaitez en savoir davantage sur la méthode utilisée pour écrire l’Histoire de votre Pays, reportez vous à ma vieille chronique de 2006, toujours d’actualité, intitulée: « De la trouille bretonne ». Je verrai bien, selon les réactions, si l’on doit faire paraître cet article ou non.