Culture bretonne, langue bretonne? Quid de la langue et de la culture francaises ?

Les Bretons doivent cesser IMMEDIATEMENT – de ramper devant les Français pour pratiquer leur langue et leur culture: c’est à eux, à eux seuls, de mettre un terme à leur statut de colonisés.

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Mais d’ou vient cette incroyable aptitude de certains Bretons, à cette capacité de plier l’échine, eux qui rappellent souvent que le peuple dont ils sont issus a « la nuque raide », et que ce peuple ne plie pas, alors que leurs députés et sénateurs dans le même temps, sont à genoux devant leurs Maîtres, au motif qu’ayant obtenu « l’investiture » des états majors des grands partis (l’UMP, parti du pouvoir; le parti centriste (dont je suis d’ailleurs membre, mais dont on se demande ou il en est dans ses luttes personnelles intestines ; le parti socialiste, qui n’est plus rien, mais qui aspire à redevenir quelque chose, comme le disait ce brave abbé Sièyes, parlant du tiers Etat en 1789, enfin les partis communistes, trotskystes et autres, héritiers spirituels – donc complices, en raison de leur volonté affirmée de ne pas demander pardon à genoux des abominables crimes commis par ceux dont ils réclament l’héritage idéologique (300 millions de morts) -, et qui pérorent devant les écrans des télévisions, avec des complicités dont on essaie de comprendre le pourquoi et le comment.

On nous annonce, depuis des mois, un débat « hystorique » devant devant la chambre basse du Parlement français.

Incroyable, apprend-t-on: le gouvernement du pays voisin du nôtre, entré par les armes chez nous, en 1488, jamais sorti depuis, a accepté… a accepté…. on n’ose le dire, tant l’évènement est grandiose: après avoir ASSASSINE notre langue nationale (que certains bretons continuent à dénommer « langue régionale »)(voir notre émission sur les ondes de LUMIERE 101, sur l’assassinat de la langue bretonne par la France, de 1789 à 1950; cette émission, soulignons le, a obtenu le record d’écoute pendant plusieurs semaines, tant les faits relatés, par leur monstruosité, sont incroyables), sans aucun droit ni avant, ni pendant, ni après, d’organiser un débat, pour discuter de l’avenir des langues « régionales », dans un pays qui se flatte d’être l’inventeur des droits de l’homme (!!!), mais qui refuse avec une obstination psychotique de signer la Charte des langues minoritaires, aux termes de laquelle, confirmant les droits sacrés des peuples, tout être humain a le droit inviolable d’apprendre et de transmettre sa langue ancestrale à ses descendants!

On se met à pleurer dans les chaumières bretonnes.

Enfin, enfin, enfin! Notre langue si antique, beaucoup plus vieille que la française, si belle, si mélodieuse, si fine, si subtile, née spontanément de l’accumulation des siècles – et non d’un accouchement par les fers, d’une éradication d’une cruauté inouie, qui consiste à arracher la langue d’un peuple pour greffer une autre à sa place -, une langue dans laquelle nos ancêtres ont parlé, ont communiqué, se sont aimés et hais, ont bercé l’enfance de leurs enfants, ont pleuré la mort de leurs parents, cette musique si douce à nos oreilles, que j’ai entendue chanter tous les jours de mon enfance dans les rues de mon village, et qui, un jour, à l’occasion d’un voyage au pays natal, a totalement disparu …

L’homme du jour: Marc Le Fur, breton de Bretagne, au patronyme si bien sonnant et si bien disant (le Fur, en Bretagne, signifie Le Sage) …

On attendait de cet évènement mirifique …

Ce furent des pets de souris.

La plouquerie des Français dès qu’il est question des droits de l’homme est incroyable. Mais qui donc a dit que les Français ont inventé les droits de l’homme? EUX, bien sûr! Cela fait ricaner, le rire est en train de devenir universel. M. de Villepin, si vous redevenez Premier ministre (à l’impossible, nul n’est tenu, je le souligne), n’allez plus vous vanter que vous représentez le Pays des droits de l’homme: même si vous plaidez une cause noble (par exemple de ne pas envoyer des troupes en Irak), ne vous hasardez plus sur ce terrain ridicule. Bien sur, vous ne connaissez pas l’anecdote ci-après:

Le roi Louis XI de france, dans une lettre célèbre (Morice, Preuves, page tome ) s’avisa – l’insolent – d’écrire au père d’Anne de Bretagne, le bon Duc FRANCOIS II, qu’il lui était interdit de porter une couronne, d’avoir un Chancelier (c’est à dire une premier Ministre), de battre monnaie, etc., car ces privilèges n’appartiennent qu’aux ROIS. Le bon Duc, après avoir beaucoup ri , lança à la cantonnade, à peu près la phrase suivante: « Mais qui donc sont ces ploucs prétentieux? MES ANCETRES ETAIENT ROIS EN BRETAGNE, ALORS QUE LES LEURS N’AVAIENT PAS ENCORE FRANCHI LA LOIRE ». (Je ne suis pas certain qu’il ait usé du mot « plouc », qui sans doute ne faisait pas encore partie du vocabulaire, mais l’intention y était (oh combien !), tant il est vrai que les capétiens débutent leur (petite) c arrière en 987 sur un trône de France alors fantomatique et théorique, alors que NOMINOE inaugure la dynastie bretonne vers 840, est désigné sous le titre de « Rex » par deux auteurs au moins (dont un pape, ça ne se trouve pas sous les sabots d’un cheval, et un abbé). Pour tout dire, les Rois bretons, selon la tradition mythique de la Cour de Nantes, descendant de Brutus et de « Troie la Grande », les rois de l’Ile de france faisaient vulgaire, et nouveaux riches.

(A suivre)

( LA SUITE DE CET ARTICLE DANS LES PROCHAINS JOURS).

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