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Ainsi, mesdames et messieurs les députés et les sénateurs « bretons », vous n’aurez plus rien à démontrer : la démonstration est faite pour vous. Il en aura coûté, simplement, quarante années de réflexions, et plus de vingt années de recherches dans les archives bretonnes, françaises, anglaises, italiennes. Et une volonté intransigeante de ne jamais tricher avec la vérité.
Les « parlementaires » Bretons qui recevront gracieusement le livre bleu, très ménagers de leurs économies – l’avarice des Bretons est presqu’aussi célèbre que celle des Ecossais -, économiseront de surcroît SIX EUROS CINQUANTE ! Quelle victoire ! Ils pourront ainsi boire une bière à la santé de ceux qui, dans l’ignorance de ce qui allait se passer, les ont élus.
LE LIVRE BLEU DE LA BRETAGNE :
LA BAULE PLUS : lire les pages 1, 30, 31, 32, 33. Cinq grandes pages sont consacrées à l’histoire de la Bretagne, et à sa falsification par la France, avec les complicités bretonnes que l’on sait, notamment celle de l’université, sous influence marxiste : plus que vous n’en avez écrit, mesdames et messieurs les députés, députées, sénateurs, sénatrices, durant toute votre vie.
http://labauleplus.com/pdf/
1997 : UN BRETON OSE PARLER AU SENAT DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE, pendant une heure trente, des dernières invasions de la Bretagne, et de la lutte héroïque de la Duchesse Anne de Bretagne pour sauver son pays. 300 personnes assistent à la conférence, et participent à un débat passionné mais calme. AUCUN DEPUTE, AUCUN SENATEUR BRETONS N’ASSISTENT à cette conférence-débat : ils sont démissionnaires, comme toujours.
Je ne remercie pas ceux qui ont entravé mon travail depuis vingt ans au moins, avec une férocité rare, et qui étaient TOUS en mesure de m’aider à faire progresser le débat.
La sottise, la sotte jalousie, la bêtise, la soumission à la puissance occupante, l’avidité pour les avantages de toutes natures servis à ceux qui sont couchés sur le sol par profession en sont les causes.
Le silence de Ouest-torche, de Télé-casse, de Bretons magazine a été assourdissant : de beaux exemples de ce que l’on dit être « l’honnêteté » des Bretons, qualité vraie, mais qui supporte de navrantes exceptions.
Je trouve moral de rappeler ici, que, lorsque, candidat à la succession du Médiateur, la République française m’a offert l’opportunité de donner au Sénat, en 1997, une conférence sur ANNE de BRETAGNE et l’invasion de la Bretagne par la France, et sur le rôle héroïque de la Duchesse dans cette ultime lutte impitoyable contre notre ennemi millénaire, avec le concours de Jacqueline DANNO (http://fr.wikipedia.org/wiki/
Aucun de vous, ou de vos prédécesseurs, ne s’est présenté, ni n’a pris le peine de répondre à cette invitation, même par courtoisie.
J’ai pensé, mesdames et messieurs les héroïnes et héros « bretons », que vous vous terriez dans votre trou, ce qui était le cas : qu’aurait-on pensé de vous, Députés et Sénateurs, si on vous avait vu dans une conférence dans laquelle l’orateur démontrait, preuves à l’appui, que la Bretagne n’a jamais accepté d’être annexée par la France, mais n’a cédé qu’à des invasions répétées, et à des manipulations et à des pressions scandaleuses?
Cet orateur n’avait pas froid aux yeux : il était candidat aux fonctions nobles de Médiateur de la République – un des tous premiers personnages de l’Etat -, fonctions pour lesquelles il s’était préparé longuement, avait un programme ambitieux, et aurait fait un bien immense à la France et aux pays qu’elle tient prisonniers dans ses frontières.
Cette conférence fut un succès magnifique. La Médiature de la République, dont je faisais partie en qualité de Consultant, et dont il n’était pas exclu à cette époque que j’en devienne le chef, y a délégué vingt personnes. Aucune n’a trouvé mon discours choquant, car les propos furent véridiques et sans détour, et le débat qui a suivi d’une très haute tenue. Marcel TEXIER, président des Bretons du Monde (ex OBE) était présent, au premier rang, et fut le premier à intervenir dans la discussion, jamais agressive ni violente, même si plusieurs Français ont témoigné beaucoup de tristesse en m’écoutant, ignorant tout cela. Si je me souviens bien, Jacqueline DANNO, qui a ponctué la conférence par de magnifiques poèmes bretons, avec le talent exceptionnel qu’on lui connaît, a pleuré lorsque j’ai lu à la tribune les injures anti-bretonnes abominables déversées par les Français sur les Bretons au 19ème et au 20ème siècles : élevée dans les mensonges de la « République », elle ignorait ces infamies. Elle ne manque jamais de me rappeler d’avoir appris ces horreurs à l’occasion de cette conférence, lorsque, une fois par an, je l’appelle au téléphone pour prendre de ses nouvelles. Elle m’a souvent dit : « nos parents ne se sont pas assez battus pour sauver notre pays ».
Le deuxième intervenant à qui j’ai donné la parole, était le porte-drapeau d’un groupe de Bretons, qui tenait l’étendard national à nos couleurs noires et blanches dans ses mains, tout en haut et à droite de l’amphithéâtre. Je le vois encore, comme si c’était hier. Il m’a posé une seule question :
« Docteur Mélennec, nous voulons que vous fassiez connaître, et que vous exposiez en public votre position sur la Loire Atlantique et la ville de Nantes ».
Je me souviens parfaitement des premières phrases de ma réponse :
« Mesdames et messieurs, le département de Loire Atlantique est le département le plus cher à notre coeur. Le Comté de Nantes fait partie de notre territoire national depuis le traité d’Angers, signé en 851, soit depuis près de douze siècles. Il nous a été arraché en 1941. Nous n’aurons de cesse qu’il nous soit rendu, et réintégré dans notre territoire national, car ce fut un vol, une infamie ».
Vous n’avez pas été témoin de cela, n’est-ce pas, mesdames et messieurs les députés et sénateurs ? Vous – ou vos prédécesseurs – aviez TOUS fait défection. J’en fus navré, mais en aucunement surpris : je connais le monde politique, vous en particulier, depuis ma dix-neuvième année, pour y avoir été introduit par le député de Quimper d’alors, Hervé NADER, qui voulait faire de moi son successeur – ce que j’ai refusé, ayant jugé ne pouvoir m’intégrer jamais dans cette sorte de milieu, même au prix des très gros avantages mensuels qu’on me fit miroiter.
J’évoque ces souvenirs avec une profonde tristesse et beaucoup d’émotion.
Les Bretons qui lisent ceci doivent être informés de toute la vérité.
LISTE DES DEPUTES AUXQUELS LA PRESENTE CHRONIQUE EST ADRESSEE – sous la forme d’un mail -, avec leurs adresses. A SUIVRE.
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À : Marc Le Fur <lefurmarc@gmail.com>, Paul Molac <pmolac@assemblee-nationale.fr