LA BRETAGNE AURA-T-ELLE UN DUC ELU, OU UN PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ?

 

 

LA LANGUE BRETONNE : BELLE, MELODIQUE, CHANTANTE :

 

LA REVOLTE DES BONNETS ROUGES DE 1675 : LES ATROCITES COMMISES PAR LA FRANCE EN BRETAGNE..

A LIRE, A RELIRE, A TRANSMETTRE AUX JOURNAUX ET AUX JOURNALISTES QUI FONT SEMBLANT DE NE PAS COMPRENDRE CE QUI SE PASSE EN BRETAGNE :

 

http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=14110

 

Je dédie cet article aux peuples basque, corse, savoyard, flamand, alsacien, niçois, béarnais, authentiques nations historiques, qui ont subi les mêmes souffrances que nous, infligées par un Etat colonial qui a failli réussir à nous faire disparaître, et a eu l’audace, victimes de ses exactions, de nous présenter comme des bandits, des terroristes, voire, à certaines époques de l’histoire, comme des nazis. Tout cela a une juste fin.

Ce 30 novembre 2013, notre drapeau national a flotté sur Notre Pays. Pas un drapeau français dans la foule. Beaucoup de Bretons ont pleuré, en contemplant ce spectacle qu’on n’osait espérer il y a seulement dix ans. Des millions de Français sont profondément choqués : ils ne comprennent pas : leur réaction est affective, ce que nous admettons, nous Bretons : si on leur avait enseigné leur histoire, aux lieux de bobards infantiles, que la Bretagne, envahie, détruite, colonisée, n’a jamais accepté son annexion par l’Etat colonial, ils s’ouvriraient à cette vérité évidente : les Bretons ne sont pas français, l’indépendance est à l’horizon.

Je n’ai cessé de le dire : un jour, nos symboles nationaux seront partout : ce sera la première chose que les Français et le étrangers verront en franchissant les frontières brito-françaises : ce jour là, un pas très important aura été accompli, la Bretagne sera entrée dans une nouvelle phase : celle de la récupération totale des des droits qui lui ont été volés, par la force et la violence, par le pays voisin.

Extraits de notre chronique du 27 janvier 2011 : BRANDIR, AFFICHER, DIFFUSER NOS SYMBOLES NATIONAUX : UN OBJECTIF PRIORITAIRE.

 » La parole nous ayant été ôtée, par une quantité de collabos, de carriéristes et d’individus vénaux, dans la presse, dans les télévisions, dans les médias de toutes natures, la diffusion et l’affichage de nos symboles nationaux est un devoir pour tous les Bretons, de toutes obédiences : dans ce combat symbolique, d’une importance extrême dans cette phase de notre histoire, il n’y a ni gauche, ni droite, ni extrême gauche, ni extrême droite : tous sont concernés : sur ce terrain, la hache de guerre doit être enterrée, aussi longtemps que nécessaire, même si la nature des choses fait que les antagonismes politiques de fond sont et resteront vifs.

J’ai souligné maintes et maintes fois – je suis bien loin de me lasser de le faire -, que le Droit international, les Principes généraux du droit, les Déclarations, Proclamations, Conventions internationales des Droits de l’Homme sont strictement pour nous, résolument en faveur de la Bretagne et des Bretons, résolument contre les agissements du pays d’à côté, tant dans ses actions passées que dans ses actions présentes ….

LE BUT A ATTEINDRE : TOUTE PERSONNE VENANT DE L’EXTERIEUR doit, IMMEDIATEMENT EN FRANCHISSANT NOS FRONTIERES, par le caractère partout visible des nos symboles nationaux, savoir qu’il quitte un pays étranger, et qu’il se trouve dans UN AUTRE PAYS : LA BRETAGNE. »

LE BUSTE d’ANNE de BRETAGNE, symbole de notre pays dans nos mairies ?

Nous devons à Michel QUERE, un ami socialiste, breton plus que convaincu, l’idée que voici : un jour prochain, les Bretons exigeront que soit enlevé des mairies le buste de Marianne, et le remplaceront par celui de notre héroïne nationale : Anne de Bretagne. On la coiffera, dans un premier temps, du bonnet phrygien, de couleur écarlate. Puis, on coiffera sa tête de sa célèbre « cape » bretonne, qu’elle imposa à la cour des rois de France – comme les hermines, la cordelière …  Ainsi, la boucle sera bouclée. Le temps n’est pas encore venu : il faut attendre que le droit international ait produit ses effets.

ET SI NOS AMIS FRANCAIS …. ?

Et si nos amis Français, pour une fois, se détournant de leur nombril, et de ce sot sentiment de suffisance  qu’on leur a inculqué depuis l’école de la république, se mettaient à regarder les autres, et à constater, enfin, après tant d’ignorance, qu’il existe à l’ouest de leurs frontières normande et angevine, une très vieille Nation, la Bretagne, beaucoup plus antique que la leur, qui est faite de pièces rapportées, rabibochées entre elles par une sauce de ragoût qui est en train de se déliter ?

Et si, pour une fois, ils s’intéressaient à la noble histoire de la Bretagne ? Les deux blogs de Louis Mélennec leur en donnent la possibilité : tous les chapîtres de l’histoire bretonne y ont été traités, y compris ce que sera la Bretagne indépendante, même s’ils sont dispersés dans des chroniques publiées en dix années.

 

La France a encore menti, selon son habitude  : une minute consacrée à cet évènement majeur, au cours du journal télévisé présenté par Madame DRUCKER : 17000 manifestants avoués, plus de 30000 probablement; cette brave (?) dame n’a cité que le chiffre , le plus bas, de la préfecture, et escamoté celui des organisateurs : belle leçon de journaliste, madame, surtout si un jour vos enfants arborent la même profession que vous : le mépris et le dégoût se transforment en haine chez certains : les autorités coloniales, plus bêtes que jamais, se déconsidèrent de plus en plus, par pure sottise. Qu’elles continuent donc : plus elles sont nulles, plutôt elles partiront.

La chronique ci-dessus, consacrée au soulèvement de 1675, rédigée en 2009, publiée par l’Agence Bretagne Presse (ABP), est adressée par mes soins aux 50 journalistes les plus connus en France : la jeunesse bretonne peut, sans fatigue, multiplier ce chiffre par mille.

Compte tenu du travail d’information réalisé avec ordre et méthode auprès de la Presse et du public français, depuis des années, il n’est plus possible, même si la censure continue à être féroce – et surtout ridicule et dérisoire -, de prétendre qu’on ne connaît pas « l’affaire » bretonne. Si on continue à mentir, on sait du moins que l’on ment, même si on ne sait pas pourquoi on le fait, et que la vérité éclatera sous peu.

La presse française n’est pas seule en cause : en Bretagne, deux quotidiens grassement subventionnés avec les deniers puisés dans les poches des contribuables, sans leur consentement, continuent à les désinformer – un vol, en somme – : tout cela a vocation à se payer un jour : cela s’analyse comme une énorme faute contre les valeurs universelles de la démocratie, et dès lors qu’il y a préjudice, ce préjudice doit être remboursé un jour, car telle est la règle de droit : les Bretons sont naïfs, en aucun cas imbéciles. L’un de ces « journaux » perçoit de l’Etat français 1,2 million d’euros par an de subventions ! Cette somme a été soigneusement occultée jusqu’à une époque très récente.

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Les débats se précisent. Personne ne veut plus de la présence française en Bretagne. Surtout d’une bande de nullités, qui détruisent tout, par ignorance, sottise, incompétence. On ne parle en public que d’Autonomie, car on continue à avoir peur de s’exprimer, tant les cerveaux ont été écrasés par deux siècles d’oppression post-révolutionnaire. Mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit : on le verra  bientôt.

Il est encore trop tôt pour ouvrir le débat constitutionnel, même si nous l’ attendons depuis cinq siècles. La Bretagne n’est pas encore prête pour  la récupération de sa totale indépendance. Le divorce entre une identité bretonne très forte, vécue désormais comme farouchement distincte de l’identité française, ne va pas encore jusqu’à souhaiter, au plan politique, dans l’immédiat, le saut dans l’inconnu, qui a toujours fait peur aux majorités toujours prêtes à s’effrayer de rien, et irrésolues. Mais la machine est en route, et semble, cette fois, s’accélérer.

 

UN, DEUX, TROIS CANDIDATS AU TRÔNE DE BRETAGNE ?

Un candidat au trône ducal vient de se manifester, sous le nom de PIERRE III de BRETAGNE. Qui est-il ? Qu’a t-il fait ? D’où vient-il ? Que fera-t-il ? Est-ce sérieux ?

Pourquoi non ? Je n’ai aucune opinion sur le personnage, et attend avec curiosité qu’il se manifeste.

Sera-il aussi performant que les brillantissimes LE DRIAN et LABRANCHU ? Rude concurrence, en vérité, comme chacun sait (oh là là !). Installons nous dans notre fauteuil et observons le spectacle : nous sommes tous un peu voyeurs, ne boudons pas notre plaisir !

Voyons avec délices le ballet des députés, des sénateurs et des ministres bretons, que d’aucuns dénomment, avec impertinence,  la danse des esclaves :

 

Plus on parle de la Bretagne, mieux cela vaut : nos affaires nationales avancent. Les pays Européens qui se tiennent le mieux en Europe, les plus exemplaires, les plus démocratiques sont les monarchies de Suède, de Norvège, de Danemark, de Hollande, d’Angleterre. La pauvre république française, en ce moment, donne d’elle une image catastrophique : elle est en lambeaux, voyez qui la gouverne, le monde entier en fait des gorges chaudes.

La Bretagne de demain sera un pays démocratique, ou ne sera pas. Tous doivent donc s’exprimer publiquement, sans crainte : les mauvais seront éliminés, et ce sera bien. Toute voix bretonne est une voix bretonne, chacun a le droit d’exprimer son choix par son bulletin de vote.

Il est assez plaisant, pour moi qui n’ai jamais été publié dans aucun média important breton – à l’exception de quelques sites qui tentent de porter haut et fort les idéaux de liberté, de tolérance, d’ouverture et de démocratie -, d’avoir été contacté, par un candidat au trône ducal, alors potentiel, en 2008. Non sans lui avoir dit que cela ne relève en rien de ma compétence – sauf à avoir, comme tout un chacun, le droit d’avoir mes propres opinions sur le futur régime politique de la Bretagne -, je l’ai invité à ne pas se cacher dans les bois, attitude aussi improductive que possible, et à se manifester au grand jour. Cette personne, sûrement estimable, invoquant une ascendance connue – les premiers Ducs de Bretagne, ni plus ni moins -, est, à ce que j’ai compris, candidate potentielle à la restauration des vieilles institutions bretonnes, sauf à les moderniser fortement. Moi aussi.

Pour ce qui est de savoir si le Chef de l’Etat portera ou non le titre de Duc, de Président de la République bretonne, de Président-Duc de Bretagne (ce titre me semble une excellente transition entre notre passé prestigieux, mais cela n’engage que moi), c’est au peuple breton, qui détient seul la légitimité et la souveraineté, d’en décider, en confiant la rédaction de la future constitution du Pays, à des spécialistes capables de la concevoir et d’en faire un édifice solide, à l’opposé de l’histoire constitutionnelle, ridicule, de la France : ce pays bordélique a sécrété, depuis la sublime révolution des droits de l’homme, une vingtaine de constitutions – peu importe leur nombre, ainsi que les révisions burlesques et cahotiques , décidées sans réflexion, au fil de l’eau, pour satisfaire  les puissants du jour, ou sous l’influence de la rue. (La réforme la plus désastreuse est due à Jacques CHIRAC – à tout SAIGNEUR tout HONNEUR : avoir transformé le septennat en quinquennat, ce qui transforme le débat politique, déjà fortement grotesque, en course perpétuelle à la présidence, tous les candidats suant et suintant d’une manière dégoûtante, comme des chiffonniers, quotidiennement dans les médias, toute honte bue, leur ambition vaine et catastrophique pour le pays qu’ils prétendent représenter).

La durée approximative des « mandats » de ceux qu’on dénomme en France « Premiers ministres » est approximativement de 18 mois : c’est dire que, ne connaissant rien aux affaires le jour de leur nomination, ils quittent leurs « fonctions » aussi ignorants qu’au premier jour, sauf à avoir augmenté quelque peu le bordel ambiant, à force d’incompétence et de décisions nécessairement inadéquates, pour être prises sans savoir ni pourquoi ni comment (confere : le joli duo actuel, véritable capharnaüm en réduction). La monarchie avait ses défauts. Du moins les rois de France et les Ducs de Bretagne s’entouraient de collaborateurs souvent remarquables, et qui, généralement entrés dans les affaires de l’Etat fort jeunes, y restaient très longtemps : même les moins doués, par « osmose », y acquéraient une grande compétence. Les noms ne manquent pas : Richelieu, Mazarin, Colbert, Louvois,  Fleury .. En Bretagne, l’un de nos Chancelier a gouverné le pays pendant … 37 ans (son nom me reviendra).

Voici, donc, des extraits de la lettre que j’adresse le 26 août 2008 à ce correspondant non anonyme – mais dont je ne divulguerai pas le nom -, en l’invitant à se dévoiler sans trop tarder, pour aider au débat breton, qui ne peut que gagner en ampleur – et en lui faisant remarquer que je suis habituellement discret, et qu’il est superflu de me demander de l’être :

A PARIS, le 26 aout 2008

Cher monsieur,

J’ai trouvé vos courriers intéressants. Je sais que tout ceci est confidentiel.

 Nous avons convenu, l’un et l’autre – mais d’une manière générale -, qu’il est regrettable qu’aucun prétendant à le couronne de Bretagne ne se déclare. 

Chose étrange, moi qui ne possède aucune attribution d’aucune sorte, en moins d’un mois, deux correspondants anonymes m’ont demandé s’il y a un descendant légitime d’Anne de Bretagne, qui pourrait être officiellement le prétendant. J’ai répondu que je ne suis pas généalogiste. J’ai gardé une de ces réponses: je vous l’adresserai.

Plus on parlera de l’histoire de Bretagne, mieux ce sera. Je pense fermement que la Bretagne, comme tant de pays depuis trente ans, va accéder à un destin nouveau, et qu’il faudra parler de Constitution avant quelques années. Il n’est pas confidentiel que je vous dise que plusieurs personne ont pris contact avec moi pour que je réalise ce travail; personnes que vous connaissez sûrement.

J’ai ouvert un dossier. Mais il est très prématuré de rédiger une Constitution. Dans la phase actuelle, ce serait même absurde. J’ai laissé une option pour le titre du futur Chef de l’Etat. Pour ma part, quoique n’étant pas monarchiste, la restauration du titre de Duc ne me déplairait pas, car les monarchies du nord de l’Europe se sont bien comportées, et se tirent très bien d’affaire. On peut aussi envisager un Duc éligible. Il faut que nous établissions un pont avec notre passé, et le titre de Duc, même s’il s’agit en fait d’un Président de la République, nous singulariserait dans le monde. Il serait bon aussi que notre premier ministre reprenne son titre de Chancelier de Bretagne, et que le premier magistrat de notre pays retrouve son titre de Président de Bretagne, comme sous le régime ducal.

La rédaction d’une constitution relève non du particulier que je suis, mais d’une assemblée constituante, assistée de juristes solides. Aux Bretons de décider – s’ils en ont l’audace, ce qui n’est pas démontré à ce jour.

Il y a dans le monde de 5000 à 6000 langues. Le nombre de nations sans Etat dépasse probablement le chiffre de 2000. Or, certaines de ces nations SONT EN TRAIN DE RENAITRE (Inuits, Indiens d’Amérique du Nord, Amérindiens, peuples du nord de l’Europe et de la Russie, Arborigènes d’Australie, etc). Je n’envisage pas d’autre destinée que celle-là pour la Bretagne. LE PHENOMENE EST MONDIAL. Certaines de ces nations, revenues à la liberté, sont même devenues membres de l’ONU. La Bretagne est incluse dans ce mouvement mondial.

Qui est le prétendant légitime? S’il existe, n’est-il pas temps qu’il se montre? Il en surgira aussitôt quelques autres : les paris sont ouverts. Tant mieux, la démocratie exige que chacun s’exprime librement.

Vous savez, sans doute, la France se convainquant peu à peu que les Bretons sont en train d’évoluer vers la récupération totale des droits qui leur ont été volés,  que nos correspondances sont très probablement interceptées : ce qui n’est en rien gênant, PUISQUE, JURISTE, JE RESTE TOUJOURS DANS LE CADRE DU DROIT INTERNATIONAL, DU DROIT DES PEUPLES, DU DROIT EUROPEEN et que je suis un défenseur féroce des droits de l’homme, et que nous savons bien QUI VIOLE LE DROIT DES GENS en France comme en Bretagne.

Cordialement.    LOUIS MELENNEC

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J’exprime aussi le souhait de voir les ROHAN sortir de leur tanière. Ce sera l’occasion d’évoquer maintes épopées désastreuses de notre histoire, notamment celle au cours de laquelle JEAN II de ROHAN, proche parent du Duc FRANCOIS II, afficha ouvertement sa volonté de détrôner ANNE de BRETAGNE – à défaut de la faire épouser par son fils aîné, ni plus ni moins -, en mettant ses forces, ses forteresses, ses villes, ses armées au service de notre ennemi héréditaire : la France. Les Rohan ont joué un rôle important dans notre défaite, il n’est que juste qu’ils reviennent sur le devant de notre scène nationale. Je ne manquerai pas de publier à nouveau la lettre, miraculeusement conservée, par laquelle Jean II, passant à l’ennemi, conclut un « deal » avec le roi de France, qui a envahi la Bretagne.

Qui a dit que les Bretons n’ont pas de mémoire ? C’était il y a seulement cinq siècles : une bagatelle pour nous !

 

LOUIS MELENNEC, breton, mais parfaitement sympathisant du peuple français, et solidaire de lui, dans les malheurs qu’il traverse.

 

…….

 

(A suivre …)

 

 

 

 

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