EXTRAITS D’UNE LETTRE BREVE DE LOUIS MELENNEC A BRETAGNE REUNIE sur la VIOLATION DES LOIS INTERNATIONALES EN BRETAGNE (le 18 novembre 2013)…
LA FRANCE VIOLE ALLEGREMENT CES DROITS, tous les jours, depuis un temps immémorial : elle est passible de poursuites devant les juridictions compétentes, et ceux qui s’associent à ces violations, identifiés, sont juridiquement complices.
Il y a un fondement juridique certain à des telles actions. L’ONU, le Conseil de l’Europe, l’Unesco, la FUEN ont rappelé la France à l’ordre, d’un manière très ferme et répétitive sur ces violations graves des droits des minorités nationales, encore à l’heure actuelle sous administration française.
Il faut maintenant passer aux actes : ces minorités nationales – pas seulement les Bretons – doivent désormais poursuivre en justice les coupables, sans relâche et sans jamais se lasser, même si de telles actions seront vouées à l’échec pendant plusieurs années encore.
De telles actions se dessinent par ailleurs, un peu partout en France, notamment en matière de fiscalité, de dépenses somptuaires, de fautes politiques de gestion … Le mouvement est irréversible : la France ne peut plus être gouvernée comme elle l’a été jusqu’à ce jour.
Par ailleurs, je répète ce que j’ai dit maintes fois : il est tout à fait indifférent que la France signe ou non la Charte dite des langues minoritaires. Si elle signait ce document, il y a certitude ABSOLUE qu’elle violerait, comme toujours, sa signature. Focaliser l’énergie sur ce sujet, serait perdre du temps. L’effort doit, de mon mon de vue, porter ailleurs, sur l’essentiel : le rétablissement de l’intégrité de notre territoire national; la récupération, par la Bretagne, de tous ses droits nationaux et internationaux.
LOUIS MELENNEC
« Donnez moi quarante trous du cul, et je vous fais une Académie française ».
Georges CLEMENCEAU.
« En France, pas besoin de quarante trous du cul pour faire un gouvernement : cinq, dix, quinze, vingt, ne font rien à l’affaire : à de rares exceptions près, c’est toujours pareil. Seulement, cette fois, c’est devenu, pour les soixante millions d’habitants de la France, une évidence monstrueuse. (Je soustrais cinq millions de Bretons, qui ne sont et n’ont jamais été français, et ne le seront jamais). »
Louis MELENNEC.
» Le très grand acquis de la présidence actuelle, depuis 2012, est d’avoir démontré d’une manière irréfragable que l’élection n’est plus le critère de la légitimité, si elle ne se double d’une compétence à toute épreuve, d’un haut niveau intellectuel, de vue et moral, et d’un dévouement absolu à la population dont on a la charge. Gouverner est un sacerdoce, en aucun cas un moyen de satisfaire son égo, ou d’accroître sa fortune personnelle. HOLLANDE et AYRAULT ont démontré, en un temps record, que les Institutions françaises, qui n’ont jamais été adaptées au gouvernement de ce pays, doivent être totalement et irrémédiablement remplacées par d’autres ».
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La volonté des Bretons de se débarrasser du gouvernement de la France s’affirme de plus en plus fort : la Bretagne, en 2013 ose enfin réclamer HAUT et FORT d’être gouvernée par elle même, par des personnes habilitées pour cela, non par des nuls incompétents , corrompus, uniquement préoccupés par leurs intérêts financiers et de carrière, c’est à dire de durer dans des fonctions où ils ne servent à rien.
Chaque année, chaque trimestre, chaque mois apportent désormais du nouveau en Bretagne. De nouvelles positions ont été exposées publiquement, avec une grande fermeté, par les protagonistes bretons. Lors des manifestations de ces derniers jours, non seulement les Français ont pu voir flotter des milliers de drapeaux nationaux, mais encore, des pancartes ont été brandies, sur lesquelles on peut lire : « LA FRANCE : DEHORS ».
Je suis informé pour le dire : les Français de France ne considèrent plus cela comme un crime, mais, chose impensable il y a dix ans, trouvent cette attitude des Bretons tout à fait normale.
Il y a encore peu d’années, des journalistes français, goguenards, osaient affirmer, devant les écrans de télévision, et devant des invités bretons alors confus et quasi balbutiants – car c’était la seule alternative, leur était alors laissée – : » nous, Français, nous sommes un antique nation, ce que tous reconnaissent. Vous, Bretons, n’êtes pas une nation : votre « région » peut, sans doute invoquer une personnalité forte, mais rien de plus ». C’était un grave insulte .. Valéry GISCARD d’ESTAING, on s’en souvient, avait proféré quelques propos qu’il voulait apaisants ( » …… »), mais déniait tout droit aux Bretons de s’intituler Nation, au même titre que la France. Depuis, des milliers de milliers de tonnes d’eau ont coulé sous les ponts. On sait aujourd’hui que le peuple breton, identifié et détruit par les auteurs antiques – en particulier par Jules CESAR -, existe des centaines d’années avant le Christ, émigre en grande partie en Armorique, par vagues, à partir du 3ème siècle. A partir du sixième siècle, la moitié ouest de la péninsule s’intitule Bretagne. En 851, les comtés de Rennes et de Nantes, le pays de Retz lui sont adjoins, par traité, consécutif à une défaite des armées franques, à une victoire bretonne, sous le roi ERISPOE, fils du duc NOMINOE. Les deux peuples réunis, quoique non homogènes ethniquement, linguistiquement, culturellement, s’intègrent petit à petit dans un ensemble unique, qui ne connaîtra que peu de modifications territoriales jusqu’en 1941, année funeste ou la Bretagne est rompue, brisée, …
On ne parle de France qu’à partir du 12 ème siècle. L’identité nationale française est très en retard sur l’identité bretonne. La langue française ne prend guère consistante qu’à partir du 11 ème siècle.
Des associations volontaristes comme « BRETAGNE REUNIE », ont dénoncé et décortiqué avec une précision scientifique les manoeuvres de « débretonnisation » du Comté de Nantes, scandaleuses au regard des principes moraux, du respect des individus, surtout des lois internationales, précises, de protection des minorités.
Une personne, deux ou trois tout au plus, symbolisent ces manoeuvres. Il n’est pas, pour un peuple – surtout un peuple antique comme les Bretons, si fermement, si viscéralement attachés à leur identité, de crimes plus grands que ceux qui aspirent à la détruire. Ceci une constante de l’histoire de l’humanité, même s’il est vrai que les peuples sont – et doivent – être de plus en plus ouverts aux autres cultures …
L’évolution des choses fait naître de nouvelles idées : il y a eu le tribunal de NÜREMBERG, la création de tribunaux pénaux internationaux pour juger les crimes contre l’humanité .. La gravité extrême des crimes commis justifie, dans des circonstances exceptionnelles, la création temporaire de ces juridictions d’exception, qui doivent disparaître dès qu’elles ont accompli leur mission, car elles n’ont aucune place dans les sociétés démocratiques, l’un des principes fondamentaux de ces sociétés étant l’égalité de tous devant la justice …
L’attitude des Bretons n’est ni de près, ni de loin, un repli identitaire sur eux mêmes, une fermeture de leurs frontières, une volonté de s’isoler du reste de l’humanité …
Les accusations « d’ethnicisme », de repli identitaire sur soi, de fermeture, appliquées aux Bretons, sont GROTESQUES. Ce sont des formules creuses, ridicules. C’est à partir de sa propre identité, intacte et épanouie, que l’on s’ouvre aux autres, non parce que quelques débiles idéographes, rêvant d’une humanité qui n’existe que dans leurs cerveaux pathologiques, construisent un « homme nouveau » imaginaire, qui n’est autre qu’une chimère de l’esprit, identifiée à un robot mécanique, obéissant au doigt et à l’oeil, à des règles sécrétées par des malades …
Par un matraquage intellectuel ininterrompu, la France post révolutionnaire, reconstruite sur les chimères sécrétées par des cerveaux dérangés, a voulu, à coups de marteaux imprimés sur leurs circonvolutions cérébrales, transformer les Bretons en Français. Depuis quelques années, spécialement l’année 2013, la France découvre que cette opération est un ECHEC CUISANT, comme l’effet d’un mensonge absurde, d’un édifice construit sur la sottise et le déni de la réalité.
Les révolutionnaires de 1789, pour la plupart, ceux qui s’emparèrent du pouvoir et firent couler le sang partout, appartenaient à cette race dont la vraie place eût été dans les asiles psychiatriques, avec, pour quelques uns d’entre-eux, la camisole de force, puisqu’à l’époque les neuroleptiques n’existaient pas encore.
Les mentalités se modifient et évoluent – lentement -, par elles-mêmes, par un processus collectif inconscient, mais globalement consenti par les populations. Ce n’est pas à des malades mentaux de définir ce que doit être cette évolution. Chaque fois que cela s’est (Russie soviétique, Chine communiste, Cambodge Pol-pottien …), les désastres ont été colossaux ..
Les Bretons sont partout dans le monde. Ils se signalent – avec de grands défauts aussi -, par leur sérieux, leur fiabilité, leur attachement au travail bien fait, au respect de la parole donnée. Ils ne brûlent pas les voitures de leurs voisins, ne volent pas les métaux des chemins de fer, ne volent pas les commerçants, ne dévalisent pas les bijouteries, ne blessent pas les forces de l’ordre, n’incendient pas les collèges, les autobus, les écoles … Ils sont quasi inconnus dans les stalles réservées aux délinquants ….
ILS RESPECTENT LEUR PAYS D’ACCUEIL, même s’ils ont avec celui-ci un contentieux historique lourd … Le respect de ceux qui vous accueillent est une règle précieuse de l’humanité ..
Les Bretons paient leurs impôts : c’est assez, les fruits de leur travail et de leur énergie doit leur revenir.
(A suivre).
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