LA BRETAGNE, DANS SA TOTALITE, EST LA PROPRIETE INDIVISE DES BRETONS, DE NUL AUTRE. LE PAYS DOIT, DANS SA TOTALITE, LEUR ETRE RESTITUE, AU PLUS TOT, CLES EN MAINS. Les érangers, n’ont à y faire que dûment autorisés.

 PREAMBULE DU MEMOIRE REDIGE PAR LA DELEGATION BRETONNE A L’INTENTION DU CONGRES DE BRUXELLES.

(Premier extrait du livre BREIZH, CHARTE POUR LA BRETAGNE, Plouray, BP. 3, Association Bretonne pour la Culture, 56770).

Vidéo à voir au préalable : ABP TV Le docteur Mélennec présente son condensé de l’histoire de Bretagne).

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MEMOIRE PRESENTE PAR LES BRETONS ET LA BRETAGNE au Conseil de l’Europe, à l’Organisation des Nations Unies, aux Instances Internationales, en vue d’un statut conforme au droit international et aux Droits des Peuples.

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1 – LA BRETAGNE, ENVAHIE ET SUBJUGUEE PAR LA FRANCE en 1488, puis en 1491, qui fut son ennemi détesté pendant mille ans – en raison des malfaisances, qui continuent à se perpétrer au quotidien, notamment dans le domaine linguistique, culturel, politique, par le refus obstiné de transférer les compétences à ceux qui sont les plus aptes à les exercer  -, est toujours réduite au rang de nation bafouée. Le pays majoritaire, nonobstant les règles édictées par les pays européens, a tout mis en oeuvre pour effacer les traces de ses méfaits. La langue et la culture ont été anéanties, et continuent à l’être. Les Bretons n’ont pas accès à leur histoire, ni à la connaissance de ce que fut leur pays dans le passé : l’enseignement de l’histoire est toujours interdit dans les écoles; la langue, persécutée pendant un siècle et demi, non enseignée, si ce n’est d’une manière très marginale, est quasi morte; le territoire national, comme ceux de la Hongrie, du Tibet, de la Pologne …..est depuis le régime collaborationniste de Vichy, amputé de sa partie la plus riche et la plus prestigieuse, le Comté de Nantes, rebaptisé par la France, « Loire-Atlantique », appellation qui a remplacé celle de  » Loire-Inférieure « . Le reste est à l’avenant, ou pire.

2 – IL N’Y A GUERE DE CHANCES DE VOIR LES CHOSES SE MODIFIER, si l’Europe et les Institutions Européennes n’interviennent d’une manière ferme et autoritaire pour mettre fin à ce régime autocratique créé par les  » révolutionnaires  » de 1789, lesquels, dès l’origine, ont décidé, par la violence et par le crime, d’anéantir les libertés, les langues, les cultures des différentes Nations devenues captives de la France, laquelle continue à être dirigée en permanence par quelques personnes, derrière un vernis démocratique qui n’a aucune existence de fait, toutes les décisions importantes étant prises à Paris, les prétendus agents de la vie politique locale, étant tout juste réduits au rang de figurants. C’est à juste titre que les Anglais affirment que LES FRANCAIS N’ONT JAMAIS CONNU LA DEMOCRATIE.

3 – MALGRE LES DISPOSITIONS PRISES REPETITIVEMENT PAR LES INSTANCES LES PLUS HAUTES DE L’UNION EUROPEENNE, la Bretagne reste gouvernée depuis Paris, sans qu’aucune disposition significative soit prise pour assurer le transfert des compétences préconisé par l’Europe, afin de lui permettre de se gouverner au mieux de ses intérêts et des aspirations de la population.

4 – LE PRESENT MEMOIRE EST PRESENTE AU NOM DE LA BRETAGNE ET DES BRETONS, dans le but précis de faire renaître le pays, à l’image de ce qui a été réalisé au bénéfice de la Catalogne, du Pays Basque, de l’Ecosse, et des dizaines de pays qui, en Europe et dans le monde, tels la Lettonie, la Croatie, l’Irlande, la Lituanie …, ont réussi, malgré les obstacles de toute natures dressés par les les colonisateurs ou par les Etats centraux, à reconquérir leurs droits, c’est à dire leur Dignité et leur Liberté, dans le cadre des recommandations incessantes faites par l’Union Européeenne. Il est placé sous la protection des Déclarations internationales des Droits de l’homme, et de la Convention européenne des Droits de l’homme, notamment.

5 – AUCUNE INVASION, AUCUNE CONQUETE ACQUISES PAR LA FORCE n’ont jamais créé le moindre titre de propriété. LA FORCE EST LE CONTRAIRE DU DROIT : c’est en quoi, quoique fassent nos ennemis, les résultats de leurs actions seront DERISOIRES : ils sont condamnés à battre en retraite, la queue entre les jambes. Les peuples et les nations sont propriétaires indivis des pays qu’ils ont construit ensemble au fil des siècles. La Bretagne ne fait pas exception à cette règle universelle : les Bretons sont chez eux en Bretagne, à l’exclusion de tout autre peuple, avec, bien entendu, les atténuations qu’elle a seule qualité pour décider. Si un jour – ce qui est probable -, elle demande son adhésion à l’Union Européenne, elle décidera seule de le faire, après consultation de sa population. Personne ne peut prétendre tenir la plume à sa place : ELLE N’A BESOIN DE LECON DE PERSONNE. Surtout pas de ceux qui ont aboli ses Institutions, son gouvernement, ses lois, ses Libertés, son droit sacré d’être elle même, son droit de se gouverner, dans le cadre de la vie internationale dans laquelle elle entend s’intégrer.

Ce petit ouvrage est destiné, en priorité, à ceux qui ne connaissent rien – ou à peu près rien – de l’histoire de la Bretagne. Les représentants réunis à Bruxelles sont dans ce cas. Mais aussi, pour les raisons indiquées ci-dessus, la grande majorité des Bretons actuels sont totalement ignorants de ce qu’ils sont, d’où ils viennent, ce qu’est leur identité. Pour rendre la lecture aisée, la première version, qui contenait de très nombreuses références historiques, diplomatiques, juridiques, en a été expurgée. Ces références seront rétablies – avec, probablement, des citations extraites des archives bretonnes et européennes -, lors d’une deuxième édition, ou lors de la publication d’un ouvrage plus épais, s’il y a matière de le faire. La lecture d’extraits de cet ouvrage à des amis Français, a provoqué chez eux, non pas de l’agressivité, mais de la stupeur, car ils ne connaissent RIEN de l’HISTOIRE DU RATTACHEMENT DE LA BRETAGNE A LA FRANCE, et ont peine – ce qui s e conçoit -, à croire que leur pays a commis en Bretagne tant de méfaits, de si cruels, et de si inutiles. A leur intention – et à celle des Bretons lobotomisés, qui ont peine à croire ce qui est écrit, tant certains faits paraissent incroyables, il a été jugé utile d’établir, non pas une bibliographie étoffée, mais des pistes bibliographiques, généralement les thèses ou les ouvrages de référence qui, s’ils se donnent la peine de les lire, ou de les consulter, leur donneront la certitude que ce qui est écrit ici EST RIGOUREUSEMENT VRAI. Hélas !

Les Rédacteurs.

(Fin du premier extrait) (A suivre).

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