LA SAVOIE et NICE n’ont jamais, au plan juridique FAIT PARTIE DE LA FRANCE

 

LA PRESENCE DE LA FRANCE EN SAVOIE ET A NICE, NON CONSENTIE PAR LES POPULATIONS, N’A AUCUN FONDEMENT JURIDIQUE : il s’agit d’une occupation forcée.

 

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 La tare originelle de la république française. Extrait de l’article publié par Bob Lenissart dans le Ficanas enchaîné, reproduit par France Inter, l’Invention de la France.

  « Le comportement actuel de la « république française » à l’égard des peuples qui sont placés sous son administration (les Basques, les Bretons, les Catalans, les Corses, les Savoisiens et autres Nissarts), cette volonté de décider pour eux et de gérer leur vie au travers du tamis de la culture francilienne, ce jacobinisme exacerbé, cette négation systématique de l’identité des « Patries Charnelles » ne datent pas d’aujourd’hui; ils étaient présents dès l’avènement de cette « république », dont l’idéologie originelle est fondamentalement TOTALITAIRE. Nous avons reçu, de la part de nos amis et frères Bretons, un texte effrayant, qui traite du génocide perpétré par la France dite ” des droits de l’homme ” en Bretagne et en Vendée, tiré du blog de Louis Mélennec, fort intéressant, qui relate les crimes commis par la jeune « république française » et qui sont, en fait, les actes fondateurs de celle-ci. Cette tare originelle, ce refus de la différence, ce mépris pour les autres cultures, a été transmise de génération en génération aux dirigeants DU PAYS OCCUPANT.”

 « Je suis essentiellement Savoisien, avec tous les miens, et ne saurais jamais être autre chose ». (François de Sales).

« L’annexion de Nice fut un délit ». (Garibaldi).

«  Ce n’est pas à ceux qui disent la vérité de s’incliner devant les menteurs, ni devant quiconque; c’est aux menteurs de s’incliner devant ceux qui disent la vérité ». (Proverbe catalan).

 » La destruction définitive d’un concept faux de fausseté absolue : la République Une et Indivisible . (Louis Mélennec).

 » Qu’est-ce qu’une nation ? Je vais vous le dire très simplement. Nos historiens bretons (les autres aussi, de même que les politologues, jusqu’à notre époque) ont prétendu que les Nations sont une création des temps modernes, et que la Bretagne ne peut revendiquer cette qualité, puisqu’elle a été engloutie – ou presque – par la France, à la fin du 15ème siècle.

Voici qui va vous permettre de comprendre ce dont il s’agit : lorsque vous jetez de l’eau dans une casserole, puis des poireaux, puis des pommes de terre ou d’autres légumes, et que vous mettez le tout sur le feu, qu’arrive-t-il ? Tout simplement, au bout d’un temps, une excellente soupe de légumes.

La nation, c’est cela : un groupe humain vivant ensemble, sur le même territoire, partageant les mêmes valeurs , les mêmes joies, les mêmes épreuves, parlant ou non la même langue, sous un gouvernement commun. Au bout d’un temps, ces hommes et ces femmes se lient ensemble par ce que nous appelons un sentiment d’identité commune, distinct de celui des peuples voisins, qui ont subi la même évolution, et qui sont vécus comme des étrangers. Point n’est besoin de connaître à fond l’histoire des sociétés anciennes ni modernes pour comprendre ce phénomène : il est lié consubstantiellement à l’espèce humaine : les peuples – ou nations – ont existé de tous temps, de même que le droit international, au moins sous une forme rudimentaire.

C’est une absurdité de dire qu’il n’y a dans l’espace hexagonal dénommé « La France » qu’une seule nation. La nation française existe, c’est vrai, elle est au centre. Mais à la périphérie, il y a d’autres nations : les Basques, les Bretons, les Corses, les Flamands, les Alsaciens, les Savoyards et les Niçois …. La liste n’est pas close. Les Bretons et les Basques sont identifiés avant les Francs et les Français, leur histoire est beaucoup plus ancienne, leur langue aussi. Les Corses, pas davantage que les Bretons, les Savoyards … ne sont pas ce qu’on appelé absurdement des « composantes du peuple français », ce sont des Nations à part entière, au même titre que les Ecossais, les Gallois, les Catalans …. La négation des nations périphériques dans l’espace hexagonal est l’effet d’une imposture, d’une manipulation mentale nées de l’accaparement par le pouvoir de Paris d’enseigner une religion fausse, faite d’inexactitudes et d’approximations …

Il n’est pas acceptable qu’on laisse la France prétendre qu’elle est la pays des droits de l’homme : elle fait partie, comme toutes les puissances qui se sont agrandies aux dépens des autres, des pays criminels. Elle a été en guerre, contre ses voisins, pendant toute son histoire, d’une manière pathologique. Peut-être pas davantage que d’autres … Mais il faut que cela soit dit, car c’est la vérité. Nous, Bretons, avons une mission particulière à dire cela, si d’autres n’osent pas (encore) le faire « .

(Extrait d’une conférence de Louis MELENNEC sur le thème : » Qu’est-ce qu’une nation ? »).

http://lumiere101.com/?s=nation+m%C3%A9lennec&x=0&y=0

 

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LA SAVOIE ET LE COMTE DE NICE CONTESTENT A LEUR TOUR LEUR ANNEXION LEGALEMENT TRES IRREGULIERE PAR LA FRANCE, et entendent affirmer leur droit de choisir librement leur destin national.

 

 

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La Savoie et Nice donnent des leçons de civisme et de courage au reste de la France, de l’hexagone, en particulier à la Bretagne.

En Bretagne, il y a vingt ans, aucune voix, n’osait soutenir ce qui, pourtant, était connu et certain depuis longtemps. Notre analyse de la nullité du prétendu Contrat de 1532, annexant avec brutalité la Bretagne à la France, qui a rencontré, au moment ou elle fut exposée des commentaires injurieux, mais qui a gagné depuis lors une large audience, reçoit de la part de la Savoie et du comté de Nice un renfort inspiré par des juristes, qui ont procédé, à la même analyse que la nôtre : savoir que les « réunions » de la Savoie et de Nice n’ont pas été réalisées par la libre volonté de leurs populations, mais par des manoeuvres et des pressions illicites et graves de deux pays : le royaume de Piémont-Sardaigne, sous le règne de Victor-Emmanuel de Savoie et la France de Napoléon III.

Tous ceux qui ont lu les analyses sur les impostures perpétrées par la France en Bretagne,  en 1532, puis en 1789, connaissent maintenant les conditions de validité des traités internationaux, et les conséquences de leur nullité en droit.

Un traité – dans le sens ou nous l’entendons ici -, n’est rien d’autre qu’un contrat, entre deux Etats, agissant librement, sans contrainte, de leur pleine et entière volonté, pour créer des effets de droit : par exemple de s’aider mutuellement en cas d’agression par un pays tiers, de mettre à disposition une partie du territoire pour telle ou telle activité, de s’accorder des avantages commerciaux, etc.

Pour qu’un tel accord soit valide en droit, il doit remplir plusieurs conditions, tant dans le fond que dans la forme :

Il doit être négocié et ratifié par les personnes, les organismes, ou les institutions habilitées à réaliser ce contrat, au nom des nations, peuples, pays concernés. C’est ce que l’on dénomme la compétence. Très simplement : il doit être conclu par les personnes ou institutions qui ont compétence pour agir.

Les parties (les pays qui décident de contracter ensemble) doivent agir librement, de leur plein gré, en connaissance de cause. C’est ce que l’on dénomme le consentement, qui est la pièce maîtresse du contrat. Si les parties n’ont pas été éclairées sur le contenu du contrat, si elles ont été trompées, si elles ont été contraintes par la violence ou tout autre procédé à contracter, le prétendu accord n’en est pas un : il est nul juridiquement.

Le traité doit être conclu selon certaines procédures – ou formes. Ces procédures témoignent, par leur réunion, que les conditions de fond ont bien été respectées : ainsi, si les deux parties ont librement désigné leurs ambassadeurs, si ceux-ci ont été régulièrement accrédités par les institutions habilitées à les désigner, s’il ont, sans violence, sans contrainte, sans concussion, librement discuté autour de la table des négociations, si les représentants des Etats concernés ont à leur tour librement étudié, discuté les clauses du traité, s’il a été approuvé par les institutions habilitées à cette fin (le Parlement, le plus souvent), s’il a été promulgué selon les formes légales, etc., on peut présumer qu’il est juridiquement valide. Et inversement.

– Le traité doit être conclu au bénéfice des deux parties, il doit comporter une réciprocité des avantages et des inconvénients.

Un contrat, pour être valide, doit nécessairement comporter des avantages – voire des inconvénients -, à peu près symétriques pour les deux parties. C’est la même chose pour les traités conclus par deux Etats. Si l’un d’eux est écrasé par l’autre, que cet autre ne retire que des inconvénients, c’est qu’il a subi la violence du premier, et qu’il n’a pas été en mesure d’exprimer sa volonté : ledit traité est NUL, DE NULLITE ABSOLUE.

 

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I – SUR LA VIOLATION DES CONDITIONS DE FOND ET DE FORME.

LES GRAVES IRREGULARITES COMMISES EN 1860 DANS L’AFFAIRE DE L’ANNEXION DE LA SAVOIE.

 

1 – L’INCOMPETENCE DES GOUVERNEMENTS CONCERNES A TRAITER LES SAVOYARDS COMME DU BETAIL, ET LEUR PAYS COMME UN CHAMP DE POMMES DE TERRES A NEGOCIER PAR MAQUIGNONAGE.

En théorie comme en pratique, c’est au chef de l’Etat et à son gouvernement qu’appartient la prérogative d’initier et de négocier les traités internationaux …

Mais cette négociation ne peut se faire n’importe comment. Que le chef de l’Etat soit un prince héréditaire (Roi, empereur, Duc …), ou un homme politique élu (président de la République …), il n’agit que par délégation – implicite ou explicite -, du peuple dont il a mission de défendre les intérêts. En aucun cas, à peine de forfaiture, le chef de l’Etat et le gouvernement ne peuvent négocier un traité dont l’objet et le but sont immoraux, non conformes au droit, ou violateurs des droits du peuple qu’ils représentent.

Les deux chefs d’Etat en cause (Napoléon III et Victor-Emmanuel II de Savoie, représenté par son premier ministre CAVOUR, en négociant ce pour quoi ils n’avaient pas compétence – le transfert de populations et de territoire sans le consentement préalable des Savoyards – ont agi comme des maquignons, ce qu’ils n’avaient pas le droit de faire.

En droit, on peut exprimer les choses d’une manière différente : que les deux souverains avaient qualité pour négocier, mais que l’objet et le but du contrat étaient illicites. La conséquence est la même : un contrat illicite est nul et de nul effet.

 

2 – L’ABSENCE DE CONSENTEMENT DES SAVOYARDS A ÊTRE TRANSFERES A UN PAYS ETRANGER.

– L’état de l’opinion savoisienne : l’hostilité d’une partie importante de la population à toute intégration dans la France.

Bien que le principe du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ne fasse pas encore partie du droit international, au 19ème siècle, il est largement en gestation, en Europe.

Les Savoisiens sont comme tous les autres peuples de la terre : ils n’aiment pas leurs ennemis, qui se confondent souvent avec leurs voisins les plus proches, ceux avec lesquels ils ont eu des contentieux violents au cours de l’histoire. L’identité savoyarde, très ancienne, est très puissante, même si elle ne donne pas matière, encore, à cette époque, à une théorisation très poussée.

La France est loin d’être populaire dans le coeur des Savoisiens en 1860. La Savoie a été envahie par ce pays à de multiples reprises, les relations entre la Savoie et la France sont pour le moins ambigües. Pour les Niçois, c’est pire : le moins qu’on puisse dire, est que les Niçois n’aiment pas les Français, coupables d’exactions et de cruautés dans le Comté à de nombreuses reprises.

Les Savoyards de 1860 s’interrogent sur leur avenir, et le font savoir à de nombreuses reprises à leur gouvernement, qui siège à TURIN. Plusieurs options sont ouvertes :

. Les uns – probablement majoritaires -, fidèles à leur vieille dynastie de Savoie .. souhaitent le maintien du statu quo : une Savoie gouvernée par les mêmes princes.

. D’autres souhaitent, s’il y a réaménagement du territoire, être rattachés à la Confédération Suisse (cette option, compte tenu des affinités naturelles du peuple savoyard, et de la catastrophique gouvernance française, reste d’actualité en 2013).

. D’autres souhaitent la création d’un Etat indépendant et souverain, distinct de l’Italie et de la France.

. D’autres enfin, sans doute très minoritaires, souhaitent le rattachement à la France.

C’est cette dernière option qui va prévaloir, non par la volonté librement exprimée des Savoyards, mais par la force du plus fort : l’impérialisme français.

– L’absence des Savoisiens, en tant que peuple, lors des négociations préliminaires entre la France et le royaume de Piémont-Sardaigne. La rencontre de Plombières.

Le problème de l’unité italienne est un vieux débat. Le royaume expansionniste de Piémont-Sardaigne, qui s’étend alors du lac Léman à la Méditerranée, incluant la Savoie, le Piémont, Nice, la Sardaigne, ne dissimule pas ses ambitions – comme la France -, de s’étendre en s’emparant de territoires appartenant à des pays voisins. C’est à Plombières, en 1858, que le noeud coulant est serré autour du cou des Savoyards, totalement écartés des négociations, par les deux hommes politiques peu soucieux de leurs aspirations. Les négociations ont commencé depuis longtemps, mais c’est là qu’elles se concrétisent. De ce marché de maquignons sort l’accord suivant : le roi Victor-Emmanuel II de Sardaigne cède Nice et la Savoie à Napoléon III; en échange, il obtient l’aide de ce dernier dans  son conflit militaire et territorial avec l’Empire d’Autriche-Hongrie, et la bienveillance de la France pour annexer plusieurs territoires de l’Italie centrale. Un traité secret est signé entre les deux hommes.

– Le plébiscite truqué de 1860.

A cette époque, le consentement des peuples à leur destin national est largement entré dans les moeurs européennes, si ce n’est encore dans le droit international. De nombreux pays se sont émancipés de la servitude turque, extrêmement dure, au cours des décennies précédentes.

Plusieurs des Nations et Pays inclus dans l’Empire Austro-Hongrois aspirent à l’indépendance, en particulier la Hongrie, la Vénétie … La Suisse, concernée par la modification éventuelle du statut de la Savoie, de nombreux Savoyards ayant clairement exprimé leur souhait d’en faire partie, exige une consultation populaire. L’Angleterre, soucieuse de ne pas permettre à la France un agrandissement de son territoire sans que certaines garanties lui soient données, formule la même exigence : les populations doivent être consultées et consentantes, elles ne sont pas du bétail.

C’est dans ce contexte du droit des nations à déterminer elle-mêmes leur destin que se joue l’affaire savoyarde.

Un « traité », dit de Turin, est conclu entre la France et le royaume de Piémont-Sardaigne, le 24 mars 1860. Aux termes de ce traité, la Savoie et Nice sont « réunis » à la France. Les compères français et sarde sont prudents, car cela ne leur coûte rien : une clause importante, consacre d’une manière explicite le droit des populations concernées d’accepter ou de refuser cette annexion :

 

Article premier :  » Sa Majesté le Roi de Sardaigne consent à la réunion de la Savoie et de l’arrondissement de Nice (circondario di Nizza) à la France et renonce pour lui et tous ses descendants et successeurs en faveur de S. M. l’Empereur de Français, à ses droits et titres sur lesdits territoires. Il est entendu entre Leurs Majestés que cette réunion sera effectuée sans nulle contrainte de la volonté des populations et que les gouvernements de l’Empereur des Français et du Roi de Sardaigne se concerteront le plus tôt possible sur les meilleurs moyens d’apprécier et de constater la manifestation de ces volontés. »

……….

3 – LES GRAVISSIMES VIOLATIONS DES FORMES.

Ce n’est pas une consultation populaire qui se déroule en Savoie et à Nice en mars et en avril 1860, mais une grossière mascarade :

– Le débat est purement et simplement confisqué. Tout est décidé avant que ne survienne l’annexion. Le prétendu assentiment du peuple savoyard à ce transfert est un mensonge grossier. La France et le royaume de Sardaigne ont tout décidé avant que le peuple soit « consulté », on va voir de quelle manière.

– La chronologie démontre qu’il n’y a aucune volonté d’obtenir l’accord des Savoyards. Outre les antécédents des annexions réalisées par la France dans le passé et des violences perpétrées par les Français, tant dans le Duché de Savoie que dans le Comté de Nice, qui laissent à tout le moins des souvenirs très négatifs dans une partie de la population, la rencontre de Plombières, qui a lieu en 1858, a déjà décidé de l’annexion, sans aucune consultation populaire. Le traité d’annexion est signé le 24 mars 1860; les troupes et l’administration sardes quittent le territoire, avant le « plébiscite », qui n’intervient en Savoie …. que le 22 avril 1860. Les troupes françaises entrent à Nice le 1er avril, la France délègue sur place des hommes de main pour « préparer » la votation. Le plébiscite n’a lieu que les 15 et 16 avril suivants. Le résultat est décidé avant le plébiscite, non par les votants, mais par les complices qui maîtrisent et guident l’opération. Comme en Bretagne  en 1532, la décision d’annexer le pays est décidée et préparée bien avant la réunion du Parlement général de Bretaigne à Vannes, le 4 août de cette même année. Le « plébiscite » savoyard procède de la même méthode : donner apparence de légalité à une infamie, un vol authentique aux dépens des populations, considérées par les prédateurs comme négligeables.

– Les pressions sur les élus et la population. La population, les élus, sont l’objet de pressions fortes de la part des autorités, tandis que la presse et les opposants à cette annexion sont privés du droit de s’exprimer. Les maires de Savoie (syndics) hostiles à l’annexion sont destitués. Des Savoyards sont emprisonnés sans jugement, pire : on affirme que des opposants ont été transportés au bagne de Cayenne à raison de leur opinion, en tout cas sont menacés de l’être 

Les fraudes monstrueuses du scrutin. Les listes des votants sont falsifiées; on y trouve des personnes qui n’ont pas le droit de vote, d’autres se voient refuser le droit de voter. Les bulletins ne comportent pas les mentions obligatoires « oui » et « non ». Le dépouillement des votes est fait soit par des français, soit sous étroit contrôle français. On n’entend absolument pas laisser aux citoyens le droit de choisir. Aucune autre possibilité ne leur est offerte que d’acquiescer : ni d’opter pour le maintien sous la souveraineté du roi de Sardaigne et la vieille dynastie de Savoie, ni d’être rattachés à la Suisse, ni de devenir un Etat indépendant. Il n’y a pas d’isoloirs dans les bureaux de vote. La participation au scrutin, par crainte d’une abstention massive, est rendue obligatoire. Le clergé, favorable à Napoléon III, considéré comme le protecteur du pape, travaille les esprits dans le sens souhaité, et va jusqu’à chercher chez eux et accompagner les électeurs dans les bureaux de vote : le calme et la sérénité ne sont manifestement pas au rendez-vous. On se croirait en Bretagne, le 4 août 1532, alors que les troupes françaises entourent la ville de Vannes, où le Parlement a été convoqué, et que le machiavélique roi de France François Ier a investi avec son entourage le château des Ducs de Bretagne de Suscinio, à très peu de distance, prêt à intervenir.

Les opérations sont grossièrement truquées. Dans certaines localités, le nombre des bulletins « oui » est supérieur au nombre des votants. Alors que dans certaines villes, des pétitions ont réuni des voix nombreuses contre l’annexion, dans ces mêmes villes, le nombre des partisans supposés du oui sont sans commune mesure avec ce que l’on sait de l’opinion réelle de la population : les vrais bulletins ont été remplacés dans les urnes.

– Le Parlement de Turin n’est pas saisi pour ratifier le transfert. Le traité du 24 mars 1860 prévoit que l’annexion ne devient effective qu’après le vote du parlement de Sardaigne, qui siège à Turin. Observation étant faite que les députés savoyards et niçois sont extrêmement minoritaires dans ce parlement, ce qui pose le problème de sa légitimité pour se prononcer sur le caractère légal ou non de l’annexion (sur les 17 députés de Savoie, seuls 3 sont favorables à l’annexion, d’après certaines sources) ….

– Le résultat du plébiscite défie toute vraisemblance, comme dans les pays communistes avant la chute du mur de Berlin : dans ces deux pays ou l’hostilité à la France est palpable dans une fraction importante de la population, au dépouillement du vote, en Savoie comme à Nice, plus de 99 pour cent des votants sont censés avoir opté pour l’annexion !!!

On ne connait pas le nombre exact de Savoyards et de Niçois favorables à l’annexion, mais certaines données chiffrées, jointes à tout le reste, ne laissent aucun doute sur le caractère crapuleux du scrutin :

. Des pétitions sont signées par des Savoyards, réunissant plusieurs dizaines de milliers de signatures, contre l’annexion.

. Des cortèges se forment, réunissant des milliers de personnes, malgré les pressions.

. Malgré cela, la France ose proclamer les résultats que voici : en Savoie, 235 citoyens seulement sont censés avoir voté contre l’annexion, sur … 130 533 votants ! A Nice, ou l’opposition au pays annexant est particulièrement virulente, 160 sont censés avoir voté contre, sur 25 933 votants !

En tout et pour tout, pour le Duché et le Comté : 395 personnes sont contre l’annexion, une fois le vote dépouillé : où sont passés les dizaines de milliers d’opposants qui ont osé se manifester publiquement avant le vote ? Et les autres ?

C’est ainsi que la France illustre, une fois de plus, cette imposture de prétendre qu’elle a inventé les droits de l’homme !

4 – L’ABSENCE DE RECIPROCITE DES AVANTAGES : LA FRANCE EST SEULE BENEFICIAIRE DE L’ANNEXION. LES SAVOYARDS PERDENT TOUT PAR CETTE OPERATION.

Comme la Bretagne en son temps, la Savoie va découvrir la joie d’être française. Carrefour de l’Europe, dotée de potentialités très importantes, sa population travailleuse, économe (à l’égal des Suisses, ses voisins, comme des Bretons, au delà des frontières de l’ouest de la France, comme les Basques, comme les Alsaciens, peuple particulièrement remarquable, mais encore anesthésié en 2013 par la pression et la malhonnêteté jacobines), se trouve confrontée rapidement à une réalité qui ne s’apparente ni de près ni de loin à un conte de fée :

– La Savoie perd toute voix au chapitre quant au gouvernement de ses propres affaires. Tout est dirigé désormais par des gouverneurs français qui portent le nom de « préfets ». (Une seule exception, à notre connaissance). Comme en Bretagne, encore.

– Tout est mis en oeuvre, comme en Bretagne, en Occitanie, en Corse … pour raboter, limer, faire disparaître l’identité savoyarde, par un processus typiquement colonial. Notamment, la France se met immédiatement à enseigner sa religion nationale, sa langue (les Savoyards parlent le français, non les Niçois, qui ont leur langue, et parlent aussi l’italien), son histoire (falsifiée d’ailleurs) : les Savoyards comme les Niçois en tant que Nations, sont interdites d’exister, et soumises au même lavage de cerveau que les Occitans, les Corses, les Bretons …

Partout, avec un savoir faire inégalé, la France, mère des Arts, des Armes et des Lois, sème sur les populations éblouies les joies des libertés qu’elle a glorieusement inventées :

Extraits de Occitania, la fin d’une civilisation :

« (…) Le premier travail de l’instituteur fut d’apprendre aux jeunes Occitans, Bretons, Basques et Corses que la langue qu’ils parlaient était un vulgaire patois (…) que pour réussir il fallait parler le français et oublier sa langue maternelle (…) Le fond de leur aliénation fut atteint à l’école, où on leur inculqua la honte de leur langue, de leur accent, les obligeant à rejeter consciemment leurs attaches, leur façon d’être, à renier leur univers culturel et leur personnalité de peuple. Le paysan limousin, breton, corse ou basque a été traité comme l’Indien ou l’Algérien. »

Langue bretonne ou langue française : qui est le plouc de l’autre ? Le lavage des cerveaux opéré par le pays des droits de l’homme : ce que vous n’entendrez pas dans les médias officiels :

http://lumiere101.com/2007/09/13/le-betisier-des-langues/

 

 

– La Savoie est contrainte, malgré elle – comme la Bretagne, de participer à des conflits militaires nombreux, en particulier la monstrueuse guerre de 1914-1918, les guerres coloniales, la guerre de 1939-1940, tous conflits qui ne la concernent ni de près ni de loin.

Les méthodes de « gouvernance » de la France, catastrophiques, produisent leurs effets néfastes  comme partout dans l’hexagone : la valse des ministères, des ministres, des hauts fonctionnaires, des constitutions, le clientélisme, la corruption, la sujétion des politiques locaux, condition sine qua non pour accéder à un poste de responsabilité, aux dépens de la morale et de la compétence, la gabegie financière, les privilèges exorbitants des hommes du pouvoir, la médiocrité de sa législation incohérente, faite aujourd’hui de centaines de milliers de loi et de règlements contradictoires, paralysant une fraction importante de la vie économique et sociale, la toute puissance d’une administration irresponsable de ses violations les plus invraisemblables de la loi, le caractère pendulaire et régulier de l’arrivée dans les plus hauts postes de l’Etat de médiocres incompétents,presque jamais poursuivis ni condamnés pour leurs forfaits, la volonté absolue de ce pouvoir fanfaron de ne consulter par voie référendaire la population, seule propriétaire de la souveraineté, sur aucun de ses problèmes, le puérilisme de ce qui tient lieu de vie politique   ….

Les vrais intérêts du pays ne sont plus pris en compte, ils sont subordonnés à ceux de la France, devenue la « mère patrie » (!). La Savoie ne participe ni de près ni de loin à la gestion de ses intérêts nationaux. Plus tard, son intégration dans une Europe inefficace mais tentaculaire, gérée par des bureaucrates nuls de nullité absolue, plus incompétents encore que les membres du gouvernement français – incompétence qui est aujourd’hui, enfin, évidente pour tout le pays -, qui décident de tout sans rien connaître …. La Savoie subit de plein fouet le bonheur d’être intégrée dans un Etat qui ne mérite pas cette qualité. (Les Bretons savent de quoi l’on parle en écrivant cela).

Dans le domaine de la fiscalité, les politiques français, par incompétence, ont provoqué des dégâts effroyables. Pour ne citer que ce fait, M. M. SARKOSY et HOLLANDE ont créé en deux ans … 84 impôts nouveaux !  (Source : Le Monde, 4 septembre 2013, page une). Ce n’est pas d’un bilan scabreux qu’il s’agit : ce sont, en termes de droit, là il faut absolument simplifier et dégonfler le monstre fiscal français,  des fautes politiques majeures, engageant, de la manière la plus indiscutable qui soit, leur responsabilité devant les tribunaux compétents pour les juger. L’idée se fait jour, peu à peu, qu’il faudra traîner un jour en justice, là ou le citoyen est poursuivi pour la moindre vétille, les auteurs de ces méfaits : comme nous avons vu, depuis 1990, des dizaines de ministres, députés, sénateurs, et autres poursuivis, jugés condamnés, y compris à des peines de prison …, nous verrons cela de nos yeux.

Pourquoi la Bavière ne compte-t-elle que 3,8 pour cent de chômeurs (3,2 pour les jeunes, défi réalisable pour la Bretagne) là où la France en compte 12 pour cent ? Parce qu’elle n’est pas gouvernée par des insuffisants intellectuels sans culture économique ni politique, ni historique, des idéologues au petit pied, qui appliquent un cathéchisme d’un autre âge, dont l’héritage le plus flagrant est d’avoir à son passif plus de 100 millions de morts.

– Plus tard, elle est engloutie par une fiscalité dévorante, la plus importante du monde (le taux des prélèvements obligatoires atteint en France 46,3  pour cent du produit intérieur brut en 2013), dont on dit – que le lecteur pardonne cette familiarité -, qu’elle constitue un bordel innommable, l’Etat ne connaissant même pas le nombre des impôts prélevés sur ses sujets – certains d’entre eux coûtent plus d’argent qu’ils ne rapportent ! -, pas plus qu’il ne connait le nombre des fonctionnaires qu’il emploie . Les Savoisiens d’aujourd’hui regardent avec tristesse et indignation de l’autre côté de la frontière suisse, et regrettent plus encore le sort qui lui a été fait : quelle catastrophe, pour eux, de n’être pas Suisses !

Comme pour la Bretagne, le bilan de l’annexion de la Savoie et de Nice à la France est un désastre national, une catastrophe, une shoah.

Comme en Bretagne, députés et sénateurs, les yeux baissés vers le sol, se taisent, alors qu’aujourd’hui, ils sont tous informés de la vérité historique : pas un qui l’ignore, pas un qui ose parler.

Comme en Bretagne, l’Université a la HONTE de n’avoir initié aucune thèse, aucune recherche honnêtes sur la matière, et d’avoir, au contraire, été complice de ce mensonge historique invraisemblable.

Toute cette affaire de l’annexion de la Savoie et du comté de Nice est lamentable. Selon le Times, c’est « la farce la plus abjecte qui ait été jouée dans l’histoire des Nations ». A Londres, on parle même, à propos de cette annexion, de « trafic de chair humaine ».

Giuseppe GARIBALDI, le héros de l’Unité italienne, Niçois féroce, élu en 1860 député de Nice pour défendre ses libertés, qui a tant agi pour que des principautés et royaumes distincts se réunissent sous une férule unique, n’est absolument pas d’accord lorsqu’il s’agit de sa patrie et ne cesse de protester contre l’infamie dont il a été le témoin; il  écrit :

« Je suis Niçois, je ne suis ni italien ni français ».

Garibaldi, aux élections de 1871, est candidat indépendantiste contre le candidat français : il aime sa patrie, ce qui est une maladie non honteuse, très répandue en Bretagne, en 2013. Il n’hésite pas, lui, de le dire et de l’afficher. (Les Français feraient bien d’en faire autant, tabassés et écrasés chaque soir par leurs médias « nationaux » bêlant comme des moutons, associés au suicide du pays, d’être honteux de leurs origines et de leur patrie, qui est pourtant aussi respectable que toutes les autres, même si elle a commis des atrocités ).

 

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En 1871, onze ans après l’annexion, la ville de Nice accorde aux quatre candidats indépendantistes – dont Giuseppe GARIBALDI -, 16 000 voix, lors que le candidat français, préfet du département, réalise le score pharamineux de ….. 900 voix !

En 1874, l’état d’esprit des Savoyards à l’égard de l’Etat occupant est clairement défini par le rapport du sous-préfet de Saint-Julien-en-Genevois (français, c’est à dire étranger au pays), en date du 8 juin 1874 :

« Nous avons autour de nous une conspiration permanente contre tout ce qui est français. Les Savoyards se soutiennent… Tous s’entendent, du premier au dernier ; que le gouvernement le sache bien ; s’il veut venir à bout de ce pays, s’il veut l’assimiler, qu’il change les fonctionnaires savoyards, qu’il maintienne ceux des Français qui ont assez d’énergie pour résister »16.

(Cité par Jacques LOVIE, voir ci-après …).

Quel beau roman d’amour, quel beau conte de fée, en effet, que cette « réunion » orchestrée et organisée par le pays qui enseigne aux jeunes écoliers, dans le même temps, qu’il a inventé les droits de l’homme ! Il est clair, à la lecture des termes péremptoires de ce rapport, que ni la Savoie ni le comté de Nice ne sont en aucun cas devenus français, pas davantage que la Bretagne, après le prétendu traité de réunion de 1532, et cinq siècles de manipulations et de persécutions de toutes nature; elles sont et restent des  terres étrangères à coloniser.

 

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II – LES EFFETS DE LA NULLITE JURIDIQUE DE L’ANNEXION DE LA SAVOIE ET DU COMTE DE NICE : NI LA SAVOIE NI NICE NE FONT JURIDIQUEMENT PARTIE DE LA FRANCE.

1 – UN TRAITE NUL DE NULLITE ABSOLUE, DES L’ORIGINE : LA SAVOIE, le Comté de NICE,  comme la Bretagne, ont été occupés par la France, non par leur volonté, mais par la force.

Les irrégularités, les violations du droit commises par la France en Savoie et dans le comté de Nice sont telles, que la réponse, s’agissant de la validité de ce pseudo-traité est fort claire :  la France s’est solennellement engagée à recueillir le consentement des Savoyards et des Niçois, seuls habilités à décider de leurs destins, avant que ce transfert puisse être effectif. C’est une fraude gigantesque qu’elle a organisé, sous la pression, la menace, les manoeuvres de toutes sortes tant dans le Duché que dans le Comté.

Le prétendu traité conclu entre la France et le royaume de Sardaigne est affecté d’irrégularités si graves, qu’il est non seulement nul de nullité absolue, il est juridiquement inexistant.

 

2 – EN QUALITE DE PEUPLES ET DE NATIONS, LA SAVOIE et NICE SONT LIBRES DE CHOISIR LEUR DESTIN NATIONAL.

 

Ce n’est donc pas depuis 1947, comme le soutiennent certains (voir ci-après), que la Savoie a cessé d’appartenir juridiquement à la France, comme le croient les Indépendantistes sur la foi d’analyses incomplètes au plan du droit international. Comme la Bretagne, la Savoie a été occupée par la force, sans son consentement, par la violation des engagements solennels de la France : comme la Bretagne, elle n’a jamais été française au regard du Droit international.

Garibaldi a dit que l’annexion du Comté de Nice a été un délit. Non : grossièrement annexé en violation du droit, CE FUT UN CRIME. La même analyse vaut pour la Savoie.

 

 

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NOTE ANNEXE. Sur l’absence de notification à l’Italie, et l’absence d’enregistrement au secrétariat de l’ONU du pseudo traité d’annexion de 1860. On a fait grand bruit, ces derniers mois, sur le fait que la France, après le traité de paix de 1947, a omis d’accomplir deux formalités, jugées importantes par les partisans de l’indépendance de la Savoie et du Conté de Nice. Selon cet argumentaire, la France ayant omis de remplir ces deux formalités en 1947, selon les dispositions de ce traité de paix, le traité de 1860 entre la France et la royaume de Piémont Sardaigne se trouvé abrogé. … Le débat a prospéré sur ces deux considérations : l’absence de notification du maintien du traité de 1860 au gouvernement de l’Italie; l’absence d’enregistrement dudit traité au secrétariat des Nations unies (voir ci-après les deux questions écrites posées par M. Yves NICOLIN au gouvernement français; et Libera Nissà, 23 mars 2013).

En réalité, il est tout à fait inutile de recourir à ces arguments, qui n’ont guère de poids juridique, en tout cas au regard des autres arguments, écrasants, comme nous venons de le voir. Il y a beaucoup plus grave et plus déterminant dans ce qu’on peut appeler l’affaire de Savoie et de Nice : le traité de 1860, portant annexion de la Savoie et de Nice par la France étant, dès l’origine, non seulement nul juridiquement, mais inexistant au regard du droit, ne pouvait ni être ni notifié ni enregistré : on ne peut notifier un droit inexistant, ni enregistrer un traité qui n’a aucune existence juridique : ce serait vouloir notifier et enregistrer ce qui n’existe pas. Au regard des gravissimes irrégularités commises en Savoie et dans le comté de Nice en 1860, il est sans intérêt, au plan du droit, de soulever ces pseudo-arguments, si ce n’est – ce qui n’est pas négligeable, il est vrai -, pour permettre aux historiens et aux juristes de rappeler avec force les irrégularités commises par la France en 1860, à Nice, en Savoie et ailleurs, et les conséquences qu’on doit en tirer : que la présence de la France dans ces deux pays, ceci depuis 1860, est sans fondement juridique, comme étant une occupation non consentie. En violant son engagement formel de demander le consentement des populations, explicitement exprimé par un vote honnête et loyal, conformément au droit international, consentement d’ailleurs exigé par le populations concernées, ceci s’ajoutant à toutes les autres irrégularités dont elle fut l’initiatrice et l’actrice principale, la France a dès l’origine privé de toute efficacité juridique les actes de transfert de souveraineté à son bénéfice. Ce n’est pas de l’abrogation du traité depuis 1947 qu’il s’agit, mais de nullité absolue de ce traité, ceci depuis l’origine, par violation grave – comme en Bretagne encore, en 1532 -, des conditions de fond et de forme de validité des traités.

Les monstruosités commises laissent des blessures profondes dans les consciences; la France est loin d’être débarrassée de ce boulet. A notre époque, toutes les impostures finissent par être démasquées. La réputation de la France comme pseudo-inventrice des droits de l’homme a déjà volé en éclats : c’est justice. Des pans entiers du roman national français sont aujourd’hui tombés en débris : je fais partie de ceux qui ont été victimes, à l’école et pendant de longues années, de ces tromperies indignes; je suis heureux d’avoir contribué, avec d’autres, à rétablir la vérité.

 

Dr Louis MELENNEC, docteur en droit, diplômé d’études supérieures de droit public, Ex-consultant près le Médiateur de la république française, candidat à sa succession en 1998.

 

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LA PROTESTATION OFFICIELLE DE GARIBALDI ET DE LAURENTI – ROUBAUDI.

 

Garibaldi

UNE AFFAIRE IMPORTANTE, PLAIDEE DEVANT LE TRIBUNAL DE PROXIMITE d’ALBERVILLE.

Juridiction de proximité d’Albertville (Savoie); affaire ROMANET contre Ministère public, audience du 19 avrils 2011; affaire 10/0017533 (publié sur la toile et par le Ficanas Enchaîné ..)

M. ROMANET est poursuivi pour avoir dépassé la vitesse autorisée – par la France -, soit moins de 20 klm/ heure. Ses conclusions, déposées auprès de la juridiction de proximité d’Albertville, en 2011, dans un langage ferme, sont particulièrement réjouissantes pour les lecteurs bretons. La France, dit-il, est un pays qui occupe illégalement la Savoie. Le traité d’annexion de 1860 est sans effet juridique en Savoie, pays étranger. La verbalisation a été faite par des fonctionnaires français – des étrangers, donc -, avec du matériel français (!), non habilité en Savoie (!). De plus, les avocats du barreau d’Albertville, attendu qu’il tirent leur droit de plaider de l’Etat français, n’ont aucune existence juridique. Mieux : les magistrats en poste à Albertville, n’ont pas la citoyenneté savoisienne, et DONC, n’existent pas au regard du droit ! Le tribunal est un tribunal …. PUTATIF !

En droit, tout cela est exact. (Voyez nos articles sur la colonisation de la Bretagne, pire : sur les crimes commis par le pays des droits de l’homme en Bretagne et en Vendée, en 1793 et 1794 ..)

 

BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE.

 

Cette bibliographie sera complétée par l’auteur ultérieurement.

1860 : ANNEXION de la SAVOIE, 150 ans d’une forfaiture (Google).

CAIRE Pierre Louis L’annexion de Nice en 1860. Les cahiers de l’annexion, mardi 20 septembre (année ?).

GUICHONNET Paul, Histoire de l’annexion de la Savoie par la France, La fontaine de Siloé, 1999.

LES CAHIERS DE L’ANNEXION (cf. Google).

LIBERA NISSA (cf. Google). Ce site est remarquable par la richesse de son information et son style flamboyant. On apprécie plus encore l’absence totale d’hypocrisie : les auteurs du site n’ont manifestement pas peur des mots. A servir d’exemple aux Bretons qui ont peur de parler librement. On y trouve, en particulier, la phrase suivante   » ……. ». Assurément, c’est ce qu’on devrait apprendre aux enfants à l’école, dès les classes primaires. Pas seulement aux enfants français : à ceux de tous les peuples qui ont assassiné et détruit les autres, colonisé, esclavagisé, méprisé les autres peuples : toute l’humanité en somme. Enseigner la vérité, rien que cela : au lieu de fabriquer des enfants boursouflés … Madame Taubira apprendrait ainsi qu’avant que les Européens ne pratiquent l’esclavage à l’échelon industriel, les peuples dont elle descend avaient déja une expérience pluri-millénaire de ce commerce infâme, dont elle a voulu faire porter le chapeau aux nations occidentales. Les enfants arabes apprendraient aussi qu’avant d’être colonisés par les Européens, leurs ancêtres se sont répandus dans le pourtour méditerranéen, dans un concert de cruautés inimaginables. »

LOVIE Jacques, La Savoie dans la vie française, de 1860 à 1875, PUF, Paris 1967, 632 pages.

MOURGEON Jacques, Les droits de l’homme, PUF, Que sais-je, n° 1728, Paris 2003. Ce petit ouvrage a valeur d’un traité. Il est précieux, en dépit de son caractère très technique, qui le rend difficilement lisible, même pour les spécialistes. Les analyses de l’auteur sur la violation permanente des droits de l’homme par les pouvoirs centraux, et sur l’impossibilité pour les citoyens, agissant seuls ou en groupe, de se défendre efficacement contre ces appareils monstrueux, sont plus qu’éclairantes. De ce point de vue, la France est docteur en violation des droits de l’homme, comme je l’écris depuis de longues années, en aucun cas défenseur(e) de ces droits, qu’elle prétend sacrés. A l’intention des Bretons naïfs, dont beaucoup croient encore les sottises de la religion officielle française, je publierai des extraits de ce livre, qui a le mérite de n’être pas de ma plume, ce qui le rendra sans doute plus crédible pour ceux qui s’opposent à tout, sans jamais réfléchir.

NICOLIN Yves, Questions écrites publiées sur la toile et dans le journal La voix des Allobroges (cf. Google).

NICOLIN Yves, Interview au journal LA VOIX des ALLOBROGES, 13 juin 2013. Particulièrement intéressante, elle dévoile clairement ce que nous écrivons depuis des années : les députés et les sénateurs, qui tiennent leur accréditation à être élus des partis français – non de leurs électeurs – bretons et savoyards en l’espèce -, comme on le croit -, sont pieds et poings liés à l’égard de ces partis français, et ne représentent leurs pays – la Bretagne et la France, ici -, que par l’effet d’un trompe-l’oeil grossier. M. Hervé GAYMARD, député savoyard, au lieu de féliciter avec émotion et reconnaissance le courageux député NICOLIN, l’a franchement houspillé. On reconnait là, non pas la politique savoyarde, mais toute la politique bretonne, à genoux, en servitude devant Paris : tant pis pour les Bretons, c’est ce qu’ils veulent.

 

PINTO Roger, professeur … Les Excès du Conseil constitutionnel ..

ROULLIER Alain, NICE, demain l’indépendance, France Europe éditions, 2003.

ROULLIER Alain, La vérité sur l’annexion de Nice, France Europe éditions, 2010…..

VOIX des ALLOBOGES (La), … Voir Google.

 

 

NOTES ANNEXES.

 

QUELQUES CITATIONS : LE PAYS COLONISATEUR DANS SES OEUVRES CRIMINELLES.

Le comte de Mirabeau, humiliant les députés bretons, du haut de la tribune, en 1789 :

Eh ! Que sont tous ces efforts de pygmées … ? … Nous emploierons la force publique, sûrs de la faire bientôt chérir, même aux vaincus … Ils sont les défenseurs des droits de la Bretagne ? Eh ! qui leur parle d’enregistrer ? Qu’ils obéissent à la nation, quand elle leur intime ses ordres. Vous êtes Bretons ? LES FRANCAIS COMMANDENT ! ” (Lire dans le site Errances : Mélennec, mémoire de DEA, page …)

Les pygmées bretons se souviennent et se souviendront, se passerait-il encore cinq cents mille ans avant que justice leur soit rendue …..

MICHELET, 1833, Tableau de la France :

«La Bretagne est une colonie comme l’Alsace et les Basques, plus que la Guadeloupe ».

«Cette race de Béliers a toujours été heurtant sans rien trouver de plus dur qu’elle-même. Elle a fait front tour à tour à la France et aux ennemis de la France».

«La nature est atroce, l’homme est atroce (entendez : l’homme breton) … N’espérez pas arrêter ces loups, ils pilleraient tranquillement sous le feu de la gendarmerie. L’homme est dur sur cette côte. Fils maudit de la création, vrai Caïn, pourquoi pardonnerait-il à Abel ? »

 

 

« Il faut frapper les curés » ; « tapons dessus, de toute la rigueur des lois, de tous les poings des gendarmes » (La Lanterne).

« Il faut prendre des mesures énergiques, sans hésiter » ; …« il faut utiliser des commissaires de police courageux, des préfets, des magistrats, des fonctionnaires républicains pour entreprendre la colonisation de la Bretagne » (!) (La Lanterne).

« Il faut faire totalement disparaître la langue bretonne » (de Monzie, ministre, 1925).

« La seule réponse, c’est d’emprisonner tous ceux qui formulent les revendications linguistiques bretonnes » (Albert Dalimier, ministre du travail, 1932).

On réalisera ce qu’a été pour nos parents, nos grands parents, nos arrières grand-parents, cette persécution criminelle, en se reportant à l’article que nous avons publié sur les injures anti-bretonnes, et sur les méfaits dont la France a accablé la Bretagne après la glorieuse « révolution » de 1789, qui sont encore très actuels, et qu’aucun homme politique breton ne dénonce : voyez, pour quelques pistoles par mois, l’infortune de leur malheureux pays.

 

 

Les Bretons ne sont informés ni du problème savoyard, ni du problème niçois : comme tant d’autres, leur nombril leur semble une préoccupation majeure. L’inverse est vrai. M. Yves NICOLIN, député de Roanne (voir ci-après et voir ce nom sur la toile), s’est vu harponner durement par des députés savoyards qui, au lieu de le remercier de contribuer à éclairer cette période honteuse, l’ont prié de ne se mêler que de ses affaires ! Si Ernest RENAN a écrit que seule la bêtise humaine donne une idée de l’immensité, il faut compléter cet adage par cet autre : seule la médiocrité de l’homme donne une idée de l’univers insondable de la bassesse de l’espèce humaine.

Il y a pire que les parlementaires savoyards : les députés et les sénateurs bretons. Les Bretons, pourtant, devraient se sentir concernés, aussi, par les problèmes des autres : la souffrance des bretons durent depuis la fin du quinzième siècle. Quelques citations, qui montrent à quel point, humiliés pendant plusieurs siècles, ruinés par la puissance prédatrice, ils sont concernés.

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