LE NATIONALISME FRANCAIS A EU LA PRETENTION INSENSEE D’AMPUTER LES BRETONS DE LEUR PROPRE APPARTENANCE NATIONALE . .

Nous abordons ici un sujet aussi important que celui des retrouvailles des Bretons avec leur propre Nation, qui restait une interrogation il y a seulement quelques années, celle-ci, comme tous le savent maintenant, ayant été interdite d’existence à la suite des évènements graves pour la Bretagne, qui se sont développés à Paris à partir du mois de juillet 1789, ont gagné tout l’hexagone, et ont abouti à la confiscation des vieilles nations périphériques, jouxtant le royaume de France, ou même incluses dans celui-ci, reconnaissant un roi unique, descendant de Hugues Capet. La phrase prononcée par Nicolas Sarkosy ( » En France, c’est l’Etat qui a construit la Nation ») qu’un conseiller maladroit a écrite pour lui, est bien regrettable : elle constitue l’aveu, par le chef de l’Etat Français, que cette sorte de mic-mac constitué par le royaume de France, malgré un Souverain unique, n’était pas une nation, mais un ensemble pluri-ethnique et pluri-national.

Nous débordons ici le cadre de  l’histoire des Institutions et du droit, pour entrer dans le domaine de la science politique, qui n’existerait pas sans les précédentes disciplines, mais qui procède d’une méthodologie différente, qui possède un vocabulaire particulier, qui utilise des concepts spéciaux.

Pour que la Bretagne se reconstruise, il ne suffit pas que les Bretons aient intellectuellement pris la nette conscience que le peuple auquel ils appartiennent EST UNE NATION A PART ENTIERE – ce qui, je crois, est acquis pour un certain nombre d’entre eux, depuis qu’Internet permet de s’exprimer librement, soit quelques années à peine -, mais aussi qu’ils adhèrent à cette nation d’une manière affective (je dis bien : affective, et non : effective). En d’autres termes, qu’ils transfèrent en leur for intérieur ce qui fut leur adhésion à la nation-marâtre qui leur fut imposée par le lavage de cerveaux , à leur vraie nation.

La « Révolution » française, dont le triste héritage a été transformé par les Français en un mythe – pire : en une religion -, n’a jamais été la révolution bretonne. Les Bretons, je l’ai dit maintes fois, s’ils avaient eu le bonheur de rester libres et indépendants, s’ils n’avaient pas été envahis en 1488 et en 1492 par les hordes françaises, eussent continué à jouir de la MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE qui s’était progressivement mise en place en Bretagne à partir du 12 ème siècle, et qui atteignit un haut degré de fonctionnement – pour l’époque – au 15 ème siècle…

NOTA. La perle du « sottisier » français qui se compose actuellement, sera peut-être celle-ci, qui confine au génie :

 » La France est la France; elle vient de loin; elle a un passé; elle a un avenir; elle est composée de tout les Français « .

De qui est cette littérature sublime ? DE CHARLES DE GAULLE ! ! !

Il faut le faire, tout de même !

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