LA NATION BRETONNE ASSUME IMPERTURBABLEMENT SON DESTIN : VIVE LE QUEBEC LIBRE, VIVE LA BRETAGNE LIBRE !

Bien que particulièrement ouverte à toutes les cultures, curieuse avec avidité de la psychologie des autres, les Bretons formant des associations actives dans de nombreux pays (y compris la Chine, le Japon …), et étant acceptés et bien perçus partout,  LA BRETAGNE partage avec tous les peuples de la terre cette caractéristique fondamentale : ELLE NE VEUT PAS ETRE GOUVERNEE PAR DES ETRANGERS, pas plus que par leurs complices, ni par des opportunistes.

La rédaction du présent article est commencée le 7 février 2009. Son contenu, comme le permet le miracle d’Internet, est évolutif. Il sera ou non poursuivi, selon le temps dont dispose l’auteur. Les différents chapitres seront « peuplés » au fur et à mesure, et complétés dans les mêmes conditions.

I – NE JAMAIS CONFONDRE LA POLITIQUE FRANCAISE ET LE PEUPLE DE FRANCE.

L’auteur rappelle que, si sévères que soient ses condamnations à l’égard de la politique de la France à l’égard de la Bretagne, il doit aux Français de l’avoir accueilli en 1966, d’avoir reconnu ses travaux, de lui avoir ouvert une multitude de portes, de l’avoir gratifié d’amitiés innombrables et sincères, et de lui avoir souvent donné la parole pour exposer ce qu’il pense sur l’avenir politique de la Bretagne, notamment de lui avoir ouvert – gracieusement, ce qui est loin d’être constant – les portes du Sénat en 1997, puis en 2003. Cette attitude est malgré tout exemplaire.

C’est également à la Sorbonne qu’il a soutenu son mémoire de DEA, en 2001, sur le « Rattachement de la Bretagne à la France », et d’avoir répondu à la question explicite qui lui fut posée par le jury, composé de professeurs de cette illustre Université, qu’en AUCUN CAS il n’aurait soutenu ce mémoire devant une faculté bretonne, car TOUTES LES PORTES LUI EUSSENT ETE FERMEES .

De même que les tonnes de vomissures sont venues de Bretagne, en aucun cas de France. Je tiens de Gérard Gautier, ancien Conseiller régional, au cours d’une émission radiophonique à laquelle nous fûmes conviés tous les deux par l’admirable Commandant Guillaume, qui a servi de modèle et de héros à Pierre Schöndorfer pour son film  » LE CRABE TAMBOUR « , le propos suivant : « L’homme est un loup pour l’homme; en Bretagne, c’est pire : les Bretons n’ont pas de plus féroces ennemis que leurs compatriotes « . J’ai vérifié mille fois la véracité de ces propos.

Aucune ambiguité donc, à l’égard des sentiments que L. Mélennec entretient à l’égard des Français, auprès desquels il a pu éprouver que la chaleur humaine est UNE REALITE . Il a même pu constater, lors des conférences qu’il a données sur l’histoire de la Bretagne, et sur Anne, derrière duchesse régnante, que les motivations des Bretons peuvent être comprises, dès lors que les auditeurs ont été raisonnablement informés des invasions perpétrées par la France, de leurs motifs,  et des méfaits qui en ont résulté.

C’est en 2006 seulement, alors qu’une partie au moins de l’histoire bretonne avait pu être exposée d’une manière très honnête par quelques médias français (certes pas TF 1, alors dirigée par Lelay, qui, en ce temps là, y vendait du Coca-cola, si l’on se fie à ce qu’il a dit lui-même, alors qu’une action médiatique importante était à sa portée sur le passé de la Bretagne, tandis que MM. Pinault et Bolloré auraient pu en faire autant, sans risques ni périls pour eux), que  l’AGENCE BRETAGNE PRESSE a accueilli les première chroniques de Louis MELENNEC, à la QUASI EXCEPTION DE TOUS LES MEDIAS BRETONS.

Les milliardaires bretons, avec fort peu de dépenses, eu égard à l’immensité de leur fortune, pouvaient faire beaucoup : même si l’on se réjouit de leur réussite industrielle, créatrice d’emplois et de richesses, ILS N’ONT RIEN FAIT POUR  L’EMANCIPATION DE LA BRETAGNE, ni pour son formidable désir de retrouver sa Dignité et sa Liberté.

Vous n’entendrez jamais d’autre discours que celui-là de la part du soussigné : la condamnation péremptoire de ce que la France a détruit en Bretagne; l’amitié fondamentale que j’éprouve pour le peuple français, qui m’a donné pendant 40 ans toutes les raisons d’éprouver ce sentiment à son égard.

II – LE VERITABLE ENJEU : LE RETOUR DE LA BRETAGNE SUR LA SCENE INTERNATIONALE.

Les chroniques historiques publiées sur les contentieux franco-bretons n’ont évidemment pas pour but de conduire à délivrer à la France un brevet de bonne conduite, puisque c’est du contraire qu’il s’agit : permettre aux auteurs des crimes – mais aussi des victimes – d’en prendre conscience.

Mais elles sont TOTALEMENT exemptes de haine, ou d’aucun sentiment qui puisse s’en approcher, même si le ton en est souvent vif. Quiconque n’a jamais éprouvé de haine pour personne, ne peut être concerné par cette sorte de logique. La haine abaisse celui qui l’éprouve, c’est le mépris qu’il faut déverser sur les gens méprisables. Il s’agit, en tout et pour tout, d’éclairer, d’accompagner, si possible de renforcer le large mouvement d’émancipation qui se dessine sous nos yeux. Avant quelques années, il importe que notre Pays ait retrouvé son intégrité territoriale, sa confiance en lui, la fierté d’être ce qu’il est, et, impérativement, DE REPRENDRE SA PLACE DANS LE CONCERT DES NATIONS. L’unification de la Bretagne, l’intégration dans son territoire national ancestral DE CE QUI LUI A ETE VOLE, par le régime fasciste de Vichy, fascisme aujourd’hui poursuivi par d’autres – quelques noms émergeant du lot, par la suffisance, l’arrogance, la sottise, la bouffissure prétentieuse surtout, ceux qui sont désignés désormais par l’opinion bretonne sous l’appellation peu flatteuse de « LE GROUPE DES NAINS » -, ne sont évidemment qu’une étape.

Personne, à Paris, n’a le moindre doute doute à cet égard. La ferme volonté de la Bretagne de s’émanciper de sa marâtre s’affirme de jour en jour, même si une partie de la population n’a pas encore accédé à son histoire, par les obstacles qui ont été dressés pour qu’elle ne  connaisse pas la vérité. D’autres Nations de « l’hexagone », dans le même temps, sont en train d’effectuer le même travail sur elles-mêmes : les Basques, les Alsaciens – authentique et remarquable peuple qui n’ose pas encore s’assumer entièrement -, les Corses (menacés, de l’aveu même de la population, de la prise de pouvoir par des maffieux, ce qui rend nécessaire pour eux, au moins pendant un temps, une tutelle « extérieure ») ….

Il y a beaucoup mieux. En Bretagne, grâce à l’invention d’Internet, un travail formidable de mémoire a pu être effectué ces dernières années. Le grand médiéviste de la Sorbonne, Philippe Contamine, excellent connaisseur de la Bretagne, a déclaré maintes fois que, s’agissant de l’histoire Bretonne, LES RELATIONS DE CE PAYS AVEC LA FRANCE AU MOYEN AGE sont en soi un sujet d’études à part entière, et qu’il est nécessaire d’en approfondir ce qui est resté obscur ou occulté. Des acteurs conscients, avec une détermination que rien n’a pu affaiblir ou intimider, ont exposé au grand jour ce qui s’est passé entre la France et la Bretagne : les guerres, les tentatives permanentes d’empiéter sur les droits nationaux des Bretons, les invasions, la mise en place, le pays ayant été détruit, ses armées anéanties, dans les grandes fonctions bretonnes de personnes étrangères, la corruption, l’intimidation, la destruction des consciences, l’anéantissement de la langue, l’hypocrisie permanente… Ce n’a pas été sans mal. Pour avoir été parmi les combattants, je sais l’incrédulité que ces révélations ont provoqué chez ceux qui n’étaient pas au courant – non pas les érudits, ceux là ayant passé une partie de leur vie à étudier leur histoire -, et les violentes  bouffées d’agressivité que cela a provoqué à certains moments, pénibles en vérité.

Le mouvement est enclenché; il ne peut que s’accentuer. Ce travail de vérité et de justice ne peut pas s’arrêter, cette démarche est conforme à l’histoire de l’humanité.

Le gouvernement français connaît l’enjeu du débat : LA BRETAGNE EST L’ECOSSE ET LA CATALOGNE A LA FOIS.

Il ne faut donc s’attendre à aucun résultat concret dans l’immédiat : les voleurs, leurs complices, les opportunistes de tout poil vont tenter de freiner des quatre fers. Avec l’hypocrisie dont ils sont coutumiers, en prime. L’AGITATION ACTUELLE, pas davantage que le pseudo-débat sur les langues dites « régionales » (comment des élus Bretons peuvent-ils humilier leurs compatriotes en acceptant que leur langue nationale soit avilie par une appellation aussi bête ?) n’ a rien changé au statut du breton en Bretagne – ne conduira pas à ce que les naïfs considèrent comme une « réunification » déjà acquise.`

Celle ci est INELUCTABLE, mais elle ne se produira pas cette fois.

En revanche, la mobilisation des esprits va être considérable en Bretagne : plus grandes seront les friponneries pour empêcher le retour au Droit, plus grande sera la détermination des Bretons à l’obtenir. Les péripéties auxquelles nous allons assister vont provoquer d’un coup une prise de conscience qui ne s’était pas encore réalisée dans de larges couches de la population. Comme nous sommes fermement décidés à ne jouer que la carte du Droit et de la morale internationaux,  à l’exception de toute forme de violence  ou de violation des normes imposées par la majeure partie de l’opinion internationale, nous sommes assurés que nos adversaires, de reculs en rebuffades, vont se rendre ridicules, puis couler.

On vient d’apprendre qu’un nommé AUXIETTE (qui c’est, celui là ?), a osé accuser les Bretons ….. de vouloir coloniser le Comté de Nantes. CO-LO-NI-SER !!!!! Ah le bon monsieur, le brave homme ! Intelligent avec ça ! Et cultivé ! Un abîme, un gouffre de connaissances ! Un Himalaya de la culture historique ! N’est-ce pas le frère jumeau de ce bon M. Mélenchon, qui a tant brillé par l’éminente distinction de ses connaissances en tous genres, surtout dans le domaine linguistique ? A-t-il été à l’école, au moins ? Je propose qu’en temps et en heure, on immortalise ces grands penseurs de l’humanité par deux statues, à Nantes, notre capitale historique. Tous les deux sont dignes de figurer dans ce Musée de l’Homme, dont les protagonistes ont tant de raisons de se tenir par la main !

On n’aimerait pas avoir sur la conscience l’effroyable héritage de destruction, d’acculturation, de nivellement des cerveaux dont l’Espagne s’est rendue coupable aux 16 ème et au 17 ème siècles en Amérique. C’est un héritage de même nature que la France doit assumer aujourd’hui en Bretagne. Les crimes commis furent de moindre ampleur, mais non de nature différente. AUJOURD’HUI, UNE PARTIE IMPORTANTE DE L’OPINION BRETONNE sait qui est le colonisateur, et connait l’identité du pays qui a envahi et détruit l’autre.

Les agapes triomphalement célébrées d’une manière précipitée par une presse bretonne totalement inconsciente du dessous des cartes, chez Le restaurant  » chic  » Le Divellec, à Paris, pour n’être pas entièrement négatives, viennent  TROP TARD, beaucoup trop tard.  Une cérémonie mondaine, tout au plus, de celles dans lesquelles les habiles savent paraître, pour se raccrocher aux branches, même s’il s’y trouve toujours dans cette sorte d’assemblée, comme égarées,  quelques personnes sincères. Cette réunion n’a été possible que parce que le peuple breton, avec une ferme détermination, a fait radicalement changer l’approche des problèmes, notamment au mois de septembre 2008, à Nantes. Avant qu’il soit peu, il faudra afficher en Bretagne de VRAIES convictions bretonnes, non des attitudes de soumission à l’égard des directives de Paris, si l’on veut encore parader dans les processions officielles, et faire partie du petit groupe d’élus qui réussiront à se survivre à eux mêmes.

Nous savons très bien qu’un grand nombre de ceux dont nous dénonçons les jeux malsains se retrouveront sur les estrades lorsque le Grand Jour arrivera, à Nantes, à Rennes et ailleurs.  Comme en 1945,  en France, ils lèveront le poing vers le ciel, en disant : VOYEZ CE QUE NOUS AVONS FAIT POUR VOUS ! Nous SOMMES TOUS DES RESISTANTS ! Vous ne le saviez pas ? C’est que nous avons oeuvré pour vous DANS LA CLANDESTINITE ! Connaissez vous une vraie résistance qui ne soit pas clandestine ? Vous le savez maintenant; la preuve, c’est que nous sommes encore là !

Et, de fait, soyez sûrs qu’ils vont s’accrocher, et tirer la couverture à eux. Ce qui s’appelle : essayer de faire du neuf avec du vieux ! Nous rirons tous ! C’est une loi de l’humanité : M. Poutine a été membre du KGB. Il en existe d’autres de par le monde, qui, d’une manière ou d’une autre, ont eu un parcours identique.

Ceci est dit pour éviter qu’on se trompe, et qu’on ne vienne pas prétendre que nous n’avons rien vu venir, nous qui avons été les moteurs de tout cela ( = je parle, bien sûr, des Bretons) : l’évolution actuelle est le fruit des efforts déployés par la population active, de personne d’autre. On le sait, qu’on le sache bien, et qu’on ne dupera personne.

PRESSEZ VOUS, SPECIALISTES DU RETOURNEMENT DES VESTES ! C’est le bon moment, n’attendez plus ! Le vent souffle, de nouveaux horizons se dessinent, saisissez l’occasion, il suffit de jouer les girouettes : ce n’est pas fatigant : laissez vous porter porter par la brise : un nouvel avenir vous attend; nous vous accepterons comme figurants, PUISQUE TEL FUT TOUJOURS VOTRE VRAI ROLE.

MM. les futurs Parlementaires bretons, jetez dehors, tout de même, les « Sénateurs » qui ont voté contre la langue de leur pays en 2008. Sans aller jusqu’à poser des affiches, comme certains jeunes bretons (« WANTED : CES HOMMES SONT RECHERCHES « ), essayez la bonne recette de nos grands pères : les coups de pieds aux fesses.

DERNIERES NOUVELLES : LA LANGUE BRETONNE MENACEE DE MORT (10 mars 2009). (Source : ABP).

Au moment où le présent article touche à sa fin, une nouvelle EFFRAYANTE est livrée au public : la langue bretonne a perdu 28 pour cent de ses locuteurs en dix ans. Soit donc 172000 personnes, pour une population globale qui dépasse 4 millions d’habitants !

Il est facile, encore, d’accuser la France de cet état de choses. ELLE EST RESPONSABLE, sans aucun doute. Mais cela ne termine pas l’analyse.

Je ne répèterai jamais assez que les « élus » bretons sont beaucoup plus responsables que les ministères parisiens. Depuis plusieurs dizaines d’années, « nos » députés, « nos » sénateurs, « nos » conseillers régionaux ont laissé faire. Ils possédaient, de longue date, TOUS LES MOYENS JURIDIQUES pour empêcher cette catastrophe.

La France joue son propre jeu, dans son intérêt. C’est assez normal; en tout cas, c’est dans l’ordre des choses. Ce qui est désastreux, c’est la lâcheté que les fonctionnaires français ont en face d’eux. Un bijou linguistique est en train de sombrer. C’est notre patrimoine.  Il est impératif que le personnel politique breton soit renvoyé chez lui, en masse, lors des prochaines échéances électorales. Et sans ménagement. La langue n’est pas seule en cause, c’est toute notre civilisation qui est menacée. Une politique très énergique, très volontariste doit être mise en oeuvre, dès que possible : la langue bretonne doit être rendue obligatoire dans toute l’administration; l’enseignement doit être obligatoire dès la maternelle; le coefficient affecté à l’épreuve de langue au baccalauréat doit être considérablement augmenté, afin de motiver les élèves, qui sont notre avenir. Au moins dans la Bretagne ex-bretonophone.

Nous devons prendre exemple sur les provinces espagnoles qui accordent une place privilégiée à leurs langues nationales. Surtout, si excessive que nous paraisse la position des Flamands, nous devons nous mettre à leur école, eux dont la culture, comme la nôtre, a été persécutée du temps que les francophones tenaient le haut du pavé.

Le père Le Drian, président du Conseil régional, vient de créer ….. 40 bourses pour les étudiants en langue bretonne : c’est ce qui s’appelle se f…. du monde : moins de 1 / 10 000 ème de la population totale ! Bravo Le Drian ! Lorsque notre langue sera morte et enterrée, il restera ces 40 boursiers! ne devrait-on pas, après leur mort à eux, les empailler, puis les promener dans nos campagnes ? Voilà ce qui s’appelle UNE VRAIE POLITIQUE LINGUISTIQUE !

En 2001, invité pour la troisième fois aux voeux du nouvel an, au ministère des petites et moyennes entreprises, j’ai été saisi d’un violent sentiment de honte en écoutant le discours de la ministre bretonne (?) LEBRANCHU. Je me suis interpelé moi même dans ces termes :  » tu n’as pas le droit de laisser dire en public ces sottises ! » J’ai demandé à mon voisin un crayon, et, dans la précipitation, j’ ai griffoné le plan d’une courte intervention : ma décision était prise. Aucun autre discours n’était prévu que celui, nul, qui venait de nous être infligé. Je suis monté d’un ton décidé à la tribune; j’étais seul, terriblement seul;  j’ ai apostrophé LEBRANCHU sur l’effroyable menace qui pesait sur la langue, menacée de mort : voyez dans Google ou dans Yahoo : melennec lebranchu. Le lendemain, une dame respectablement connue m’a appelé au téléphone : « ne pensez vous pas qu’en étant plus diplomate, on obtiendrait davantage ? ». J’ai éclaté, dans une colère violente : voila CINQ siècles que des bretons jouent au jeu de carpettes que l’on foule aux pieds. Qu’ils continuent donc ! chez mes parents, en pays Bigouden, cette morale n’avait pas cours !

LEBRANCHU, près de dix ans sont passés; nous avons perdu 28 pour cent de nos locuteurs pendant ce temps là; c’est l’heure du bilan : qu’as tu fait pendant ces années pour la langue de ton pays ? 2001 – 2009, c’est à peu près le temps qui s’est écoulé depuis mon intervention tonitruante dans ton ministère; ôtes moi d’un doute : est tu fière de ton action ? Et tes collègues ? Qu’ont-ils fait ?

J’ai su que lors du prétendu « débat » sur les langues dites « régionales », un député breton (Le FUR) s’est compromis à demander leur appui …… aux membres de l’Académie française !!!! Si ce qu’on m’a dit est vrai, un certain nombre d’entre eux ignorent qu’il y eut une langue en Bretagne !!!! La plupart ne connaissent pas encore, aujourd’hui, que ce qu’on dénomme un patois N’EST RIEN D’AUTRE QU’UNE LANGUE AUTHENTIQUE. A plus forte raison que LE FRANCAIS N’EST QU’UN PATOIS QUI A REUSSI. Pauvres Bretons ! Vos élus sont-ils SEULS responsables de votre propre inertie ?

En 1863, sur 284 communes du Finistère, 272 ne parlent pas français (Michel Nicolas, Le séparatisme en Bretagne, Beltan, Brasparts, 1986, page 11).  Aujourd’hui, pas une commune ne parle breton. Allez la France ! Ton oeuvre civilisatrice est en train d’aboutir !

LOUIS MELENNEC, défenseur des droits de l’homme et des peuples.

_______________________________________________________________

LA MIROBOLANTE OEUVRE « CIVILISATRICE » DU PAYS DES DROITS DE L’HOMME EN BRETAGNE, EN SEPT DATES : 1488; 1491; 1524; 1532; 1675; 1789; 2009.

__________________________

1 – 1488 : L’AVANT DERNIERE INVASION DU DUCHE SOUVERAIN DE BRETAGNE PAR LES ARMEES FRANCAISES.

Il ne serait pas honnête de prétendre que la France a « passé son temps » à envahir la Bretagne. Les Bretons ne sont pas vierges de toute responsabilité. Il serait inadmissible de ne pas le reconnaître. Il fut un temps – tous les historiens le savent -, où les Bretons, s’étant installés dans la partie ouest de l’Armorique, aux 4 ème et 5 ème siècles, faisaient de fréquentes « randonnées », qui n’étaient pas des promenades touristiques, chez leurs voisins Francs, pour dévaster, piller, violer. Ils étaient réputés pour cela. Ils étaient d’ailleurs redoutés, à raison de leur « efficacité ».

Il n’y a plus guère eu d’incursions bretonnes dans le royaume des Francs après le 9 ème siècle. Au moment ou j’écris (sans ma biblothèque à portée de main, je corrigerai s’il y a lieu), il n’y a guère eu, à ma souvenance, que la guerre dite « du bien public », au début du règne de Louis XI, coalition de princes dirigée par le propre frère et héritier du roi, Charles, réfugié en Bretagne, et le Duc François II, père d’Anne de Bretagne, qui a conduit les troupes bretonnes (qui firent l’admiration de Commynes, consulter ses mémoires) jusqu’à Montlhéry, puis jusqu’à Paris, enfin en Normandie. Mais il convient de préciser que François II était un prince très pacifique, qu’il avait horreur de la guerre – et de tous les soucis du gouvernement, en général, ce qui fut l’une des causes de la perte de notre Pays  -, que Louis XI ne l’était point, et que dès son arrivée au trône, son obsession fut d’emblée de faire courber l’échine à tous les seigneurs de son royaume, mais aussi au Prince étranger qu’était le Duc de Bretagne, auquel il a cherché noise immédiatement après son sacre, sans jamais cesser jusqu’à sa mort, en 1483, préparant de longue main l’invasion de la Bretagne de son vivant, laissant son accomplissement à son fils Charles VIII, qui la réalisa, en effet. La guerre brito-française du bien public fut une guerre provoquée par les inconduites de Louis XI, et par cela exclusivement. Depuis des siècles, contrairement à la France, QUI A TOUJOURS ETE EN GUERRE CONTRE QUEQU’UN, la Bretagne a TOUJOURS été pacifique, et a toujours recherché la paix. Dommage, je n’hésite pas à l’écrire : cette attitude lui a valu d’être conquise, de perdre sa culture et sa langue, d’être « décervelée »,  et d’être toujours en esclavage. (Aucun Français ne m’en voudra d’écrire cela : mes opinions sont connues, n’ont jamais été dissimulées, j’ai toujours proclamé que, si coupable que soit la politique de la France, l’ouverture d’esprit des Français, en général, est très supérieure à celle des Bretons, ce qui les rend  remarquablement aptes à la discussion).

En sens inverse, les tentatives d’invasion franques et françaises furent EXTREMEMENT nombreuses.

Cette année là, en 1488, une formidable aubaine se présente pour la France. La Bretagne est dans un état de faiblesse favorable. Le Duc souverain François II est malade, et donne l’apparence d’être près de sa fin. Ses filles sont des enfants. Anne, la princesse héritière, a tout juste dix ans; sa soeur Isabeau ….  Une querelle de succession agite le Duché. Quoique la Princesse Anne ait solennellement été reconnue par le Parlement Général de Bretagne comme seule héritière légitime du trône, le vicomte de Rohan, beau frère du Duc son père, ne cache pas son ambition de lui succéder. Les Grands, en perpétuelle querelle les uns avec les autres et avec leur Souverain, d’une avidité sans limite, sont divisés. Le Duc, prudemment, les a écartés du gouvernement, …

La France, tapie dans l’ombre, a longuement médité son intention d’envahir et de subjuguer la Principauté. Louis XI, arrivé au pouvoir en France  …

(A suivre..)

2 – 1491 : LA « DER DES DER » : LA DERNIERE INVASION DE LA BRETAGNE PAR LA FRANCE, QUI S’EMPARE DU DUCHE SOUVERAIN DE BRETAGNE, et le met dans son « escarcelle ».

3 – 1524 : LA FRANCE (François I er et le Chancelier Duprat) DEPOUILLENT LE PRINCE HERITIER  HENRI DE LA COURONNE DUCALE, ET LA PLACENT SUR LA TETE DU DAUPHIN DE FRANCE, fils ainé du roi François I er.

4 – 1532 : LE FAUX TRAITE « D’UNION » DE LA BRETAGNE ET DE LA FRANCE.

5 – LA REPRESSION FEROCE DES BRETONS EN 1675 : LA BRETAGNE EST CASSEE, BRISEE, « MISE à GENOUX » PAR LES ARMEES FRANCAISES.

6 – 1789 : L’ASSASSINAT ET LE « DESOSSEMENT » DE LA BRETAGNE. Le début du décervelage de la Bretagne.

7 – 2009 : ETAT D’UN PAYS EXCEPTIONNEL, AUX RESSOURCES HUMAINES ET GEOGRAPHIQUES IMMENSES, APRES CINQ SIECLES D’EXPLOITATION COLONIALE.

CONCLUSIONS : LES BRETONS SONT RESPONSABLES DE LEUR SORT. Il est temps qu’ils fassent leur examen de conscience, et prennent leur destin en mains. Accuser les autres, c’est fini : retrousser ses manches, se redresser comme d’autres l’ont fait, est la seule solution raisonnable.

Ce contenu a été publié dans Uncategorized. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire